mardi 17 janvier 2017

Chaleur du foyer et gifle merdeuse

Froid de canard. Dehors, le mistral souffle et il est glacial. La rentrée au boulot est humainement affreuse. Je suis déjà épuisé. 

Heureusement, la chaleur du foyer, des enfants qui m'accueillent en sautillant. Et une cheminée apaisante.

J'accompagnerai tout ça d'un Talisker ou d'une Leffe Royale. C'est pas bien et sanitairement contestable, mais je suis épuisé.

Sinon le trou du cul chevelu qui a gifflé Manuel Valls mérite une sanction exemplaire et des coups de pied au cul. Il sera considéré comme un héros. C'est lamentable et déprimant.
En plus, le trou du cul est en plus un lache merdeux : sa gifle n'est même pas de face, il la tente par derrière. Une sombre petite merde. Mais qui représente une certaine pensée, et une manière détestable de penser la société, la politique.

J'ai froid sinon...

dimanche 15 janvier 2017

Et Vincent Peillon qui parle de respect...

Délirante interview du candidat Vincent Peillon dans Le Parisien. Avec la phrase choc : "la culture du respect ferait du bien à la France"

Il a raison. 

Sauf que ce donneur de leçon mène une campagne et une carrière politique basée sur l'outrance et l'insulte. Vis à vis des chrétiens et des catholiques, vis à vis des gens de droite (la droite, c'est des gens qui considèrent : 'Il est noir, il n'a pas le droit de vote'. C'est ça notre histoire depuis deux siècles). Et qui a eu ces paroles abjectes pour draguer l'électorat musulman. Malheureusement une vision partagée par une partie de la gauche, aussi sectaire que cet homme. 

Insultant et blessant Vincent Peillon.

Vis à vis de la politique aussi : élu parachutée dans une circonscription européenne lui offrant un poste de député qu'il insulte avec son absentéisme récurrent et souvent condamné. 

Et cet homme vient nous donner des leçons de respect ? Philosophiquement c'est abject.

samedi 14 janvier 2017

Seul avec mon grand fils

Je voulais écrire "bébé Faucon", mais a 5 ans et demi, il commence à être de moins en moins bébé.

Maman Faucon est partie en weekend thalasso avec ses meilleurs copines (!!). Petit bébé, le deuxième, est chez papy mamy. 
Le grand voulait à tout prix rester avec papa. Le papa , qui n'avait pas une franche envie d'être seul, est ravi de rester avec lui.

Alors le programme est un programme "cool". On joue à la PS4 de papa pendant que maman n'est pas là.

Puis on va manger au restaurant sympa du village tous les deux, entre hommes. Bébé Faucon (qui n'est plus un bébé) était ravi de la surprise. Il a mangé un chouette burger.
Et moi une pizza thon crème fraîche Thon qui me rappellent celles d'une table que je fréquentais il y a 20 ans.

Et ce soir, on va se regarder des trucs. Il vient de me demander Bioman ou les Mystérieuses cités d'Or, celles de papa quand il était petit. Peut être que je lui mettrai le premier épisode de Dragon Ball...
J'ai de la chance que mon fils veut connaître les trucs de quand j'avais son âge... c'est chouette.

Et tiens. En parlant de quand j'étais petit, je viens de voir que sur le PS Store, il y a en gratuit ce mois ci une version remasterisée de "Days of the Tentacles" qui etait un de les jeux favoris...

En tous cas on ne regardera pas la rediffusion du premier débat des primaires de la gauche. Promis.

(Et on appèlera petit frère avant qu'il ne fasse dodo)

Et sinon en bonus track. J'ai de la chance j'en suis conscient. J'ai des enfants adorables, une femme gentille, mes parents et ma grand mère sont encore la. J'ai quelques amis fidèles. J'ai un boulot. Et ma santé et celle des gens que j'aime est bonne. 
C'est important de le redire et de se le rappeler. Et c'est chouette 

On va regarder le Tarzan avec Phil Collins finalement


jeudi 12 janvier 2017

Saint Graal de la primaire à gauche

Magnifique vidéo du Huffington Post qui explique la primaire de "la balle alliance populaire" par Kaamelott. 

Sinon il faudra sanctionner violemment l'inventeur du terme "Belle Alliance Populaire", qui est ridicule. Et dont le nom est une insulte pour notre pays et notre république qui sortiront ternis de ces 5 ans...

mercredi 11 janvier 2017

Pleine lune impressionniste

Le ciel de ce soir était une toile de Monet.
La Lune est pleine ce soir et brillante. Il ne fait pas trop froid : la vague glaciale arrivera dans le Gard semaine prochaine.
Il était beau le ciel ce soir...




mardi 10 janvier 2017

Mangeons des gâteaux

Bébé Faucon (le petit) s'amuse avec des gâteaux...
Je confirme : ce billet ne sert à rien. Et pourtant...

dimanche 8 janvier 2017

Une crèche à Saint-Etienne incendiée dans l'indifférence générale

La crèche de la cathédrale de Saint Etienne a été incendiée volontairement dans la nuit de vendredi à samedi. Il s’agit d’un acte délibéré d’après les premières enquêtes. Symboliquement, il s’agit d’une agression.

Le président de la République avait dit, en Mai 2016, qu’aucun acte anti-religieux ne devait être toléré. Je partage totalement cet avis présidentiel.
François Hollande avait prononcé ces mots quelques heures après qu’une salle de prière musulmane soit incendiée à Ajaccio. Cet acte ignoble devait être condamné : il l’a été très rapidement par l’exécutif. Le ministre de l’intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve, s’était rendu sur place. 
Comme il s’était rendu sur place rapidement après que de même actes scandaleux de vandalisme et de violence contre la communauté musulmane se soient déroulés en décembre 2015.

Au soir où j’écris ce billet, je n’ai vu aucun déplacement du premier ministre ou de son nouveau ministre de l’intérieur. Presque 48 heures plus tard. Je n’ai lu aucune déclaration solennelle de François Hollande qui condamne cet acte anti-religieux violent et détestable.

Et je suis triste. Simplement triste. Pas en colère. Non, je suis juste triste.
Parce qu’en tant que républicain et chrétien, je me sens oublié et méprisé par le pouvoir d’aujourd’hui. Et j’en ai marre.

J’en ai marre que le premier secrétaire du parti majoritaire d’aujourd’hui oublie volontairement les violences anti-chrétiennes quand il dénonce les violences religieuses. Marre que le ministre de l’éducation m’explique que ma religion est incompatible avec cette république que j’ai dans le cœur. Marre de voir que président et ministres, si prompts à célébrer les fêtes d’autres religions, ignorent Noel ou Pâques. Qui sont des dates importantes pour la communauté chrétienne.
Marre enfin que le racisme anti-chrétien soit à ce point toléré qu’il en vient à devenir violence. Le ministre de l’intérieur Cazeneuve rappelait qu’en 2015, les actes de violence contre la religion chrétienne avait augmenté de 20%.

C’est ce mépris qui concourt à ce qu’il y ait aujourd’hui un vote chrétien qui soit assumé. Tellement assumé que le candidat de la droite assume et affirme cette identité. Qui, à mon sens, n’est pas antinomique avec une identité républicaine forte, bien que je ne valide pas forcément cette mise en avant systématique.

Mais elle est naturelle. Lorsque l’on voit que l’on brûle des églises et des chapelles, qu’on les tague, et que cela se fait dans un mépris total, cela ne peut que provoquer en réaction une affirmation de cette identité chrétienne. Et encore plus lorsque l’on voit ce « deux poids deux mesures » lorsque d’autres actes aussi insupportables sont commis contre d’autres religions. 

En conséquence, cela lance certains dans une course à l'instrumentalisation politique. Instrumentalisation dans le but de servir des partis extrémistes et des mouvements dont les idées et les méthodes me semblent mauvaises et condamnables.  

J’espère que lorsque la droite républicaine reviendra au pouvoir, elle sera équitable en manière de lutte contre les violences antireligieuses, telles qu’elles soient. Et que la République fera sienne la déclaration du président de la République d’aujourd’hui, avec les actes qui vont avec. 
Car même si pour moi un incendie est plus grave qu’une tête de cochon ou que des lardons dans une boite aux lettres, la violence symbolique demeure pour moi la même. Elle doit être condamnée et combattue de manière égale et équitable. 

Vincent Peillon ou la campagne abjecte

Vincent Peillon a choisi sa manière de faire campagne. En étant abject et insultant.

Dernière en date, ses déclarations immondes sur les gens de droite : "la droite, c'est des gens qui considèrent qu'il y a des différences entre nous qui font que, par exemple, si nous n'avons pas la même orientation sexuelle : 'Moi j'ai le droit de ma marier, lui n'a pas le droit de se marier. Il est noir, il n'a pas le droit de vote'. C'est ça notre histoire depuis deux siècles".
Cet homme, qui prétend représenter le parti socialiste à l'élection présidentielle, m'insulte. Comme il a insulté hier les juifs, et avant hier les chrétiens. Cet homme est indigne.

Vincent Peillon a été ministre de l'éducation de ce gouvernement de gauche. Il est soutenu par des personnalités importantes comme le maire de Paris. Et il est donc candidat à une primaire organisé par un Parti Socialiste qui a maintenu comme président de l'Assemblée Nationale un Claude Bartolone qui avait également fait une campagne abjecte et insultante.

Je me demande comme la société pourra être apaisée et rassemblée. La droite répondra à ses insultes institutionnelles, comme elle a répondu aux déclarations ordurière de Bartolone aux régionales. Ca ne sera pas beau. Et le pays continuera à se fracturer, à se diviser.
Mais le philosophe opportuniste et parachuté Vincent Peillon aura été candidat. Lui qui n'honore pas son mandat de député européen. Il aurait mieux fait de rester dans son silence politique, car quand il est présent, il lui fait mal, à la politique...

Inquiet pour la suite.


vendredi 6 janvier 2017

Metz - Lyon et indignation sélective en #Ligue1

FC Metz – Olympique Lyon. Metz mène 1-0 quand un connard « supporter » de Metz balance un pétard sur le terrain, qui blesse le gardien de Lyon. Match arrêté, début de l’affaire.

Je trouve les sanctions de la LFP assez équitable. Metz est durement sanctionné, avec retrait de deux points. Et le match est à rejouer. J’aurais trouvé abject que le match soit donné gagné sur tapis vert à Lyon, comme le souhaitaient avec force certains fanatiques de la secte OL. Et malgré la tristesse de l’entraineur de Metz, je trouve logique que le club de Metz soit sévèrement sanctionné.
Même s’il a raison, Jean-Michel Aulas en a fait des tonnes, une fois encore.

Un très bon article du Monde l’an passé revient sur l’indignation sélective de Jean-Michel Aulas. Après avoir hurlé pour demander des sanctions exemplaires, il est intéressant de se souvenir de son attitude abjecte après un OL – St Etienne où un stadier avait perdu un doigt. Et ses pleurs devant des sanctions qu’il avait jugé trop « sévères ». Ses « supporters » avaient fait perdre un doigt à un stadier en balançant des bombes agricoles. Et de mémoires, à l’extérieur du stade, les voitures immatriculées 42 avaient passés un sale moment.
Mais pour Aulas et ses fanatiques, c’était du folklore…

La LFP a été sévère. Qu’elle le soit aussi pour les « grands clubs », dont Lyon. Et pas uniquement avec Metz ou Nîmes…

jeudi 5 janvier 2017

Drague au vote religieux musulman à gauche

Souvenir d'une une de Libération "au secours Jésus revient". C'était pendant les primaires de la droite. Avant que ces primaires de la gauche ne soit le terrain, pour certain, d'une course derrière l'électorat musulman. Qui existe sans doute autant que n'existe l'électoral chrétien.

J'ai beaucoup apprécié le long article de Cécile Pina sur cette drague ouverte à l'électorat musulman de la part de Vincent Peillon et Benoit Hamon. Le premier a d'ailleurs franchement dérapé en assimilant critique de l'islam et nazisme contre les juifs. C'est simplement abject.
L'ancienne conseillère régionale socialiste, qui a déjà exprimé son dégoût devant cette complaisance et cette drague de l'électorat musulman, a écrit ce très bon article. Qui mérite d'être lu. Pour apporter une pierre à une réflexion importante.

Quand on est un citoyen engagé, la primaire du PS peut laisser pantoise. Le «Tout Sauf Valls» entraîne les candidats les plus à même de les remporter à faire assaut de relativisme sur deux points essentiels de notre contrat social: l'égalité entre les femmes et les hommes d'une part, la laïcité d'autre part. C'est vendredi, sur BFM-TV, Vincent Peillon qui explique à Ruth Elkrief que la laïcité est utilisée pour attaquer «un certain nombre d'identités historiques et culturelles» et notamment les musulmans. Et dimanche, sur France 3, Benoît Hamon qui relativise le scandale que représente l'exclusion des femmes des cafés et de l'espace public à quelques kilomètres de Paris (même si le député de Trappes a cherché à relativiser son relativisme sur BFM-TV le lendemain...).
Marwan Muhamad, leader islamiste et président du CCIF (Comité contre l'islamophobie en France) doit exulter. Les deux hiérarques socialistes font son travail de propagande et relaient ainsi les principales thématiques des frères musulmans. La première vise à présenter comme une agression et une oppression le fait de demander à l'Islam d'accepter le régime qui s'applique à toutes les religions dans notre pays et qui fait de la loi que se donnent librement les hommes la règle d'organisation de notre sphère publique et non la soumission à un dogme soi-disant décrété par un dieu. La deuxième présente des revendications intégristes et obscurantistes, utilisées par les islamistes pour faire reculer les principes et idéaux de nos sociétés, comme des revendications liées aux musulmans. La troisième a pour but de faire de la laïcité une forme d'intolérance religieuse quand elle défend en fait l'exercice des libertés. La quatrième fait du recul des droits des femmes et du refus de les défendre, une des marques de la propagation de l'influence des islamistes chez les Français de confession musulmane et au-delà.
Quand de surcroît, l'un des deux anciens ministres de l'Éducation nationale fait également porter la charge symbolique de la violence sur les défenseurs de la laïcité sans adjectif, on s'interroge. Et tandis que l'on cherche en vain les massacres commis par les laïques, on peut égrener la sordide liste de ceux commis en France par les islamistes, de Toulouse à Saint Etienne-du-Rouvray, en passant par Charlie, l'hypercasher, Saint Quentin Fallaviers, Paris, Magnanville, et Nice. 
La suite est à lire sur le Figaro.fr, qui met en avant une bien pertinente tribune...


mardi 3 janvier 2017

Decembre en Instagram

Quelques images issues de mon compte Instagram. Des photos que j'ai bien aimé.

J'ai bien aimé par exemple cet avant Noël. Je ne me souvenais plus avoir une famille aussi grande... A moins que l'on ait beaucoup de pieds ?

J'ai bien aimé aussi les décorations de Noël de mes bébés. 



Galia allait beaucoup mieux et elle voulait manger le babet.

Et à Orcières Merlette, il faisait beau en station. Même s'il n'y a pas de neige (n'en déplaise à quelques propriétaires cons de compte Twitter qui sont choqués qu'on dise qu'il n'y a pas de neiges chez eux...)


Sinon l'année a repris. Je me languis déjà qu'elle se termine...

samedi 31 décembre 2016

2016 en 12 billets : ma rétrospective de blog

Tous les ans, je termine l’année par un passage sur  mes statistiques de blogs. D’habitude sur  Google Analytics. Cette année, j’ai pris les classements de Blogger qui donne le nombre de vue des pages.
Comme je suis paresseux en plus, je reprends exactement la même introduction que l’an dernier. J’ai pris la même méthode, et je vois que les tendances sont les mêmes et mettent en avant les mêmes billets. C’est bien.

Cet exercice met en tous cas en avant quelque chose de spécial cette année. Qui met en perspective mon billet de cette semaine où je disais que j’ai peu blogué cette année. Et en tous cas sans plaisir spécial, et sans vraiment me rendre compte de quels sont les billets qui m’ont déjà moi personnellement marqué. J’en redécouvre.

J’ai l’impression que cette rétrospective 2016 est un peu comme mon année. Je ne l’ai pas vu passé, et surtout je ne l’ai pas vécu. Elle est passée sur moi comme une classe de seconde sur une chroniqueuse de téléréalité. Qu’est-ce que j’en retiendrai de cette année ? Sinon personnellement, de l’amertume et des regrets, et une fatigue que cette pause de fin de l’année n’aura pas estompé ?

Allons voir ces billets. Que je vais redécouvrir avec vous


1 – Écœurement chrétien et républicain (2016-07)
Je ne me souvenais plus de ce billet. En le relisant, je retrouve la colère que j’avais eu au moment de l’écriture de ce dernier. C’était suite à l’assassinat du prêtre de Saint Etienne du Rouvray, par des connards d’islamistes. Un billet où j’avais simplement écrit ce que j’avais sur le cœur.
Oh, je n’ai rien écrit de bien brillant ou de bien neuf. Les musulmans radicaux auront donné l’occasion de nombreuses indignations. Parfois j’écrivais. Souvent rien…

Là, un cran était franchi dans l’horreur. C’était après Nice. Le symbole guerrier de l’envahissement du lieu de culte adverse était franchi en France. De l’autre côté de la méditerranée, des islamistes avaient égorgés des chrétiens sur une plage de Lybie en pointant Rome du doigt. Et dans bien des pays, les chrétiens sont massacrés par les musulmans radicaux.
Et il aura fallu attendre encore 6 mois et le renoncement du président de la république pour que celui ose employer le terme « d’islamistes » pour désigner le nom de l’ennemi…

Nous sommes bien en guerre. Ce jour-là, c’est en chrétien et en républicain que je me suis senti vraiment agressé, attaqué.

2 – Ras le voile (2016-04)
Décidément, les sujets sur l’islam auront été ceux que j’aurais le plus traité cette année… Mais entre le mépris pour les chrétiens et les provocations d’un certain islam en France (et de ceux qui les soutiennent ou les instrumentalisent politiquement en voulant flatter ce vote), ça aura été dur.

Par mépris pour les chrétiens, j’entends par exemple les fêtes de Noël ou de Pâques ignorés de nos dirigeants actuels (alors que d’autres fêtes religieuses font l’objet de bien d’égards), le racisme et violence anti-chrétien méprisé et négligé par la gauche et le pouvoir, ou encore les insultes faites au chrétiens par des unes de Libérations entre autre.
Ce billet traitait du délirant « Hijab Day » lancé par quelques dangereux à Science Po. Qui en voulant flatter l’électorat musulman, joue vraiment avec un feu dangereux. Qui aura entre autre réussi à mettre en avant, en réaction, un vote catholique qui se revendique comme tel. Félicitations les apprentis sorciers…

Dans ce mandat, il y aura donc eu cette immense réforme des régions, qui a été décidé un soir de Juin entre 20h et 21h entre le premier ministre et son président. Et dont en est sortie un collage assez extraordinaire, des régions qui se sont collées les unes aux autres, parfois de manière délirante. Un puzzle que mon bébé de 3 ans fait très bien aussi, mais les conséquences sont moins dramatiques pour les territoires et ceux qui y vivent que ce rafistolage territorial.

Il en est sorti aussi des noms grotesques pour ces régions. La mienne, Occitanie, qui ne veut plus rien dire. Le gardois s’en sent loin de la capitale Toulouse, et j’espère qu’un rapprochement avec la Provence sera à l’ordre du jour. Y avait les Hauts de France aussi, qui était l’objet de ce billet.
Bref une réforme ni faite, ni à faire. Qui aura donné une campagne nauséabonde (je me souviens de Paris, et du toujours président socialiste de l’assemblée nationale et sa déclaration sur la candidate de la race blanche). Et au final des exécutifs qui  continuent à couter une blinde, à l’efficacité pas évidente, et qui aura fait la part belle aux apparatchiks des parties politiques.

En plus en donnant des noms ridicules. Champion…

4 – L’Euro en streaming (2016-04)
J’ai écrit aussi pas mal de billets sur l’Euro. Qui m’auront valu des insultes sur Twitters de fanatiques de la secte Olympique Lyonnaise (ils ne supportent pas les critiques sur leurs pépites Fekir Lacazette Umtiti & co) ou des teams Pogba ou Benzema. Bien bas du front (et même un peu effrayants).
Une des bonnes nouvelles de cette année aura été la radiation de Benzema de l’équipe de France de football. Dommage qu’elle se soit accompagnée d’un lâchage de la victime qu’est Valbuena, dont le retour à un excellent niveau me ravi. Même s’il profite à un club moralement détestable.
D’une manière générale, ce billet est un peu l’expression humoristique de cette détestation que j’ai de ce football Booba, pas très Charlie, dont Benzema Aurier et Pogba sont des représentations aujourd’hui. Hier c’était Nicolas Anelka.

La primaire de la droite, c’était aussi un grand moment cette année. Une semaine à garder des pièces de 2€ pour ne pas être dépourvu le dimanche matin venu…

Et donc ce épisode cévenol politique. Jamais je n’aurais parié trois jours avant sur ce tsunami Fillon. Ce billet était après le premier tour.
Je ne sais toujours pas quoi penser de cet épisode. Pendant les fêtes de Noël, j’attendais encore des gens balancer des « heureusement que c’est pas Juppé, ce mec de gauche… », frôlant le « Ali Juppé ». Et d’autres heureux que Sarkozy ait enfin débarrassé le plancher.

Finalement la victoire de François Fillon était écrite depuis longtemps, il aurait juste fallu que j’écoute mieux…


J’en suis fier de ce billet, car quelque part si je ne m’attendais pas au tsunami Fillon, j’avais anticipé la défaite de Juppé. Cette ambiance de pré-victoire, avec ce push du Parisien « la primaire est-elle déjà jouée », m’a inquiété… Je revoyais les unes de l’Express en 94’ avec Balladur président de la République. Je pensais à DSK et Delors.
Et je me disais que décidément jamais on ne retenait les leçons du passé. Entre temps, il y a eu Trump. Personne ne l’a vu venir non plus.
Et dès le lendemain des primaires, déjà des premiers commentaires des sondages qui annonçaient la franche victoire de Fillon contre Le Pen…


Les élections gagnées d’avance, ou « l’élection imperdable », concept tiré de mon expérience personnelle… Il faudra ajouter cette primaire et la défaite de Juppé à cette longue liste.  

Je me souviens de mon bébé Faucon tout heureux de me dire ce « elle commence ce soir la Coupe du Monde de l’Europe ? ».

Il aura vécu à fond cette Coupe d’Europe mon fils. Avec sa collection de carte Carrefour. Me chantant la marseillaise. Aimant les matchs, découvrant le football et les belles choses. Il se sera régalé. Moi aussi.
C’était un bel Euro de football…


Suite aux noms sélections de Ben Arfa (dont le niveau illumine le PSG) et de Benzema, les vannes ont été ouvertes. Deschamps est raciste. Il n’a pas sélectionné Nasri à l’époque ? C’est qu’il était raciste.
Le football a été la proie et la victime de ces anti-racistes qui font le lit du racisme. Critique Aurier, c’est être raciste. Trouver que Anelka a été une tache sur le maillot de l’équipe de France, c’est du racisme.

D’ici peu de temps, certains trouveront que le dégout qu’aura inspiré les Kouachi et autres meurtriers ces derniers mois, ça peut être vu aussi comme du racisme…

Un billet d’actualité, l’actualité de 2016. Qui n’aura pas été drôle…

J’adore ce billet con. Je ne m’en souvenais plus, mais j’ai adoré cette connerie.

Je l’ai tellement adoré que je la remets l’image… Elle était conne. J’adore cet humour.


J’avais écrit ce billet rageusement après le remaniement qui avait vu la nomination au gouvernement de cet opportuniste moralement détestable Jean-Vincent Placé. Au même moment, le président Hollande annonçait qu’il cédé face à l’extrême gauche violente en annonçant un référendum pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes…

Référendum qu’il n’aura même pas respecté, puisqu’on a appris y a peu que finalement malgré le oui du peuple nantais, le pouvoir cédait aux violents. Il aura fait du mal au pays, à la politique et à la république ce mandat et cette séquence politique…
Vivement mai qu’on tourne la page…

11 – Apple 6 (2016-10)
Une autre connerie qui a bien marché.


Au fait je parlerai un jour de l’iPhone 7, mon cadeau de Noël. Il est très bien.


C’est pour moi un billet important, sur un sujet important. Libération et une certaine gauche a décidé de prendre la religion chrétienne pour cible, la moquant, la méprisant, ou l’insultant. En flattant d’autres religions, en leur donnant une absolution scandaleuse sur bien des choses. Interdire les amalgames d’un côté, en les attisant de l’autre, au nom d’une « libre pensée » loin des valeurs républicaines qu’il m’est bon de défendre et de célébrer.

Un billet que j’avais trouvé important. En tous cas j’avais été blessé par Libération. Ils sont allés encore plus loin en cette fin d’année.


Bonus – Rions avec Jawad et Rions encore avec Jawad (2015-11)

Ces billets de la fin de l’an passé sont ceux qui ont encore eu plein de vue cette année. Eux non plus je ne m’en souvenais plus, et pourtant on a ri avec ce connard qui a contribué à nous faire pleurer. 






La montagne est belle malgré tout #Orcières #05

Orcieres Merlette est une station formidable. C'est ma station, là où je viens depuis plus de 30 ans.
Tout à l'heure, je suis fait chauffer par un community manager de la station d'Orcières-Merlette visiblement pas très fin, qui m'a agressé sur Twitter. Car j'ai écrit, ce qui est vrai, qu'il n'y a pas de neige à la station. 
J'ai eu droit à l'insulte suprême : "vous êtes pas journaliste par hasard ?". Mort de rire...

J'invite Orcières Merlette a vite changer de community manager pour animer son compte "j'adore Orcières". On n'agresse pas les gens quand on prétend défendre ce que l'on doit défendre. 
Surtout pour rien.

J'avais écrit il y a peu sur cette tendance qu'avait les gens à être agressif et insultant sur le net. Même les "professionnels" le sont : c'est déprimant !
Mais sinon la station reste magnifique. Elle est belle, même si elle aurait intérêt à changer ceux qui sont chargés de la faire aimer. Car ils le font mal.

Et cette après-midi nous irons caresser les chiens de traîneaux.


vendredi 30 décembre 2016

Carte postale d'une montagne sans neige

Il fait un soleil magnifique à Orcières Merlette. Heureusement que je ne suis pas monté pour faire du ski : il n'y a pas de neige.
C'est joli. C'est sympa. Demain je ferai le réveillon avec madame et les enfants à la montagne. Pour clore une année difficile pour moi (et en attaquer une autre vis à vis de laquelle je n'ai aucun optimisme).

On est quand même bien à Merlette. On a froid, mais on est à la montagne. Et c'est bien.

Ça sera rapide... mais ensoleillé 

jeudi 29 décembre 2016

Mauvaise grâce

Finalement je vais écrire un billet rapide sur le malaise que j'ai ressenti hier quand j'ai appris la grâce totale présidentielle accordée à Jacqueline Sauvage. 
Je passe rapidement sur le volet politique d'un "moi président" qui aura fait une nouvelle entorse à ses promesses électorales, apportant un autre coup à la parole politique dont la valeur aura considérablement été dévalorisée durant ce mandat. 

Je partage les avis de Nicolas et du juge Philippe Bilger. Deux bons billets de personnes qui ne sont pas des monstres inhumains, dont je reconnais un réel humanisme et des valeurs fortes. Mais qui sont aussi mal à l'aise devant cette décision du Prince. 

J'ajoute que je suis mal à l'aise devant l'argumentaire qui tend à considérer que celui qui est gêné par ce geste politique est un monstre qui n'a aucun cœur, ni aucune valeur humaine. Trop facile de faire pleurer dans les chaumières en décrédibilisant l'autre par du pathos un peu facile.

Demain, le buraliste du Tarn qui a été condamné le mois dernier pour avoir abattu son cambrioleur profitera t'il d'une grâce présidentielle ? Lui aussi est une victime. Lui aussi a sans doute une famille aimante qui le pleure. Et le bijoutier de Nice ? 
Et la justice demain, on fait comment ? Les jugements se feront ils à la lumière des comités de soutien ? De la qualité et de la célébrité des gens qui s'indignent ? On fera comment ?

Philippe Bilger a titré son billet "Coup de grâce à la justice". J'ai l'impression que le coup de grâce est sur l'ensemble de notre société. Je mélange, mais il y a peu le gouvernement a finalement entériné de ne pas faire Notre-Dame-des-Landes, cédant à une autre pression "populaire", et faisant fi de la démocratie (référendum local et décisions de conseils élus) et de décisions de justice. 

Mal à l'aise, vraiment...