C'est bientot le weekend... Je suis en train de finir ma semaine avec un mal de crane terrible. Je viens de visiter quelques sites et blogs de gens que j'aime bien (et dont la réciproque n'est malheureusement pas toujours évidente, mais il faut vivre avec), et mes quelques blogs préférés. Et franchement, vivement le weekend. Ce soir, j'irai à Carrefour (passionnant), un peu à Leader Price aussi (merveilleux), et j'acheterai Pro Evolution Soccer 5 car il est soldé à 20 euros, et car j'ai envie (palpitant, n'en jetez plus, c'est le Da Faucon Code...). Et puis dodo, car je suis épuisé, et puis weekend calme, au soleil j'espère.
Je me rends compte combien ce que j'écris est passionnant, et est bien à l'image de mes sentiments et de mes sensations en ce moment. J'ai eu certes presque trois semaines de vacances, un peu émaillés d'une grippe estivale, mais je suis crevé, épuisé. Pourtant, tout va bien pour moi, si ce n'est que je me sens fatigué. Mon actualité à moi est celle d'un faucon qui est loin d'être malheureux, mais qui plus il avance, mois il semble progresser. Plus il semble un peu fataliste et abattu. J'ai vraiment du mal à me battre pour changer déjà ma situation (professionnelle, amicale... affective elle va bien), et pour me battre. Y a pas si longtemps, je collais, je faisais des discours, j'intervenais sur des forums internet, dans mon canton. Et je me battais. Dans ma vie, dans mon boulot, pour exister, et pour défendre des valeurs en lesquelles je croyais. Je me battais, contre ceux ou celles qui soit m'ignoraient, soit me faisaient mal. J'essayais de répondre coup pour coup, du moins de me défendre.
Là... Ben là, franchement, je n'ai même plus envie de me battre, et j'attends que ça passe. Je suis un peu comme en début de semaine dans le train. Je suis parti d'Avignon, j'allais à Cherbourg via. Et entre ? Ben j'attendais... Je n'allais pas sauter du train en marche quand même... (Cherbourg où j'ai quand même réussi à me faire flasher à 7 heures du matin à 130 au lieu de 110 km/h... j'ai vraiment pas de bol en ce moment, mais même là ben tant pis, je n'arrive même pas à m'énerver).
Quelque part, j'envie la meilleure amie de ma compagne, qui est une fille que j'adore. Elle arrive encore à s'énerver violement contre des choses qui l'énervent (par exemple hier, ce fameux non vote à l'assemblée, cf post de hier). Moi, je reste fataliste, presque béat... Enfin, je ne vais pas seriner pleins de choses avec ça... je vais plutot finir ma semaine par parler de deux trois trucs qui m'ont fait réagir cette semaine dans l'actualité. Je faisais ça y a pas longtemps...
* Les 23 de Domenech pour la Coupe du Monde et le final de l'OM
Je me rends compte combien ce que j'écris est passionnant, et est bien à l'image de mes sentiments et de mes sensations en ce moment. J'ai eu certes presque trois semaines de vacances, un peu émaillés d'une grippe estivale, mais je suis crevé, épuisé. Pourtant, tout va bien pour moi, si ce n'est que je me sens fatigué. Mon actualité à moi est celle d'un faucon qui est loin d'être malheureux, mais qui plus il avance, mois il semble progresser. Plus il semble un peu fataliste et abattu. J'ai vraiment du mal à me battre pour changer déjà ma situation (professionnelle, amicale... affective elle va bien), et pour me battre. Y a pas si longtemps, je collais, je faisais des discours, j'intervenais sur des forums internet, dans mon canton. Et je me battais. Dans ma vie, dans mon boulot, pour exister, et pour défendre des valeurs en lesquelles je croyais. Je me battais, contre ceux ou celles qui soit m'ignoraient, soit me faisaient mal. J'essayais de répondre coup pour coup, du moins de me défendre.
Là... Ben là, franchement, je n'ai même plus envie de me battre, et j'attends que ça passe. Je suis un peu comme en début de semaine dans le train. Je suis parti d'Avignon, j'allais à Cherbourg via. Et entre ? Ben j'attendais... Je n'allais pas sauter du train en marche quand même... (Cherbourg où j'ai quand même réussi à me faire flasher à 7 heures du matin à 130 au lieu de 110 km/h... j'ai vraiment pas de bol en ce moment, mais même là ben tant pis, je n'arrive même pas à m'énerver).
Quelque part, j'envie la meilleure amie de ma compagne, qui est une fille que j'adore. Elle arrive encore à s'énerver violement contre des choses qui l'énervent (par exemple hier, ce fameux non vote à l'assemblée, cf post de hier). Moi, je reste fataliste, presque béat... Enfin, je ne vais pas seriner pleins de choses avec ça... je vais plutot finir ma semaine par parler de deux trois trucs qui m'ont fait réagir cette semaine dans l'actualité. Je faisais ça y a pas longtemps...
* Les 23 de Domenech pour la Coupe du Monde et le final de l'OM
Pour ceux qui étaient sur Mars, c'est du foot. Je suis triste pour l'OM, mais je persiste à croire qu'une League des Champions aurait été un peu injuste par rapport à Lilles, et aurait été catastrophique aussi. Vu les dirigeants marseillais, leurs têtes auraient enflé, et on aurait eu une catastrophe... non, restons humble, construisons...
Pour la liste des 23, je suis content pour Ribery, pour Barthez, pour Cissé. Le reste ? Ben on verra bien. De toutes manieres, on est 60 millions de sélectionneurs, et il y en a qu'un d'officiel, donc...
Sinon, merveilleuses 20 premières minutes lors de Barcelone - Arsenal... Dommage que l'arbitre ait ensuite tout gaché...
* La CGT à la SNCM, une belle bande de mafieux macho...
Non seulement les syndicalistes de cette entreprise sont parmis les gens les plus archaiques de France (imposer par exemple la préférence Corse dans les emplois, ou la préférence syndicale, c'est normalement un délit, mais là on accepte). Mais en plus la plupart sont des monstres et des sous hommes. Témoins cet article dans le Parisien de mercredi qui montre que certains syndicalistes se "partagaient" des employées féminines entre mecs, sur le bateau. Et si une ne voulait pas, on l'enfumait, la vilaine... Scandaleux. Là, tiens, j'arrive à m'offusquer et à m'énerver. C'est bon signe (merci la CGT corse...).
* Etre ingénieur en 2006 alors qu'on aimerait bien être un poète...
Là, je plaisante bien sur. Mais vendredi dernier, la réunion de service m'a mis en face d'un nouveau soucis dans mon boulot. A partir de Juin, je n'aurais plus vraiment de boulot... J'ai eu deux ans à fond, avec pléthore de projets, menés pour la plupart à bien. Cela s'est sanctionné par une santée qui a explosé, et par des petits camarades qui ont récupéré les gateaux et les récompenses, pendant que l'on me coupait gentiment les ailes.
Est ce que je suis ennuyé ? Même pas... Je me demande toujours si je suis fais pour ce genre de métier, pour travailler avec ce genre de personnage. Mais comme j'ai dit plus haut, j'ai même pas envie de me battre. A quoi bon ? Il y a des gens que je ferais payer un jour, enfin c'est ce que je dis : je n'ai jamais réussi à être un méchant... Pour quelqu'un qui voulait faire de la politique, j'ai réussi à me faire balader au boulot, dans ma vie personnelle à qui j'ai trop voulu donné, et aprés ? Aprés je suis comme un idiot. J'avais des ambitions, et je me retrouve comme le docteur Tenma dans Monster.
Mais bon, je suis heureux. J'ai quand même des amis que j'aime. Je ne suis pas seul. Et bon, déjà, se refaire dans son cocon. Et aprés, le faucon se réenvolera... Pour l'instant, il a pas envie de trop reprendre des coups... Pardon.
Voilà, c'était mes - longues - réflexions à deux balles de fin de semaine. Semaine fatiguante, c'est loin le Cotentin. Mais pourtant, quand je suis chez moi, dans ma maison, dans mon foyer, je suis heureux comme ça faisait longtemps que je ne l'ai été. Finalement, mettons ça sur une certaine fatigue morale. Ca se reconstruit, et je suis peut être un peu exigeant de vouloir aller plus vite que la musique.
PS : un sondage en début de semaine, du CSA-Le Parisien. Seulement 1/4 des français sont heureux d'aller à leur travail.
Pour la liste des 23, je suis content pour Ribery, pour Barthez, pour Cissé. Le reste ? Ben on verra bien. De toutes manieres, on est 60 millions de sélectionneurs, et il y en a qu'un d'officiel, donc...
Sinon, merveilleuses 20 premières minutes lors de Barcelone - Arsenal... Dommage que l'arbitre ait ensuite tout gaché...
* La CGT à la SNCM, une belle bande de mafieux macho...
Non seulement les syndicalistes de cette entreprise sont parmis les gens les plus archaiques de France (imposer par exemple la préférence Corse dans les emplois, ou la préférence syndicale, c'est normalement un délit, mais là on accepte). Mais en plus la plupart sont des monstres et des sous hommes. Témoins cet article dans le Parisien de mercredi qui montre que certains syndicalistes se "partagaient" des employées féminines entre mecs, sur le bateau. Et si une ne voulait pas, on l'enfumait, la vilaine... Scandaleux. Là, tiens, j'arrive à m'offusquer et à m'énerver. C'est bon signe (merci la CGT corse...).
* Etre ingénieur en 2006 alors qu'on aimerait bien être un poète...
Là, je plaisante bien sur. Mais vendredi dernier, la réunion de service m'a mis en face d'un nouveau soucis dans mon boulot. A partir de Juin, je n'aurais plus vraiment de boulot... J'ai eu deux ans à fond, avec pléthore de projets, menés pour la plupart à bien. Cela s'est sanctionné par une santée qui a explosé, et par des petits camarades qui ont récupéré les gateaux et les récompenses, pendant que l'on me coupait gentiment les ailes.
Est ce que je suis ennuyé ? Même pas... Je me demande toujours si je suis fais pour ce genre de métier, pour travailler avec ce genre de personnage. Mais comme j'ai dit plus haut, j'ai même pas envie de me battre. A quoi bon ? Il y a des gens que je ferais payer un jour, enfin c'est ce que je dis : je n'ai jamais réussi à être un méchant... Pour quelqu'un qui voulait faire de la politique, j'ai réussi à me faire balader au boulot, dans ma vie personnelle à qui j'ai trop voulu donné, et aprés ? Aprés je suis comme un idiot. J'avais des ambitions, et je me retrouve comme le docteur Tenma dans Monster.
Mais bon, je suis heureux. J'ai quand même des amis que j'aime. Je ne suis pas seul. Et bon, déjà, se refaire dans son cocon. Et aprés, le faucon se réenvolera... Pour l'instant, il a pas envie de trop reprendre des coups... Pardon.
Voilà, c'était mes - longues - réflexions à deux balles de fin de semaine. Semaine fatiguante, c'est loin le Cotentin. Mais pourtant, quand je suis chez moi, dans ma maison, dans mon foyer, je suis heureux comme ça faisait longtemps que je ne l'ai été. Finalement, mettons ça sur une certaine fatigue morale. Ca se reconstruit, et je suis peut être un peu exigeant de vouloir aller plus vite que la musique.
PS : un sondage en début de semaine, du CSA-Le Parisien. Seulement 1/4 des français sont heureux d'aller à leur travail.