J’avais écrit, au moment où Tristane Banon avait porté officiellement (et très opportunément) plainte contre DSK, toute la suspicion que j’avais à son égard. Un peu la même impression qu’être en face d’un bon petit vautour qui se dit « tiens ? Le gars là bas en bas saigne encore un peu, je peux peut être me régaler d’un petit steak de bras avant que ça finisse de cicatriser : allons y gaiement, personne n’y verra rien… ».
Et puis les choses ont quelque peu évolué dans mon esprit. Non que je considère que DSK soit forcément ce coupable qui doit être égorgé en place publique : je continue à penser que cette histoire n’est peut être qu’un coup de pub. Et je continue à penser que la présomption de culpabilité est chez Tristane Banon.
Encore moins que je valide l’affirmation de François Hollande, qui hurle à la « manipulation politique » : elle a bon dos, cette manipulation politique. Que François Hollande, qui n’a peut être pas été le meilleur premier secrétaire de l’image du Parti Socialiste (mais bon, apparemment il n’a pas bourré d’urnes lui…), voit exploser devant lui des bombes qu’il n’a pas voulu éteindre lors de son mandat, c’est son problème. Qu’il hurle au complot aussi d’ailleurs, et si ça le rend un peu ridicule et, de fait, beaucoup moins présidentiable également…
Non, ces derniers jours m’ont rendu Tristane Banon beaucoup plus sympathique, même touchante. Parce qu’un nouveau personnage est arrivée dans l’histoire, et l’a beaucoup ouvert dans les médias : sa maman Anne Mansouret.
J’ai le souvenir de son interview aux Grandes Gueules d’RMC info, vraiment stupéfiante. Cette mère décrivait sa fille d’une manière vulgaire (évoquant ses « plans cul »...), et semblant l’instrumentaliser et la sacrifier pour sa propre carrière politique. Il est bon de rappeler que maman demeure aujourd’hui encore conseiller général et vice président socialiste d’un conseil régional : ce n’est pas n’importe qui.
Et donc hier maman revient sur le devant de la scène, parlant de manière très classe de la manière brutale donc elle a été culbutée par DSK. Oui, j’utilise des mots vulgaires et rabaissant pour la femme (que les féministes extrémistes qui se sont régalées ces derniers jours me pardonnent, ou m'oublient), mais ce n’est pas moi qui ait commencé…
Et donc au milieu de ce cabanon bien sordide, la fille. CC met en avant ce livre qu’avait écrit Tristane Banon, en 2003. Le titre est joli : « j’ai oublié de la tuer ». CC narre sa rencontre, à l’époque, dans la délicieuse ville de Chambery, avec Tristane Banon. Qui, dans ce livre, parle des rapports particuliers et houleux qu’elle a eu avec sa mère…
Aujourd’hui, je ne sais pas si Tristane Banon est victime de DSK. Mais qu’elle soit une victime, ça ne me fait aucun doute. Déjà des ambitions d’une maman qui voulait être, il y a peu, candidate aux primaires socialistes pour la présidentielle.
En tous cas, ce cabanon est bien glauque. Cette histoire de plainte risque de polluer la vie politique (et pas uniquement le PS) pendant un bon petit moment. C’est dommage.
Aussi et surtout pour Tristane Banon, qui risque de voir coller sur elle une image déplorable pendant de biens longues années. Je ne suis pas sur qu’elle le mérite. Pour sa mère en tous cas, je serais moins sympathique…
Et puis les choses ont quelque peu évolué dans mon esprit. Non que je considère que DSK soit forcément ce coupable qui doit être égorgé en place publique : je continue à penser que cette histoire n’est peut être qu’un coup de pub. Et je continue à penser que la présomption de culpabilité est chez Tristane Banon.
Encore moins que je valide l’affirmation de François Hollande, qui hurle à la « manipulation politique » : elle a bon dos, cette manipulation politique. Que François Hollande, qui n’a peut être pas été le meilleur premier secrétaire de l’image du Parti Socialiste (mais bon, apparemment il n’a pas bourré d’urnes lui…), voit exploser devant lui des bombes qu’il n’a pas voulu éteindre lors de son mandat, c’est son problème. Qu’il hurle au complot aussi d’ailleurs, et si ça le rend un peu ridicule et, de fait, beaucoup moins présidentiable également…
Non, ces derniers jours m’ont rendu Tristane Banon beaucoup plus sympathique, même touchante. Parce qu’un nouveau personnage est arrivée dans l’histoire, et l’a beaucoup ouvert dans les médias : sa maman Anne Mansouret.
J’ai le souvenir de son interview aux Grandes Gueules d’RMC info, vraiment stupéfiante. Cette mère décrivait sa fille d’une manière vulgaire (évoquant ses « plans cul »...), et semblant l’instrumentaliser et la sacrifier pour sa propre carrière politique. Il est bon de rappeler que maman demeure aujourd’hui encore conseiller général et vice président socialiste d’un conseil régional : ce n’est pas n’importe qui.
Et donc hier maman revient sur le devant de la scène, parlant de manière très classe de la manière brutale donc elle a été culbutée par DSK. Oui, j’utilise des mots vulgaires et rabaissant pour la femme (que les féministes extrémistes qui se sont régalées ces derniers jours me pardonnent, ou m'oublient), mais ce n’est pas moi qui ait commencé…
Et donc au milieu de ce cabanon bien sordide, la fille. CC met en avant ce livre qu’avait écrit Tristane Banon, en 2003. Le titre est joli : « j’ai oublié de la tuer ». CC narre sa rencontre, à l’époque, dans la délicieuse ville de Chambery, avec Tristane Banon. Qui, dans ce livre, parle des rapports particuliers et houleux qu’elle a eu avec sa mère…
Aujourd’hui, je ne sais pas si Tristane Banon est victime de DSK. Mais qu’elle soit une victime, ça ne me fait aucun doute. Déjà des ambitions d’une maman qui voulait être, il y a peu, candidate aux primaires socialistes pour la présidentielle.
En tous cas, ce cabanon est bien glauque. Cette histoire de plainte risque de polluer la vie politique (et pas uniquement le PS) pendant un bon petit moment. C’est dommage.
Aussi et surtout pour Tristane Banon, qui risque de voir coller sur elle une image déplorable pendant de biens longues années. Je ne suis pas sur qu’elle le mérite. Pour sa mère en tous cas, je serais moins sympathique…