vendredi 27 mai 2011

Les avertisseurs de radar deviennent des "assistants d'aide à la conduite"... (soupir)

Finalement les avertisseurs de radar ne seront pas vraiment interdits. Ils seront transformés en "assistant d'aide à la conduite permettant de signaler les zones dangereuses". C'est le délicieux Claude Guéant qui l'annonce, et non on ne rigole pas. On ne soupire pas non plus, ça ne sert plus à rien. On constate. Et on va aller boire un coup, parce que le weekend arrive, et parce qu'on ne prendra pas la voiture après...

"Signaler des zones dangereuses"... Pour aller à mon boulot, je passe tous les jours par un carrefour ultra dangereux, où on a des morts tous les ans. Par contre, jamais de contrôle routier, jamais de présence de force de l'ordre, aux heures de fortes affluences...
Un peu plus loin, deux zones de lignes droites limitées à 70 km/h, sans explications réelles... Et régulièrement, aux heures d'affluences, cachées derrière les chênes, un mignon radar. Pas pour sauver des vies, puisque les vies sont perdus un peu plus tôt à ce croisement à la con. Et que ce coin là n'est pas dangereux, les statistiques sont là pour le montrer. Mais voilà, la règle est qu'il faut rouler à 70 km/h là...

Question. Quelle sera la zone que m'indiquera mon "assistant d'aide à la conduite permettant de signaler les zones dangereuses" ? (il va falloir s'y faire à se nom à la con). Le carrefour super dangereux où les forces de l'ordre ne sont jamais présentes ? Ou mon coin plus loin qui n'est dangereux que pour le portefeuille ?

Le débat est toujours là, et on pourra toujours jouer avec le pathos. Mais les vies sont perdues aux endroits des zones dangereuses. Est ce vraiment les coins où sont positionnés les radars ? Notre "assistant d'aide à la conduite permettant de signaler les zones dangereuses" nous le dira... Merci Claude Guéant (merci la France).

Pensées politiques soupirantes d'une fin de semaine...

L’actualité est taquine… Hier matin, alors que je faisais les courses à Leclerc les Angles, je me suis arrêté au rayon bouquin. Et, en tête de gondole, ce livre… Sorte de malaise…
Puis l’après-midi, alors que je lisais le Point du jour dans ma piscine, deuxième malaise devant cette page… (la brioche date de ce matin, et n’en est en rien responsable).
Je dois être idiot, mais quand bien même aujourd’hui, un des sujets principal est de « vomir » (puisque c’est à la mode aussi de s’indigner dans des billets en concluant d’un très classe « je vous laisse, je vais vomir… ») devant les sommes d’argents considérables et inconsidérée dépensées par DSK pour sa défense, sa liberté, son appartement, je n’arrive pas à me faire à ce suivi de la déchéance d’un homme. Qu’il s’appelle Eric Woerth ou DSK, cela m’écœure. Cela ne me fait pas « vomir » non, parce que j’ai l’estomac bien plus solide que d’autre, mais cela m’écœure. Alors je zappe…

Alors en zappant, je tombe sur une autre histoire d’un ministre de droite empêtré dans une histoire de viol présumé. J’aurais aimé faire un billet dont le titre aurait pu être « Tron chez Mme la juge », mais non… Non pour plusieurs raison. D’abord parce que ces histoires ne sont pas drôles, et ne m’amusent pas. Je les trouve scandaleuses… Au départ, je pensais que Georges Tron (star de l'histoire) démentirait avec force ces accusations de « massage de pied », où l’absurde rivalisait avec l’abject. Mais non seulement il confirmait, mais semblait se vanter d’être un spécialiste des méthodes de relaxation krishnou… Alors bon…
Ensuite parce que le titre aurait pu choquer, et visiblement en ce moment il y a des choses et des sujets que l’on ne peut plus traiter sans risque de provoquer de l'émoi chez certains beaux esprits. La police de la pensée, celle qui juge tout avec son prisme de haute moralité (que nous nous n'avons pas, cherchez pas), est en pleine forme en ce moment... Je regarde en ce moment les DVD de la « Télé des Inconnus », qui passait dans le début des années 90’… Avec tous les extrémistes hygiénistes de la pensée qui voient partout des racistes, des machistes, des discriminateurs etc, le DVD aurait été bien plus court…
Enfin, parce que j’en ai marre de ces histoires. Qui annonce une campagne 2012 qui va être puante, parce que les poubelles vont s’ouvrir. Y compris du côté de ceux qui donnent toutes les cinq minutes des leçons de morale, malgré des scrutins internes pas forcément frappés du sceau de la moralité absolu.

Voilà, hier soir devant les informations, j’étais bizarre… Un petit tour sur les blogs, que j’avais déserté de la journée, pour voir ces appels à l’unité à gauche. C’est bien, quand y a un pouvoir à prendre tel qu’il soit, nous sommes prêt à tout.
Je repense avec émotion à l’élection régionale chez moi. Finalement, à la fin, la gauche morale et propre sur elle a appelé à soutenir à fond l’affreux Georges Frêche : il fallait que le pouvoir et les bons postes restent « dans la famille » plutôt que chez les affreux d’en face (qui ne nous donneront rien les salops), quand bien certains cousins se soient comportés d’une manière bof bof… Alors pareil pour 2012 : qu’importe qui soit élu, tant que ça soit un de la famille…

A droite, cela sera pareil de toutes manières. C’était le principe de ce parti unique, que j’ai toujours combattu. Il y aura un soutien sans faille derrière Sarkozy, même si ce dernier est contestable, pleins de failles. Et ce soutien sera complet, pour que Sarkozy l'emporte. Qu’importe qui soit la tête de proue, tant que ça ne soit pas « les autres » qui gagnent à la fin, d’un côté comme de l’autre les logiques sont identiques…
On peut le déplorer, ou en prendre acte…
Mais au final, nous aurons un combat bloc contre bloc, gauche contre droite. Mélenchon rentrera dans le rang (oh le beau poste de ministre en vue), Villepin aussi. Et rendez vous après en 2017...

Ce qui m'a le plus marqué sur cet appel, c’est le début du texte des amis de la gauche. « Le Front National arrivera au deuxième tour » qu’ils semblent prévoir. J’espère que certains ne s’en accommodent pas, ne s’en réjouissent pas. Je le dis, car j’entends tellement de fois l’indignation suivante : « ils font le jeu du Front National », en parlant de la droite… J’ai l’impression pour ma part qu’à gauche, il y a aussi des fois cette tentation, car tout le monde s’en sert, de cet épouvantail FN face à qui un deuxième tour est tellement plus simple et confortable…

Et comme j’ai l’impression que ces derniers évènements, qui me donnent ce malaise assez fort, sont là pour les conforter, les scores du FN… Oui, décidément, vilaine période politique…

mercredi 25 mai 2011

Souvenirs de Crète (il y a un an)

Il y a un an, je terminais un délicieux voyage en Crète... Quand je trouvais un peu Wifi gratuit, je postais ici et là des photos de ce merveilleux séjour...

De retour d'une balade en bateau, en direction de la magnifique Ile de Spinalonga, j'avais fait ce petit montage photo. La musique plaire aux amis des Mystérieuses Citées d'Or.

Cette année, il fait divinement beau en cette fin de mois de Mai. Et mes souvenirs s'envolent, puisque nous, avec une Falconette et son gros ventre, nous ne pourront pas voyager. Qu'importe, ce qui nous attend est tellement sympa, que cela vaut bien une soirée à boire un verre le long des plages crétoises...

L'automobiliste est un gros beauf : saignons le (ainsi que les 80 députés...)

Il est de bon ton, dans le combat politique, d’aller moquer toutes initiatives d’un député ou homme politique qui n’est pas de son bord. Donc forcément, une certaine gauche se moque et se marre de ces députés qui ont gueulé contre ces indignes et inutiles mesures de sécurité routière annoncées il y a 10 jours par le gouvernement. En ce qui me concerne, je les félicite d’avoir enfin fait leur boulot de députés.

Certains parlent de « beaufitude ambiante » (vive le mépris pour qui ne partage pas tes opinions, soupir...). Je confirme, il y a une véritable beaufitude ambiante, mais je la vois plus, pour ma part, chez ses extrémistes de la sécurité routière, qui considère tout automobiliste comme un présumé coupable en puissance, qu’il faut pigeonner et faire payer, encore et plus. Sous couvert de l’argument qu’ils jugent irrésistible et doit te faire fermer ta grande gueule : « sauver des vies ». Bien sûr…
Et là, bien sûr, dans ce délicieux combat politique où l’on ne recule devant rien, et surtout pas derrière l’indécence, le résumé peut aller vite dans certaines officines. Ces 80 députés, qui ont eu raison (à mon avis) de s’élever contre ces mesures, vont contre la logique de « sauver des vies ». Bien sûr… Beaufitude contre indécence, choisis ton camp camarade…

Maintenant, que ces beaux esprits qui prétendent vouloir « sauver des vies » en piégeant ce présumé coupable de sale beauf d’automobiliste qui n’est qu’un gros plouc aillent vraiment plus loin. Puisque l’objectif de piéger cet affreux automobiliste est leur véritable but, qu’ils n’aillent pas lire le billet de Nicolas qui propose de réelles bonnes idées pour sauver des vies. Dont celle de verbaliser ceux qui ne roulent pas assez vite (ceux qui roulent à 50 à l’heure sur des portions limitées à 90 sont réellement dangeureux…), ou mettre des radars dans les portions réellement dangereuses (moins rémunératrices que sur des lignes droite, mais tellement plus efficaces pour « sauver des vies »…). Je serai aussi fan d’être sévère sur ceux qui, sur l’autoroute, restent plantés sur la voie du milieu en roulant à une vitesse moyenne basse, et qui obligent un dépassement sur la troisième voie pour les avancer (à la vitesse maximale limite bien sûr).

Non, je leur propose, à ces extrémistes qui prétendent vouloir « sauver des vies » en luttant contre la beaufitude de ces grands crétins d’automobiliste, de ne pas se limiter uniquement à l'interdiction des avertisseurs de radar, utiles et réellement pertinents pour la sécurité.
Qu'ils interdisent, par exemple d’écouter un CD ou la radio en roulant. Avec les conneries qu’on peut entendre, on risque d’en taper le platane d’à côté de surprise, ou de dégout. Interdire de rouler avec la belle-mère ou la cousine en passager, qui parle tellement qu’elle vous met la tête comme une cougourde et que la vigilance, moyenne moyenne. Sanctionner violemment toute personne que l’on croise en voiture qui vient de manger, parce que la digestion fait somnoler, et c’est dangereux. Et de fait, toute personne qui s’est réveillé il y a peu, ou qui sort du travail, doit également être sanctionnée si elle est prise au volant. Parce qu’elle n’est pas en situation d’éveil total.

Puisque qu’ils ne veulent pas aller jusqu’à l’interdiction de la voiture nos amis extrémistes (quels combats auraient-ils à mener après ? oh, il y en a plein de combats pour emmerder les sales beaufs : interdire le sport tiens par exemple, ou interdire la bière hygéniquement nocive…), qu’ils ne se gênent pas à rajouter des trucs qui nous dégouteront vraiment de prendre la voiture…
Et en plus de « sauver des vies », ils sauveront la planète… Elle est pas belle, la vie ?

Et puis tiens, en bonus track…Que les extrémistes de la sécurité routière suivent les bons conseils de Groland…

mardi 24 mai 2011

Et Blogger de replanter... (erreur bX-rynfwe)

Je voulais rebondir sur le ventre le billet de l'ami Nicolas, sur les taux de rebonds justement... Quand, ça faisait longtemps, est revenue l'erreur bX-rynfwe quand je veux commenter depuis mon compte Blogger...

Donc pour répondre à mes amis tout à l'heure (et à mon copain et voisin Capitaine Haka, notamment pour discuter arrières pensées que l'on prête à autrui, et patati, et patata...), j'ai du passer sur un vieux profil Livejournal que j'avais fait dans le passé... Pas marrant...

Franchement, les plantages de Playstation Network, Google, Blogger, Gmail, et tous ces trucs gratuits qui nous sont maintenant indispensables, c'est pénible...

Pensées primaires sur les primaires, et le PS

Mes vacances printanières, mes matins à monter les meubles de futur bébé (et l’après-midi à dormir au bord de la piscine) font que je ne suis que très partiellement les actualités de mes amis blogueurs. Pour autant, difficile de passer à côté des nombreux billets sur le Parti Socialiste, et les présidentielles qui arrivent, sans celui qui devait être le grand champion des champions…
En théorie, ces discussions ne me concernent pas. Il est peu probable que je vote à gauche aux présidentielles. Il n’empêche : on ne peut rester indifférent, quand on s’intéresse à la politique, et quand on est républicain, à ce qui se passe dans le principal parti de gauche de France. Surtout quand ce dernier vient de se prendre un tel évènement en pleine figure.

Le Général disait que derrière lui, le risque de vide était bien moindre que celui du trop-plein. Derrière DSK, c’est pareil… Alors ses soutiens se posent la question : qui soutenir maintenant ? Mon ami Romain de Lyon brosse un portrait de tous les prétendants à la candidature socialiste, et en bon gars bien sympa, il trouve des qualités à chacune et chacun…

Nicolas écrit sur Hollande, ce candidat qui se veut normal. Elmone fait des éloges de Martine Aubry. Montebourg a ses soutiens. Ségolène Royal aussi. D’autres soutiennent Manuel Valls. Oui, ça fera du monde sur la liste de départ. Ou alors ça ne fera personne, parce qu’il y a un scénario que j’imagine assez bien…

A situation exceptionnel, mesures exceptionnelles… J’imagine bien Martine Aubry s’arrogeant les pleins pouvoirs, et signaler simplement la fin de ces primaires, qui risquent d’être plus violentes que franchement apaisées… Pour y aller elle ? Si elle en a vraiment envie, oui, je l’imagine bien. Je ne reviendrai pas sur Reims et la manière toujours contestable et contestée dont elle a pris le pouvoir au PS, mais (c’est de la fiction) je l’imagine assez bien dire « voilà, on a eu un séisme, c’est une situation exceptionnelle. Alors je prends qu’on arrête de s’amuser : le cirque c’est fini. Et la candidate du PS, ben ça sera moi ! ». Ajoutant que toute personne qui gueulerait derrière serait considéré comme « mauvais camarade » ne voulant pas la victoire de la gauche… Donc fermez là, et tous derrière…

Et je vais encore plus loin (soyons fou). Imaginons que tel son papa, Martine Aubry n’ait aucune envie d’être candidate. Je l’imagine bien imposer un candidat. Peut être François Hollande (quoique ça m’étonnerait), ou un Laurent Fabius tiens ! « Situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle : je décrète que un tel sera le candidat des socialistes ». Et zou on ferme la boutique.

Je donne juste comme ça une supposition. C’est de la fiction. Mais pourquoi pas : je parierai bien une pièce sur un renoncement… Les primaires au parti socialiste auront-elles lieu ? La suite au prochain épisode…

lundi 23 mai 2011

Etes vous accro à votre iPhone ?

Un excellent billet, du non moins excellent site iPhon.fr. Qui propose 10 questions pour savoir si nous sommes accro à l’iPhone.
Ça me plait, je me dis que nous sommes quelques uns en plus, à bien être accro à ce petit truc qui tiens dans la poche du veston...
(Et pour commencer la semaine en parlant d'autre chose que d'information qui personnellement me font raler, ça me va très bien ce type de billet...)

* Vous surfez sur le web au feu rouge parce que « ben quoi c’est l’occasion ou jamais de consulter votre Timeline twitter et de savoir ce qu’il se passe dans le monde ».
Bon, je n’en suis pas encore là. Mais je suis en province aussi : peut être que si j’avais des bouchons sur ma route… Mais j’avoue que souvent, quand j’ai cinq minutes à perdre, oui, je suis sur Echofon ou sur mon Google Reader… (allez, je coche oui).

* Lorsque votre iPhone, sonne, vibre s’allume, vous ne perdez pas une seconde pour regarder de quoi il s’agit (un peu comme si c’était votre propre enfant qui s’était mis à pleurer…)
Tiens ? Il faudra voir ce que je fais quand bébé pleurera en même temps que j’aurais un message sur l’iPhone… Mais oui, souvent « il faut que j’aille voir »… Sauf le soir quand je suis dans mon lit : là je dors. Mais globalement, je coche oui aussi.

* Vous utilisez votre téléphone à table pendant le repas plus d’une fois, même au restaurant et avec qui que vous soyez.
Malheureusement 100 fois oui… (et même des fois je prends en photo ma pizza et je la blogue…)

* Vous êtes un tantinet énervé quand votre femme, votre enfant, votre chien interrompent votre « iPhone time ».
Alors là par contre non. Falconette viendra peut être gueuler que si, mais je n’en ai pas l’impression…

* Lorsque vous pensez à la perte de votre iPhone, la terreur vous envahie…
J’ai déjà perdu un iPhone, vaincu par les eaux du Gardon. J’en ai été malade… Et lors de mon retour de chez le Nord, ce dernier s’est arrêté de fonctionner en Gare de TGV Haute Picardie… Pendant le trajet du retour, la terreur était bien présente… Je réponds Oui en majuscule…

* Le soir quand vous vous couchez et le matin au réveil c’est votre iPhone que vous avez en main.
J’aurais envie d’être grivois (au réveil, j’ai autre chose en main, ho ho ho), mais non… Quand je suis en vacance dans des coins où je n’ai pas le net, oui, l’iPhone est une des premières choses que j’ai au levée. Le soir avant de dormir ça dépend… Allez, je répond oui aussi.

* Parfois vous vous demandez comment vous faisiez pour vivre avant votre iPhone. Sans mail partout, sans applications… Oui c’est vrai…

* Il vous arrive de montrer à vos proches, vos amis et même vos collègues la dernière appli que vous avez téléchargée à tout moment. Je suis toujours fier de mon coussin péteur sur iPhone, ou de mon applications « one clap », qui permet de ne pas se fatiguer à applaudir (surtout quand on assiste à un discours politique affligeant, ce qui arrive des fois). Je réponds oui.

Vous avez déjà envoyé des SMS ou un twitt avec quelqu’un dans la même maison que vous…
Évidemment que oui !

Le soir lorsque vous recevez le push des gratuits sur iPhon.fr tout s’arrête et pendant dix minutes il vous faut du silence, de la concentration parce que ce serait dommage de rater une bonne affaire !
Normal que ce très bon site nous fasse un peu de publicité. Mais pour ma part, j’arrête de télécharger tout et n’importe quoi, mon iPhone est déjà plein.

En ce qui me concerne, ça fait un bon 8/10. Je me demande ce qu’en pensent mes autres copains équipés d’iPhone, ou autres smartphones. Mais je pense que oui, ça nous a changé la vie ce truc. Reste à savoir si c’est en bien (mais moi j’aime, c’est le plus important !)

samedi 21 mai 2011

Résumé de la semaine, devant un verre de rosé...

Une semaine chaude, estivale... Et un apéritif comme résumé d'une (pas forcément) drôle de semaine...

(mais sinon, il fait magnifiquement beau, et chaud, dans cette Provence qui aura eu un mois de mai bien estival... C'est plaisant...)

Les nouvelles mesures de la sécurité routière... (soupir)

C'est à Ménilmontant qu'on apprend un des raisons de ces assez scandaleuses nouvelles mesures de la sécurités routières :
Les recettes fiscales des radars ont chuté de 16% en 2010
Et on continue allègrement à nous prendre pour des cons... Avec ce petit dessin délicieux de Na! pour la route (que je ne connaissais pas, merci Gael).

Et pour continuer le plaisir, à lire chez Arnaud la déclaration de Nicolas Sarkozy du 3 Mai 2007, quand ce dernier estimait "scandaleux de retirer les panneaux indiquant les radars sur les routes".
"Les radars, c'est pas fait, en tout cas dans mon esprit, pour remplir les caisses de l'Etat, parce que vous avez raison, ce serait scandaleux d'enlever les panneaux qui préviennent(...) Bien sûr que les panneaux seront maintenus(..) Moi, je suis candidat à la Présidence de la République Française, il y a un devoir de sincérité des responsables politiques ; [...] On ne peut pas dire n'importe quoi parce qu'on est en campagne présidentielle. Moi je veux vous dire la vérité."

Seul les imbéciles ne changent pas d'avis : nous avons à la tête de l'état des gens très intelligents. Qui nous prennent pour des cons certes, mais...

vendredi 20 mai 2011

Anelka contre l'Equipe (ou l'absence totale de scrupules et de honte...)

Ca faisait longtemps que je n'avais pas parlé du triste Nicolas Anelka... Nous nous souviendrons longtemps de cette coupe du monde en Afrique du Sud, et de l'épilogue minable de la carrière en équipe de France de Nicolas Anelka. Aujourd'hui se déroule le procès qu'il intente à l'Equipe, pour sa une du 19 Juin...
J'ai souvent et longtemps dit que jamais ce joueur n'aurait du revenir en équipe de France. Doigt d'honneur à son club formateur du PSG une première fois (un des premiers mercenaires du football après Bosman), puis ensuite à Arsenal (club qui l'avait révélé), puis ensuite au Real de Madrid, puis une deuxième fois à PSG qui avait réinvesti plus de 100 millions de francs à l'époque pour son retour... Et surtout son insulte insupportable à l'adresse du sélectionneur de l'époque, Jacques Santini...

Nicolas Anelka a toujours montré le peu de respect qu'il avait pour ses clubs, et pour l'équipe de France. Il était un des symboles de cette triste équipe de France en 2010, composée de mercenaires et de personnes type Evra, Abidal ou Ribery... Qui sont aujourd'hui appelés au tribunal pour témoigner en faveur de Nicolas Anelka contre le journal l'Equipe, qui avait sorti cette une du 19 Juin qui sonnait finalement, enfin, le glas de la présence de Nicolas Anelka dans cette équipe de France...

Depuis un an, Nicolas Anelka s'est souvent rependu dans les médias, pour déverser ses propres vérités. Comme de multiples témoignages de sa mentalité et de son vrai visage, qui ne respecte personne d'autres que lui. Et surtout pas ceux qui lui ont, à un moment, fait confiance, et qui n'ont eu que crachats et mépris en retour...

Peut être que ce racisme latent présent autour du football français, cette coupe du monde 2010 en porte une germe importante... Depuis, nous avons eu cette histoire de quotas, de pseudos racismes dans le football français. Et un peu plus d'une semaine après arrive ce procès d'Anelka contre l'Equipe, comme une histoire d'une Coupe du monde que beaucoup aimeraient oublier... Il y a des clins d'œil du destin, des symboles, dont on se passerait bien...

Nicolas Anelka porte plainte contre l'Equipe. On aurait pu espérer, de la part d'une personne respectable, un peu d'humilité, et quelques scrupules. De regrets il n'y a jamais eu de la part d'un homme qui porte aussi une lourde responsabilité dans cette ambiance détestable dans et autour du football français...
Mais il s'en moque bien de tout ça...

jeudi 19 mai 2011

Faire barrage à l'arrogant Noel le Graet...

Je ne suis pas fan du bon, mais pas forcément très compétent, président Duchaussoy. Pour autant, je ne supporterais pas une présidence de la FFF par Noel Le Graet, ancien maire socialiste de Guingamp (ça aide d’avoir été président du club…), et grand soutien pendant 6 ans de Raymond Domenech à la tête de l’Equipe de France (avant de le lâcher en rase campagne et de manière très courageuse et responsable, il n’aurait pas fallu être entaché…).

Je considère que le vice-président de cette bien triste FFF qu’est Noel le Graet est éminemment responsable de tous les désastres, l’Afrique du Sud compris, qui ravagent le football français. Sa liste, composée d’apparatchiks qui n'ont eu de cesses que de s'accrocher à leurs chaudes places, qui ont également leurs immenses parts de responsabilité, n’apportera rien de neuf dans le football français.

Pas plus que celle de Duchaussoy vous me direz, et évidemment j’espère qu’une des deux listes restantes (4 sont en lices) feront la surprise. Mais néanmoins, entre Duchaussoy et l’arrogant Noel le Graet, ma préférence ira au premier.

Dans un merveilleux exercice de modestie, Noel Le Graet se lâche en annonçant sa candidature : « Duchaussoy, je ne lui donnerai pas mon entreprise. Je crois que chacun doit être à sa place, et voilà… ». Et bien, la sienne considère Le Graet, c’est d’être à la présidence d’une FFF qu’il a soutenu et fait perdurer dans ses nombreuses erreurs, durant toutes ses dernières années…

Il conclue par un très décent : « moi, je ne me fais pas balader »… Bien sûr, c’est lui qui nous balade, notamment en mettant sur d’autres toutes ses responsabilités dans les derniers fiascos du football français… Pour ma part, j’espère qu’il se fera balader. Et que le football français en sorte vite grandit (mais de ça, je suis moins sur…)

Atlantico vs Médiapart... (une petite analyse)

Je suis un peu fainéant en vacance, pas grande envie de bosser et de bloguer. Donc je lis des billets de copain. J'ai plutôt apprécié celui de l'ami Chafouin, qui parle de ces bonnes et mauvaises sources, en prenant pour exemple le site Atlantico.

Je recopie son avis avec d'autant plus de facilité que je ne suis pas très lecteur d'Atlantico. Mais je m'amuse également de voir comment ce site est, dans une certaine blogosphère ou twittosphère, dévalorisé et raillé pour ce prétexte très simple et simpliste qu'il est classé "de droite". Et forcément, la droite n'étant pas la grande, belle, morale et honnête gauche...

Alors Chafouin dit ça, et il a raison :
C’est un fait : les infos d'Atlantico sont de bonnes infos, qui intéressent le public. Mais à lire certains, sur Twitter ou dans les médias plus traditionnels, elles seraient moralement contestables car peut-être émanant du pouvoir. Référence à la proximité idéologique supposée d’Atlantico avec le gouvernement.

Hum… Et alors? Quand Mediapart publie des infos explosives sur Eric Woerth, s’interroge-t-on sur l’origine des sources, sur leur intérêt? S’agit il nécessairement de chevaliers blancs sans aucune arrière-pensée idéologique ou politique? A moins que dans l’esprit de certains, les infos intéressantes ne puissent aller toujours que dans un seul sens : l’attaque de la méchante droite et la défense de la noble gauche, la pure, la vraie, celle qui est moralement irréprochable et qui ne s’intéresse qu’à l’intérêt du peuple.

Toute source, ou presque, au moment où elle divulgue une information, a un intérêt quelconque dans cette publication. Il ne faut pas être naïf. Donc que ces sources appartiennent à un côté ou un autre de l’échiquier politique, peu importe : ce qui compte, c’est que l’info sorte. Ce qui distingue une bonne d’une mauvaise source, c’est la qualité des biscuits qu’elle vous apporte.

Et force est de constater, au vu de l’écho qu’on eu les dernières infos exclusives d’Atlantico, que ce site en a de bonnes… Tant mieux pour lui, et pour nous.
(photo : la source de la Loire... Souvenir d'un balade au Mont Gerbier de Jonc...)

mardi 17 mai 2011

Malaises... (parlons de DSK une dernière fois)

Je suis comme beaucoup, un peu bouleversé par cette histoire de Dominique Strauss-Kahn. Pour autant, je lis beaucoup de choses qui m'affligent, profondément. Et qui explique aussi pourquoi j'ai laissé le web et le reste en cette belle journée de Mai, où il fait magnifiquement beau dans le Gard.

Je reste convaincu qu'on peut être profondément mal à l'aise devant ce voyeurisme médiatique d'un homme que l'on voit dans toute sa faiblesse, tout en condamnant fortement son acte. Et en rappelant que malgré ce que peuvent dire certains, la victime est moins l'accusé que la jeune femme, dont peu de monde parle finalement : je n'ai su son nom que tout à l'heure... On peut avoir de la compassion pour l'homme Strauss-Kahn, et j'en ai énormément. On peut ne pas dire tout et n'importe quoi.

Je me pose beaucoup de questions depuis dimanche. J'ai beaucoup de sentiments contradictoires. Autant j'ai de la peine pour l'homme DSK, et pour ceux qui croyaient sincèrement en lui. Autant j'en veux terriblement à une gauche qui aujourd'hui larmoie contre le lynchage d'un homme, et qui il y a quelques semaines balançaient à pleins seaux les pires insanités sur un Woerth ou une Michèle Alliot-Marie. Les faits qui leur étaient reprochés étaient immensément moins graves, et on était moins dans les précautions d'usage que dans le pire de ce que peut montrer le combat politicien et politichien.
Aussi, quand je lis le commentaire d'un donneur de leçon notoire comme Jack Lang venir lancer sur France 2 un péremptoire "il n'y a pas mort d'homme" en prétendant défendre DSK... Non, il n'y a pas mort homme, mais juste un violence sexuelle présumée... Malaise, toujours...

C'est humain, pour le parti socialiste, de défendre "Dominique", ce camarade avec qui ils espéraient, pour la plupart, reconquérir le pouvoir. Mais qu'ils ne disent pas n'importe quoi, et que la compassion ne leur fasse pas franchir la ligne blanche de l'indécence. Auquel cas, les comptes qu'ils auront à rendre devant les français risquent d'être plus salé que lors du "coup de tonnerre" d'un certains 21 Avril 20012002 (Merci Gildan)...
Je le pense avec toute la sympathie que j'ai pour les amis qui ont perdu leur champion aujourd'hui. Mais attention... On a lu et entendu des choses affligeantes ces derniers jours. "Manipulation de l'UMP", c'était les premières remarques, grotesques, que j'ai lu dimanche matin, aux aurores...
Attention... Je le dis sans violence, ni agressivité. Juste avec ce malaise qui me tort toujours l'estomac, et une certaine inquiétude mâtinée d'une sincère tristesse.

De l'autre coté, je lis ici et là des exclamations de joie. "Enfin un puissant qui paie", c'était un des commentaires que j'ai eu sur un de mes billets. Le genre de commentaire qui me sidère, mais beaucoup le pensent. Beaucoup pensent que s'émouvoir de voir un homme qui voit son humiliation passée en direct à la télévision, c'est défendre son acte. Ils sont à coté de la plaque, mais bon, visiblement avec certains, il ne sert à rien de chercher une discussion où les sentiments peuvent ne pas être binaire. Rien n'est ni tout blanc, ni tout noir... Et on peut juste être humain, avec tout ce que cela comporte de contradictions...

Nicolas Sarkozy (dont à ce propos j'apprécie la dignité dans cette histoire) avait raison quand il avait lancé un "tout le monde parle de 2012, mais avant il y a 2011"... Et oui. Et 2011 n'est pas fini. Je ne sais pas où cela ira, mais je pense qu'on n'a pas fini les surprises, pas forcément positives, d'ici l'élection présidentielle.
Et je pense qu'aujourd'hui, personne, sinon les extrêmes et l'abstention, n'y gagnent. Le PS fera ou non ses primaires, ce n'est pas mon problème. L'UMP fera ce qu'il a à faire. A part deux ou trois commentaires assez affligeants et caricaturaux, je les ai trouvé, pour l'instant, plutôt dignes. J'ai trouvé assez pertinentes, et humainement biens, les remarques de François Bayrou et Jean-Louis Borloo. Je le dis d'autant plus facilement que je n'ai pas toujours trouvé la droite très brillantes dans ces commentaires sur certaines affaires qui les touchaient eux ou touchaient le PS .

Mais je ressens quand même cet immense malaise. Amplifié par bien des remarques, bien des attitudes. Non, une sale période...
Sans doute une des dernières fois que je parlerai de cette histoire. J'ai dis ce que je ressentais, le plus sincèrement du monde. Demain, on reparlera d'autres choses... Mais toujours mal au ventre, vraiment...


(J'étais en Crête il y a un an... La photo qui illustre ce billet n'a rien à voir, c'est une vue d'Héraklion... Mais bon, j'avais envie d'un peu de légèreté...)

lundi 16 mai 2011

Le choc des images, et le mal à l'estomac...

DSK toujours... On peut trouver ignoble le crime (c'en est un) dont il est accusé. Et s'il est vraiment coupable, socialiste ou pas, homme de gauche ou pas, seul capable de vaincre Sarkozy ou pas, il paiera. Et ça sera très bien.

Pour autant, j'avoue ne pas réussir à être indifférent à l'image de cet homme dans le box des accusés... Hier puissant, aujourd'hui beaucoup moins... La barbe de trois jours, l'oeil vitreux et fatigué, le teint terne, jauni...
On peut avoir de la compassion pour la victime de l'agression sexuelle, cela n'empêche aucunement d'être sensible à cette image. A cet homme dont on a suivi la carrière publique et politique, qui aujourd'hui est en prison, et dont on assiste à la déchéance en direct.

Et n'en déplaise à certains donneurs de leçons, penser cela ne signifie pas l'excuser, ou lui pardonner, ou accepter le crime dont il est accusé. Rien n'est ni blanc, ni noir, et condamner ne signifie pas être indifférent.

Après, comme disait Nicolas dans un billet très humain, il y a des jours où il est préférable de couper Twitter et le net. Quand je lisais les tombereaux de merde que balançaient certains contre Eric Woerth cet été, je pensais la même chose. Eric Woerth était, en plus, de droite, donc forcément...

Non, j'ai aussi coupé Twitter aujourd'hui, et les blogs d'une manière générale. Pourtant j'écris, pour dire ce que je ressens. Car c'est une période où les sentiments sont confus, surtout pour une personne comme moi qui n'est pas du tout socialiste, et qui vote à droite. J'assiste à des déclarations de dirigeants du PS que je trouve à la fois dignes, et à la fois pénibles quand je me souviens avec quelles violences ils lacèrent toutes personnes qui n'est pas de leurs camps, aux prises avec des difficultés fatalement moindre.

C'est une drôle de période. Une sale période. Je suis triste ce soir. Sans trop savoir pourquoi. L'Olympique de Marseille, qui a perdu son titre dans une indifférence générale, n'en est pas responsable. Ce qui arrive à DSK non plus. Non, c'est l'ambiance. C'est un drôle de sentiment...

Assister en direct à la mort publique de quelqu'un, et entendre tous les commentaires autour, ben ça me donne décidément bien mal au bide...
Mieux vaut couper tout, la télé et Internet : on reviendra demain...

DSK, le début d'un long film...

A peine ais je pris mon café que je vois qu'RMC annoncerait l'alibi de Dominique Strauss-Kahn, qui plaide non coupable et affirme qu'il aurait été bien loin de la chambre à l'heure de la présumé agression. On lit : "les avocats de DSK auraient reconstitué son emploi du temps. Il aurait quitté l’hôtel vers midi, soit une heure avant l’heure de l’agression supposée de la femme de chambre. Il aurait à ce moment-là demandé sa note et rendu les clefs à la réception". C'est un film à rebondissement que l'on va suivre...

Sinon, quelques petites remarques, ici et là.

J'attendais avec impatience la réaction d'Elisabeth Guigou, ancienne conseillère municipale d'Avignon parachutée en Seine Saint Denis. Je ne suis pas déçu. Elle trouve l'image de DSK menotté d'une "cruauté inouïe". J'adore les indignations sélectives, et je sais qu'avec Elisabeth Guigou je ne serais jamais déçu...
Non, l'image n'est pas belle. Mais bien sur Elisabeth Guigou exagère. D'une manière, je trouve, franchement indécente (mais là encore de la part de l'ancienne candidate à Avignon, ce n'est pas la première fois).

Une réponse aussi à Plume de Ciboulette, qui m'a gratifié d'un commentaire assez spécial dans le dernier billet. "là où le français est pitoyable, c'est de trouver anormal d'arrêter un malade sexuel notoire [...]. Oh on est choqués, on crie ô scandale, ô magouilles ! Putain, mais ça ne va plus là !". Là où le français est aussi pitoyable, c'est quand il multiplie les procès d'intention à autrui, qui exprime un avis un tant soit peu différent du sien, un sentiment qu'il ne partage pas...
Nulle part ici on ne lira ce genre de truc là. Je pense être suffisamment clair vis à vis des violences aux personnes (quelles qu'elles soient), évidemment violence aux femmes. Et comme j'ai dit dans mon billet de hier, si DSK est coupable de ce dont on l'accuse, ça ne sera pas la faute de l'UMP comme j'ai pu le lire ici et là, et il devra être sévèrement puni.
Mais ce que je trouve inadmissible et insupportable, c'est ce procès qui serait fait à ceux qui seraient émus par l'épilogue politique de Dominique Strauss-Kahn. Et les procès d'intention, tels qu'ils soient, commencent à me gonfler. Qui défend Laurent Blanc n'est pas forcément raciste. Qui est triste de la mort politique de DSK n'est pas défenseur des violeurs et des malades sexuels.

Et je le dis d'autant plus fort que ce qui arrive à DSK, politiquement, m'indiffère. Il n'aurait pas été mon candidat de premier tour, et probablement pas de second. Mais je comprends l'émotion de mes copains strausskanhien. Ils ne sont pas coupables pour autant.

Le film sera long. Il occupera mes vacances. Ca tombe bien, j'aurais des choses à commenter...