lundi 8 septembre 2025

Si j'étais député, de la République...

Si j’étais député, je serais dans les rangs des Républicains.
Et aujourd’hui, j’aurais à voter la confiance au gouvernement Bayrou.

Soyons clairs : la question posée n’est pas celle du budget. Si elle l’était, j’aurais du mal à voter « pour ». Comme mon syndicat, la CFE-CGC, je considère que faire reposer l’effort quasi exclusivement sur ceux qui travaillent est inacceptable.

La question est « faites vous confiance en ce gouvernement ».

On ne parle pas de faire confiance en le premier ministre : François Bayrou j’ai écrit ce que j’en pense. Depuis 2007 j’ai du mal. Mais si l’on s’engage, on doit aller au bout, sauf désaccord majeur. LR a choisi d’accompagner un socle commun, pour faire barrage à LFI et proposer. Les militants ont voté à 75% pour Bruno Retailleau ministre de l’intérieur, ce qui valide la stratégie. Ce choix nous engage.

Je pourrais pointer les limites : un Quai d’Orsay maladroit sur la Palestine, une Éducation nationale confiée à Élisabeth Borne qui semble contrainte plutôt que volontaire… On est vraiment en gris foncé. 
Je trouve que Gérald Darmanin était un piètre ministre de l’intérieur : je le trouve très bon à la justice. Valls solide. J’aime bien Aurore Bergé. Et en tant que LR, je suis fier du boulot d’Annie Genevard à l’Agriculture et de Bruno Retailleau à l’intérieur. 

Alors oui, je voterais la confiance. Pas avec enthousiasme, mais en responsabilité. En pesant ensuite pour un budget plus juste.

Ensuite, Laurent Wauquiez… On lui fait facilement un procès en insincérité. Avouons qu'il le cherche un peu. Il dit « tout sauf la gauche », puis après « union de la droite de Darmanin à Sarah Knaffo ». Et enfin « OK pour un gouvernement socialiste ». Et qu’on laisse liberté à ses troupes ? quand on a son patron (celui qui l’a battu en interne chez LR) est poids lourd du gouvernement.  
Cette incohérence fragilise sa crédibilité. La politique, c’est répondre aux questions posées, pas réécrire la règle du jeu selon son humeur. Et c'est être constant. 

L’homme est une contradiction sur patte. J’aurais censuré le gouvernement lors de la réforme des retraites, et les aurait laissé se démerder sur la loi immigration. A ces deux moments, les députés LR d’Eric Ciotti (et du regretté Olivier Marleix) ont sauvé le gouvernement. 

On m’aurait posé la question sur le budget, j’aurais dit non. Mais aujourd’hui, on me demande : faites-vous confiance à ce gouvernement ?
Ma réponse serait oui. Un oui lucide. Un oui responsable. Je réponds aux questions qu’on me pose... (je n'aime pas le hors sujet, ça donne des mauvaises notes au bac)

dimanche 7 septembre 2025

Encore (un dimanche soir), sur des images de Cadaquès

Je reprends l'envie de réactualiser ma chaine Youtube. De refaire des vidéos. Capcut, même si l'outil devient un peu plus pénible à utiliser avec les trucs payants. L'application "Souvenirs" de mon iPhone marche bien elle aussi. 
Et donc remettre une vidéo de ma chaine le dimanche soir. Avant de dire un "à part ça" qui va donner un peu mon "humeur". 

La vidéo de ce soir est catalane, avec la magnifique voix puissante de Florent Pagny, et les délicieux paysages du village balnéaire de Cadaquès. Nous sommes au printemps 2023, vacances de Pâques. Il fait chaud. 
Florent Pagny chante "encore", une version que j'avais entendu en live au Dome à Marseille. J'ai trouvé que cette chanson allait superbement bien avec les teintes bleus et blanches de Cadaquès.

"Encore", c'est un à l'unisson de mes pensées. Ce temps qui passe, les saisons qui se succèdent. Et une vie familiale qui est sympa. 
A part ça, demain soir le gouvernement Bayrou devrait tomber. Je pense que je prendrai la plume demain pour écrire un "si j'étais député". Je trouve irresponsable de la part de Laurent Wauquiez de laisser la liberté à ses députés de voter. C'est pas comme si le patron du parti (qui l'a laminé il y a quelques semaines) était ministre de l'intérieur.

Oui, le budget de Bayrou est délirant. Mais quelque part Laurent Wauquiez remontre ce qu'il est : pas très fiable, ni très sincère. Calculateur. Pas à la hauteur (mais qui l'est vraiment). 

Et à part ça je suis satisfait de mon premier tour de Mercato à mon Petit Gazon. Même s'il ne faut pas que Marseille se loupe...

samedi 6 septembre 2025

Caresser le black dog devant nos anciennes montagnes

La rentrée s'est bien passée. Mieux que j'imaginais. Pour autant, reprendre en début septembre après la parenthèse un peu enchantée de l'été rappelle une chose. Le temps passe.
Mon grand est entré en 3eme. Je me souviens combien j'étais ému de son entrée en 6eme, dans "mon collège". Celui où j'étais élève. Puis quand j'étais élu dans mon village (quand j'étais élu...), j'étais au conseil d'administration de ce même collège. 
Dans mon d'un mois, j'aurais 48 ans. C'est jeune mais y a de grandes chances d'avoir moins d'avenir que de passé. 

Hier, j'ai raccompagné chez lui le stagiaire de mon école d'ingénieur que j'ai tutoré trois mois. Dans la voiture, on avait notre dernière discussion. Un élève brillant, admirable, attachant. Modeste. Je lui parlais du PCM. Et du principe de réalité.
Quand j'avais son age, je croyais que toutes les montagnes pouvaient se gravir. Je pensais qu’avec de l’effort, du courage, du travail, et surtout beaucoup de loyauté, atteindre les sommets était possible. J’étais certain qu'un place m’attendait, là-haut. 
Même une confidence : un de mes fims préféré était "mon nom est personne". Et je m'imaginais, comme Terence Hill l'imaginait pour Henry Fonda, que j'aurais mon nom dans les livres d'histoire...

Aujourd’hui, je regarde ces mêmes montagnes d’un autre œil. Je sais qu’elles resteront au loin. Innaccessibles. Que certains chemins me resteront innaccessibles. Il faut avoir du souffle et des mollets pour gravir des montagnes et atteindre des sommets. 
Ce n’est pas de la colère. Ce n’est pas de la résignation. Ce n'est même pas de la tristesse, alors que mon black dog à moi me lèche le mollet pendant que j'écrit ce billet. C’est une forme de lucidité un peu amère, mais tranquille. Nous avons le même age avec mon copain Julien Aubert qui part à l'assault d'Avignon. Et qui devenait député quand j'étais élu à Roquemaure et vice président de la communauté de communes. Et je le vois avec toujours cette même envie, cette gentillesse et cette force, que je n'ai plus. 
Et si je parle d'age, le Président à deux mois de moins que moi... (même promotion de l'ENA que Julien).

"Place aux jeunex" dit on. Place à d'autres plutôt.  J'ai l'impression d'avoir fait mon temps. 
Jeune, je m'imaginais au moins député. Aujourd'hui, je me dis "quel bonheur de ne pas à prendre le TGV pour être dans ce bordel qu'est l'Assemblée Nationale jusqu'à bien plus tard que minuit !". Je m'imaginais ministre, mais à quoi bon alors que sur le seul poste à un peu de responsabilité que j'ai eu au boulot, j'ai fini au service médical. 
Et puis je n'ai plus envie. Je regarde grandir mes enfants. Je regarde mon épouse qui sera peut être l'heroine de la suite de l'histoire. C'est comme ça.  

Un jour, un ami m'a dit que je n'avais pas l'ame d'un leader, et que je n'étais pas charismatique (une amie d'enfance m'avait en riant "tu sais que t'es pas canon", oui je sais mais j'espérais... Par contre cette phrase peut être le titre d'un livre). D'ailleurs, mon profil PCM a moins de 5% de rouge... 
Par contre, je suis un bon numéro 2. Commentateur, observateur, conseiller, écoute.
À mes côtés, le chien noir, mon black dog, me suit. Il est là depuis longtemps. Je ne cherche plus à le chasser. Je le caresse, presque avec tendresse. Parce qu’il fait partie du voyage, lui aussi.

Cette année, j'aurais laissé mon mandat de délégué syndical. La perte de mon ami de promotion en février m'a montré que tout à une fin, et pourtant il est monté haut, lui. Pas que dans le ciel. Je resterai quelqu'un de moyen. Ca fait mal de l'écrire, mais c'est comme ça et l'accepter c'est déjà bien. 
Ce que je fais de mieux aujourd'hui, c'est de faire grandir des talents. Mes enfants, mon épouse, les jeunes à qui je donne des cours (avec un style que d'autres profs n'ont pas) et que je prends en stage. Je ne serai jamais chef, je n'aurais jamais la légion d'honneur. Par contre, j'aurais aidé des gens à atteindre leur sommet. 

Peut-être que vieillir, c’est ça. Ne plus croire que tous les sommets nous attendent, mais continuer malgré tout, même quand on ne brille pas. Et reste fidèle à ceux qu'on aime et à ce qu'on croit. Même si le retour n'est pas toujours à la hauteur. 

En attendant, je caresse le black dog devant mes anciennes montagnes. Et puis on a beau être fatigué ou débsabusé, il faut bien continuer le combat…

mardi 2 septembre 2025

Négociation mode soviétique

Dans les manuels de management modernes, on trouve toujours des chapitres sur la “communication non violente”, le “gagnant-gagnant” et autres douceurs. 
Mais dans les manuels soviétiques — si tant est qu’ils en aient écrit — la règle tenait en une phrase…

Cette phrase venait du sympathique Andréi Gromiko. Wikipédia nous aide bien, ce monsieur sympathique était diplomate soviétique et a été ministre des affaires étrangères sous pleins de démocrates russes, entre 1957 et 1983 (sans discontinué, quelle exemple de stabilité !). 

Exiger le maximum et n'ayez pas honte d'exagérer dans vos demandes. N'épargnez pas les menaces, puis proposez des négociations comme issue à la situation : il y aura toujours en Occident des gens pour mordre à l'hameçon. 

Voilà. Un mode d’emploi. Simple, direct, sans fioritures.

Ça rappelle furieusement certaines méthodes qu’on connaît aussi chez nous : partis politiques, syndicats... On commence par la guerre totale, on menace, on casse deux trois trucs… puis, sourire aux lèvres, on propose de “négocier” comme si de rien n’était. Avec un flingue sur la tempe et quelques cadavres sur la chaussée. 

Y a pas à dire, ils sont forts les soviétiques. 

(phrase lue dans le Point de la semaine dernière : dossier intéressant sur bon président Poutine)

dimanche 31 août 2025

Promenades des 6 lacs et tête encore un peu à la montagne

Nous n'avons jamais été aussi proche de la fin des vacances. Avant de parler de ce blues, parlons de la vidéo que je viens de mettre sur ma chaine Youtube.

J'ai voulu faire plaisir à l'amie Hélène avec une vidéo que je viens de poster mais que j'ai crée l'an passé. La musique est une version orchestrale de Oasis, Don't look back in anger. L'endroit est un de mes lieux de vacances, Orcières Merlette, la promenade des 6 lacs. Les Estaris, les Sirènes, le lac Long, on les voit presque tous. La promenade est formidable. Il faisait beau. Elle date de 2024 (on l'a fait une fois sur deux), mais quel bonheur. 
Je me dis toujours que je tenterai bien une des Autanes ou la Recula, les montagnes que l'on voit depuis mon balcon. Ou ma montagne "éléphant", le Garabrut. Mais là on dépasse allègrement des altitudes que je n'ai du faire qu'en ski. Je pense que le corps n'en est plus trop capable. Avant que j'ai 50 ans avec mes fils ? 

Hélène, c'est pour toi. Et pour les autres qui me font l'honneur de me suivre. 

A part ça ? 
A part ça je mets les chaines infos, y a du Bayrou de partout. Pas envie ce soir. 

Côté lecture, je reviens dans les Giacommetti Ravenne et le bon Commissaire Marcas. Mais si je veux du sympa, c'est pas évident à lire. L'univers Franc Maçon est sympa. Mais leur technique passé / présents, faut suivre... Je lis le Temple noir. J'avais lu y a trois ans le septième templier : manque de bol c'est la suite. Bon, je me souviens de Frère Obèse. Au début, ça amuserait Nicolas, y a rencontre entre Marcas et le nouveau locataire de l'Elysée : le livre étant sorti en 2012, j'imagine que c'est le bon président Hollande qui parle. 

Reste le boulot. On en discutait avec Juliette suite à mon billet d'hier. Je ne pense pas que ça soit la fin des vacances qui me fassent mal. Mais juste le début d'une nouvelle année. Les enfants rentrent mardi, mais on va revenir au ronron habituel, quotidien. L'eau de la piscine est froide...
"Changer de boulot" pourrait être une solution, mais ce n'est pas la solution. 

Enfin ce soir y a Lyon Marseille. Et j'ai la trouille. 

Restons la tête dans la montagne avant le retour à la réalité...

samedi 30 août 2025

Blues du dimanche soir 24 heures avant

Il a fait très beau aujourd’hui. Et pourtant, j’avais le moral dans les chaussettes. Malgré le jogging du matin, malgré des vacances superbes. Malgré tout.

Ce soir, drôle d’envie : zapper la journée entière. Tottenham perd à domicile et flingue mon pari. Rien de grave : 1 € de perdu, en payant pour la primaire de la droite à mon épouse c'est 8 € que j'ai envoyé valser.

Il y a aussi deux lectures qui m’ont plombé. Le manga que je lis (Gleipnir) n’est pas franchement joyeux. Beaucoup de scènes avec des filles nues, mais ce n’est pas ça qui m’intéresse. Ce que je retiens, c’est ce malaise diffus qu’il laisse. Le côté "on t'enlève tes souvenirs pour que tu ailles mieux".
Et puis j’ai terminé Les cicatrices de la nuit d’Alexandre Galienne, prix Quai des Orfèvres 2020. Un roman qui m’a mis le moral à zéro, comme son anti-héros. Résultat : une furieuse envie de whisky.

Quand je parle d’écriture avec des copains écrivains, je repense à ce conseil de Joseph Macé-Scaron : « Écris le livre que tu as envie de lire. » Peut-être qu’un jour j’oserai. Pour l’instant, je teste un nouveau clavier Logitech, plus compact que l’ancien. Merci ChatGPT pour le conseil « wave machin »…

Sur le reste... Sur le reste y a un truc qui m'a marqué. C'était après le Covid mais un truc m'a marqué : l'aneshtésie. Je ne l'avais pas connu depuis 40 ans. La phrase très "c'est que de l'amour" Patrick Sébastien, "on te filme ton trou du cul, et tu vois que tu as une belle beauté intérieure, que tu es une belle personne, et ça c'est chouette". Ce on / off rapide de l'anesthésie.
Mon docteur me donne des cachets qui aujourd'hui sont considérées comme plus que des cachets. Efficaces. Trés efficaces pour le on/off rapide. Ces cachets du soir ont ce même pouvoir. 

Je ne suis ni Gainsgoug ni Gainsbarre, ni le Renaud ni le Renard. Je ne carbure pas au Ricard, je déteste le pastis. Mais quand je deviens black Faucon, quand le black dog me suit, j'ai envie de on/off.   Pas pour disparaître. Juste pour arrêter un moment.
Alors non, ce n’est pas un billet marrant. Mais ce soir je n’ai pas envie de rire. J’écris en écoutant mes enfants jouer au foot derrière le bureau. Il reste en moi des petites fêlures, qui parfois se rouvrent à la tombée du jour. Ce besoin de lâcher un cri, comme un bébé inquiet de la nuit qui arrive. 

Enfant moi-même, à deux doigts de la reprise, je n’ai pas ouvert mon ordi pro. Combien de mauvaises nouvelles m’attendent ? Au moins une : le blues du dimanche soir a déjà commencé samedi.

Il me reste un plaid, un match de foot à la télé, et ce besoin d’appuyer sur pause. Ou plutôt sur off ? 

Enfin pas de suite. L'apéro est servi. 

jeudi 28 août 2025

15 ans chouettes, merci Falconette

Ce matin ma routine a été basique. Kiné tôt, salle de sport, et écrire un billet pour dire tout le mal que je pensais de Bayrou.

J'ai juste oublié un truc con. Aujourd'hui, ça fait 15 ans que je suis marié avec Falconette. Le restaurant qu'on voulait se faire ce soir est plein, et nous avons une averse de taré. Donc acte.

Et puis on a envie d'être avec Falconhill_Jr (qui prendra un futur pseudo, 14 ans déjà) et Bébé Faucon, 11 ans. Vous voyez : les enfants ont été fait après le mariage. Dieu en est témoin.

J'ai de la chance d'avoir ce noyau familial. Je vais ouvrir un Saint Amour, un cru du Beaujolais qui a un nom aussi joli que le vin que j'aime. Quoiqu'à Roquemaure, dans mon village, nous avons une relique de Saint Valentin, et le "Saint Valentin" est un chouette Lirac.

Bayrou et Macron me sont loins. Je suis content que mon syndicat, la CFE-CGC, se désengage de cette journée factieuse du 10 septembre.
Et je suis bien. Je pars en cave


Bayrou, le Churchill du pauvre

Encore en vacances, 4 jours
. Plus que 4 jours je devrais dire, encore que ce jeudi de pluie est bien avancé. Lundi, je reprendrai le chemin du boulot et du bureau. 

Ce matin je discutais avec mon kiné pendant qu'il s'occupait de mon dos qui va mieux. Lui plutôt centre gauche (comme Nicolas), moi droite gaulliste conservateur libéral. Nous parlions de ce bordel politique. Il n'aime pas Mélenchon mais pour lui la destitution du président serait une bonne chose. Chose impossible car à part être nul, opportuniste et prétentieux, Macron n'a rien fait pour mériter cette sanction. Mais c'est vrai qu'en finir avec cette période macroniste me dirait bien...

Je lui disais que j'avais prédit, durant le premier mandat, que Macron ne pourrait jamais le finir. J'ai toujours cette idée qu'il a été élu par effraction. Mais je n'avais pas prévu le Covid, l'Ukraine... Ira t'il pas au bout du second mandat ? Guy Birenbaum m'a dit que oui, bien sur. Mais qui peut prédire l'avenir ? 
Qui aurait pu prédire lundi que Bayrou se ferait un hara-kiri sompteux lundi, et que hier soir il aurait été d'une arrogance et d'une suffisance incroyable. 
Je lui disais que Macron étant capable de tout, il pouvait malgré la censure remettre Bayrou à Matignon. Sinon ça sera Lecornu. Sinon...

Finalement, je lui disais aussi ce que j'écris souvent ici. Bayrou n'a rien fait depuis qu'il est à Matignon, puis a voulu se la jouer Chruchill du pauvre avec des objectifs irréalistes, et insupportables. Et une arrogance rare. Elle ne date pas depuis qu'il est premier ministre. 
Mais autant je l'avais trouvé courageux et intéressant entre 2002 et 2007 en refusant l'UMP et sa phrase prophétique "si tout le monde pense pareil, plus personne ne pense rien". Autant depuis, il m'insupporte.

Cet homme s'est nommé premier ministre. Depuis lundi, il s'est démis de ses fonctions. Quoique nous n'avons peut être pas fini avec les surprises du chef (pour paraphraser l'excellent livre de Joseph Macé-Scaron).

lundi 25 août 2025

Fin de vacances à Saint Etienne

Encore une semaine de vacances. Avant la reprise. Remarquez mon ton positif (#pensée_positive). Je dis "encore", et pas "plus qu'une semaine". Amusant car aujourd'hui j'ai vu que les gens retournaient au boulot. Et j'ai reconnecté un peu aujourd'hui. Pour deux raisons. 

La première est honorable. J'ai un stagiaire et je lui ai demandé de m'envoyer sa première version de son rapport de stage. Ca me paraissait normal de le lire et de lui faire mon retour. J'ai fait ça hier et il a fait du bon boulot. 

La deuxième est un truc qu'il faut que j'arrête. Avant le Covid, j'ai mis le transfert automatique de mon numéro du boulot sur mon portable perso. Je n'ai qu'un portable perso (je paie 19€ par mois chez Sosh, ça va...). Le fait que certains le prennent comme mon professionnel. Et sinon, ils appellent le fixe, et si j'ai envie je décroche, ou pas. 
Tout à l'heure, pendant que je regardais effarer des oeuvres particulières au musée d'art moderne de Saint Etienne, j'ai eu un appel boulot. Bon, j'ai mis cours à la discussion. Mais quelque part j'ai le fil à la patte. Les trois semaines autour du 15 Aout et Noel et le nouvel an permettent une vraie déconnection. C'est bien. 

J'étais donc au musée d'art moderne de Saint Etienne pendant que Bayrou expliquait ce que nous sommes trop cons pour comprendre. Et qu'il demandé qu'on lui fasse confiance. On verra, le début d'année sera sportif.
J'ai revu la ville de Saint Etienne aussi, elle était baignée de soleil et le maire est spécial, mais ça faisait plus de 10 ans que je n'y ai pas mis les pieds : je l'ai trouvé changé et plus jolie. 

Le reste, je suis encore en vacances. Youpi. 

dimanche 24 août 2025

Dimanche soir sur ton terroir


Un dimanche soir sans tristesse, et sans l'amertume du retour au travail demain. Dernière semaine de vacances. 

Accrochez vous au rêve : visite de Saint Etienne. Après Marseille cette semaine (et le Stade, on a déjà fait Geoffroy Guichard), les enfants veulent voir à quoi ressemble Saint Etienne. Je les ai invité à se mouiller la nuque... Nous visiterons le musée d'Art Moderne. Peut être celui de la mine. J'aurais sans doute Lavillier en tête, pendant que je serais "on the road again, again"... 
Les vacances auront été riches. Alpes, Marseille, Beaujolais, Forez, des musées. L'art moderne ça me fait mourrir de rire, mais on trouve des choses sympas. 

Côté foot, Marseille me fait peur. Le 5-2 contre Paris FC est trompeur. Sans Rabiot, Rongier et Merlin l'équipe est plus faible que l'an dernier et c'est inquiétant. Saint Etienne a gagné, c'était pas brillant. Nimes Olympique a perdu contre Rumilly par contre... Mes weekends de foot, ça va être quelque chose cette année. 

Et côté politique, rien. Bayrou nous dira demain (et pas hier merci Nicolas) soir que nous ne comprenons rien. J'écoutais à midi une économiste de droite pleine de bonne sens, qui récitait ce que je dis souvent : un bon projet a un objectif réalisable. 50 milliards d'euro d'économie, c'est irréalisable sans faire pleins de choses qui ne se font pas quand le pouvoir est bancal, et en une seule année. Ca prend du temps. 
Donc il y aura de la colère, de la frustration, de la déception, et un ras le bol général. 

Allez, bientôt l'heure de l'apéritif. Le whisky et une bouteille de Fleurie, ça sera très bien (ça me permettra de quitter mes écouteurs : la belle maman qui ne cesse de parler pour ne rien dire... En PCM elle est orange mais en zone de stress permanent...).  


samedi 23 août 2025

Solutré Beaujolais CB et OM

Petit billet de service dans le Forez, après jolie escapage en Baujolais, avec une nuit à Macon. Je passe l'épisode où le crédit Agricole Macon Centre m'a gobé ma carte bleue alors que je voulais retirer des sous. Episode qui m'a gonflé : il y a pile un an, le distributeur Crédit Agricole m'a bouffé ma CB à Merlette dans les Alpes. C'est pénible.

Hier je croyais que nous étions samedi, mais non. il me reste encore une semaine de vacances. Visite du musée du Beaujolais Duboeuf. Bel endroit. Puis envie de voir Tournus. Pourquoi ? La Fresque Gare de Lyon, c'est mignon. 
Ce matin, Roche de Solutré aux aurores. Bon, Mitterrand pouvait monter, c'est pas le Mont Ventoux. Mais c'est très beau. 

Demain j'écrirai un billet du dimanche soir. Et puis j'aurais des clips à faire, des écrits à produire. Je ne sais pas ce qui se passe dans le monde, et c'est très bien. 

Marseille vient de gagner contre le Paris FC. Pas convaincant, le Lyon Marseille de dimanche prochain sera explosif. Maintenant, dans le Forez, on va se érégaler" devant un Saint Etienne - Boulogne sur mer

mercredi 20 août 2025

Sois gentil parfait et fais des efforts (les 5 drivers d'Eric Berne)

Eric Berne est un mec génial
. Il m'a changé ma vie. Il est le fondateur de l’Analyse Transactionnelle.

Freud a montré des choses. Lui a montré combien notre enfance influence notre façon d’agir, de penser et de ressentir. Parmi ses apports, on trouve les drivers (ou messages contraignants).  J'ai bientôt 50 ans et je suis toujours prisonnier de ses drivers, même si des gens (des psy, des docteurs, des proches, des amis...) m'ont permis de me rendre compte du gouffre (car ça en un) dans lequel tu tombes si tu... Si tu je sais pas. J'allais dire "conscient" mais je pense que c'est même pas ça. 
C'est une version pas évidente de la vie car elle nous rammene à l'enfant, au rôle enfant parent. Et à 47 ans, quand on (mes parents ou d'autres) viennent appuyer sur le morceau du dos qui fait mal, ça fait "ouille". Et tu tombes. Mais personne de t'entendra, personne ne te rammassera... 

Les 5 drivers : 
1/ - "Sois parfait". Donc rammène moi un 18/20 sinon puni de Club Dorothée,
2/ - "Fais des effort". Sans effort le résultat n'est rien donc combien de calories as tu dépensé ? 
3/ - "Fais vite". Tu es sympa mais le monde tourne donc bouge toi le cul
4/ - "Sois gentil". Sois sympa avec les gens et montre qu'on a envie de toi.
5 /- "Sois fort". Si tu pleures t'es un pédé, donc tu as des couilles tu es fort. 

A titre perso le 5 j'ai vite laché. 
Le 1 aussi. Le 3 jamais eu. J'ai toujours eu le 2 et le 4. Le 4 me guide, j'ai envie d'aider et envie (besoin) d'être aimé. Si je vais plus loin dans les questions fondamentales, d'être accepté, voulu. 

C'est horrible car quand on commence à bosser, sauf à etre méga conscient, on part avec ces 5 boulets.

Je donne des cours industriels et scientifique (Maitre de Conférence, Hastag jemetouche). Mais j'aimerais donner un cours sur ces 5 drivers. 

Je laisse la main à des gens compétents. Merci Juliette. 

Par contre je connais le danger de l'analyse transactionnelle. Lire Eric Berne, le Professeur Peter, connaitre Kalpsman et le PCM ne font de nous des super-héros, ou simplement des conseils. 
Et certains connaissent ces éléments. Et s'en servent pour eux, et faire du mal aux autres. J'ai été une victime d'une pro du triangle émotionnel. Elle s'en ventait.
A titre perso, ces connaissances me servent à aider des gens que je considère comme bien. Et je le fais avec la connaissance que j'en ai. 

Mais je peux dire que mes années de boulot m'ont ammené à ses connaissances. Je n'ai peut être pas envie d'être dans ce bordel de Peter. Où j'ai atteint mon niveau et de compétence, et d'acceptation.

Les vacances sont des moments pour réfléchir à tout ça. 

mardi 19 août 2025

Pélerinage au Stade Vélodrome



Ce matin, nous étions debout tôt. Départ Marseille, passage par l'Estaque et stygmates de cet incendie. Puis le Tunnel Prado Carrénage, et des rues que je connais par coeur. Pour visiter deux cathédrales, avec les enfants. 

Le premier le Vélodrome, le stade. Qui ne sera jamais Orange. J'en ai connu trois de Vélodrome. Celui de Papin, celui de la Coupe du Monde 1998' (un raté) et le dernier, fantastique.
La défaite contre Rennes, le mélodrame sur Rabiot et Rowe liste des transferts, on s'en fout. Marseille a réussi à faire de son stade un musée.

Ensuite le bus pour faire le Vieux Port Notre Dame de la Garde. Avec quand même, une vue sur la tour où j'ai vécu, et le Stade Vélodrome.

Je pense que j'ai le sang bleu et blanc. Mes enfants aussi, même s'il y un peu de vert. 

Morceau de vacances.  

dimanche 17 août 2025

Panne du blues du dimanche soir.

Je viens de finir un nouveau Connelly aujourd'hui sur la piscine. "Jusqu'à l'impensable". Bosch et Haller ensemble. J'ai grillé au soleil, mais quel bonheur. 

Demain je vois mon kiné. Le dos va bien et la cheville aussi. Preuve la balance : poids qui baisse, taux de muscles qui montent. Youpi.

La suite ? Visite de Marseille avec les deux bébés, le Vélodrome, Notre Dame de la Garde, et je les ammenerai à mon coin à moi. Les Goudes.
Puis le Forez. Ils veulent visiter St Etienne. On le fera. On fera le musée d'Art Moderne, pour rire. Et on déambulera dans la ville. Si on a le temps, les mines. 

Avec Falconette, nous avons prévu nuit à Macon avec avant / après musée Duboeuf, Roche de Solutré, Tournus. Bref, le coin.

Ce soir il fait chaud, très chaud. Fête à Roquemaure. Je laisse à Chat le soin de l'image. 

Pour autant je pense à mon stagiaire et à des amis qui reprennent demain le boulot. Mais ma chef m'a dit que au boulot, nous n'avions pas d'amis. Nous sommes PCM base Orange, mais je crois qu'y a un soucis... (je n'adhère pas à cette injonction, je continuerai à appeler tous les 15 jours celui qui m'a recruté). 

PS : je ne prends pas les remarques de Chat GPT sur mon écriture. J'ai un style, il est pas forcément génial. Mais j'aime, en lui rappelant mon tropisme animé / manga / film / jeux vidéos / pop culture, une image. Elle me plait celle là
Mais je vais laisser un peu Sangoku tranquille.

samedi 16 août 2025

Ca chauffe déjà

Retour d'une semaine à 2000 m d'altitudes. Joies de marches avec l'After foot dans les oreilles en montant, avec la cheville et le dos qui tient. 
Joie des moments de rien, juste lire en deux minutes Aujourd'hui en France pour faire le mot croisé.

Joie de se faire baiser à Uno par la famille, mais de leur mettre des branlées au Petit Bac. Je vais acheter un Trivial Poursuite post je ne sais plus bien quand, celui que j'ai date de l'URSS (mais est il démodé vu l'actualité). 

Hier j'ai eu deux moments particuliers. Un appartement à la montagne c'est chouette, mais petit. Je me suis levé d'un endroit sacré (le poète l'appelera une cabane au fond du jardin) un peu vite. Un meuble. Bing, choc sur la tête. Des étoiles... Une journée hier par bien car un choc sur la tête, ça fait mal.

Et le soir... Rennes Marseille. J'ai Ligue1+, tout va bien. Rennes à 10, carton rouge. et à la 92eme minute coup de poignard. But de Rennes. Aie... Déjà crise à Marseille. 
Parlons foot, j'ai trouvé l'équipe mieux en défense. Mais en attaque rien, pauvre. Il faisait chaud ? Pour Rennes aussi. Rongier et Merlin m'ont donné des regrets...

Ce soir retour dans le Gard. Je viens de regarder le thermomètre : 31°C. C'est beaucoup. La piscine ne me rafraichit pas. Mais content d'être rentré. 

Je ne parlerai du fiasco diplomatique franco - russe. Nous avons des mauvais en France. Par contre quand on pense aux droits de douane où notre représentante Ursula Von der Leyen nous a fait qu'on a ouvert les fesses devant un brochet... 
Un brocher, dans notre langage, c'est une personne qui a une grosse bouche et une petite queue. Trump est un brochet. Fantastique, mais brochet quand même. Le petit russe est venu, il l'a tourné, retourné, re-retourné. Et retour à Moscou. Ca s'appelle le Rennes Marseille de hier soir. Sauf qu'en Ukraine des gens meurent. 

J'ai chaud. J'ai encore deux semaines de vacances. Je prépare la suite. Elle sera particulière (mes amis parlent de "vacances à la Faucon", le tour de sous préfecture. Quand j'irais à la présidentielle, je dirai que j'ai été élu, que j'ai travaillé, et que je connais la France, moâ). 

Ce soir coup de mou. Coup de chaud.