mercredi 7 juin 2006

Se faire cambrioler, à SaintChamond

Saint-Chamond, ville merveilleuse. Je la trouve laide, mais voilà, c'est là qu'habitent les parents de mon amie. Hier, alors qu'ils sont partis travaillés, comme tous les matins, aux aurores, et à l'heure où le faucon est encore dans son lit, ils ont eu la désagréable surprise de voir leur maison cambriolée... La petite chienne apeurée, et tout saccagé.

Bien sur que ça me touche particulierement. Jamais agreable de voir sa belle famille dans cette terreur qui fait suite à un cambriolage...

Par contre, ce qui me fout en rogne, c'est de savoir qu'une bande d'enculés se présentent à 6 heures du matin, car ils savent que des gens travaillent tôt, pour gagner leur vie de manière honnête. Pour casser, pour détruire une vie, pour faire mal à leurs profits. Et puis je vois aprés des gens, de mon age, avec qui j'étais à l'école et qui déjà étaient de vrais petits caids qui se sont depuis fait virés, sans diplomes, du systeme scolaire. Ces gens là sont au chomage. Ils passent leurs journées à la terasse du café, et quand je rentre du travail le soir, fatigué, je les vois monter dans leur BMW décapotable, lunettes de soleil à te narguer, et retourner dormir.

On en revient ensuite sur le terrain politique. Peut on accepter longtemps de voir d'un coté des gens qui travaillent durs et honnetement pour gagner leur vie et leur pain quotidien, et de l'autre des gens qui détruisent et qui volent ce même pain aux gens qui travaillent. La dureté du labeur d'un coté, la facilité et le vice de l'autre. Mais au final, les premiers sont ceux qui se fatiguent, paient leurs impots, se font emmerder par le système administratif... Et se retrouvent moralement détruit de voir leur foyer dévastés par une bande d'enculés...

Je pourrais en parler des heures... Ca m'énerve, ça me révolte, mais il faut avancer. De toutes manières, pendant que ces trois ou quatres connards qui ont traumatisé la petite Vanille jouiront de leurs ratonades au café à SaintChamond, mes beau-parents reprendront la route du travail, mon amie celle de sa brigade, et on se fera emmerder sur la route pour un dépassement de 5 km/h.

vendredi 2 juin 2006

Ségo facho ? meuh non...

Supposons que Charles Pasqua ou Nicolas Sarkozy aient proné :

  • La mise sous tutelle sans préavis ni condition des allocations familiales pour parents de mineurs délinquants ;
  • L'action répressive contre les gamins délinquants, et ce dés l'age de 8 ans ;
  • Pour les "mineurs" délinquant de 16 ans, l'enfermement dans un camps à encadrement militaire

Ca aurait été le déluge. L'extreme gauche se serait ruée dans la rue, l'association des "lycéens chevelus qui fument du joint" aurait défilé en appelant à la révolte cityenne contre ces néonazis au pouvoir... MidiLibre aurait fait sa une sur les 30 crétins qui auraient manifestés. Et dans les banlieus, on aurait eu une émeute.

Et v'la ti pas, pas d'bol, que c'est la star des médias du moment, la "divine" Ségolène Royal, qui pond cela lors d'une "conférence de presse improvisée" (en lisant son petit calepin de notes).

Grosse gène à gauche, et aussi, j'ai trouvé ce matin, dans les médias. Grosse grosse gène... J'espérais (pour le plaisir...) attendre des "Ségofacho", et pi non... Si, y a Sarkozy qui se réjouit d'un soutien supplémentaire.

Finalement, la première fois que je parle de Ségolène Royal sur mon blog, c'est pour la première fois où elle a réellement exprimé une idée, une vision (outre que celle qui voulait qu'elle trouvait Tony Blair sympathique). Et je suis mort de rire de voir la gène qu'elle provoque. Et oui, c'est une socialiste, une "femme de gauche", et dans son discours, elle est plus radicale que Sarkozy, et elle se place au niveau de de Villiers. Par contre, Djamel et Diam's dansent avec elle...

Qu'on ne se méprenne pas : je suis loin d'être en désaccord avec cette vision. Pour moi, un mineur délinquant de 16 ans n'est plus un mineur. Et je pense qu'il faut être ferme et radical, car les petites enguelades du juge pour enfant qui voit passer pour la 20eme fois un jeune trou du cul qui pourrit la vie de son quartier, et qui est relaché le soir même, c'est insupportable. Mais voilà : les propos qu'on tient vis à vis de Sarkozy, les tient on vis à vis de Ségolène Royal ?

Enfin, je dis depuis le début (notamment sur le blog de Bertrand Delais) que je pense qu'un affrontement Royal - Sarkozy serait une défaite supplémentaire de la pensée politique. Car pour moi, si Sarkozy représente une certaine vision, ce n'est pas le cas de son adversaire. Et je préfere, pour le débat, largement un DSK ou un Fabius. Ségolène Royal, c'est du vide, c'est du marketting, c'est de la forme qui, lorsqu'elle est décryptée comme hier soir par le Grand journal ou par "arrêt sur image", montre vraiment que c'est plus une artiste calculatrice qui met en scene sa vie qu'une réelle femme d'état.

J'attends à présent de voir comment va se comporter l'opinion bobo de gauche. Ca devrait être sympa et amusant.

jeudi 1 juin 2006

Marseille me manque


J'y étais tout à l'heure, et oui, Marseille me manque. Demain, je retourne à Pierrelatte, et franchement...

mercredi 31 mai 2006

Joyeux anniversaire

(bon, maintenant on fait quoi à part boire pour oublier ? il peut partir le Monsieur avec son chef ?)

mardi 30 mai 2006

Fétons l'amnistie-ce

3 commentaires personnels pour faire suite à la vague d'indignation (pas forcément illégitime) qui ont fait suite à l'amnistie de Guy Drut par Jacques Chirac (qui décidément n'en est plus à une prés... et aprés on s'étonne d'un antichiraquisme primaire de fin de mandat...)

  • Qui se souvient du 21 Avril 2002 (et à un certains degrés des têtes d'enterrement de l'élite politique y a exactement un an et un jour...) ?
  • C'est évident que vu la force de lobbyng et l'efficacité de Guy Drut pour "Paris 2012", il eut été "irresponsable" (dixit Chirac) et un peu dommage de se passer d'une telle influence efficace et redoutable au sein du CIO... ;
  • Peut être ais je une chance de me faire amnisitié de y a quinzes jours, quand je me suis fait flashé en 6 heures du matin à Cherbourg pour mon travail... (130 au lieu de 110... soupir d'une double voie qui n'en était pas une).

Pour finir, la "noix d'honneur" (pour paraphraser le coincoin enchainé) que je décernerai volontier à Monseigneur Galouzeau de Villepin :

"Je ne vois pas où y a matière à polémiquer"

Bon, il faudrait l'enlever maintenant le Monsieur au cheveux gris... (faut plus rester devant le micro monsieur hein...).

mercredi 24 mai 2006

Trahison amoureuse

Cela arrive à tout le monde. Ca fait mal, trés mal, sur le coup. Encore plus lorsque l'on ne s'y attend pas. On vit dans un pseudo bonheur, ou plutot une illusion de bonheur. Avec l'être aimé(e). On croit que tout va bien, et on fait même des projets. Projets d'être avec lui (elle), on se fait des films vers le futur. Et surtout, on est bien et apaisé, car on sent que tout est possible, car on sent qu'on peut aller loin.

Surtout, depuis le temps qu'on attendait... Soit parce qu'on était seul, pensant que l'amour était impossible. Soit parce qu'on passait de branches en branches, sans trouver cet arbre qui nous allait, ou qui voulait bien de nous. Et là, on a trouvé, on pense avoir trouvé... C'était pas facile, mais ça y est...

Mais voilà. Alors que notre coeur et notre esprit est apaisé, en face ce n'est pas le cas, et c'est le chaos. Parfois, une tierce personnne (parfois que l'on connait) arrive et met en branle son propre bonheur. En séduisant la personne aimé(e), en la volant, en la dérobant. Parfois, on ne voit pas que l'on est peut être pas l'être désiré et aimé que l'on croyait être pour l'autre, et que la réciproque n'était pas exacte.

Et un matin (ou un soir), tout est fini. On ne comprend pas, mais voilà. La personne part avec un (une) autre. La personne vous quitte, parce que vous n'êtes pas celui qu'il faut. Est ce une trahison ? Je ne sais pas, mais ça fait mal.

Ce matin, en lisant ma revue de presse, j'ai pris acte du départ de Jean Fernandez de l'OM. Je ne m'y attendais pas... Aprés une finale de coupe de France, aprés une fin de championnat fabuleuse, je me voyais réver au futur. Enfin la stabilité. Et puis patratra... Une jeunesse Auxerroise me (nous) l'a volé. Ca fait drole...

Enfin, pour terminer l'histoire sur une pensée positive, il arrive qu'un ange se pose alors que tout semblait perdu. On se croit en enfer, prés à accepter un supplis d'Hades, et Pandore apparait, pour te dire non. Et tu te retrouves heureux, parce que cet ange est arrivé alors que tu ne t'y attendais pas... Si cet ange s'appelle Didier Deschamps ou Laurent Blanc, peut être y a t'il matière à espérer... Mais quand même, il est pénible mon OM, il est pénible...

mardi 23 mai 2006

5 cafés

Mardi, 10 heures, et de 5... Ca fait un peu beaucoup, et pourtant je reste toujours aussi mou.

Sans doute pour 10h20, je prendrai un thé noir (oui, c'est une bonne idée ça).

C'était la vie merveilleuse d'un faucon en entreprise qui retournerait bien dans son nid.

vendredi 19 mai 2006

Fin de semaine

C'est bientot le weekend... Je suis en train de finir ma semaine avec un mal de crane terrible. Je viens de visiter quelques sites et blogs de gens que j'aime bien (et dont la réciproque n'est malheureusement pas toujours évidente, mais il faut vivre avec), et mes quelques blogs préférés. Et franchement, vivement le weekend. Ce soir, j'irai à Carrefour (passionnant), un peu à Leader Price aussi (merveilleux), et j'acheterai Pro Evolution Soccer 5 car il est soldé à 20 euros, et car j'ai envie (palpitant, n'en jetez plus, c'est le Da Faucon Code...). Et puis dodo, car je suis épuisé, et puis weekend calme, au soleil j'espère.

Je me rends compte combien ce que j'écris est passionnant, et est bien à l'image de mes sentiments et de mes sensations en ce moment. J'ai eu certes presque trois semaines de vacances, un peu émaillés d'une grippe estivale, mais je suis crevé, épuisé. Pourtant, tout va bien pour moi, si ce n'est que je me sens fatigué. Mon actualité à moi est celle d'un faucon qui est loin d'être malheureux, mais qui plus il avance, mois il semble progresser. Plus il semble un peu fataliste et abattu. J'ai vraiment du mal à me battre pour changer déjà ma situation (professionnelle, amicale... affective elle va bien), et pour me battre. Y a pas si longtemps, je collais, je faisais des discours, j'intervenais sur des forums internet, dans mon canton. Et je me battais. Dans ma vie, dans mon boulot, pour exister, et pour défendre des valeurs en lesquelles je croyais. Je me battais, contre ceux ou celles qui soit m'ignoraient, soit me faisaient mal. J'essayais de répondre coup pour coup, du moins de me défendre.

Là... Ben là, franchement, je n'ai même plus envie de me battre, et j'attends que ça passe. Je suis un peu comme en début de semaine dans le train. Je suis parti d'Avignon, j'allais à Cherbourg via. Et entre ? Ben j'attendais... Je n'allais pas sauter du train en marche quand même... (Cherbourg où j'ai quand même réussi à me faire flasher à 7 heures du matin à 130 au lieu de 110 km/h... j'ai vraiment pas de bol en ce moment, mais même là ben tant pis, je n'arrive même pas à m'énerver).

Quelque part, j'envie la meilleure amie de ma compagne, qui est une fille que j'adore. Elle arrive encore à s'énerver violement contre des choses qui l'énervent (par exemple hier, ce fameux non vote à l'assemblée, cf post de hier). Moi, je reste fataliste, presque béat... Enfin, je ne vais pas seriner pleins de choses avec ça... je vais plutot finir ma semaine par parler de deux trois trucs qui m'ont fait réagir cette semaine dans l'actualité. Je faisais ça y a pas longtemps...

* Les 23 de Domenech pour la Coupe du Monde et le final de l'OM
Pour ceux qui étaient sur Mars, c'est du foot. Je suis triste pour l'OM, mais je persiste à croire qu'une League des Champions aurait été un peu injuste par rapport à Lilles, et aurait été catastrophique aussi. Vu les dirigeants marseillais, leurs têtes auraient enflé, et on aurait eu une catastrophe... non, restons humble, construisons...

Pour la liste des 23, je suis content pour Ribery, pour Barthez, pour Cissé. Le reste ? Ben on verra bien. De toutes manieres, on est 60 millions de sélectionneurs, et il y en a qu'un d'officiel, donc...

Sinon, merveilleuses 20 premières minutes lors de Barcelone - Arsenal... Dommage que l'arbitre ait ensuite tout gaché...

* La CGT à la SNCM, une belle bande de mafieux macho...

Non seulement les syndicalistes de cette entreprise sont parmis les gens les plus archaiques de France (imposer par exemple la préférence Corse dans les emplois, ou la préférence syndicale, c'est normalement un délit, mais là on accepte). Mais en plus la plupart sont des monstres et des sous hommes. Témoins cet article dans le Parisien de mercredi qui montre que certains syndicalistes se "partagaient" des employées féminines entre mecs, sur le bateau. Et si une ne voulait pas, on l'enfumait, la vilaine... Scandaleux. Là, tiens, j'arrive à m'offusquer et à m'énerver. C'est bon signe (merci la CGT corse...).

* Etre ingénieur en 2006 alors qu'on aimerait bien être un poète...

Là, je plaisante bien sur. Mais vendredi dernier, la réunion de service m'a mis en face d'un nouveau soucis dans mon boulot. A partir de Juin, je n'aurais plus vraiment de boulot... J'ai eu deux ans à fond, avec pléthore de projets, menés pour la plupart à bien. Cela s'est sanctionné par une santée qui a explosé, et par des petits camarades qui ont récupéré les gateaux et les récompenses, pendant que l'on me coupait gentiment les ailes.

Est ce que je suis ennuyé ? Même pas... Je me demande toujours si je suis fais pour ce genre de métier, pour travailler avec ce genre de personnage. Mais comme j'ai dit plus haut, j'ai même pas envie de me battre. A quoi bon ? Il y a des gens que je ferais payer un jour, enfin c'est ce que je dis : je n'ai jamais réussi à être un méchant... Pour quelqu'un qui voulait faire de la politique, j'ai réussi à me faire balader au boulot, dans ma vie personnelle à qui j'ai trop voulu donné, et aprés ? Aprés je suis comme un idiot. J'avais des ambitions, et je me retrouve comme le docteur Tenma dans Monster.

Mais bon, je suis heureux. J'ai quand même des amis que j'aime. Je ne suis pas seul. Et bon, déjà, se refaire dans son cocon. Et aprés, le faucon se réenvolera... Pour l'instant, il a pas envie de trop reprendre des coups... Pardon.

Voilà, c'était mes - longues - réflexions à deux balles de fin de semaine. Semaine fatiguante, c'est loin le Cotentin. Mais pourtant, quand je suis chez moi, dans ma maison, dans mon foyer, je suis heureux comme ça faisait longtemps que je ne l'ai été. Finalement, mettons ça sur une certaine fatigue morale. Ca se reconstruit, et je suis peut être un peu exigeant de vouloir aller plus vite que la musique.

PS : un sondage en début de semaine, du CSA-Le Parisien. Seulement 1/4 des français sont heureux d'aller à leur travail.

jeudi 18 mai 2006

Une nouvelle honte pour l'Assemblée

Rien à voir avec le vote sur la censure. Cette clownerie pseudo démocratique, qui a vu le président du groupe UMP se comporter en déplorable caporal en chef arrogant et menaçant, qui a vu aussi le courage de certains (Bayrou), la triste lacheté d'autres, était affligeante. Elle donnait déjà une vilaine image de la France. Enfin, non, ce n'est pas ce vote qui donnait cette vilaine image, mais plutot la cause de cette censure.

Et aujourd'hui, nouvelle triste action de la part de l'Assemblée. Le vote (sur proposition socialiste, pour une nouvelle fois en deux jours j'étais d'accord avec les socialistes...) sur les sanctions pour les négationnistes du génocide arménien a été ajourné. Et reporté à siné die. Pas important pour JeanLouis Debré... Et surtout ne pas froisser l'ami Turc.

J'étais en Turquie y a 3 semaines, et j'ai aimé ce pays. Donc je suis d'autant plus sereil pour dire ce que j'en pense. Mais je trouve minable, simplement minable, cette nouvelle couardise du plus haut de l'Etat. Enfin, couardise ou simple mépris ? Nouvelle occasion raté de redorer un blason qui est vraiment terne.

Pourtant, Dieu sait que je l'aime, la France... Mais là, bouh.

samedi 13 mai 2006

Et Chirac est même en train de louper ça...

Finalement, Jacques Chirac aurait pu laisser un nom dans l'histoire de France. Celui qui a "réintroduit l'ours dans les Pyrénées"... Ca devient un bordel au moins aussi risible et déplorable qu'un CPE pyrénéen... Encore une affaire menée d'une main de Maitre par l'éxecutif. Mais le ministère de l'environnement a dit rester "ferme" à l'introduction des Winnies Slovènes...
Quand ça veut pas, ça veut pas...

vendredi 12 mai 2006

Quelques liens supplémentaires

La période politique s'y prete, mais j'ai mis en avant quelques blogs d'éditorialistes que j'apprécie beaucoup, dans ma liste de lien.

Bien sur, à tout seigneur tout honneur, le blog de Jean Michel Apathie, qui reste pour moi LE journaliste politique du moment. Un accent qui va avec sa verve et sa pertinence.

Ensuite, deux chroniqueurs à l'émission de RTL "on refait le monde". Le premier estr Guy Birenbum, qu'on a pu voir quelque fois sur Canal +. Cet éditeur avait écrit un livre sur les connivences nombreuses et parfois troublantes entre politique et journaliste. C'est le premier à avoir sorti la liaison entre un ministre (Borloo) et une journaliste (Shoenberg), et il a une vision de la société que je ne partage pas toujours, mais qui reste pertinente et originale.

Ensuite, Bertrand Delay. Cet homme qui a voté non au dernier référendum est un journaliste que j'ai du mal à classer. Par contre, ces prises de position sont tout sauf 'politiquement correct', mais elle n'en demeure pas moins argumentée et interressante.

Enfin, Christophe Barbier. Le directeur adjoint de la rédaction de l'Express coanime avec l'excellent Eric Zemour la meilleure émission de débat politique du Paf en ce moment sur ITV (ma préféré en tous cas, "Ca se dispute"... qui est aussi l'émission préférée de Bernard Tapie tiens...). Son blog, "Elysée 2007", est tout un programme... Le carnet de l'élection reine de l'année prochaine... Ben on va se régaler.

Et bien sur, mes blogs et les sites des gens que j'aime bien. Et mes sites préférés...

Nicolas, vas t'en

Rapide message pour exprimer non pas un sentiment, mais un souhait, réel. Le Président de la République, confortablement assis dans son trone suréaliste, a confirmé et conforté le Premier Ministre. Tout le monde (le monde...) voit que nous sommes sur une crise de régime sans précédent. Plus aucune règle n'est respectée, c'est un grand n'importe quoi... Mais l'executif reste accrocher au pouvoir comme une moule à un rocher malgré une grosse tempete. Pour l'exercer, ce pouvoir ? Même pas, puisqu'il n'y a plus de pouvoir.

Pauvre France avec une élite déliquescente... Maintenant, il faut que quelqu'un fasse un geste. Je ne suis pas un fan absolu de Nicolas Sarkozy, quand bien même j'ai de la sympathie pour lui et pour son discours. Mais maintenant, il faut qu'il parte... Pour lui, c'est évident qu'il sera en mesure réelle d'incarner cette "rupture" avec ces pratiques et cette caste chiracomafieuse en quittant un navire infesté de rats. Ensuite, pour la France... Arretons ce cirque. La France n'est plus gouvernée, et il faut un electrochoc, même minime...

C'est mon souhait : que le numéro 2 s'en aille. Et qu'il y ait une crise politique ? Pourquoi pas, de toute manière, rien ne sera pire que maintenant...

Depuis le 21 Avril 2002, y a t'il des choses qui ont réellement changé ? Oui... Ca me parait pire aujourd'hui.

jeudi 11 mai 2006

Retour dans le monde réel

Mardi, alors que je prenais tranquillement mon petit dejeuner (arrosé de cortisone pour retrouver un peu de peps et de voix), mon téléphone personnel sonna. Mon chef me demandait si cela ne me dérangeait pas de revenir un jour plus tot de congés, pour filer un coup de main sur une offre (que finalement on n'aura probablement pas). Comme je suis gentil et serviable, d'autres diront laches et franchement minables, j'y suis allé. Ainsi, je n'ai pas eu ce stress post rentrée, puisque celle ci a été avancée...

Hier, néanmoins, j'ai rattrapé cette journée de "perdue" (franchement, vu l'épanouissement qui est le mien dans ce boulot, ce n'est pas une journée "gagnée", sinon pour mon compte en banque...) par une ballade avec le chien du voisin dans les vignes, et par le marché à Sérignan. Et donc aujourd'hui, c'est la "vraie" reprise, à mon bureau, avec mon PC, mon téléphone, et mes faxs.

Finalement, tout recommence comme avant. Pour avoir une voiture (que pour se déplacer professionnellement), c'est la croix et la bannière. Je ne reviendrai pas sur les promesses qui m'avaient été faites mais en bon chiraquien que je fus : "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent"... Et je continue à voir des traffics d'influence de gens qui profitent d'un système en utilisant des méthodes pas des meilleures. Je continue à voir que les taches que j'avais laissé pendant mes vacances n'ont pas été faites, mais les responsables auront probablement une augmentation le mois prochains, puisqu'ils sont de ceux qui suivent dans ce système. Je continue de voir que j'ai des clients pénibles, qui n'ont rien d'autres à faire que finalement emmerder leurs fournisseurs ("prestataires" est le mot délicatement employé dans le merveilleux monde d'EDF). Et je continue à voir que décidément je ne m'épanouis pas dans cette ambiance de placard, et que finalement, vite, la sortie...

Bah... La semaine prochaine, je pars trois jours à Cherbourg. Et puis aprés... ? Ben aprés, on verra bien. Enfin, en tous cas, c'est encore avec plein d'optimisme que je reviens au boulot. C'est pas chouette, c'est pas bon, c'est franchement négatif, voire nauséabon. Il faut se prendre en main. C'est ce que je fais. Maintenant, attendons les résultats, les graines ont été plantées dans le sol, il parait que le printemps permet à la nature de s'éveiller et aux fleurs de pousser...

mardi 9 mai 2006

Moment de lucidité à l'Elysée... Finale de Coupe de France

Je suis peut être un poujadopopulo. Mais cet exaspérant autisme élyséen d'un président qui ne voit et ne comprends plus le pays dans lequel il vit (Chirac et les choristes, Avril 2005 : "mais je ne vous comprends pas...") me traumatise. Dire que j'ai collé pour ça... (et le soir, je bois, dure la vie d'un déçu du Chiraquisme). Enfin, plus sérieusement, Chirac, mais surtout son entourage et ses multiples "conseillers" (de Villepin étant pas le plus pire, la dissolution, c'est lui...), je n'ai plus pour eux des sentiments trés courtois. Si j'étais un peu impertinent, je dirais que toutes et tous sont bêtes à manger du foin... (mais je suis gentil et poli).

Pourtant, de retour de Turquie, la lecture d'une brève du Point m'a montré une lumière... Je n'ai pas assisté, pour cause de kebabs turcs, à la défaite de mon OM en finale de la Coupe de France. J'ai donc loupé ça :
Ecran Noir
Craignant les sifflets du public de la finale de la Coupe de France de football, OM-PSG, le service de communication de l'Elysée a demandé que la présentation des joueurs au président de la République ne soit pas diffusé sur les écrans du Stade de France.
Rappelez moi juste quelque chose... C'était pas "82%" de gens qui l'ont remis à l'Elysée, le bonhomme ? Enfin, j'étais en Turquie, je n'ai pas eu à siffler (ni à pleurer). En tous cas, voilà quelque chose qui me rassure un peu sur notre éxecutif politique. Ils se rendent quand même compte combien ils sont ridicules et combien l'envie du peuple de les envoyer loin (pas sur les roses quand même... laissons Hollande tranquille) est bouillonante.

PS : la photo a été prise sur le merveilleux et hilarant site "les Cahiers du Football", que je mettrais en lien aussi. Et la légende de cette photo était : "Le moment précis où Jacques Chirac transmet son sens de la gagne et du geste juste à Taye Taïwo".

Nicolas Sarkozy à Nimes : discours brillant...

J'ai reçu l'invitation pour la réunion à Nimes, mais bon... Les invitations de l'UMP, revoir toute cette bande de faux culs qui passent de Balladur à Pasqua, puis sont les meilleurs amis de Chirac avant de tomber dans les bras de Sarkozy, ça va bien. Les notables politiques, ou les femmes à mari friqué maquillée comme des murs de villa et avec une intelligence digne d'un chanteur de rap bourré, ca m'a bien suffit. (Enfin, je dis Nimes, à Marseille c'était pareil, et je pense que si je descends à Avignon, je ne verrai pas mieux).

Je viens de voir le discours de Sarkozy sur ITélévision. Brillant, vraiment brillant. Et scotchant aussi. Philippe Teysson l'a dit lors du débat post-discours : Il a parlé de la France, mais de toutes la France. De son histoire, de son passée, de sa force. Un discours d'espoir, et un discours d'entrée en campagne (car ça y est, il est parti, vraiment parti) d'un trés trés haut niveau.

Bien sur, les commentaires de populismes viendront forcément dans les commentaires. Car il a tenu un discours résolument de droite. Appelant les électeurs qui en ont marre de cette "droite qui s'excuse de ne pas être de gauche". Alors oui, àa change de la tiédeur Chiraquienne ou des discours mielleux et angéliquement niais d'un Mamere ou d'un Julien Dray. Mais bon, je suis de Droite, et ça ne me dérange pas de ne pas avoir honte de ne pas être de gauche.

Par contre, Nicolas Domenach a relevé à juste titre que son discours manquait peut être d'envie de justice. Il y avait dans le discours Sarkozyste une idée force qui était 'relever la France'. Redonner la fierté à la France, mais une vraie fiertée. Celle que j'ai eu du mal à expliquer à un ami il y a peu (être fier d'être français), mais qui finalement ne s'explique pas, mais se ressent. Cette force qui émane de ce pays et de ses enfants...

Mais Domenach a raison, la force doit s'accompagner de justice. Et ensuite, ce n'est pas la part 'de gauche' du Faucon qui s'exprime, mais plutot la part Gaulliste. Une France ferme, mais une France juste. Et vice versa. Les deux doivent aller de pair.

Enfin, je ne sais pas si je voterai Sarkozy. Normalement, je devrai... Bien sur, des aspects extra politique me géne. Mais me dire qu'enfin, on peut tourner la page de Chirac et de son clan, ça ne me dérange pas. Mais ce soir, j'ai aimé la politique, et j'ai compris pourquoi je me suis engagé étant jeune. J'avais lu et entendu des gens me parler de la France. J'avais lu De Gaulle, Debré, Pompidou, Chaban, Peyrefitte... Plus tard, j'ai rencontré Seguin, Pasqua, Michel Noir, Gallo. Des gens qui parlaient la France. Je suis peut être un idiot, un irrésistible et insupportable idiot, mais c'est peut être ça qui me fait vibrer.

Tant pis... Je vis avec.