samedi 30 juillet 2005
Tout seul
vendredi 29 juillet 2005
C'est reparti !
mercredi 27 juillet 2005
Souvenir, attention, danger
J'adore Serge Lama, et je pourrais en parler des heures de ces chansons, surtout de ces textes. J'ai voulu mettre sur mon blog cette chanson, qui est une chanson d'époque. Une chanson qui m'a également servi de moteur pendant mes études, de moteur pendant une partie de mes 20 ans où j'étais en période de fuite en avant. Pour "être le premier" (chanson de Goldman que je mettrai un jour sur mon blog, et que j'écoutais en boucle...). Pour que cette éventuelle "Marie-Louise" de la chanson originale "lise mon nom dans le journal". Cela s'appelle peut être un peu de la mégalomanie. J'appelais ça de l'ambition. Ambition politique, ambition professionnelle. Ambition personnelle, qui n'étais pas forcément d'être heureux, mais qui était d'être, entre autre, que cette "Marie-Louise", et d'autres personnes qui m'avaient connus pas franchement brillant, "lisent mon nom dans le journal" et se disent "putain, il est devenu quelq'un de bien quand même ce couillon".
J'ai changé. Politiquement, le 21 Avril 2002 a fait chez moi plus de dégats de prévus, puisque j'ai arêtté la politique "d'appareil" que je pratiquais assidument. Et puis 2002 m'a peut être aussi montré qu'il y avait d'autres objectifs dans une vie. Se bruler pour faire 36000 choses et, à la fin de sa vie, se retourner et de se dire qu'on est seul, est ce vraiment une vie réussie ?
Cette question idiote, je me la suis posé, et j'ai trouvé la réponse. Cette question, je l'ai également posé à un ami d'Aix en Provence, qui se retrouve seul bouffé par ses passions, ses ambitions sportives et professionnelles, mais et aprés ?
Longue introduction pour présenter cette chanson de Serge Lama "Souvenir, attention, danger". Qui est une chanson d'époque, et une chanson incontournable pour un malade nostalgique comme moi... :)
Un vieux poème à l'encre un peu délavée
Des mots d'amour couleur d'enfance et soudain
Un prénom qui ne me dit rien
Petite fille aux yeux si purs, mon amour
Tablier rouge sur l'azur des beaux jours
Le drapeau rouge sur la plage est levé
Souvenirs ... attention ... danger
Là-bas, Marie-Louise coupe le bois
Là-bas, la résine embaume les toits
Là-bas, le ciel est gris mais il fait beau quand même
Là-bas, l'écume des vagues joufflues
Là-bas, traîne des prénoms disparus
Là-bas, le vent sur la dune a le cour ému
Vieille plume, sergent-major, mon ami
Tes mots brillent comme de l'or dans la nuit
Accrochant une balançoire au jardin
Du prénom qui ne me dit rien
Elle est tombée dans le fossé, elle pleure
Je lui donnerai un baiser tout à l'heure
Dans le hangar sous le camion bien cachés
Souvenirs ... attention ... danger
Là-bas, Marie-Louise a les reins brisés
Là-bas, la terre est dure à faire chanter
Là-bas, les jours sont gris mais on est gai quand même
Là-bas, l'écume des vagues d'hier
Là-bas, blanchit les cheveux de la mer
Là-bas, le vent sur la dune a l'humeur amère
Une feuille de marronier oubliée
Entre deux feuilles de papier quadrillé
Un buvard, une tache d'encre et soudain
Un prénom couleur de chagrin
Petite fille aux yeux si purs, cheveux blonds
Les années ont dressé un mur en béton
Sous le pont de tes jambes un autre est passé
Souvenirs ... attention ... danger
Là-bas, Marie-Louise et le vieux cheval
Là-bas, lisent mon nom dans le journal
Là-bas, je vis loin d'eux mais je suis près quand même
Là-bas, de vagues vertes en vagues bleues
Là-bas, l'océan fait les gens heureux
Là-bas, le vent sur la dune a les larmes aux yeux
Dans ce cahier bleu j'ai puisé l'émotion
Qui m'a aidé à composer ma chanson
Désormais je serai partout étranger
Souvenirs ... attention .. danger
mardi 26 juillet 2005
Un nouveau dessin animé : Mai-Hime
"Tu vas devoir mettre en jeu la chose la plus importante pour toi"Le nouveau dessin animé que j'ai commencé à voir la semaine dernière s'appelle Mai-Hime. Il s'est terminé il y a peu au Japon. Et pour l'instant, aprés avoir juste vu l'épisode 8 (on en est au début), j'ai mal au ventre et presque envie de pleurer. Suis je une petite "femelette" qui pleure facilement en regardant "les oiseaux se cachent pour mourrir" ? Bien sur que non. Mais un bel épisode de dessin animé accompagné d'une musique envoutante et enchanteuse suffit à faire exploser la pierre qui entoure mon coeur...
Revenons à Mai-Hime. Au premier abord, nous sommes dans du "fan-service" à fond. Un lycée. Des filles dont certaines sont plutot mignones... L'épisode 3 parle d'un "voleur de lingerie féminine" (!!!)... Dans ce même épisode, on apprend que la petite Mikoto, 11 ans, qui ne fait qu'un bonnet A (ce n'est pas énorme) ne porte rien, puisqu'elle ne sait même pas ce qu'est un "soutien-gorge". Dans l'épisode 7, cette même Mikoto, qui fait un peu n'importe quoi (elle est trés jeune et naive) sert d'appat (malgré elle) de jeune garçon un peu plus agé en manque de sensation forte avec des collégienne. Et l'épisode 8 nous montrerait presque un inceste entre Mai (17 ans) et son petit frere (12 ans), dont certaines autres lycéennes imaginent des aventures "yaoi" entre ce petit frere et un autre jeune garçon collégien trés populaire chez les lycéennes (qui en fait n'est pas un garçon mais cache sa poitrine qu'elle voit grossir avec grande tristesse). Le tout dans une ambiance de lycée collège bien champètre.
Du fan service à 100 à l'heure me diraient vous. Oui, il y a un peu de ça... Et bon. Pourquoi pas finalement... C'est léger, ça fleure bon l'été, et au premier abord on dit qu'on va finalement bien rigoler. Et on rigole bien...
Pourtant, il y a dans cet animé un premier atout de choix, qui a fait que j'ai eu envie de regarder Mai-Hime. Cet atout se nomme Yuki Kajiura. Et c'est, de loin, ma compositrice musicale préférée. Avant, je ne jurais que par Yokohama (SaintSeiya) ou Yokko Kanno (Cowboy beebop, Escaflowne), depuis Yuki Kajiura est arrivée. Et elle a réussi a me faire tirer des larmes en regardant un animé... Yokohama aussi (le combat final Camus-Hyoga, ou la mort de Siegfried...), mais Kajiura, c'est... C'est la magie par de la simple musique.
Noir, c'est elle. Hack Sign, c'est elle. Madlax, Gunslinger Girls, elle y a trempé dedans. Et c'est de la magie ses musiques. Déjà, le générique de Mai-Hime arrivait à me tirer des larmes. C'est idiot, mais c'est comme ça... et puis pendant l'épisode, les choeurs s'affoleent en même temps que mon coeur s'emballent. Et c'est merveilleux.
Et puis l'histoire devient plus sombre. Cet "école", une sorte d'ECAM en mieux, recelle apparement en elle une drole d'histoire. Les "HIME" sont en fait des sortes de mutantes, possédant le pouvoir de matérialiser leurs "auras" (j'aurais dis "cosmos" moi, tiens...). Pourquoi faire ? Au début, pour combattre des monstres appelés "Oufan" (ca fait trés provencal comme terme). Mais là, à l'épisode 8, j'ai l'impression que les choses sont plus complexes que ça. Que des gentils ne sont peut être pas en fait si gentil... Qu'il y a du complot bien ficelé là dessous. Et moi, j'aime bien...
Bref, j'ai l'impression qu'en cette époque estivale, cet animé est suffisament frais pour me donner le moral. Pourtant, en cette même époque où mon coeur est un petit peu gros (si, il est gros...), j'ai l'impression... j'ai l'impression que c'est le bon animé.
Enfin, Mai-Hime est un petit bijou sympathique. Sans prétention apparente, mais avec une réelle richesse. Yuki Kajiura possède apparement le pouvoir de donner valoriser considérablement un patrimoine.
Un bon animé. Je suis bon public, mais là, j'aime beaucoup. A voir donc... ;-)
"Mais cette chose la plus importante pour toi, ce n'est pas forcément ta vie..."
L'aprés Amstrong... Vinokourov ?
Un excellent grimpeur. Un équipier qui aura été modèle. En contre la montre, c'est perfectible mais les bases sont là. Et en plus, un homme à panache, qui aura gagné à la gnaque la plus belle étape du Tour. Celle qui n'est généralement reservée qu'aux sprinteurs rescapés... Ceux qui ont bien leurs deux heures de retard sur le grimpeur, mais qui à la différence des Pettachi, Cippolini ou Boonen ne posent pas pieds à la premiere montée (j'ai toujours respecté Zabel, Cippolini j'ai plus de mal...). Mais là, c'est Vinokourov.
Et si ce dernier était un nouvel Hinault. Un homme capable de rammener les trois maillots sur les Champs ? J'aime le panache. Peut être Amstrong et Indurain en avaient un peu manqués lors de leurs règnes. Si Vinokourov, qui est plus est un homme adorable et me semblaient être un des rares à avoir eu une préparation "professionnelle" en début de ce tour, était le successeur ? Cunago, Beloki, Basso, Ullrich, Valverde et d'autres me diront que non. Et ils auront raison, on ne connait pas le futur.
Pour finir, un mot sur Lance Amstrong. Cela restera un immanse champion. Depuis dimanche, on recommence à réentendre toutes ses suspicions de dopage. Oui, Amstrong est un grand. Oui, Amstrong semble ne jamais souffrir. Oui, Amstrong est beau (beau) sur un vélo. Par contre, "il ne s'est jamais fait prendre", attends t'on dire aussi... C'est parce qu'il "ne s'est jamais fait prendre" que je le respecte, et que pour moi, c'est un grand champion. Qui a vaincu une maladie extraordinaire grave, qui me touche beaucoup. Rien que pour ça, je respecte profondément ses qualités d'homme, qui sont réelles. Ensuite, c'est un champion, au mental de champion, à la carrure de champion. Maintenant, il est évident que si un jour, on devait découvrir qu'Amstrong avait triché, nous en reparlerons, et j'en reparlerai. Car j'aime profondément Amstrong, je respecte et j'admire profondément Amstrong. Et si je suis déçu un jour, et bien... Et bien nous en reparlerons.
Pour l'instant, je me contente d'être un peu triste du départ de ce grand champion.
Néanmoins, pour ce dernier jour de Tour, je voulais rendre ce modeste hommage au courreur que j'aurais, je pense, préféré cette année. Vinokourov le kazakh. Un beau tour, que j'ai suivi un peu par la force des choses. Mais bravo au vainqueur au final. Et à l'année prochaine... (en espérant que le Gard sera franchi à nouveau, il était beau le passage du Pont du Gard :) )
samedi 23 juillet 2005
Le football, c'est reparti !
Et cette saison, le championnat ne s'est presque pas terminé que déjà, StEtienne reprend la saison le 1er Juillet (!!!) en coupe d'europe Intertoto, contre Neuchatel Xamax. Un match que je suis en direct sur Internet, car soyons honnête... Je suis un petit peu StEtienne. Et deux semaines aprés, c'est mon club qui reprend en COupe d'Europe. Et ce matin, en lisant l'Equipe, je me rend compte que la semaine prochaine, hop, on reprend. C'est fou, j'ai l'impression qu'il n'y a pas eu de treves...
Entre temps, le Tour de France (qui fait étape dans mon 'troisieme chez-moi", à StEtienne) m'aura vraiment enthousiasmé cette année encore. Et ce soir, le M6, Marseille jouera contre Berne...
C'est idiot, mais c'est chouette. Quoique je me demande si l'été n'est pas déjà fini, ou si il a commencé (en plus ce weekend j'ai froid).
Je parlerai dans la semaine de ce que je pense et de ce que j'espere pour Marseille cette saison (le post sera court, étant donné que je n'espere rien... J'ai cessé de croire aux miracles depuis un petit moment à vrai dire... c'est l'age, sans doute...)
Des attentats en Egypte, entendu sur TF1..
"pas de français ont été identifiés".
Prof de math !
jeudi 21 juillet 2005
Romantique ? Penses tu...
Bref... Je n'ai pas encore mis de paroles de chansons. Donc bon, pourquoi pas aprés tout ? Surtout que Winamp vient de me la passer... A 23 heures passées, aprés deux bouteilles de rosés Côtes du Ventoux (Beaumont, une cave merveilleuse) et quelques Beamish (biere irlandaise qui va trés bien avec l'environnement Dieppois).
J'ai beau savoir
Ne plus y
croire
Je ne veux qu'elle
Je ne veux qu'elle
J'ai beau chercher
D'autres à rêver
Je ne veux qu'il
Je ne veux qu'il
Et même
si
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit cet amour comme un art
Même si parfois on fait semblant d'y croire
Autant le vivre même un peu
Et même si
On garde nos manteaux
Même si la fin arrive un peu
trop tôt
J'aurais vécu d'avoir voulu ta peau
On aura aimé pour de beau
J'ai beau me dire
Q'il faut partir
Je ne veux qu'il
Je ne
veux qu'il
J'ai beau chercher
D'autres à rêver
Je ne veux
qu'elle
Je ne veux qu'elle
Et même si
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit cet amour comme un art
Même si parfois on fait semblant
d'y croire
Autant le vivre même un peu
Et même si
On garde nos
manteaux
Même si la fin arrive un peu trop tôt
J'aurais vécu d'avoir
voulu ta peau
On aura aimé pour de beau
Et même si
J'ai beau
savoir
Nos raisons nous séparent
Même si l'on vit
Ne plus y croire
Cet amour comme un art
Même si parfois
Je fais semblant d'y croire
Je ne veux qu'elle
Autant le vivre même un peu
Je ne veux
qu'elle
Bonne soirée (nuit) à tous.
Chirac, Sarko, le Tour et la France
"Sarkozy, qui aime le cycliste, devrait savoir à qui il s'attaque. J'ai gagné
deux tours de France, et lui pas encore une seule étape".
C'est vrai ce que dit Jacques Chirac. Mais lors de sa dernière victoire sur le tour, Greg Lemond (que j'adorais et qui était mon idole) ne gagnait jamais une étape, par contre il gagnait le tour. Ce qui est le cas cette année de Lance Amstrong, qui demeure un champion exceptionnel pour lequel j'ai une réelle admiration.
Enfin, ne commentons pas l'incommentable. Cette phrase m'a fait sourire. Ce qui est suffisant pour que je la mette à l'honneur sur mon petit blog...
mercredi 20 juillet 2005
Fraiche Normandie
Larme Ultime... un bon petit animé
Pourquoi est ce que je parle aujourd'hui de ce dessin animé de 13 épisodes ? Pourquoi pas, c'est bien de parler aussi des dessins animés qui m'ont marqué. Celui là m'a marqué.
L'histoire est cucu au possible, au premier abord. Et le générique, parsemé de phrase en français, donne le ton. "Je t'aime", "je suis ta petite copine"... On y est en plein dedans. Ce dessin animé parle en premier lieu d'un amour de collège. Entre un garçon et une petite fille qui connait visiblement son premier amour. Elle a pleins de copines beaucoup plus "matures" qu'elle question garçon, mais elle semble tellement empruntée, et pourtant si mignone. C'est collégien, c'est mignon, ca parle du premier amour. Et en cette période, pour moi, de profonde nostalgie aigue (j'en ai souvent, mais là c'est du 100 à l'heure), peut être est ce pour ça que ce dessin animé ressort avec force.
Pourtant, derrière cet aspect cucu au possible, ce dessin animé est trés dur. Derrière le collège, c'est la guerre. Entre qui et qui, personne ne le sait. Et honnêtement, est ce important ? Et par le hasard d'un bombardement, un ami de classe va mourrir.
Quel est le role de cette petite fille ? Elle est "l'arme Ultime", une fille cybernétisée qui possède le pouvoir de faire basculer la guerre. Elle est l'ange de la mort. Et son petit copain s'en rend vite compte...
Derrière une merveilleuse histoire d'amour cucu au possible se trame donc la guerre, avec tout ce qui s'en suit. Des morts en pagaille, et un amour qui n'est pas si possible que ça. Puis je faire l'amour avec une machine ? Puis je l'aimer, mon petit copain, sachant que j'ai la mort entre mes mains ? Et pourtant, ils s'aiment...
Ce n'est pas le genre de dessin animé à regarder lorsque l'on a pas le moral. Car rien n'est gratuit dans cet animé. La guerre est montrée cruement, mais les sentiments sont vraiment là. Ce n'est pas du larmoyant simple, et c'est même trés délicat. Pourtant, le malaise, la tristesse, est là. Une fin adorable, l'épisode 9... Qui donne d'ailleurs le ton à la fin. "Si vous voulez une belle fin, ne regardez pas la suite".
Larme Ultime est un beau dessin animé. Avec de merveilleuses musiques, des génériques envoutant (qui montre que le français est peut être bien la langue de l'amour...), et pourtant qui peut rendre heureux ou triste selon l'épisode que l'on regarde. Et le tout merveillesement réalisé.
Le genre de dessin animé qui montre que l'animation japonaise propose parfois (et souvent) de superbes produits. et des choses qui marquent sincérement, et bellement. Comme SaintSeiya par exemple (mais est ce vraiment, pour moi, un simple dessin animé ?)
Lyon... Encore en train
Pourtant, que me reste t'il à Lyon. Deux couples d'amis, dont un va bientot déménager pour aller plus dans l'Ain. Mais il n'y a plus personnes sinon... Plus personne que je serai succeptible de croiser au détour d'une rue, sinon des souvenirs, toujours les souvenirs. C'est drole comme cette période est propice aux souvenirs...
J'ai retrouvé des gens chers. J'ai retrouvé certains objectifs et presque un certain optimisme quant au futur. J'ai revu hier soir ma meilleure amie gardoise, celle qui m'a accompagné pendant toute mon enfance, et que je voyais moins depuis trois, quatre ans... Mais hier soir, elle s'est confiée à moi comme je me confiais à elle il y a dix ans. Et je passe par Lyon, et je vois que malgré le chemin et le temps qui passe, certaines pensées, certains sentiments demeurent.
Ce dernier paragraphe est un peu à l'image de mon esprit en ce moment. Embrouillé. Embrouillé à cause de la fatigue physique d'abord. Je suis dans le train, j'aurais du travailler, mais à part essayer de fermer les yeux, mon crane douloureux m'empeche tout autre effort. Et puis bizarrement, alors que je suis vraiment en ce moment le plus heureux des gardois du Gard, j'ai une boule énorme dans l'estomac, en plus de mon crane. Est ce la proximité de Lyon (qui est derrière moi maintenant) ? Est ce le fait de longer la Saone en ce moment, que je voyais du haut de mon appartement Lyonnais, et qui s'écoule depuis cette belle Bourgogne ? Est ce finalement, simplement, la fatigue qui ne passe pas ?
Dans ce genre de situation, autant laisser passer le temps et les souvenirs. Fermer les yeux et écouter quelques musiques, c'est le mieux à faire. En ce moment, le générique "ouvrage de veine" du dessin animé "Ayashi no Ceres" est en train de passer sur Winamp. Pourquoi pas...
Et ce soir, je serai à Dieppe. Je pourrais parler d'autre chose...
mardi 19 juillet 2005
Soupirs au pied du Ventoux et de mon bureau
La journée de hier a vraiment été bizarre, et ce matin encore je suis un peu dans les vaps de la veille... Le fait aussi d'avoir été trés tot ce matin à la gare pour être encore plus tot ce matin au travail provoque en moi une sorte de somnolence bizarre et presque fatiguante encore...
C'est vrai que ce matin je me suis levé tôt. C'est vrai que hier la journée a vraiment été physiquement (on a quand même courru le soir avec mon amie, et à un rythme élevé j'ai trouvé) et émotionnellement rude. C'est vrai que nous nous sommes couchés tard (et quelle fin à Dolmen, un peu déçu quand même...). C'est vrai qu'enfin, mes soucis de tête qui cogne et de ventre qui fait mal ne passent pas. Pourtant, ce matin, je suis vraiment dans un drole d'état. Je ne sais pas trop quoi penser, sinon que j'ai du travail à faire. Et j'ai pas la peche, tout simplement... Est ce les "évenements" de hier, qui me restent encore en tête ? Est ce futur proche de l'autre coté du Rhone qui m'excite autant qu'il m'angoisse ? Est ce autre chose ?
J'ai l'impression d'être, en ce moment, entre deux mondes. Et c'est bizarre cette impression où tout peut basculer d'un moment à l'autre. C'est comme un 3 jeu partout au 5 sets en finale de Rolland-Garros. Tout peut se jour à ce moment là...
Maintenant, je ne suis pas seul à penser à ça. Il y a d'abord celle qui va non pas franchir un fleuve mais au moins deux (trois en rajoutant la Seine...). Et ce n'est pas anormal d'être angoissé. D'autres amis et amies aussi vont voir leurs vies évoluer. Et c'est normal, c'est dans la logique des choses. Et est ce choquant ? Bien sur que non... Cela peut faire peur.
Pourtant, j'ai pu me rendre compte hier comment finalement la vie et le bonheur sont des choses simples. Je parle du bonheur personnel, et là chacun peut avoir sa propre interprétation des choses. Mais dans ce que j'appelle mon "bonheur", il y a la possibilité d'avoir pret de moi les gens qui me sont chers. Hier, j'ai retrouvé deux personnes très chères à mon coeur et à mon souvenir. Hier, j'étais avec une personne - la personne - qui m'est le plus important. Elle est partie ce matin, mais dans un mois elle ne partira plus. Il y a quelques semaines, c'est une autre personne importante pour moi qui m'a redonné un signe amical de vie. Et j'ai mes amis, mes proches, pas loin. Et le mail est si rapide. Et le téléphone est si simple.
Finalement, je suis tout bizarre aujourd'hui, alors que j'ai - presque - tout pour être heureux, je me trouve tout mou. Encore fatigué. Peut est ce qu'il est encore trés - trop - tôt.
Enfin, il n'empeche, je vais aller travailler. Il est encore tôt, il fait frais, et j'ai eu, par ce début de journée clair, ce Mont Ventoux pour m'accompagner sur la route d'Avignon à mon lieu de travail. Ce Ventoux sous lequel je continuerai d'habiter. Toujours plus près de lui, lui qui est si grand. Au moins, je suis sur que lui, il ne partira pas. Ca reste une valeur sure, et c'est important...
Bonne journée
C'est fini, on connait le coupable...
Et ce n'est pas du tout celui que je pensais... Je suis triste, c'est le Commissaire Moulin le coupable, et le Juge Cordier aura finalement été plus fort...
Enfin, mine de rien et comme me l'a fait remarqué ma tendre compagne, oui, je suis un bon public. Qualité ou défaut ? Je réfléchirai à ça un peu plus tard... Là, il est tot, et mine de rien, ça fait déjà un moment que je suis au boulot (soupir...). J'écrirai ce soir je pense (tellement de choses en tête là...).