jeudi 19 juillet 2007

Ce soir, je mange provencal

Message léger ce soir. Plus léger en tous cas que mon poids qui me rend malade à chaque fois que je contemple les dégats sur mon corps. Sans parler de ma balance et de mon miroir, qui me font la tête depuis un peu plus de 29 ans... Enfin, plus léger en tous cas que mes derniers messages.

Ce weekend, je monte en Forez. Donc ce soir, repas provencal. La classique ratatouille, à laquelle une petite touche auvergnate rajoute de la chair à saucisse. Ca parfume, ca augmente sans doute le taux de lipides à l'intérieur du saladier. Mais putain que c'est bon.

Et puis avec ça, recette made by "On Refait le Monde". Le journaliste italien Alberto Toscano avait un jour parlé, avec son accent bien sympathique, de peche à la mozarrella. Frais et divin. Rajoutez à ça de l'huile d'olive, du basilic (attention, pas d'herbe de provence !), et un peu de jambon cru si vous avez. Et buvez un rosé frais avec ça. Et bien c'est divin.

Le chanteur disait qu'on dirait le Sud. Non, c'est le Sud. Et c'est chouette. Même si demain midi, ce sera régime et que ma balance me boudera encore. Je commence à avoir la triste habitude, mais j'aime les bonnes tables. Tant pis, je ne ferai pas tomber grand monde sur la plage dans quelques jours... Sinon quelques belles assiettes de fruits de mer.

PS : concernant 'On refait le Monde', je confesse que j'aime beaucoup Nicolas Poincaré... Je m'en rend compte en son absence : vivement la rentrée.

mercredi 18 juillet 2007

Mourrir sur son lieu de travail, ep 2

J'ai été touché par les témoignages de mes amis de net sur mon dernier post. Diverses expériences, mais une souffrance qui se ressemble. Et qui ammène, pour certains, à un défaitisme total, un pessimisme sur ce qui est le travail. Plus un lieu où on s'épanouit, mais comme on dit, "il faut bien travailler si on veut manger".
J'avais parlé de ces jeunes ingénieurs qu'on recrute, qu'on charge comme des mules, à qui on fait des promesses non tenues, et qui, à 25 ans, sont dégoutés, écoeurés, dépités. Parce que pas les dents assez longues pour être pire que le pire. Je trouve cela criminel de démotiver les gens. Je pense qu'il y a des actions à mener, mais c'est une autre discussion.

Non, déjà hier je ne rigolais pas en écoutant les infos. Peugeot. Là, on quitte l'asphalte pour la mer... Mais plus sérieusement, c'est dans mon secteur d'activité. Je ne suis pas salarié d'Areva, mais je travaille dans un grand acteur du nucléaire français. Donc en relation constante avec mes collègues d'Areva. Depuis plus de 6 mois où je suis à mon poste, quittant une entreprise privée filiale d'un grand groupe, je vois combien je suis bien et combien j'ai de la chance.
Tout le monde n'a pas pensé comme moi, puisqu'un nouveau suicide chez un des leaders du nucléaire dans le monde. Hier déjà j'étais touché. Là c'est quelque part dans la famille, ma famille professionnelle. Ca me touche pas plus, mais quand même...

J'aurais pu parler ce soir des syndicats face au projet de service minimum. Y a du talent là, face à un projet en discussion, la grande action : faire grève. On discute, entre parlementaires, entre syndicats et état, mais non, il faut "faire grève". C'est un leitmotiv. Avoir entendu ce soir Aschieri, de la FSU, parler de réunir "les conditions d'une mobilisation de grande ampleur" contre même pas un projet, mais un projet de projet, les bras m'en tombent. Je savais nos syndicats irresponsables et coupables de cette immobilisme criminel puisque responsables de nombreuses fermetures d'usine (chez moi notamment), donc je ne suis pas surpris.
Mais quand, à coté, nous avons des suicides de salariés, je suis franchement écoeuré. Non, je ne mélange pas. Mais je constate que nos syndicats préferent se mobiliser pour leur droit à s'amuser entre Bastille et Nation, plutot que de s'occuper du fléau des conditions de travail.

Je parlerai plus tard de ce que je pense du "service minimum". C'est aussi parce que je suis adhérent à un syndicat, par conviction notamment et par envie de défendre certaines de mes valeurs au sein de l'entreprise, que je suis franchement concerné par ce point. Il est nécessaire que nous ayons des syndicats responsables et efficaces. Ils ne sont actuellement ni l'un, ni l'autre.
Je m'en veux d'avoir passé d'un suicide à une critique personnelle et non argumentée du syndicalisme à la française. Mais entendre ce soir la FSU et la Didier le Reste, le sémillant boss des CGT de la SNCF, défendre leur pré carré, aprés un suicide d'un salarié dans une entreprise mondiale, ça me donne envie d'aller me coucher tôt encore...
Y a du boulot...
Edit 23/07/2007 : Mon copain de net RepBan (que je salue) m'a fait une remarque sur le toujours sympathique DEL. Avoir parlé de "syndicats meurtriers" l'a choqué, et j'attends avec impatience et interet sa réaction, mais je voulais quand même répondre sur mon blog avant son commentaire.
Je comprends facilement pourquoi Rep a pu penser que j'accusais les "syndicats de meurtre", ce qui est bien sur totalement faux. Je pense que je me suis mal exprimé. Localement (un grand local), je pense que certains syndicats sont coupables d'avoir "tué" (verbe malheureux j'avoue) l'emploi. D'avoir été co-responsable, par des actions répétées et malheureuses, de délocalisation. Pas les seuls responsables, évidemment. Mais rien n'a été fait pour améliorer les choses, en particulier la condition des travailleurs, et leur emploi.
Je pense que les syndicats doivent être responsable et raisonnable. Se battre pour défendre le droit de faire grève, et mettre toute son énergie dedans cette entreprise, à l'heure où les conditions de travail des salariés (cadre et non cadre) sont difficile, cela me parait assez grave. Grave dans le sens où les priorités me semblent mauvaises...
Je suis désolé d'avoir mal été compris. C'est ma faute, je me suis mal exprimé. Et je regrette, mon cher RepBan, que tu ais mal compris mon message. Ecrire mieux et plus clairement, c'est pas mal. Et les commentaires que mes amis et contradicteurs font m'aident notamment à être plus clair dans ma manière d'écrire. Alors vas y l'ami, et égratigne moi si tu penses que je dis non pas des bétises, mais des choses avec lesquelles tu (vous) es en désaccord ^__^

mardi 17 juillet 2007

Mourir sur son lieu de travail

Pas grand-chose à dire. Un nouveau suicide sur son lieu de travail, chez Peugeot. Je ne connais ni les causes, ni le pourquoi, ni le comment, et à vrai dire je m’en fous. Mais je lis le résultat. Se pendre n’est jamais une chose merveilleuse…

Pas grand-chose à dire. J’avais moi-même ressenti des choses très dures professionnellement. Des moments où le matin, j’espérais presque que le virage soit pris un tantinet trop vite, pour ne pas à avoir affronter ni le bureau, ni cette boule dans l’estomac. C’était y a longtemps. Enfin, pas si longtemps. Pour moi, la roue a tourné, et le métier que je fais en ce moment me rend non pas heureux, mais satisfait. La nuit je dors. Et mon ventre ne me fait plus mal. Ma tête non plus. Et si mon cœur bat parfois un peu vite, c’est simplement car je vais à des endroits où décidément je ne devrais pas aller.

Pas grand-chose à dire. J’avais parlé l’année dernière d’un début d’étude sur le stress au travail. Je pense modestement que ça devient un fléau. Parce que pression. On a tous de la pression. Mais pour qui est elle ? A une époque, travailler plus gagner plus n’aurait rien représenté pour moi. Jeune cadre, je dépassais les 35 heures par semaine allégrement. Des voyages, des déplacements, des sous qui rentraient dans les caisses de ma société. Des actionnaires heureux, des directeurs satisfaits. Et à la fin du mois, rien de plus. Même pas un merci, même pas un compliment, sinon des promesses non tenues, celles qui n’engagent que ceux qui les écoutent. Et au final, un sentiment de n’être rien. De ne pas travailler assez pour être mieux récompensé. Et à coté, voir des gens plus « dans la place », plus proche de certains, avancer plus vite sans forcément plus de résultat. Avoir le sentiment de courir alors que le concurrent du couloir d’à coté marche sur un tapis roulant.
Dans la nouvelle société où je suis, la médecine du travail a lancé une grande action pour lutter contre ces sentiments et ces sensations qui bouffent une santé, une vie, et qui peuvent emmener à ces situations extrêmes. Cela doit être une préoccupation majeure des syndicats et du monde du travail. Plus importante, pour moi, que ces histoires de grève le 31 Juillet pour protester contre le projet de service minimum, bien plus importante : c’est de vie qu’il s’agit, et on a pas le droit de devenir malade à cause du travail.

Cela passera, à mon avis, sans doute par un rééquilibrage de ce que j’appelle le triangle de l’entreprise : client, actionnaires, salariés. Avec un poids exagérément devenu fort au niveau de l’item central : j’en fus témoin à mon corps défendant.

Pas grand-chose à dire, sinon une réelle tristesse.

lundi 16 juillet 2007

Ruines d'une récente bataille

Quelques souvenirs de la bataille de Juin 2007. Des Législatives qui auront donné une majorité certes bleue ciel, mais avec des blessés, certains illustres, d'autres moins.

Ma circonscription aura mené une bataille tranquille, l'élu UMP sortant étant presque sur de l'emporter : un candidat PS dont la charité chrétienne m'invite à oublier et ne pas commenter, une candidate ModeM venant de Nimes et proposant son nom au suffrage pour "récolter-1,62€-par-voix", sans faire compagne. Un FN mort. Et je ne parlerai pas de la candidate MPF qui nous aura pollué notre belle campagne par un collage de cochon, pour finalement se désister la veille du premier tour en faveur du futur élu.

Il n'y avait pas, sur mon chemin de course à pied, d'affiche de la bataille de Paris, la grande, celle du 7 Mai. Oh, en allant un peu plus loin, j'aurais trouvé des ruines de ce collage hystérique du même représentant MPF local. Tout ça pour 2 %, si c'est pas triste...

Enfin, pas de nostalgie. Juste deux images, j'aurais pu en mettre d'autre. Mais voilà, la guerre est finie. Personnellement, même si j'aurais beaucoup à dire, sur les travaux parlementaires, le volet fiscal, les institutions, ben non, même pas. Fatigue d'aprés guerre. Lassitude aussi. Lassitude générale, et mon envie de politique est actuellement proche du niveau de la nappe phréatique en Vaucluse.
Donc plutot que de parler politique, regardons un paysage vierge d'affiche. Un paysage de course à pied. Le mien.

samedi 14 juillet 2007

les autres et nous

Je ne veux pas paraphraser mon amie de Marseille dont j'adore le blog et la manière d'écrire (ses chroniques feraient fureur dans la Provence locale). Mais une simple remarque suite au repas républicain de hier soir, à Roquemaure.

J'adore ce moment où la place centrale du village iradie de toute sa beautée et de toute sa splendeur. Le coté provencale des arches et des platanes sont sublimés par un orchestre qui joue de la musique bien de chez nous. On entend des rires avé l'accent, et les verres s'entrechoquent à mesure que se coupe le saucisson. J'adore ce moment là.
Hier soir, ce repas Républicain qui nous a fait tous nous lever à l'écoute de la Marseillaise aura une nouvelle fois était, pour moi, un chouette moment. Avec des gens que j'aime. Des amis. Personnels et politiques, mais surtout personnel. La fille de mes amis n'était pas là car elle grandit, mais la soirée m'était agréable autour de gens que j'aime sincérement et dont j'ai la faiblesse de croire que la réciproque est vraie. Et ça fait toujours du bien d'être avec des gens qu'on aime et qui vous aiment.

Et puis une phrase entendue qui m'a fait sourire. Parce que si la République qu'on célébrait est grande, tout le monde a un peu de mal à s'élever au niveau de cette grandeur. Arrivant à une table où mes amis étaient présents, j'ai serré la main à un ancien compagnon de combat. Nous avions siégé à la même tribune pour défendre le même candidat à des élections antérieures, il y a à peine 3 ans. Une éternité.
Parralèllement à ça se prépare les élections municipales. J'ai fait mon choix depuis bien longtemps : l'amitié et la fidélité étant aussi importante pour moi que les convictions. Quand les trois se lient, c'est magnifique. Cette personne à qui j'ai serré la main fait un autre choix que moi, une autre liste. Cela ne m'empeche nullement d'y serrer la main avec plaisir.
Et c'est là que nous attendons, à proximité, cette phrase "ils sont là eux ? on va quand même pas manger avec les autres !" et de voir donc tout ce petit groupe se lever pour aller à uen autre table plus loin, à l'opposé de la scène. Celle d'une partie de la majorité municipale (avec l'ancien tête de liste de l'opposition qui maintenant est avec eux), pas la notre de partie. Et moi de rester évidemment avec mes amis, les "autres". Les "autres"...

Cela me fait sourire. Pourtant, tout à l'heure alors que je vais courrir, je ne peux m'empecher de me dire que si le soleil se lève, elle et nous, donc "eux" et "les autres", verront le même paysage. Nous serons tous protégés par le Ventoux, qui sera triste si nous ne sommes pas à la hauteur de cette République qu'on célèbre. Les "autres" comme "eux", les "gentils" comme les "méchants du camp d'en face" se léveront toujours à l'écoute de la Marseillaise et respireront le même air provenant des vignes de Lirac et de Côtes du Rhônes. Etait ce la peine pour ça de changer de table avec un mépris suffisament audible pour bien marquer sa position ?

En tous cas, nous, "les autres", avons passé une belle soirée. Préparant un beau weekend. C'est le plus important. Ensuite, il faudra se rassembler. Pouvoir manger ensemble sans partir parce que l'autre pense différement. D'ailleurs, ne sommes nous pas ouvert à tout le monde : le vin et le pain, c'est fait pour se partager, et pas uniquement dans des textes sacrés. C'est tellement plus sympa.
Enfin, nous verrons toujours, aujourd'hui, le même paysage. C'est le plus important.

jeudi 12 juillet 2007

Pour tout ce que tu as fait pour moi depuis ce jour là...

... Merci.



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Finalement guère plus à dire. Sinon que ce jour anniversaire d'une victoire en Coupe du Monde est peut être un jour idéal pour redire cette chose simple qui est "merci". Merci d'être là. Merci d'avoir été là.
Je ne rajouterai pas des mots trés fleurs bleues cucu qu'on dit quand y a personne, ça ferait con, mais je le pense quand même.
Merci.

Et peut être que je peux rajouter au merci la personne qui avait pris la photo en Novembre 2005. Même surement que je dois rajouter cette personne là au merci sincère que j'ai envie de dire aujourd'hui.

Nous sommes dans les jardins du Châteaux de Suze la Rousse. C'était chouette, et la photo, qui m'a servi pour mon calendrier 2007, est super.
Merci d'avoir été là à ce moment là. Et merci d'être toujours là. Garde ma bouteille de whiskly au frais.

Allez, du travail cette aprésmidi. Sans oublier que le proverbe gardois stipule bien que la pluie de Juillet ne compromet en rien le merveilleux temps d'Octobre. Mais je suis un enfant d'Automne aussi.

lundi 9 juillet 2007

Le suicide des jeunes, par un bloggueur picard que j'apprécie beaucoup

"2ème cause de mortalité chez les adolescents après les accidents de la route..."

Le trés beau texte de Farid Taha m'a vraiment beaucoup touché. Le sujet ne me laisse, il est vrai, pas forcément indifférent.
Je trouvais que l'occasion était trouvé, finalement, pour rendre un hommage modeste à un blog que je trouve trés agréable à lire, parfois touchant, souvent pertinent. Et drôle. d'un personnage que je ne connais pas en vrai, mais qui arrive à donner envie d'en savoir plus, et de boire un coup avec lui pour parler de tout, de rien.

Le blog de Farid Taha, un "citoyen dans l'Oise", est pour moi un passage obligé de mes ballades de début de journée sur le net, le café à coté du mulot. Cela me prouve également que l'ingénieur gaulliste de Provence peut apprécier le chirurgien centriste de Picardie qui est l'auteur de ce blog. Le vin n'étant pas notre seule valeur en commun...

Et pour en revenir au texte initial, et bien... C'est un trés beau texte. A lire, à relire. Et la conclusion est à appliquer. Et vite. Roselyne, si tu nous lis, merci bien.

PS : je me rends compte qu'il faut que j'arrête de copier Askolovitch... Faire des titres en trois mots, c'est bien ^__^

dimanche 8 juillet 2007

Nicolas en Avignon, depuis si longtemps déjà...

Avignon, soir de fin de semaine. Début du Festival éponyme.
Non, je ne remplacerai pas la talentueuse Bridgetoun, dont les prises de vues d'Avignon et les textes mettent en beautée cette jolie ville. Pour la mise en valeur de la cité des Papes, c'est la meilleure. Néanmoins, alors qu'en cette fin de semaine, je voulais un peu profiter des premieres (!!) chaleurs estivales pour me balader dans la capitale vauclusienne, mon oeil fut attiré. Une fauconnerie amusante, que je voulais faire partager.

Je n'aime pas trop Avignon pendant le Festival. Mon coté mysanthrope un peu raleur de droite reprend le dessus. Nous sommes en ce moment en début de Festival, donc les rues ne sont pas encore trop sales. Pas trop de monde non plus. Juste suffisament d'affichettes et d'originaux saltimbaques pour dépayser et donner un coté folklorique oui mais "pas trop". Donc en ce début de Festival, j'aime bien. Le weekend prochain, je trouverai sans doute ça insupportable. Tout n'est que question de dosage.

En dehors du Festival, Avignon est une ville que j'aime beaucoup. Dont ses petites rues pavés, marchandes, piétonières. Là bas, j'avais mon magasin japonais : Néo Tokyo. Ma librairie de manga "la BD" chez laquelle mon compte de fidélité était bien haut. Aussi ma FNAC (quoiqu'elle ne soit pas top top...), mes magasins informatiques, bref tout mon monde commercial post lycée. J'ai un peu vieilli depuis. Il y a - avait - aussi dans une rue la permanence RPR à laquelle j'ai pris ma carte, non sans demander de vite transferer tout sur Nimes et le Gard.
Il y a aussi une petite placette avec l'église des Carmes (photo 1). Place Carnot je crois, à coté du lycée Aubanel (dans lequel j'ai des souvenirs "romantiques", mode fleur bleu mélancolique on). Et un restaurant grec dont le rosé crétois est bien agréable, sans parler des plats à base d'Aubergine : j'adore l'Aubergine.

Et donc en revenant vers la place de l'horloge, on arrive sur une place avec deux restaurants qui se font face : l'Endroit, cuisine traditionnelle, et le Verso, cuisine italienne. Photo ci dessous pour la place. Le nom de la place ? Teasing, c'est juste dessous.Donc le nom de la place, c'est, comme le montre la petite image ci dessous : Place Nicolas Saboly.

Vous avez raison, c'est trés con, pas de quoi fouetter un lama, mais moi cela m'amuse. Le genre de petit signe de M. destin qui me fait sourire. Nicolas Saboly, mais qui est cet homme mort en 1675, année à laquelle le RPR local ne se doutait que 305 ans plus tard, le petit jeune homme chevelu montant à la tribune serait une vingtaine d'année plus tard 6eme président de la Véme République...

Wikipedia est mon ami comme disent les gens "supérieurs" et agressivement sympathiques sur certains forums. Enfin, là non car Wikipédia ne donne pas grande information, sinon rammener à une page parlant de la "Coupo Santo", l'hymne de la Provence et de l'Occitanie qui, je l'avoue, me fait quelques frissons à son écoute.
Non, c'est sur une page personnelle que j'ai finalement trouvé qui était ce presqu'homonyme :
" Nicolas SABOLY, poète et compositeur provençal, naquit à Monteux, charmante bourgade proche de Carpentras, de Vaison-la-romaine et d'Avignon. Cette partie de l'actuel Vaucluse dépendait alors des papes qui, au XVIème siècle, séjournèrent à Avignon."
D'accord. Rien à voir avec notre bon Président ancien avocat de droite. Nicolas Saboly était un poète de la trés jolie ville de Monteux, presqu'au pied du Mont Ventoux que j'adore. Mais finalement, cette ballade avec mon esprit perverti par un paquet de mois de campagne électorale m'aura permis une autre promenade. Celle dans la culture de chez moi, la culture provençale. Et vous en faire aussi profiter : ça sert à ça les blogs.
Aprés cette ballade, retour au lit. Car malgré tout ça, crevé en ce début d'été. Dites, ça fait combien de temps que je vous emmerde avec ma fatigue ?

vendredi 6 juillet 2007

Sénat : quand se perdent les coups de pied au...

Simple colère en lisant, pendant ma pause café, le toujours pertinent blog de JeanMichel Apathie. Colère saine ou pas, je ne sais pas. A la différence de la saine colérique du Poitou, colère non simulée en tous cas, bien froide, bien personnelle.
Un simple copier – coller de l’article de notre bon JeanMichel :

« Le Sénat, hier, convoqué en session extraordinaire, examinait le premier projet de loi du quinquennat, consacré aux délinquants multirécidivistes, présenté par Rachida Dati, garde des Sceaux et première femme issue de l'immigration en charge d'un ministère régalien. Combien de sénateurs s'étaient dérangé, le matin, pour écouter la ministre? Une petite vingtaine, sur 321. Combien se trouvaient de sénateurs, le soir, au moment de l'adoption d'un projet de loi, étudié en quatrième vitesse, voire même un petit peu par dessus la jambe? Moins de dix, toujours sur 321.
Spectacle affligeant, scandaleux si on veut s'énerver beaucoup, ridicule si l'on pense que les problèmes de météo sont infiniment supérieurs en ce début juillet. En tout cas, on pourrait se dire que si les sénateurs n'aiment pas leur boulot, personne ne les oblige à faire sénateurs. Qu'ils laissent donc leur mandat à d'autres si cela ne les intéresse pas. Que dire et que penser de cette attitude d'une élite politique qui ne prend même pas la peine de siéger alors même que le gouvernement présente, en urgence je le rappelle, c'est donc que ça urge, un projet de loi qu'il croit très important?
»

J’aimerais bien être élu de la République. Un jour peut être, si des convictions fortes et l’envie (courage ?) de me frotter à nouveau à ce monde duquel je suis un peu étranger me reprend. En tous cas, je pense que l’élu de la République a des devoirs, des responsabilités.
Je pense aussi que ce projet de loi de Rachida Dati, que l’on y soit favorable ou pas, touche un problème bien réel. Roquemaure et ses environs sont la cible de délinquants et mineurs (un prochain projet de loi), et multirécidivistes. Peut être pas multirécidivistes dans le sens où l’entend le projet de loi, mais quand on multiplie les incivilités, on espère une réponse appropriée. Réponse que n’a pas la Mairie de Roquemaure, la politique de l’autruche n’étant peut être pas la plus adéquate pour résoudre ce type d’équation.

Je ne sais pas si le projet de Dati est pertinent. Ce que je vois, c’est que malgré le débat qu’il doit y avoir, les sénateurs ont apparemment mieux à faire.
Cela pose une autre question, posée depuis un moment : à quoi sert le Sénat, à quoi servent les sénateurs. Ce genre de petite dépêche tend à donner une réponse en 4 lettres. Très brèves. A « Rien ».
Et ils semblent également eux même convaincus de la réponse : la preuve, ils ne viennent même plus au charmant palais du Luxembourg…

mardi 3 juillet 2007

Chacun son 10 Juillet, chacun son bac

Quand j’étais enfant, le bac ne représentait que ces vieilles cartes postales jaunies que me montrait ma grand-mère. Pour aller de Montfaucon à Caderousse, il fallait le prendre pour traverser ce Rhône qui voit maintenant trois ponts l’enjamber au niveau de chez moi. Non, à l’époque, ni route départementale, ni autoroute, encore moins TGV ne permettait de franchir le Rhône entre Gard et Vaucluse. Juste le « bac ».
Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai connu la vraie signification de ce mot. « Bac », traversée un peu mythique quand on est enfant. Passage entre quelque chose que l’on imagine et quelque chose que l’on ignore. « Bac », cet objet que Chevènement voulait donner à 80% d’une classe d’age, objectif qui est ancré presque dans nos gènes, depuis notre plus jeune age. Et après ? On ne sait pas ce qu’il y a derrière, « passe ton bac d’abord », la suite on verra plus tard. La suite, on ne la voit pas quand on regarde les photos jaunies de mamy.

Mon bac à moi ne me laisse pas des immenses souvenirs. Je voudrais être capable de l’écrire comme Guy Birenbaum sur son blog (très beau texte), mais il m’en manque le talent. Il m’en manque surtout, à vrai dire, l’émotion et la nostalgie qui ferait de ce souvenir quelque chose de marquant. Bien sur que je m’en souviens. Qui ne se souviendrait pas d’un moment programmé en nous depuis le plus jeune age. Je m’en souviens. Mais je n’en éprouve aucune nostalgie, alors que la nostalgie est ma cosmo énergie à moi…

12 ans déjà que j’ai passé le bac. Chirac venait d’être élu, et une nouvelle municipalité amie venait d’être élu dans mon village. Pour quelques mois, je n’ai pu voté Chirac, je n’ai pu faire parti de l’aventure municipale. Dur d’avoir 17 ans. Mais je passais mon bac. En 1995.

Je n’ai pas grands souvenirs de cette année scolaire au lycée technique des Eyrieux, Bagnols sur Ceze. Sinon l’été avant et ma première histoire amoureuse qui restera plus indélébile dans mon cœur qu’un modeste examen de fin de lycée (là, le ressort nostalgique tourne à fond les ballons).
J’ai fait un bac S, anciennement E avec beaucoup de technologie industrielle. Je n’aimais pas cette matière, pourtant coefficient 9. Plus que de ne pas l’aimer, j’avais un blocage psychologique dessus. Un cauchemar, mon cauchemar. Mais papa disait que c’était le futur et que c’était bon pour moi, et comme j’étais un petit garçon faib…, euh obéissant, j’ai fait. Je le regrette tous les jours, car les mardis étaient pour moi épouvantables en Terminale, mais tant pis.
Je ne garde de cette époque aucun ami. Et d’ailleurs aucun ne me manque vraiment. J’ai des amis de cette époque : mon pote viticulteur, connu en seconde. Mon ami prof de math, une amie qui m’a fait mon CV, une autre infirmière de bloc opératoire. Mais eux, je les connais du collège. Du lycée, de la terminale plus précisément, non, personne. J’en avais un, mais il est mort en 2000 : la route est cruelle de Tresque à Bagnols sur Cèze.

Finalement, la Terminale, ce fut quoi pour moi ? Du boulot, beaucoup, mais pas tant que ça. Des fiches de philosophie et d’histoires, les deux matières au final que j’aurais le plus révisé. Une histoire amoureuse en fin 1994’ qui me marque encore aujourd’hui. Je passe sur les 12 kilos de perdu été 1994’, qui ont fait entrer en Terminale un Faucon enfin présentable, amoureux, et qui n’était pas détesté à cette époque là. Enfin, me reste en mémoire un travail assez long : que faire après la Terminale. Le « choix », dont j’ai souvent parlé. Choix qu’aujourd’hui encore je regrette quelque part. Sciences Politiques, ou alors Ecole d’Ingénieur ? J’ai choisi la deuxième voie, nous y reviendrons plus tard.

10 Juillet 1995. Journée de résultat. Non, je ne suis pas bien finalement. L’été est beau. Mobylette 103 SPX de la photo pour aller voir des amis qu’aujourd’hui je ne vois plus. Et gros stress tout de même. Toutes mes admissions pour l’année prochaine sont suspendues au bac. Et pour certaines, l’ECAM et Science politique sans passer par la case « concours », c’est la qualité de mes résultats du bac qui feront que oui ou non.
Mes parents m’amènent à Bagnols-Sur-Cèze avec mon ami d'enfance. Nous avons été, avec lui, voisin à Montfaucon. Dans la même classe de la maternelle à la Terminale. Et en bons élèves que nous étions, lui et moi trustions les premières places. Nous étions les FC Barcelone et Réal de Madrid locaux, les Nadal et Federer de l’époque. Et le soir même verrait la fin du match.
Je pensais avoir mention « on te le donne parce que c’est toi ». J’avais trouvé l’expression dans la voiture, elle m’avait plu. Finalement, ce sera mention « Bien ». 14,42 de moyenne. C’est joli. Mon copain aura eu 14,64 de moyenne. J’ai perdu le match, ce match. Pas bien grave. Surtout qu’après les esprits populaires se rappellent souvent des Poulidors, et pensent que le vaincu est vainqueur : la classe préparatoire l’année suivante m’aura octroyé, dans l’esprit de nos proches, la victoire par la manière. Amusant…

Le Directeur du lycée parlait avec ma mère en regardant mes résultats. Moi, je regardais ce fameux tableau des admis. Mon ami viticulteur est au rattrapage, merde. Mon meilleur copain de l’époque est aussi rattrapage. Merde bis. Trois jours après, ils se louperont. Je vois des élèves de ma classe, branleur de niveau supérieur, avec des mentions assez bien. Je parlerai un autre jour de l’avis que j’ai sur le niveau du bac…
Et là le Directeur m’appelle. Il est ébahi par mes notes. Ah ? 14,42 c’est pas non plus le Pérou… 16 en physique et math. Bon, j’assure le 1 à 0 et les trois points à domicile comme dirait l’entraîneur de base de Ligue 1. L’an passé, j’eus un double 14 en français. Là, en anglais, je révolutionne rien : un petit 13. Par contre, et c’est là que mes yeux palpitent et mon cœur bat, un 17/20 en philosophie (« la connaissance scientifique peut elle lutter contre les intégrismes ? »), et 18/20 en Histoire - Géographie. J’en ai demandé à recevoir mes copies du bac, je les scannerai un jour (me faire mousser un peu…).
Par contre, le coefficient 9 de la Technologie m’aura été fatal : 9/20. Merci, cette matière que je ne voulais pas faire et qui me faisait frissonner m’aura été fatale au final. Elle m’empêche de battre sur le terrain mon copain d’étude secondaire, mais ce n’est pas grave. Elle me ferme surtout les portes de Science Politique sans concours. Et avec ça m’ouvre mes dix, douze, peut être vingt ou trente prochaines années avec ce regret terrifiant d’avoir accepté de partir dans les « sciences de l’ingénieur ». Je suis ingénieur, c’est vrai, mais je suis convaincu (peut être je me trompe) que j’aurais pu assurer 16 en biologie. Ou au pire 14, ma moyenne. Cela me donnait mention très bien. Donc regrets, beaucoup de regrets.

Le soir, bizarre. La veille, un car d’espagnol a dérapé dans le virage de l’autoroute A9 à Roquemaure (à quelques mètres de là où j’habite aujourd’hui). La pire tuerie de l’histoire de Roquemaure, et mon amie adjointe de ce village ne pourra manger de viande rouge pendant 5 ans, tant les souvenirs de cette chapelle ardente reste vivace.
Et nous, chez mes parents, on reçoit du monde. Mon ami qui est au rattrapage et qui le loupera tranche avec la joie relative. Le Maire de mon village, et mon médecin aussi, est aussi des notre. Tous mes amis sont là, voisins, familles… Mes parents ouvrent le champagne. Tout le monde est heureux. Le suis-je vraiment ? Je pense à elle, celle de la fin de l’année dernière, beaucoup. Je pense au futur. Au fait que la plupart des gens autour de cette table, je ne les reverrais plus. Aujourd’hui, ils n’existent plus pour moi. Je pense au futur. Et je garde du regret quand même, beaucoup.

Après, l’histoire continue en accéléré pour moi. Le vendredi, première sortie en boite de ma vie : le Graffiti de Rochefort du Gard. Je m’y emmerde copieusement, je n’aimerais jamais les boites. Puis je jette l’éponge de Science Politique. Soyons lâche jusqu’au bout, le concours m’a fait aussi peur que la visite d’Aix en Provence. Ce sera l’ECAM, cinq ans qui resteront des bons souvenirs avec des moments de larmes, de francs découragements, de regrets, quelques espoirs aussi. Puis après Marseille, des bacs vécus par procuration. Celui de mes amis qui ont loupé celui que j’ai réussi. Mon amie dont j’aurais suivi en 2002 le bac par téléphone, et qui m’aura appris sa mention alors que je jouais à Onimusha sur PS2. Un des derniers coups de fil eut avec elle. Plus tard, l’échec du fils d’une amie locales. La franche réussite de la fille la plus brillante que j’aurais rencontré, avec sa mention très bien y a deux ans. Et y a quelques minutes, un mail d’une copine de Roquemaure, qui l’a eu elle aussi. Mon amie partie cette année aux USA vivra ce moment l’an prochain. Jusqu’à la rencontre de celle avec qui je vis à Roquemaure, avec un métier dont je suis content.
Je n’aurais pas fait Sciences Politiques. Des regrets pleins. Sciences Politiques, j’aurais touché plus franchement ce milieu que je n’ai fait qu’effleurer. Je serai peut être député à 29 ans, ou dans les pattes d’une sommitée. Etait ce vraiment ça dont je révais, que je voulais. A l'époque oui. Maintenant, un peu moins. Et puis je n’aurais pas rencontré celle avec qui je vis, les amis que j’ai. J’aurais connu le monde de Saint Seiya sans doute, et encore…
Finalement, des regrets. Mais une vie qui ne me déplait pas au final, ce qui est le plus important…

Le 10 Juillet 1995’ aura été pour moi une date. Une parmi tant d’autres. Les 12 Juillet 3 ans plus tard (et 7 ans plus tard) auront une saveur plus tenace, et laissent des souvenirs, bons ou pas, plus vivaces en ce 4 Juillet 2007’. Même si, quand même, c’est agréable d’y être devant le tableau. Parce que aussi on a 17 ou 18 ans. Après, on les a plus. Et c’est peut être ça le plus dommage… C’est peut être ça.

dimanche 1 juillet 2007

Chat fuse de partout

Pas trés envie de parler politique, ou foot, ou rien d'autres. Certes, le marché de l'énergie en France est aujourd'hui libéralisé, et on peut si on veut acheter son électricité ailleurs que chez EDF. Je n'en suis ni choqué avec des envies de luttes finales, ni ravi au point de partir sur Internet faire un kelkoo avec le prix du MWh. Non, je m'en fous pas aujourd'hui.

Non. J'ai envie de parler chat. Je reviens de courrir, et j'ai eu une surprise à un moment sur mon chemin. Une famille chat. Un gros chat, un autre gros aussi au milieu de la route pataud. Et quatre petits chatons. Les enfants ? Une famille ? Aucune idée... Mais en courrant, ils ont fuit pour se mettre sur le bas coté et me laisser passer. Sauf le gros pataud, qui me suivait de son regard vitraux affalé au milieu de la route. J'ai pas pris de photo, pour pas perdre le rythme, mais ca m'a amusé.

Comme cette premère photo en début d'article. Prise ce matin en ouvrant les volets. Un chats qui vient souvent nous rendre visite. Peinard, il me regardait. Je l'ai pris en photo, il a pas bronché. Sympa le gars.

La deuxieme photo, c'est mon amie qui l'a prise. Un autre visiteur régulier qui lui vient boire dans la piscine. Il monte sur le rebord, et fait slurp slurp dans l'eau. Là, il est venu en bas de la terasse. Sympa comme tout, de son regard gentillet. Il est mimi ce chat.

La troisieme photo est un chat que je ne connais pas... Mais qui m'a bien plus, affalé de tout son long sur son muret. Saint André de Roquepertuis, mariage, entre apéritif et guinguette. Un Monsieur "le chat" qui passe une bonne soirée visiblement lui aussi. Ca doit être sympa, aussi, d'être un chat.

Que cet article ne fasse pas transparaitre de fausses idées à personnes. L'homme de droite que je suis ne votera pas demain à gauche, et je reste supporter de Marseille, pas de Lyon. Pareil pour les animaux, je suis un amoureux des chiens et reste allergique aux chats. Pourtant, même si aprés ça me gratte, ça me fait pleurer, j'aime bien les carresser, et quand ils viennent se frotter à moi, je ne les envoie pas sur un champ de mine. C'est gentil un chat.

Un message simplement léger. Avec une musique de chat. Escaflowne, y a un chat aussi, insupportable qui crie des "Maitre Vaaaan" dans la version française. Mais la musique est amusante.
Chat fini bien comme ça. Bon dimanche



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samedi 30 juin 2007

Insulte, immobilisme, fourberie... ça continue

Politiquement, même si les guerres électorales sont finies, certaines choses demeurent. Et 85% de votants à une présidentielle, montrant un intérêt réel des français pour la politique, et donc de leur part une demande de politique responsable, n’y font rien : les conneries de chacun continuent. Sans être poujado ou démago, on peut se poser la question de savoir s’ils le font exprès ou pas. Ou s’ils nous prennent vraiment pour des billes, espérant que « cela ne se verra pas trop ». Mon top 3 des Stars de la semaine…

Devedjian. De loin de premier.
J’ai déjà parlé ici d’hommes et femmes politiques qui me donnent des frissons dans le dos. Lang (on en reparlera), Guigou, DousteBlazy, par exemple. Devedjian représente également beaucoup de ce que je n’aime pas en politique. Arrogance, langue de bois, sentiment que quand il parle, automatiquement, « il nous prend pour des buses ». Est-ce son coté avocat beau parleur qui fait que je n’arrive pas à lui donner crédit de la sincérité ? Pourtant, à la différence de DousteBlazy, il n’est pas un parachuté opportuniste et a une petit Mairie à Anthony dont il est fidèle. Il est un des premiers fidèles de Sarkozy, même à un moment où le maire de Neuilly se faisait cracher dessus par le RPR et ceux qui l’adulent aujourd’hui (souvenons nous toujours de l’après 95’ et l’après 99’…). Et pourtant, je n’aime pas Devedjian.
J’avoue donc qu’imaginer Devedjian, après les grands bonhommes que sont Juppé et Sarkozy, à la tête de l’UMP, devait me conformer dans la non envie de m’encarter dans ce parti.

Son affaire de « salope » avec Comparini est doublement dévastatrice. D’abord parce que traiter une femme de « salope » est, pour moi, un acte grave. Je ne suis pas un ange, mais il y a des insultes que j’abhorre. Ensuite, car s’il y a des femmes en politique hautement respectable, Comparini en est. Fidèle à ses convictions et à sa moralité, la région Rhône-alpes s’en souvient, Millon aussi. Au risque de perdre la présidence en 2004. Fidèle en ses proches et ses amis. Qu’on apprécie ou non le combat et les positions de Bayrou, je préfère féliciter une Comparini qu’un Morin. Au risque ensuite de perdre la députation.
Se faire, à l’issue en plus d’une défaite, se faire traiter de « salope » par le chef du parti vainqueur, ce n’est pas une atteinte aux femmes comme j’ai pu l’entendre. C’est une insulte vis-à-vis de la femme Comparini.

Alors depuis, Devedjian se répand en excuses bidons. « Conversation privée », ben voyons, on traite les gens de salopes et d’enculés en privée devant une caméra. Réaction à une phrase. Et puis… Et puis on s’en fout. Que Raffarin prenne la tête de l’UMP, puisque même Sarkozy trouve que son pote a vraiment pété les plombs. Que cet homme qui s’espérait premier Ministre apprenne à tourner sept fois dans sa bouche sa langue – de bois -, et puis tout ira très bien…

Le Parti Socialiste ensuite. Je ne risque pas non plus de prendre de suite une carte au PS. Merveilleux parti politique qui après avoir perdu 5 ans depuis 2002, parle depuis la « défaite impossible » de la présidentielle 2007 de « rénovation ». Rénover, le grand mot. Enfin faire le travail qui aurait du être fait une première fois après le 21 Avril 2002. Puis au moment du congrès du Mans où le référendum européen eut montré une différence notable entre militants et électeurs.
Finalement, le résultat est éloquent. Un premier secrétaire confirmé dans ses fonctions (j’ai toujours considéré qu’Hollande était injustement sali par ses « amis », mais là quand même…), et un président du groupe socialiste le même depuis 10 ans. Finalement, quand Nicolas Domenach dit que « les jeunes lions ont vraiment des dents de lait »…

Jack Lang enfin. Plus que Devedjian, il représente ce que je déteste en politique. Avec en plus cette faculté à se moquer ouvertement de son interlocuteur en lui assénant avec force des contre-vérités, pour ne pas dire des mensonges, avec une sincérité apparente. Je ne reviens pas sur son pédigré, voir ce post ici que j’avais écrit alors que Jack Lang se répandait laudativement sur la candidate socialiste qu’il avait violement attaqué quelque mois auparavant.
Là, dans la série on continue le bal des faux culs. Maintenant, c’est Nicolas Sarkozy qui, après avoir été copieusement attaqué durant la campagne par le député de Boulogne Sur Mer, est couvert d’éloge par le même Monsieur. Sauveur de l'Europe, sauveur de l'université, le Président est un bel homme comme dirait Gerra. Et l’ancien ministre de la culture de François Mitterrand d’aller jusqu’à prendre l’ensemble des français, dont ses électeurs, pour des andouilles en affirmant sur RTL qu’il ne fallait rien voir de particulier à sa visite à Nicolas Sarkozy la veille de la composition du gouvernement Fillon 1. Non, comme disait Jack Lang, « je ne suis allé voir le président de la république que pour lui parler du Pas de Calais ». Prendre ses électeurs pour des andouilles, mais pas que ses électeurs.
Le soucis est que cette personne qui n’en est pas à son coup d’essais se revoit confortablement réélu à Boulogne Sur Mer…

Je termine par Guy Roux, qui provoque une affaire d’Etat. 68 ans il a, il n’a plus l’age pour entraîner d’après la Ligue de Football. Et qui vient à son secours ? La Ministre de l’Economie, et le Président de la République en personne. Entre Darfour et Université, vous prendrez bien un petit peu de Guy Roux, Monsieur le Président ?

Finalement, les élections sont passées, mais tout recommence toujours. C’est bien, j’aime la politique. Moins d’avoir le sentiment de me faire prendre pour une andouille par des gens que l’on élit. Mais ça, ça devient une habitude tristement française…

vendredi 29 juin 2007

Ca bat fort dans une poitrine

C’est drôle comme ça marche ce truc. C’est drôle comme, lorsqu’il se met à battre fort, très fort, suite à une forte émotion, de différentes sortes qu’il soit, ça fait du bruit. Un bruit qu’on est le seul à entendre, à ressentir. Ca tape, ça tape fort. On a presque l’impression que ça veut sortir. Il bat...

Hier soir je suis allé courir, comme un soir sur deux (j’essais). Mon mal de dos passé, j’essais de refaire un peu long. Hier soir, j’ai dépassé les 45 minutes. Mon cœur, à la fin de la ballade qui se termine par une montée assez casse patte, battait à une forte allure. Mon pouls indiquait que les 180 pulsations secondes étaient dépassées depuis drôlement longtemps. Pourtant, ça ne tape pas comme ça.

Rien de plus à dire à ce message. Sinon que physiologiquement on est bizarre. Là, le fait d’écrire ces trois paragraphes a rendu à mon cœur un rythme plus tranquille. J’ai encore un peu quelques sueurs qui font que me remettre au travail va prendre encore deux minutes et un café. Mais c’est ça qui est marrant aussi : ça part très vite, mais ça redescend aussi très vite. Je ne l’entends plus. Il ne veut plus sortir de la poitrine. Donc c’est très bien. Et donc on va retourner au travail.

mercredi 27 juin 2007

Les 4 choses que...

Je reprends une « chaîne » lancée par mon collègue de blog Krissolo. C’est couillon, mais c’est amusant à faire en fait. Donc je vais me lancer à ce jeu, les 4 choses que… patati patata. Je rajouterais sans doute une paire de catégories. Et aussi, comme choisir, c’est aussi renoncer, et que j’ai pas forcément envie de renoncer à des choses que j’aime, y aura peut être pas que « 4 choses ».

Culture : 4 films que je regarderais sans me lasser :
Je ne suis vraiment pas film du tout… Mais allons sur mes quelques films qui m’ont marqué :
* Bronzés font du ski, les Gendarmes… La France qui me plait.
* Da Vinci Code : la musique est une petite merveille ;
* La série des Star Wars, parce que ça le vaut vraiment bien ;
* Les Armes Fatales, et d'autres Thrillers où on débranche bien le citron ;

* Et pi j'en mets 5 et une OAV : Kenshin, le chapitre du Souvenirs (parce que celui de l'expiation où on sait qu'il meurt, j'ai pas envie)... avec une musique à pleurer

4 livres que j'emporterais sur une île deserte si cela devait se présenter :
Pourquoi seulement 4 ? :
* La série des «
C’était de Gaulle », de Peyrefitte (déjà 3 d’un coup) ;
* «
Le Monde de Sophie », parce que je l’ai lu à une époque où je voulais me littérariser (mon complexe, outre d’avoir un physique affligeant, une diction ridicule, et un charisme de meringue, est de ne pas être un littéraire culturé) ;
* Dans le même style, le Da Vinci Code (parce qu’il m’a marqué et redonné le goût à la lecture), le
Rubis des Templiers (parce que lu après être revenu de Barcelone et que l’histoire amoureuse dedans me touche beaucoup), et le Troisième Secret (lu pendant mon chômage, mais une merveille) ;
* Un abonnement à Marianne, Le Point et le Nouvel Obs, France Football, et Animeland (aurais je besoin de l’Ordinateur Individuel) ;


4 émissions ou séries télévisées dont je suis « addict » :
Je regarde plus trop la télé…
* Les émissions d’ITélé « Ca se dispute » et « N’ayons pas peur des mots » ;
* ZapFoot de Foot + et les matchs de Ligue 1 (j’aime les Caen – Lorient à 0-0), et puis l’ancienne version de Jour de Foot, et puis tous les matchs de Marseille ;
* Le Grand Journal de Canal +;
* La radio : les Grandes Gueules de RMC, et les On Refait le Monde et On Refait le Match ;

4 disques à écouter en boucle :





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* Les Yuki Kajiura et les groupes dans lesquels elle a joué (et donc les OST de Gundam Seed, musique qui passe, Noir, Hack Sign, Mai Hime, Mai Otome, et les See Saw) ;
* Laura Pausini, en particulier son premier (souvenir de fin de lycée qui m’ont fait écrire un billet hier matin), son Io Canto, et son Live 2005 ;
* Les deux albums de Keane ;
* Chanteurs français : Serge Lama, Michel Sardou, Goldman, Halliday, etc… je suis bon client ;
* J’en rajoute un 5eme : les musiques de SaintSeiya, parce que quand même, ainsi que les OAVs de Kenshin.

Je rajoute une catégorie bien à moi :
4 dessins animés japonais à avoir avec soit :
Et là j’ai pas que envie d’en récupérer 4 :
* Ceux qui ont fait que j’ai la vie que j’ai aujourd’hui : SaintSeiya, pour tous les amis que j’ai rencontré, et aussi pour les moments difficiles, et Escaflowne, parce que début de ma carrière professionnelle sur ce dessin animé, qui m’a aussi permis de rencontre
r quelque part celle qui a effacé le moments difficiles et donné les moments joyeux que je vis depuis bientôt un quinquennat. Notons que je pourrais aussi mettre Evangelion, dessin animé que je regardais quand j'ai été élu municipalement ;
* Dessin animé de la période marseillaise, et du début de ma plongée dans les animés. En particulier deux : Saiyuki, et Noir. Avec un bisou particulier pour Noir, dont les musiques de Yuki Kajiura sont divins ;
* Parce qu’ils m’ont marqué dans ces dernières années : Mai Hime et Otome, Gundam Seed (photo), FullMetal Alchemist ;
* Parce qu’il est merveilleux :
Blood+.

Lieux - 4 endroits où j'ai vécu :
* Montfaucon dans le Gard ;
* Lyon, Fourvière ;
* Marseille, au dessus du Stade Vélodrome ;
* Roquemaure.

4 endroits où je suis parti en vacances :
(dans le genre vraiment il faut des questions connes dans les chaînes…)

* Les Landes ;
* Turquie, Cappadocce et Antalya ;
* Barcelone, j’ai adoré ;
* Les Alpes, souvent.

Je pourrais rajouter la Tunisie aussi, fin d’une époque.

4 endroits où j'aimerais être en ce moment :
(dans le genre vraiment il faut des questions connes dans les chaînes, deuxieme…)
* Chez moi ;
* Barcelone ;
* Chez moi ;
* Marseille

4 endroits où je n'ai pas aimé être :
* Mon ancienne maison de
Serignan du Comtat par certains moments ;
* Par moment aussi dans le
train ;
* Professionnellement, à l’Isle Sur Sorgues et dans certains moments au Tricastin ;
* Vacances avec mes parents, par des bons souvenirs.

Moi : 4 choses que je fais quand je vais sur le net :
* Heureux sont les mails ;
* Mes petits forums et blogs préférés, pour refaire le monde avec des gens sympas ou moins ;
* Marseille a-t-il enfin fait signer Giuly ?
* Kadokado et Naturalchimie ;

4 mets que j'adore : Trop difficile de n’en choisir que 4.

4 personnes à qui je souhaite faire suivre cette chaîne :
Uniquement 4 ? Tous les blogs que j’aime visiter… Bien surs mes amies de
Marseille et de Lorraine. Ca serait chouette aussi si, par exemple, Lancelot, Serval, Bridge, Fred, Pecky, Farid, Céleste, Bruno aussi (s'il reprend son blog) ou d’autres, reprenaient cet exercice couillon mais marrant. Bon, je ne le demanderai pas à Guy ou Claude ou JeanMichel, z’ont d’autres choses à faire :-)

Et puis voilà. L’exercice est fini. C’était pas si dur que ça. Suite au prochain épisode.

mardi 26 juin 2007

Le sms de 10 heures

Je viens de recevoir un sms qui me fait tout drôle. Ainsi Maylise est née. Le 24 Juin donc, jour de la Saint Jean Baptiste. Quatre jours avant mon meilleur ami, cinq jours avant mon ami et voisin d’enfance. Et le lendemain de l’anniversaire de mon papy que, celle année encore, j’ai oublié. Et pourtant je l’adore, mon papy…

Boucle bouclée. Je suis heureux, une des personnes que j’aime le plus au monde, une des personnes qui a le plus compté dans mon histoire personnelle, a connu les joies, dimanche, de « l’heureux évènement ». Je suis troublé, et dire que ça fait bizarre est faible.
Bonheur, mélancolie, pas tristesse, mais des effets qui y ressemblent. C’est amusant l’effet que ça fait quand on est heureux mais avec des frissons un peu de partout dans le corps. Peut être vais-je aujourd’hui faire comme le chien qui est mon avatar en ce moment, et que j’affiche en un peu plus grand. Il représentait mon état d’esprit la semaine passé, je crois que vu celui de cette semaine, je vais le garder encore un peu.