J'ai vu ça. Sans commentaire : j'adore.
J'attend Qatar Equateur avec une impatience limitée quand même.
Bienvenue chez moi
J'ai vu ça. Sans commentaire : j'adore.
J'attend Qatar Equateur avec une impatience limitée quand même.
Vous savez combien j'aime Serge Lama
On aura beau s'évertuerÀ dégrader le verbe aimerC'est par lui qu'on est pardonnéAimerQu'on soit d'accord ou pas d'accordC'est un tsunami dans un portÇa vous fait du Sud en plein NordAimerDepuis des siècles et même plusOn en revient toujours déçuOn en revient toujours vaincuAimerOn aura beau dire et beau faireC'est comme le bruit de la merÇa vous fait supporter l'hiverAimerC'est plus haut que la tour EiffelC'est des cœurs, des corps de BabelQui se hissent vers l'éternelÇa vous fait désirer le cielAimerAimer, aimerC'est voir du feuillage en hiverC'est Moïse écartant la merC'est vivre deux vies à la foisC'est manger l'âme avec les doigtsAimerAimerRien qu'à le chanter ça me faitMal au présent, mal au passéC'est difficile à effacerAimerOn croit qu'on va toucher le cielDes paradis artificielsMais y a du poivre dans le mielAimerEt je vous dis pas comme on gueuleQuand on croit voir partir la seuleEt les miroirs qui vous en veulentAimerAllez, allez, alléluiaC'est yes, c'est oui, c'est da, c'est yaC'est monter mille HimalayaAimerC'est plus haut que la tour EiffelC'est des cœurs, des corps de BabelQui se hissent vers l'éternelÇa vous fait désirer le cielAimer, aimer, aimerC'est voir du feuillage en hiverC'est Moïse écartant la merC'est vivre deux vies à la foisC'est manger l'âme avec les doigtsAimer, aimerAimer
La lecture de l'excellent billet de Nicolas sur nos chers disparus m'a fait penser deux choses. D'abord que ça fait longtemps que je n'ai pas écrit (mais ça ne m'a manqué, et pas au monde non plus). Et que c'était la Toussaint. Mais étant en short T Shirt basket, je n'ai pas pensé à aller voir mes chers disparus. Mon papy, mon ami le maire de Roquemaure qui a son nom accolé au gymnase, et j'en suis fier.
Je suis en télétravail. Pas de lumière, les pluies cévenoles
et mon bureau orienté plein nord donnent à la journée une tonalité à rendre
même Baba dépressif. Vous savez, celui qui a fait la fête parce que son
émission a fait un
record d’audience suite au meurtre abject de la petite Lola. Décidément, je
suis davantage Bruce
Toussaint et son émotion face à de la crasse récupération qu’un pauvre
animateur qui fin du XXeme siècle se promenait tout nu sur Comédie (on ne
trouve plus les vidéos).
J’écris simplement pour écrire quelque chose. Ce matin, j’ai
commencé la journée en amenant bébé 2 à l’école en voiture et en prenant un
sens interdit… Une sale journée.
Un billet rapide, à l’image de ma fatigue qui ne passe pas.
Et une remarque suite au billet
de mercredi sur l’évolution des blogs, telle que je la ressentais. Nicolas écrivait dans son billet sur les blogs la
frustration de celui qui écrit, un peu dans le vide, sans réponse. Je ne sais
pas si on recherche d’être lu, mais sans doute que oui. Et aussi d’être
commenté. De la frustration, oui, de voir que c’est difficile de commenter. De
voir que l’on écrit dans le vide.
Dans le vide… Ce sentiment est fort en ce moment.
Nicolas évoque la lassitude de certains blogueurs, qui trouvent
que « bloguer est peu gratifiant. Les
visites stagnent ou baissent, on est en retard par rapport aux réseaux sociaux
traditionnels pour traiter des informations, on ne reçoit plus beaucoup de
commentaires et les blogueurs politiques finissent par se rendre compte qu’ils
n’avaient aucune influence alors que, à une époque, « on » s’imaginait qu’on
aller damner le pion à une presse insipide ».
Le reste est à lire chez Nicolas, et c’est intéressant. Au-delà
de ceux qui n’ont pas connu l’époque dorée des blogs.
Déjà un premier point. Je ne me suis jamais considéré comme
blogueur politique, même si je bloguais des opinions et des prises de positions
politiques. Mais pour autant, je n’ai jamais été naïf, et ait toujours eu un
amusement vis-à-vis de ceux se pensant des « zinfluents » comme
dirait l’autre. Influence niveau zéro. Le Wikio était classement amusant, mais
qui ne représentait rien. Ceux ne sont pas les blogs qui ont fait gagner puis
perdre Nicolas Sarkozy.
Par contre, il y avait un foisonnement d’idée sympathique. Mais aussi, comme sur Twitter, un côté pouvant être assez vulgaire. Le militantisme bas du front m’a fait lire des billets qui faisaient mal à la tête. L’anti Sarkozysme primaire n’était guère plus intelligent que l’anti gauchisme primaire, ou qu’aujourd’hui l’antifascisme_citoyen.n.e_solidaire_contrelesrichesetlasociétémasculineépatriarcale (amen).
Non, de l’influence j’en avais quand j’étais élu local, j’en ai dans
mon syndicat et sur le terrain. Jamais avec mon blog, mon tweet, ni rien du
tout. Certains, lorsqu’ils s’en sont rendus compte, ont été triste et sans
doute ont-ils commencé à lâcher.
Je me souviens de la fin de Google Reader, je ne sais plus
en quelle année. Puis de la page de démarrage Google. Les deux ont été
remplacé, le net est rempli d’outils. Il y a les bugs nombreux de Blogger :
impossible de commenter d’un téléphone ou d’une tablette, et impossible pour
moi de modifier ma blogroll. Je constate des blogs morts depuis belle lurette…
Et pourtant j’écris toujours. Moins, mais j’écris toujours. Même
s’il y a eu des moments de rien. Mais ce n’était pas à cause des blogs, mais
bien de moi. Le blog n’étant qu’une suite de moi-même.
J’ai un souvenir que je pense ne jamais avoir mis mon blog
et qui m’avait fait commencer à me détourner des blogs. Avant l’explosion de Twitter.
J’avais une grippe violente pendant la tuerie de Mohamed Merah, qui avait
endeuillé la campagne de 2012, et la République toute entière. Je me souviens
du malaise que j’avais eu en lisant des blogs de gauche (la vraie, sans doute
celle qui a tué le mandat de celui qu’ils pensaient avoir contribuer à faire
élire) écrire des choses aussi abjectes que « Merah c’est la faute à Sarkozy »
et, pire, « c’est à cause de Sarkozy que Merah a été assassiné ». J’avais
une très mauvaise grippe. Et je me suis dit que l’actualité était déjà dure, il
valait mieux que je fasse une diète numérique.
Depuis on a explosé les compteurs. Si avant hier nous étions
tous Charly (mais pas de FN dans les cortèges s’il vous plait), hier nous l’étions
déjà moins avec certains qui pensaient « qu’ils l’avaient peut-être un peu
chercher » et qu’il est plus important de lutter contre une prétendue
haine du musulman que contre l’islam radical qui tue. D’ailleurs, combattre le
terrorisme = combattre les musulmans. Je fais dans les raccourcis en moins de
140 caractères, mais certains le font, surtout dans certains quartiers où pour
se faire élire il faut tenir ce discours. Ils étaient avant-hier dans les
cortèges Charly (pas avec le FN hein) et avant-hier on bloguait ensemble. Dimanche
ils voulaient lutter contre la vie chère dans les rues…
Je ne savais pas où m’apporterait ce billet. Mais au final oui les blogs ont changé, leur influence aussi.
A cause de pleins de choses, les outils numériques, les smartphones, Twitter, les
bugs, mais aussi le temps qui passent. Des postures qui se sont radicalisés, à
droite comme à gauche. L’irruption d’un sixième continent dans notre paysage
politique, pas fait de plastiques mais d’opportunistes ou de playmobils, En
Marche hier renaissance aujourd’hui et demain ? Une droite qui se cherche.
Une gauche avec des Sandrine Rousseau ou des Mélenchon, aux postures
particulières sur les questions touchant à des sujets fondamentaux (la place
des femmes, du religieux dans la politique, etc…) alors qu’hier c’étaient
Hollande, Valls et Cazeneuve face au terrorisme islamique.
La passé est le passé. Mais on ne peut pas dire que rien ne
s’est passé…
Je ne sais pas comment conclure ce billet. Je me rends
compte n’avoir aucune mélancolie. J’ai aimé cette période 2005 – 2012. Mais je ne
sais pas si j’aimerais les blogs dans le climat d’aujourd’hui.
Alerte billet qui part dans tous les sens (avec un titre à la con).
Décidément cette année j'aurais connu beaucoup de chose. Le pire est qu'elle n'est pas finie.
Je viens de répondre à un sondage... Première question, qui me gonfle toujours un peu. "Etes vous : un homme, une femme, autre, vous ne vous définissez rien". Le "autre" m'amuse. Le "vous ne vous ne définissez en rien" aussi.
Le président veut dissoudre ? Bah, qu'il le fasse. Il y aura un peu plus de RN et moins de LFI à l'Assemblée, et je pense que LR s'en sortira. Merci de faire la dissolution après que LR ait voté son nouveau président.
Je prends le conseil de mon ami Pierrot : se dire que son anniversaire est le début du début d'une nouvelle vie. Une méthode positive, mais elle est bien.
Ce weekend, j'avais les 20 ans (+2 à cause du Covid = 22) de ma promotion. Je n'y suis pas allé. Parce que pas assez en forme.
J'ai un ami proche, l'ancien chef du comité d'entreprise (CGT, et oui je ne suis pas un homme sectaire), qui quitte ma boite. Nous avons parlé de pleins de choses. Jamais de culture et de texte. Je lui ai soumis ce texte de Serge Lama, à cet ami qui a été directeur de campagne d'une candidate de droite, mais qui ne m'accompagnera pas à l'église. Mais c'est mon ami, c'est mon Maitre disait le même chanteur.
Le souvenir.
C'est un carrousel d'infortune
Un vieux manège sous la lune
Dans un décor de film ancien
Un regard clair qui nous revientÇa fait du bruit dans le silence
Les pas associés de l'absence
C'est du présent sans l'avenir
C'est incessant
Le souvenir
Le souvenirC'est dans notre vaste autrefois
La liste des premières fois
Les premières cerises d'été
Sous les bois, la fête enchantée
C'est la faute aux prises à jamais
De celles, ceux qu'on aimait
C'est du bonheur sans avenir
C'est oppressant
Le souvenir
Le souvenirSur la table l'Humanité
Que lit un vieux papa voûté
Et son cœur qui lui monte aux yeux
L'avenir sera merveilleux
C'est ignoré qu'il est admis
Qu'un jour on perde ses amis
C'est de l'enfer en devenir
C'est plein d'absents
Le souvenir
Le souvenirOn avance l'âme à l'envers
En quête de nos cœurs d'hier
Où sont-ils dans notre passé
Les cailloux du Petit Poucet?
Il y a cette étoile dans la nuit
Qui nous laisse seul mais qui luit
C'est du chagrin sans avenir
C'est sans le sou
Le souvenir
Le souvenir
Le souvenir
Le souvenir