lundi 14 novembre 2005

Arion

Ce sera la dernière fois que je commenterai cette bataille de mon antre… Je ne peux plus rester assis paisiblement dans mon fauteuil – ce qui est dommage, mais le plaisir ne doit rester éternel -, le combat étant maintenant trop engagé, et peut être mon heure est elle venue. C’est dommage, je prenais presque du plaisir à contempler, de loin, ce jeu qui était le mien. J’étais comme un joueur d’échec qui, en bougeant une pièce, voyait toute une pièce de théâtre se jouer. Parfois, il fallait un coup de main, très faible, pour relancer l’intérêt. Mais c’était reposant…

A présent, peut être faut il que je mette un peu plus du mien dans cette aimable pièce de théâtre. La tragédie d’Arion devant se finir par la complainte d’Athéna. Une complainte que dis je ? Un gémissement, un gémissement rauque et soutenu qui doit être entendu jusqu’au coin le plus profond de l’Olympe. Un gémissement de sang, un gémissement de mort, de souffrance. Athéna doit hurler, elle doit avoir mal… Son cri sera mon plaisir, ma jouissance… Pour que naisse un autre ordre, une autre forme de vie.


*

Le dernier chapitre de ma "fanfiction" actuellement inachevée, "Arion", commençait par ses deux paragraphes... Un "effet de style" à deux francs, dont j'étais presque fier, qui consistait à faire commencer mes chapitres par le commentaire d'un personnage à priori extérieur à l'action, et spectateur des évenement. Ce personnage devrait, dans le prochain chapitre, qui n'est pas encore terminé, et qui est en souffrance depuis pratiquement un an, se réveler... Et être le personnage central de la "derniere partie" de cette fiction en trois actes...

Les Chevaliers du Zodiaque... En 1999', j'étais encore étudiant à l'ECAM quand j'ai tapé "Saint Seiya"sur Yahoo. Je suis tombé sur le site de Noaki Haga, "Cyber Namida", et j'ai trouvé la merveilleuse "qu'est ce que tu dis page", qui est maintenant chez Frankoiz (et que vous pouvez trouver dans mes liens)... Mais surtout, j'ai trouvé un univers de gens vraiment merveilleux... Le newsgroup, le forum, IRC... Des moments formidables. Aurais je passé un samedi aussi chouette, au Chateau de Suze la Rousse, si je n'avais pas tapé, dans ce laboratoire de matériaux, le mot "Saint Seiya" sur ce PC relié à l'INternet ?

Dans le "newsgroup" de l'époque, l'ambiance était formidable. Certains artistes embellissaient cet espace de vie de "fanarts", ces dessins dont j'agrémente mon blog de ceux de Pallas. D'autres écrivaient des "fanfictions", ces petites histoires dont Seiya était parfois le héros, et dons l'univers de Masami Kurumada était la trame. J'ai commencé par écrire certains chapitres du Zeus Chapter. Quelle aventure c'était, chacun écrivant un chapitre... Et nous les postions sur le newsgroup, attendant félicitations ou réprobations, espérant plaire et craignant les foudres des fans.

J'ai commencé, durant cette époque, à écrire Arion en décembre 2000. J'ai écris le premier chapitre à l'Isle sur La Sorgues, un jour assez gris et froid, dans les locaux d'une société où je travaillais au sortir de l'école... Arion m'a donné, je crois, parmis mes plus belles joies, et quelques uns de mes plus beaux souvenirs... Arion, mon petit Arion que j'ai modestement fait grandir au sein du sanctuaire de Poséidon, était vraiment un ami. Un ami qui m'a permis de connaitre des gens supers... A tel point que je n'écrivais pour moi, mais pour d'autre...

Finalement, les évenements ont fait que je l'ai un peu laissé de coté, mon petit Arion. C'est dommage, il arrivait presque chez Athéna, et venait de montrer à Shiryu comment on maniait l'épée... Quand j'y pense à ce petit personnage (dont une amie trés chère m'avait fait un dessin pour le rendre plus vrai...), je me revois il y a quatres ans... J'arrivais à Marseille au moment où la premiere partie s'achevait, avec la fin de la campagne d'Asgard... Et je continuais à écrire, et à recevoir des commentaires, des marques d'amitiés et d'affections, et remarques positives, ou moins souriantes. Mais qu'importe, c'était une tellement belle époque...

Par la suite, j'ai été stoppé dans mon élan... Et le temps a ensuite fait le reste. En passant, en étant plus court... Et mon imagination s'est un peu tarie, même si la trame de l'histoire, brouillonnée en octobre 2000, reste présente dans ce petit cahier bleu qui doit toujours être dans ma chambre de ma maison familiale... Je n'arrivais plus à écrire, et quand je me relis, je me trouve vraiment médiocre... Non, je ne gagnerai pas le Goncourt avec Arion. Mais j'ai gagné tellement plus grace à lui...

un jour, je la terminerai cette fiction. Je ne sais pas où je la posterai... Mais je la terminerai. Pour moi, pour les souvenirs merveilleux que je dois en partie à ce petit bonhomme... Et pour le faire finir en beautée. Il le vaut je pense... Et puis aprés ben on passera à autre chose.

Enfin, c'était bien cette époque... C'était bien.

*
(fin du chapitre)

Je n’ai pas ressenti donc cette haine envers les hommes ou cette soif de pouvoir qui rend fou chez Arion. Au contraire, tout chez lui est tristesse et mélancolie. Ce n’est encore qu’un enfant, mais avec une âme de Dieu. Il n’est pas mauvais, il est bon même… Il y a chez lui, par contre, beaucoup d’interrogation. Mais non, pas de haine, pas chez lui. Enfin, partiellement peut être… Mais pas chez lui… Son épée peut être…

J’ai du mal à tenir debout, mais j’ai réussi à me redresser, enfin… L’épée de la Balance n’est plus dans ma main, et il ne me reste que mes poings et mes convictions pour vaincre cet adversaire… Le vaincre, pour pouvoir aider par la suite mes amis. Mais le vaincre pourquoi ? Parce qu’il a attaqué le sanctuaire, et qu’il se trouve dans la 10eme maison du Zodiaque… Mais quels sont ses objectifs, ses motivations ? Répondre à la demande d’Arion, le Dieu qu’il a choisi de servir, sans doute… mais encore ? Je ne le sais pas, je ne l’apprendrai peut être pas, mais je n’ai pas le choix. Je dois gagner ce combat.

En garde, Lieutenant de Poséidon !

Paradoxe de banlieue

Pas grands commentaires sur les "évenements" en banlieue de ma part. A quoi bon ? Tout, ou presque, a été dit. Peut être une seule réaction de ma part : rien (mais rien, ni sois disant propos d'un ministre, ni situation ou detresse sociale) ne peut justifier et légitimité l'insurrection et la violence. Rien. L'expliquer, à la rigueur. L'excuser, jamais.

Mais sinon un commentaire amusé, mais aussi un peu géné, de ma part... Depuis hier, nous attendons les médias et les commentateurs mettre en avant l'interpellation d'un policier, qui a "pété" un peu les plombs. Et le mot "bavure" s'étend sur tous les murs... Bavure, quel beau mot, facile et qui, de se fait, aurait tendance à légitimer les voitures brulées et les boules de pétanque qui volent...

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Mais ce que je vois, en tant que français moyen, c'est que ce pauvre policier est en train de décridibiliser la police et l'ordre public. C'est bête, pour moi les voyoux étaient ceux qui brulaient les voitures. Ils passaient déjà, en partie, pour victimes. Là, cela semble plus clair... C'est dommage...

Finalement, j'ai préféré me taire durant ces évenements. Et je pense que j'ai eu raison, j'aurais eu des mots pas forcément sympathique pour ceux qui s'amusent délibérément à mettre en place un état de terreur dans certains quartiers de France. Politiquement incorrect... OK, passons à la suite.

mardi 8 novembre 2005

Désagrébles sensations

Est ce le froid qui commence à prendre dans son écrin la basse vallée du Rhône qui en est la cause, ou encore ce petit jogging fait hier soir, le long de l'Aygues, à la tombée du jour ? Est ce cette lassitude remarquable d'un travail qui n'a plus rien de passionant, et d'une régression qui chaque jour me fait me poser la question sur ce que je vaux vraiment qui en est la cause, ou bien est ce autre chose ? En tous cas, depuis 14 heures, à part frissoner et essayer de ne pas m'endormir sur mon bureau, je ne fais rien.

Ce matin non plus je ne faisais rien, pas plus que hier. La semaine dernière avait été courte, et les deux jours passés en Bourgogne m'ont rendu efficace, et m'ont donné l'illusion d'être utile à quelque chose. Mais là, non, je ne fais plus rien... C'est vrai que je n'ai pas de travail passionant, et c'est vrai que la considération à mon égard est déplorable. J'ai été pressé comme un citron, ayant la charge de grosses affaires que j'ai mené au bout. J'ai fait une tache qui m'a été enlevé en début d'automne, pour être confiée à deux autres personnes. Et de tout ce travail réalisé, j'en ai tiré qu'une seule satisfaction : un arrêt maladie de deux semaines pour cause de surmenage.

Maintenant, je suis limite "placardisé". Je ne vais pas tarder à partir, puisque je n'ai rien à faire, et qu'en plus je suis incapable de faire. Mes 7,5 heures de travail quotidien deviennent de la présence, et je vois que les projets que d'autres font pour moi n'est que tu travail "régressif". J'aurais été un chef de projet avec un salaire et une condition de modeste ingénieur d'étude de base ? Et bien maintenant, je vais être ce modeste ingénieur d'étude de base... Avec moins de stress, moins de responsabilité... Finalement, regression. Echec ? Non, sinon de voir que la gratitude et le respect ne sont peut être que des leurres...

Finalement, je ne pense pas rester plus longtemps. Mes yeux sont en train de se fermer, et je ne me sens pas capable de continuer plus longtemps... Je ne regarderai peut être pas le deuxieme épisode des Rois Maudits ce soir... (soupir)

dimanche 6 novembre 2005

Weekend de Grand Pope ?

Ce weekend, weekend bizarre... Bizarre, car il fait beau mais froid. Bizarre, car j'ai envie de faire des choses, mais je préfere rester sur le fauteuil, à me prendre pour le Grand Pope, à regarder des matchs de foot pénible car Marseille perd, à regarder le Grand Jury avec Bernard Tapie, ou la StAR Academy avec la petite Magalie qui reste ma préféré. Pourtant, la soeur et les neveux de mon amie sont là. Et j'ai envie de ne rien faire, rien du tout...

Finalement, rien à dire, c'est le Grand Pope qui a raison. Il a beau avoir un peu perdu la tête et être parfois un peu beaucoup méchant (mais la dualité des Gémeaux, ça rend un peu foufou), c'est le plus heureux. Certes, je n'ai qu'une toute petite baignoire, mais j'adore boire un verre de rosé de Lirac, ou un blanc frais à base de Chardonnay, dans la baignoire ou dans le salon, ben c'est génial. Finalement, j'ai l'impression de m'embougeoiser... Et alors ? Cet été, j'adorais boire un demi de Leffe, ou un verre de rosé de Tavel ou de Lambrusco, dans la piscine, en compagnie de copines ou d'amis. et merde, c'est génial de se laisser un peu aller...

Non, j'ai pas envie de me compliquer la tête ce weekend. Les évenements dans certaines villes françaises où les voitures brulent, j'en parlerai un autre jour. La défaite pitoyable de Marseille ? Bah, une autre fois encore... Finalement, rien... Le soir tombe déjà sur la Provence, et je vais aller prendre finalement ce fameux bain. Ensuite, je serai devant la Star Academy ou le match de foot de Canal +, avec un verre de blanc. Là, je viens de visiter le Théatre Antique d'Orange... Quand je parle de Grand Pope... Le dominant, je m'y serais cru...

Mais non, je ne suis qu'un petit, qui a envie de finir le weekend comme il l'a commencé. Dans un bain, sans rien faire... Weekend tranquille. Weekend tout mou. Weekend de Grand Pope sans pouvoir ni dorure.

lundi 31 octobre 2005

Keane vs Dion ?

Je suis rentré à l'instant à Sérignan, et une musique sur Winamp m'a fait prendre conscience de mes propres, comment dire... De mes propres incohérences. J'ai posté hier un message "ON ne change pas". Et j'avais, en Septembre, posté un message ici
répondant au doux titre de "tout le monde change"...

Les oppositions entre penseurs ont toujours été légions. Avant, Arron et Sartres, ou encore Epicure et Platon. Là, Celine Dion et le groupe Keane... Alors, "tout le monde change" ou "on ne change pas" ?

Ben finalement, peut être est ce Jonnhy, que j'ai cité aussi hier, qui met tout le monde d'accord. On ne change pas, mais on vieillit. Peut être que là, on est bon et on met tout le monde d'accord, non ? Et peut être que je ne me contredis pas trop alors...

dimanche 30 octobre 2005

Une heure de plus pourquoi faire ?

J'adore ces journées comme qui commencent comme ça... L'Internet sur mon PC portable marche mal... Connexion RTC intermittente, qui m'a fait recommencer un long message écrit pour un ami. Ca marche un coup oui, un coup non...

Pourtant, aujourd'hui on "gagne" une heure... Ben faute d'aller courrir autour d'un lac dans le Mont Pilat (et tenter de voir si oui ou non mon physique revient bien...), je suis rester dans la maison "belle-familiale". Parce qu'un impondérable a fait que... Donc j'ai passé finalement mon heure gagné à chercher une laisse pour le petit chien, que jamais je n'ai trouvé. Et pour cause, elle se trouve dans une voiture qui est parti... C'est amusant.

Tellement amusant que là, bizarrement, je suis dans une colere froide qui fait que je sens que la journée va être géniale... Je pourrais aller prendre un bain (à 11h15...) et lire le volume 6 de SaintSeiya Gold, que j'ai acheté hier... Mais même pas... Je pense que je vais aller marcher dans la "merveilleuse" ville de StChamond. Sans le petit chien donc... Pour aller acheter l'Equipe et le JDD.

Mais non ! Je vais lire les commentaires sur le retour de Lionel Jospin, et le commentaire du match Marseille Lilles qui s'est fini à 1 partout. Et cela va encore m'énerver plus.

OK, je vais regarder ITélé ou GameOne... Ou un épisode en VF de Gundam Wings... Ou je retourne me coucher. Tiens, autant profiter de l'heure supplémentaire dans le lit...

"On ne change pas"

"On ne change pas" disait Céline Dion... Pourquoi tout à l'heure, alors que je suis finalement allé courrir autour d'une retenue d'eau dans le Mont Pilat (totalement asséchée soit dit en passant...), j'avais cette chanson dans la tête ? Est ce à cause d'un CD des Enfoirés qui tournait dans la voiture en y allant, et qui distillait du Goldman, du Halliday, du Dion, sur les voix de Cabrel, Fiori et Zenatti ?

Outre l'aspect trés convenue de cette chanson, qui est au demeurant plutot agréable, et bien non, elle semble avoir raison, la petite canadienne qui pleure à la Star Academy. On ne change pas. Oh, on prend probablement des rides... On perd, ou on prend, des kilos, sous les joues, sur les cuisses, sur le bidou... Mais malgré les années qui passent, non, on ne change pas. Les coiffures changent, les pensées changent, les habitudes changent... Parfois même, on porte des lunettes ou on les jete pour des lentilles... Mais dedans, ça ne change pas...

J'ai beau dire, pour ma part, à qui veut l'entendre, que "j'ai changé". Que celui que j'étais il y a trois ans est mort. Que celui que j'étais à l'ECAM n'est plus. Que le vilain pas beau idiot et gros que j'étais au lycée et au collège n'existe plus. Je suis un crétin si je le pense vraiment, mais je le dis... non, au fond, je n'ai pas changé...

Aprés trois ans, aprés 10 ou 15 ans, non, on n'est pareil qu'il y a deux mois. J'ai revu, cet été, des amies d'enfance. Certes, toutes deux ont vieillies. Certes, l'une, petite et chétive quand je l'ai quitté en 95', a drolement grandi et fait à présent tomber tous mes amis masculins... Mais non, elle est la même. Le même regard, la même gentillesse, la même amitié. J'ai l'impression de l'avoir quittée hier. Comme cette amie d'enfance, cette "petite soeur", que j'ai perdu du jour au lendemain... Maintenant, elle habite à Montpellier, et pourtant, quand elle m'appelle, quand je l'appelle, quand on se parle, j'ai l'impression de la connaitre toujours aussi bien. et pourtant, 10 ans ont passé. 12 ans ont passé depuis le garage de Bédarrides, et pourtant elle reste la même.

Comme disait Jonnhy, toujours sur des paroles de Goldman je crois, "ça ne change pas un homme, un homme ça vieillit...". Un homme, une fille, c'est pareil. Non, on ne change pas. On vieillit, on évolue, on murit. Parfois, on se cache ou on se protège. Parfois on attaque, on est plus offensif, on se lache. Mais on reste le même. Le regard reste le même, et dedans le regard, finalement, peu de chosent changent.

Non, les années passent, mais on ne change pas...


On ne change pas
On met juste les costumes d'autres sur soi
On ne change pas
Une veste ne cache qu'un peu de ce qu'on voit
On ne grandit pas
On pousse un peu, tout juste
Le temps d'un rêve, d'un songe
Et les toucher du doigt

Mais on n'oublie pas
L'enfant qui reste, presque nu
Les instants d'innocence
Quand on ne savait pas

On ne change pas
On attrape des airs et des poses de combat
On ne change pas
On se donne le change, on croit
Que l'on fait des choix
Mais si tu grattes là
Tout près de l'apparence tremble
Un petit qui nous ressemble
On sait bien qu'il est là
On l'entend parfois
Sa rengaine insolente
Qui s'entête et qui répète
Oh ne me quitte pas

On n'oublie jamais
On a toujours un geste
Qqui trahit qui l'on est
Un prince, un valet
Sous la couronne un regard
Une arrogance, un trait
D'un prince ou d'un valet
Je sais tellement ça
J'ai copié des images
Et des rêves que j'avais
Tous ces milliers de rêves
Mais si près de moi
Une petite fille maigre
Marche à Charlemagne, inquiète
Et me parle tout bas

On ne change pas, on met juste
Les costumes d'autres et voilà
On ne change pas, on ne cache
Qu'un instant de soi

Une petite fille
Ingrate et solitaire marche
Et rêve dans les neiges
En oubliant le froid

Si je la maquille
Elle disparaît un peu,
Le temps de me regarder faire
Et se moquer de moi

Une petite fille
Une toute petite fille


PS : amusant, j'écris sur mon blog en regardant l'emission de France 5 qui parle des blogs... C'est spécial, c'est amusant cette mise en abyme à deux balles... :)

samedi 29 octobre 2005

Octobre estival

C'est incroyable de voir combien ce mois d'Octobre est tout sauf automnal cette année... Sans doute est ce une constatation ridicule de parler "du temps" qu'il fait, et pourtant... Alors que je venais aujourd'hui à StEtienne, j'entendais la météo sur Europe1, annoncer des température de 25 à StEtienne et 29 à Biarritz. Des températures bien estivales alors que le premier tier de l'automne vient de passer. Nous sommes en Novembre dans deux jours !

C'est sur qu'actuellement, les alentours d'Avignon ne brillent pas des rougeurs d'octobre. Finalement peu de feuilles mortes par terre, et un ciel toujours bleu. Il ne pleut pas, il fait chaud. Et rien n'est déprimant. La preuve ? Même moi, le mélancolique "à-qui-il-faudrait-des-fois-mettre-des-baffes", j'ai un super moral en ce moment, et je suis plutot bien... D'habitude, Octobre m'ouvre gracieusement les veines. Là, non...

Alors ce weekend, c'est la Toussaint. Bizarrement, je serais déçu, voire triste, que cette journée soit ensolleillée. Une Toussaint sans grisaille et sans pluie, c'est comme un 11 Novembre ensolleillé, c'est comme un Noel sans froid ni neige, c'est comme un 14 Juillet sans canicule, comme un 15 Aout sans taureaux ni pastis. C'est pas normal, et c'est même triste et dommage.

Bref... Je vais finir ces commentaires et pensées à deux balles devant Marseille - Lilles. Même Marseille n'arrive pas à marquer un deuxieme but contre Lilles... Franchement, il m'est presque pénible cette fin de mois d'Octobre. C'est pas normal... Mince...

mardi 25 octobre 2005

Elisabeth Guigou prend position...

Je suis allé hier sur le site de l'AFP. J'ai lu le titre de dépèche suivante : "Elisabeth Guigou opposée à l'ouverture de capital d'EDF ". Ah ?

Ma premiere réaction, basique, a été celle là : "mais qu'est ce qu'on en a à foutre de l'opinion d'Elisabeth Guigou ?". Puis ma deuxieme réaction fut celle ci : "elle est toujours en politique cette là ?".

Elisabeth Guigou fait parti de ces personnalités politiques que je déteste franchement. Il n'est ici question ni de gauche ou de droite, et encore moins d'idée; mais de manière de faire de la politique. Deux points me gènent particulierement dans le parcours de cette fille de François Mitterand :
* La Mairie d'Avignon : elle, la parisienne, est venue se présenter en Avignon devant le suffrage universel en 2001. Soit, pourquoi pas, elle a le droit. Elle s'est faite battre à plate couture par MarieJosé Roig, se retrouvant ainsi tête de file de l'opposition. Les avignonais ont choisi... Ce qui n'est, en soit, pas forcément une insulte... Sa réaction fut de démissionner de la Mairie d'Avignon (ville dont elle était députée également) et d'aller se faire investir, par son partie, dans la circonscription de... Bondy, en SeineStDenis...

Gerer sa carrière politique ? pourquoi pas... J'ai simplement toujours une pensée pour mes amis socialistes avignonais et vauclusiens (j'en ai quelques uns) qui se sont battus pour une femme qui, à la premiere défaire, les a laissé tomber. Peut on avoir confiance en les convictions d'une personne, et en sa morale et sa fidélité, lorsque l'on voit pareille désertion ? Puis je avoir confiance en un homme ou une femme qui, quelques mois précédant l'élection durant, clame son amour pour Avignon et le Vaucluse, et s'en va se faire élire en banlieu parisienne à la premiere défaite venue ?

* La campagne référendaire... N'allons pas parler de l'attitude toujours intolérante d'Elisabeth Guigou, mais juste d'une phrase, reprise dans de nombreux journaux, qui m'a fait hurler de rire à l'époque... "si le non l'emporte, je quitte la politique".

Il me semble que 55 % des électeurs lui ont envoyé un joli message...

Lorsque un sondage dans le Parisien, la semaine passé, indique que 75% des français ne font plus confiance à la classe politique, et lorsqu'on voit se préparer en 2007 la suite du 21 Avril 2002, je pense franchement que les commentaires et les leçons de personnes comme Elisabeth Guigou ne sont pas forcément ni utiles, ni nécessaires...

Donc pour la politique française, pour sa respectabilité et pour son honneur, par pitié Madame Guigou... Quittez la politique comme vous nous l'avez conseillé, et partez... Pas forcément à l'Ile de Ré (apparement, on en revient facilement), mais quittez la vie politique, les médias... Et le pire, c'est que je suis modestement convaincu que le pays (et le parti socialiste) se remettre ma foi assez rapidement et facilement de votre départ.

lundi 24 octobre 2005

C'est les vacances...

... de la Toussaint. Tous mes ami(e)s profs ou en passe de l'être, étudiant(e)s, lycéen(e)s sont en vacances. Et moi... Ben pas. Bon, je ne vais pas me plaindre par rapport à eux, mais... Mais j'aimerais bien être en vacances aussi... (et d'une manière générale, j'aimerais bien être tout peinard tout cool à la maison).

Ce fut un message trés court. Mais j'ai rien d'autres à dire là (sinon que bouh... pas glop :( ).

samedi 22 octobre 2005

Un weekend d'Octobre à Sérignan

Ce soir, je reçois dans ma nouvelle maison à Sérignan quelques compagnons locaux pour boire un petit coup. Rien de bien fantastique, sinon l'occasion de dire merci à deux trois amis qui sont venus nous donner un coup de main pour le déménagement. Et en ce moment, mon amie est devant "Fruit Basket" sur France 4 (cf photo de la salle à manger repréparée pour l'occasion) en train de préparer un cake aux Olives. Disons que ce weekend est pour nous le début de diverses réceptions de gens qu'on aime bien (voire beaucoup), et qui viendrons de Marseille, Lyon, Grenobles, et d'ailleurs.

Finalement, pour préparer ce weekend, quelques petites photos de chez nous. Vous observerez que le temps est gris. Que les vignes en face de chez nous commencent à être attaquée par la rougeur de l'automne. Vous verrez aussi ma Clio grise, vous verrez notre lotissement, calme tout plein. Notre maison, dans son décor. Plus loin, vous verrez la Cave Coopérative de Sérignan. Dont le dernier rosé de pays n'est pas le meilleurs de la terre (trop jeune à notre goût).

Et puis un petit private joke à deux francs... Vous pourrez observer mon auguste physique en zoomant sur la boule de Pétanque (une authentique "Obut") qui se trouve sur les rembardes de ma terrasse... C'est la photo en bas à droite... Jolie photo, avec l'effet "de profondeur"... En plus de la boule "Obut", on voit encore ces vignes, qui rendent notre lieu de vie vraiment agréable.

Par contre, ce lotissement ne nous permet pas d'avoir une vue dégagée sur le Mont Ventoux et les dentelles de Montmirail. On ne peut pas tout avoir, mais quand même...

Bon, je retourne aider à la cuisine. A moins que je ne me foute dans le fauteuil pour matter Fruit Basket. Même en Français, ça reste fabuleux comme animé. et je vais attendre mon ami vigneron qui va m'ammener l'apéritif de ce soir. 5 litres de rosé Côtes du Rhônes "Lirac", et 5 Litres de rouge (Lirac toujours). Allez, un peu de pub gratuite sur mon blog : c'est le Domaine "Beaumont", et c'est, de trés loin, le meilleurs rosés que je connais (et je ne dis pas ça parce que c'est mon ami qui le fait).

PS : Magalie a été sauvée par le public. Vive l
a Star Academy (et si la semaine prochaine Arno pouvait sortir, je ne serai pas triste, je ne l'aime pas :pppp). Si demain soir, Marseille bat StEtienne, le weekend aura décidément été trés bon ^___^ (entouré de foréziens que je suis ce weekeend, pauvre de moi)
PSbis : je cherche un interet à ce post... Je n'en vois pas. Mais il m'aura évité de participer à l'élaboration du cak
e aux Olives... ^____^ Tout en mettant quelques photos de mon nouveau "chez moi" sur le forum.

vendredi 21 octobre 2005

Bilan hebdomadaire d'une miOctobre

Bilan de cette semaine de reprise du travail ? Si l'ambiance parait meilleure au travail, du en partie à une éniemme "réorganisation", le travail en lui même est toujours autant source d'ennui, de tracas, et de soucis qui m'empeche de dormir à nouveau. Des détails qui réclament de trés gros efforts pour rien, des clients qui se comportent en despote et qui ne savent qu'agresser ou insulter, et des collègues de bureau ou des supérieurs qui s'amusent à savonner les planches, et à rendre l'ambiance encore moins supportable. Donc de ce point de vue là, aucune amélioration ? Ben non, aucune amélioration...

Physiquement ensuite, ce n'est toujours pas brillant. Le médecin du travail a été surpris de voir qu'il n'y avait plus rien dans mon sang, et que ma tension avait baissé de deux points par rapport à l'an passé. UN point positif tout de même : je pese trois kilos de moins qu'il y a un an à la même époque. C'est chouette... Par contre, les maux de tête reviennent trés fort. Et en ce moment, à part ne rien faire pour essayer de faire partir cette douleur, pour tenter de la faire sortir de mon crane, je ne suis pas trés performant.

Enfin, le weekend arrive... Nous recevrons encore, comme tous les weekends, quelques amis locaux pour boire un peu de vin local, et manger quelques conneries. Et puis ce soir y aura la Star Academy.. Sur ce dernier point quand même, la semaine serait vraiment trés dure pour moi si la petite Magalie venait à être éliminée... Je l'aime beaucoup, cette petite Magalie. Ce n'est pas la Lucie de l'an passée dont j'étais fou amoureux, mais j'aime bien Magalie. Bon, elle a un fiancée, mais tant pis, je l'aime bien Magalie. Et...

Et je me rends compte, tout de même, que je termine le mail par du trés cucu la praline. Et bien ce n'est pas plus mal. Heureusement qu'il y a l'OM et la Star Academy pour parler de choses plus légères.

mercredi 19 octobre 2005

3 ans

"Ma femme et moi avont été heureux pendant 25 ans. Ensuite, nous nous sommes
rencontrés. "
Je ne sais plus si cette phrase est de Frederic Dard ou d'Alphonse Allais. Quoiqu'il en soit, elle fait rigoler aux "Grosses Têtes". Et moi aussi, je la trouve trés drole.

Pourtant, en ce jour d'Octobre où je fête encore un nouvel anniversaire, je la trouve finalement peu approopriée... C'est dommage que ma santée soit en ce moment fragile et que mon boulot soit chaotiquement chaotique. Car en dehors, quand je rentre dans mon nouveau chez moi, ben... Je suis heureux. Depuis les deux mois où les joies de l'administration ont permis des mutations de Picardie en Drome Provencale.

Depuis finalement les trois ans où j'ai dit "oui, pourquoi pas.." à l'époque. Et où maintenant je dis "putain, y a des jours où faudrait jouer au loto..." (et ce samedi là, ben je n'ai pas fait de grilles... Dommage, je serai peut être millionaire aujourd'hui).

Que je suis un obsédé des dates ? Oui, mais ce n'est pas une surprise. Et pour ce nouveau jour pluvieux d'Octobre, ce n'est pas anormal. Juste un simple post pour dire merci au destin, lui dire que des fois ben il est plutot sympa (et ça compense grandement des fois où c'est quand même un véritable enfoiré ^___^).

dimanche 16 octobre 2005

Fin de récréation thérapeutique...

Dernier jour avant de reprendre le chemin du travail. J'imagine sans mal que les deux semaines à me soigner vont devoir être rattrapée, et que compter sur mes "compagnons" de boulot pour me seconder pendant une absence thérapeutique est une idée totalement idiote et farfelue. Enfin, nous aurons le temps, demain, pour régler certains comptes si comptes il y a à régler. En tous cas, aujourd'hui, je ne pense finalement que peu à demain pour l'instant. Je sais que ce sera une dure (trés dure) journée, et j'y suis préparé...

Enfin, tant que j'ai toujours un bureau... De toutes manières, ma décision est prise. Je ne fêterai pas de cinquieme année dans cette société. Et l'engagement syndical (en cours de réalisation) me permettra peut être de me battre, pour moi, pour mes idées, mais aussi pour des collègues qui sont des gars supers et qui, comme moi, sont victimes d'un systèmes et de deux trois personnes... Enfin, nous verrons bien.

En ce qui concerne ma santée, ma tension intracranienne est revenue à des niveaux corrects. Ce qui est une bonne nouvelle... Mais bon, je n'ai toujours plus ni fer ni magnésium ni un troisieme truc important dont le nom me manque (je ne savais même pas que ça existait, mais ça expliquerai mes malaises...). Enfin, demain, il faudra que je sois en forme. En tous cas, ces deux semaines de repos et de soins m'ont fait du bien. Seront elles efficaces à 100%, réponse (ou début de réponse) demain soir...

Sinon, hier j'ai fait un drole de tour en France avec mon amie... L'an passé, septembre avait commencé une longue (trop longue) série de déces. Là, c'est chez mon amie, un oncle. Donc un enterrement à Montceau les mines. La rentrée se rapproche... Et l'automne est bien là. Outres les 8 heures de route AR, et un passage par Macon pour la sortie de l'autoroute. Si je disais là, dans ce paragraphe, que voir le panneau Macon ne m'a rien fait, je mentirai. J'adore le blanc de Macon, mais il faut croire qu'il n'y a pas que de l'excellent vin dans cette magnifique et merveilleuse ville, dans laquelle j'ai quelques souvenirs d'étudiants aussi, et de soirées dignement arrosée. Enfin, là est une autre discussion.

Finalement, ce soir Marseille-Paris StGermain cloturera dignement le weekend. Et réouvrira ma page dans l'entreprise. Et à bientot, sur mon blog, pour mes petites aventures de "jeune cadre dynamique", qui n'a plus beaucoup d'ambition.

PS : en parlant de marseile, je suis un peu triste. Le blog sur l'OM que je tenais modestement avec le fils de l'entraineur de mon équipe, David, est en sommeil pour l'instant... nous ne parlerons pas de l'Equipe qui fait certaines pressions... Enfin, nous reviendrons plus tard, dans une autre version, un site réel peut être. Ca serait chouette de continuer cette chouette aventure qui m'a bien plu tout de même.

jeudi 13 octobre 2005

Sacré bouquin

Je viens de terminer, il y a quelques instants, la lecture du volume 6 d'Harry Potter. Comme il n'y a rien à rajouter, le message sera trés court. Mais ca fait drole de se sentir mal, une bizarre envie soit d'aller pleurer, soit d'aller se coucher, soit d'aller péter la gueule à 75 cl Côtes de Rhone, aprés avoir lu un bouquin soit disant, au début, "pour enfants".

Je crois que je vais aller me coucher finalement...