J’ai lu il y a peu un bon petit « french – thriller ». Les Arcanes du Chaos, de Maxime Chattam. La thèse et la trame est que la conspiration est partout dans les hautes sphères des pouvoirs et que nous ne sommes que des petits pions surveillés, espionnés, pilotés même. Du X Files à la française, mais qui donne un bouquin ma foi plutôt réussi (à mon modeste avis). En tous cas qui m’a fait passer un excellent moment.
Certains chapitres de ce roman sont des extraits du « blog de Kamel Nasir ». Qui est ce Monsieur ? Lisons le bouquin pour le savoir. Mais son blog, du moins les extraits qu’il diffuse, est plutôt bien écrit. L’extrait 3 m’a particulièrement accroché. Je vous recopie simplement les premières lignes. Sur le pouvoir, et la manière dont ce dernier est atteint dans nos démocraties. Y a du à prendre et à jeter, mais y a matière à débat.
Savez vous quelle est l’essence du pouvoir ? La démagogie. Pour régner, pour gouverner, il faut plaire au peuple. Lui mentir si nécessaire. Mais dire ce que les gens ont envie d’entendre. Le faire est secondaire. On calme la colère, les déceptions, par encore plus de démagogie. Puis vient le moment de tourner, de laisser la place au parti d’en face, une fois que le peuple en a marre d’entendre trop de mensonges. Alors le parti opposé prend les commandes la même chose. Exactement la même chose : il exerce son pouvoir. Par la démagogie. Avec plus ou moins de sincérité selon les uns ou les autres. Jusqu’à devoir laisser sa place au parti précédent qui revient faire ce qu’il a déjà fait, et ainsi de suite…
Vision peu reluisante de la politique, c’est vrai. Hélas vision partagée par bien du monde, semble t’il…
Et savez vous, outre le sectarisme de leurs idées, ce qui fait la différence entre des partis extrêmes et d’autres plus « ouverts » ? L’amplitude des mensonges. Les partis extrêmes mentent plus largement et plus dangereusement…
Cynisme sombre. Est-ce la réalité ? Y aurait débat. Je ne l’ouvrirai pas, je souhaitais simplement parler de ce bouquin. De ce passage. J’aime peut être aussi la politique parce que ça peut ne pas être que ça… Soupir…
A la différence que même s'il fait froid et pas beau, il n'a pas neigé, cette bêtise du lundi matin évoque un peu l'état dans lequel je me trouve... Crevé. Mais vidéo amusante. parmi les bonnes surprises qu'on reçoit dans sa boite aux lettres professionnelles un lundi matin. Bonne semaine quand même.
Il faut croire que le pain blanc se termine toujours trop vite... Et sans qu'on s'en rende vraiment compte. Un matin, on se lève, et on trouve que si le Nutella est toujours aussi bon, le pain en dessous a un goût bizarre, différent... Moins agréable. Et puis le lendemain, c'est pareil. Et après, on le trouve franchement mauvais, ce pain. Puis on l'observe de plus près, et on remarque qu'il n'est plus frais et blanc comme y a pas si longtemps. Et que la période faste et euphorique s'est achevée. Mais on ne s'en est pas rendu compte, dingue non ?
Pas de billet ni de pleurs, ni de plaintes, aujourd'hui. Parce que c'est le premier jour de la semaine (même depuis 10 jours) où il ne pleut pas... Ou plutôt qu'il n'a pas encore plus à 11h48, puisque la journée n'est pas finie. Et puis comme je prends la route dans quelques minutes pour le Forez, rien n'est encore sur. La route sera peut être pluvieuse, et les vaches, mes vaches, seront peut être sous la pluie. Qui sait ?
Envie de prendre le large, de partir loin, oui c'est vrai. Ce serait fuir un peu, mais la fuite pour revenir plus fort, c'est bien aussi... Le travail professionnel commence à devenir un peu plus difficile, avec des relations délicates dans une nouvelle organisation dans laquelle je peine à prendre ma place. C'est comme ça. Mais c'est un peu usant et fatiguant, quand on commence en plus à craindre pour soit. Sur des détails qui font que... Avec tout de même cette prétention absolue que j'ai d'avoir appris lors de mes années précédentes, où c'était beaucoup plus dur, et que l'on ne me fera plus parce que le Faucon est un dur à cuire maintenant. Et... Et rien du tout en fait. Le Faucon a les mêmes défauts et faiblesses à 30 ans qu'il en avait à 23 ans. Professionnellement, relationnellement, amicalement (amoureusement ?), je n'ai finalement que peu progressé. Et quand les difficultés se font, je m'en rend compte. C'est idiot.
Politiquement aussi, je commence honnêtement à ressentir les premiers coups de fatigue. C'est normal, ça va faire combien de temps ? Un peu plus de deux mois, presque trois, que nous avons gagné les élections... J'ai l'impression que ça fait une éternité. Et c'est vrai, c'est une joie immense, c'est aussi un honneur qui fait qu'on se sent plus fort et plus beau... Mais c'est aussi du travail, beaucoup. Une attente de beaucoup de gens, qui espèrent qu'on fera du bon travail pour eux, pour leur village. Et une attente de la part d'autres gens qui espèrent qu'on se plantera comme des grosses buses... L'intérêt général ? Non, il n'est pas là, mais certains s'en moquent... La politique a des cotés bien obscurs, et il est parfois bon de rester un peu naif, sinon on ne ferait plus rien. Donc les premières accroches. Celles qui font comme un petit faux plat quand on roule en vélo, mal aux pattes. Rien de méchant, mais sur le moment ça fait un coup. Douloureux, fatiguant, et il faut reprendre le rythme... Prendre le large... Quelques photos prises y a 10 jours, au large du Grau du Roi. Avec le Maire de mon ancien village, mon médecin aussi, mon deuxième papa. A des moments où la politique laisse la place à des relations humaines chouettes, parce que ce n'est pas que des coups de putes et des opportunismes égoïstes. Ce n'est pas que conflit et trahison. Professionnellement également. La semaine dernière était chez moi mon premier patron, le Directeur Technique du groupe où j'ai commencé ma carrière. Et on a mangé le barbecue et bu du Tavel. Avec mon premier supérieur hiérarchique. Les relations humaines fortes et franches sont possibles, dans le travail aussi.
J'aurais envie de partir en ce moment. Me changer l'air. Tout laisser tomber, momentanément. Avec la musique "Calling" dans les oreilles, pourquoi pas. Générique de fin du spécial mais excellent dessin animé "Baccano". Et une musique dont j'aime le ton, le ryhtme calme, et la voix qui chante. J'aurais pu mettre en première musique une de mes chansons japonaises préférées, mais non. Je mettrai l'excellent "Akatsuki no Kuruma" en ligne un autre jour... Partir se reposer. Ne penser à rien. Parce que mes vacances à la montagne de fin Mars, une semaine après les élections, n'étaient pas suffisamment reposantes : l'esprit trop perturbé, trop encombré. Trop fatigué.
Ca ne sera pas vraiment pour ce weekend, quoique le Forez est chouette, et les vaches sont agréables. Mais partir. Simplement. Pour revenir encore plus fort.
Un simple son. Extrait du dernier "On Refait le Match" sur RTL. Le café du commerce animé par Saccomano dont je suis plus que fan (accro, oui...)
Rien à rajouter. Sarkozy et la finale de la Coupe de France de football, ben ça non plus c'est pas ça. Pauvres traditions...
Sur Djibril Cissé, un copier-coller prémonitoire. Une brève de l'excellent site "les cahiers du football", concernant le match France - Equateur de mercredi soir. Quelques heures avant l'annonce de la liste des 23, et donc de l'éviction de l'attaquant marseillais aux cheveux bizarres :
Après l'épopée de 2002, la suspension de 2004, la fracture de 2006 et le trentième homme de 2008, que va bien pouvoir inventer Djibril Cissé en 2010 pour enfoncer définitivement José Touré au classement du plus grand scoumounard de l'histoire des Bleus?
Rien à rajouter, la prémonition des cahiers a été excellente...
Sur Gomis ? J'avais tout dit l'an passé sur ce que je pensais de ce garçon, et de ce type de mentalité. Maintenant, le footballeur est brillant, il y a du Drogba en lui. Et je me dis que la nature humaine peut toujours s'améliorer, il est jeune encore. Mais était ce la peine de récompenser ce type de mentalité et de comportement ? Je me poserai toujours la question...
Internet est une merveilleuse fenêtre ouverte sur le monde qui nous entoure... Après avoir commencé la journée et ce billet par cet eiffelesque cliché, penchons nous sur ce que nous offre sa boite mail de bon matin...
Un mail de la mailing de Cadremploi. Inscription qui date de l'époque où je cherchais un boulot de manière active, mais comme la qualité de leur billet m'intéresse, je la reçois toujours. Et là, le salarié dans les énergies nucléaires et renouvelables que je suis lis le titre de dépêche suivant : "Pétrole : un grand gisement d’emplois". Bon, question titre c'est pas le Canard Enchainé mais c'est pas mal. Pas plus d'avis que ça, sinon que finalement la hausse de la demande implique un besoin de ressources pour travailler dans ce secteur... Jeunes ingénieurs, partez à la conquête des nouveaux gisements de pétrole !
Sinon, dans le genre les conséquences de ces hausses de prix du baril, qui met l'essence au niveau d'un produit de luxe, un mail (non sollicité celui là) reçu ce matin qui m'a scotché... Total met en vente des "chèques cadeaux carburants" ! Avec l'accroche choc suivante : "Avec le chèque carburant Total, offrez des kilomètres de liberté !". C'est beau... Pas d'avis là dessus. Juste de la surprise. Je connaissais les chèques cadeaux FNAC et Décathlon... Qui avait pour but de "se faire plaisir". Un cadeau quoi. Là, l'essence devient officiellement un "cadeau", un "truc pour se faire plaisir". Pour "s'offrir des kilomètres de liberté".
Personnellement, l'essence me sert d'abord à aller travailler le matin et à rentrer chez moi le soir. Accessoirement, ce week-end, à aller à un repas de belle-famille (des kilomètres de liberté pour aller voir les vaches de le Forez ^__^). Un "cadeau" ? Je ne sais pas...
Impression que les comportements de consommations et de consommateurs sont en train de changer... Moi, ce soir comme il fait beau, je rentrerai en vélo. Je l'avais acheté en parti avec des chèques cadeaux FNAC...
Edit 15h : Decathlon et pas FNAC pour le chèque cadeau et le vélo... Bon, ben je vois que seule mes boulettes bêtes font réagir, plaisant c'est... (^____^)
Photos prises un weekend de féria de Nîmes. Il faisait beau, mais pas trop. Mais la ville reste vraiment jolie. Des arènes aux jardins de la fontaine, en passant par le Centre ville, et finissant la ballade par la Tour Magne, petite promenade au cœur de mon département. Et bon dimanche
Il y a des moments où le physique est un peu plus bas que la moyenne. Et quand le physique baisse, généralement le moral suit. Chez moi en tous cas. La période euphorique post municipale est en train de s’estomper un peu, ce qui est normal. Faisant ressurgir de manière plus criante les ennuis professionnels d’une réorganisation qui vraiment m’aura fait du mal, ou les noires pensées qui parfois se promènent du coté de ma cervelle. Là n’est pas vraiment l’objet, ni l’envie, du billet. Parce que les pensées noires d’un faucon n’intéressent finalement que lui.
Plus intéressant, à mes modestes yeux, sont ces colères qui jaillissent en moi telles des coulées de laves successives et chaotiques. Sur des sujets d’actualités, où chaque flash d’info me font l’effet de baffes qui m’énervent… Laissons le psychologue tranquille, et vidons notre sac sur le divan de mon blog personnel, ça sert à ça aussi un blog. A soupirer, à s’énerver…
La fin des Happy Hours ? C’est un souvenir des rentrées de Septembre. Il fait encore beau, et les jeunes étudiants lyonnais que nous sommes se promènent encore en T Shirt. Pas encore trop de travail, alors descendons la montée Saint Barthélémy pour aller dans les bars et pubs de la place Saint-Paul. Je ne me souviens plus du nom des cafés (Baduila, Smoking Dog, d’autres sans doute…) mais je me souviens de ces ambiances agréablement reposantes où la journée se fini et où le demi est à moitié prix.
Et là, la commission de « lutte contre les dépendances et la toxicologie » (gloups !) a trouvé comment résoudre tous les maux de la société : sus aux Happy Hours ! Et Bachelot renchéri en demandant à tous les bistrots et cafés de mettre en place des éthylomètres !
J’aurais une proposition plus radicale : interdisons les pubs et cafés. Banissons l’alcool, rasons les vignes et déclarons illégaux les champs d’orge et d’houblons. Soyons cons jusqu’au bout, dans cet extrémisme hygiénique qui considère que manger, boire, céder à ses pulsions sexuelles, fumer, regarder la télé, jouer aux jeux vidéos, aller sur Internet, et en résumé global « se faire plaisir cinq minutes », c’est dangereux. Et démoniaquement démoniaque. Et construisons une société où on va prodigieusement s’emmerder. S’emmerder oui, mais en bonne santé. Merci qui ?
Hervé Chabalier répète souvent que l’alcool fait entre 40 000 et 50 000 morts par an. Il a raison. Mais vivre, ça provoque généralement 100 % de décès. Doit on interdire et bannir la vie pour autant ?
Ce week-end, je vais me prendre un tir au Lirac et à la bière, en mangeant comme un porc et en sauçant et mayonnaisant copieusement mon barbecue. Merde à la fin… J'en ai marre qu'on fasse et propose des conneries "pour mon bien".
Des sous pour régler le conflit des pécheurs et la bêtise populaire. Oui, l’essence est affreusement chère. Oui, les pécheurs sont victimes d’intermédiaires qui font qu’au final, le poisson de Cherbourg ou de l’Estaque est plus cher que celui du Portugal ou de Grèce. Et oui, la vie est dure pour eux, qui font un travail que je juge remarquable. Et leur colère n'en est, à mes yeux, que plus légitime. Néanmoins... (soupir) Ils réclament le gasoil à 40 centimes le litre pour travailler. Je le paie 1,40 euros le litres. Je travaille aussi... L’état leur propose des aides. A moi, il n’en propose pas. Au final, les caisses del'Etat continueront à se vider, la mienne aussi, mais les pécheurs ne sont pas satisfaits pour autant.
Je ne critique pas les revendications des pécheurs. Légitimes et compréhensibles. Mais j’en ai marre qu’une nouvelle fois, les aides aillent toujours dans le même sens. Les salariés comme moi, qui sont obligés de prendre leur voiture pour bosser, seront une nouvelle fois oubliés. Avec en plus le fait qu’ils financeront les aides qui seront faites aujourd’hui aux pécheurs, demain aux routiers ou taxi ou auto-école, pour aider à lutter contre le prix de l’essence. Toujours dans le même sens, et toujours cette classe moyenne dont je fais parti (bien qu’étant conscient que je suis dans la tranche haute de cette classe) qui va être lésée, ponctionnée.
Parce que tout un chacun qui déclare ses frais réels aura remarqué que le calcul des frais kilométriques n’a pas varié depuis l’an passé. Alors que le prix du baril de pétrole a doublé… Resservons une tournée (ah non, pas le droit de boire)…
Et allons jusqu’au bout de la bétise : je n’ai plus une goutte d’essence dans mon réservoir, parce que chez moi, depuis mercredi, c’est pénurie et queue dans toutes les stations essences. Parce que la bêtise est contagieuse. La « peur », celle qu’avait stigmatisé mon ami Cuicui sur un excellent billet dans le village. Celle qui rend con. Ben tiens, je te rejoints, à postériori, ami Cuicui.
Avec tout ça, bien peu envie de gloser sur le parti socialiste. « Néo RoseNoire » a fait un billet particulièrement efficace sur ce que je peux ressentir concernant le PS, à quoi bon redire la même chose. Et concernant l’UMP, je baisse aussi les bras devant une pareille bêtise. Bêtise et arrogance (cf loi sur le OGM finalement revotée). Pendant ce temps là, les extrêmes de droite ou de gauche se frottent les mains (quand ils ne sont pas sur le divan de Drucker).
En parlant de Drucker d’ailleurs, vous avez vu la triste nouvelle ? François Baroin (dont je me demandais ce qu’il devenait…) et Marie Drucker seraient séparés !!!! Allez, une bonne nouvelle quand même : l’insupportable arrogance incarnée Jean Sarkozy va se marier. Elle est pas belle la vie ?
Pour finir quand même, une vidéo qui circule en ce moment sur le net. Sans doute vue et revue, mais je l’ai reçu hier au boulot (deux fois). Je la trouve d’une cruelle et cynique drôlerie, cette vidéo. Conclure par un sourire jaune. Le mien en ce moment, en voyant qu’en plus Météo France prévoit un week-end automnal dans mon Gard Rhodanien.
Je n'ai jamais vraiment connu Thierry le Luron de son vivant. Trop petit, trop jeune. Mais j'ai appris la politique "époque contemporaine Giscard - Mitterand", avec ses sketches et ses magnifiques chansons indémodables. Ecoutez sa version de ma chanson préférée de Serge Lama "Souvenir Attention Danger" : elle n'a que peu vieilli.
"Mentir"... Adressée au président de l'époque, fin des années 70... Oh, si j'avais un peu de talent artistique, en musique, en écriture, aussi en chant et/ou imitation qui sait, j'aurais pu m'amuser à écrire une version actualisée... Remplaçons Chamaillères par Neuilly. Ce ne seraient plus "les avions du Glam" qui "voyageraient sa famille", mais les jets et yachts des amis fortunés. Au revoir Bokassa, bonjour Khadafi et Poutine. Etc, etc...
"Barre, Mitterand, Chirac font comme toi"... C'est vrai, tout comme Bayrou, Royal et Delanoé, si on veut rajeunir la chanson... Parce que question mensonge, le mois post élection présidentielle a été un festival Royalien... Mentir, elle n'a pas gagné l'élection, mais coté mensogemètre, félicitation du jury... Quant à Delanoé, durant la campagne des municipales, ne devait il pas avoir d'autres ambitions personnelles que Paris ?
Il pourrait aussi y avoir une autre chanson à écrire. Remplacer le verbe "mentir" par le verbe "trahir". Trahir, ça pourrait faire une belle chanson ça aussi. Applicable en tellement pleins de circonstances...
Revenons au président. Je pense que sur certains points, il a été sincère durant sa campagne. A la différence de Royal qui ne croyait pas la moitié des choses qu'elle défendait (elle l'a confirmé quelques semaines plus tard), et qui a joué le bluff de la saine colère un soir d'entre deux tours, il y avait sans doute plus de sincérité chez le candidat de droite... Je ne l'excuse ni ne l'exempt, car la trahison est au moins aussi grave que le mensonge...
On peut se tromper, ne pas réussir. L'échec est excusable. Mettre en place des actions en lesquelles on croit mais qui finalement ne réussissent pas, c'est excusable. Le renoncement et la trahison le sont beaucoup moins. Ne pas faire ce que l'on a dit, parce qu'on change d'opinion entre temps, parce que les priorités changent, et parce que la défense d'une certaine vision diplomatique de la France ou la lutte pour le pouvoir d'achat ne sont finalement plus tellement prioritaires... Ce n'est pas "mentir", mais plutôt "trahir" : ça ferait une belle chanson quand même.
"Trahir", "Mentir"... Dans sa vie personnelle, on pourrait en écrire des lignes sur la trahison. Est ce la peine que je s'apesantisse là dessus aujourd'hui ? Le spectre du mensonge et de la trahison est large. Il va d'une petite histoire entre Lac Léman et Cinq Pics de Rozan à des choix douloureux professionnels qui rendent les réveils difficiles et l'estomac amer. Des amis qui en fait n'en sont pas et donnent toute sa puissance à l'adage favori de mon professeur de technologie industrielle de l'ECAM : "On nait seul, on meurt seul : il faut apprendre à vivre seul" (et à faire tout seul ses devoirs). "Trahir", "Mentir", deux protubérances malignes dans la langue française bien ancrées dans les comportements. Sans être plus naïf ni prétentieux que de nécessaire : je ne suis pas plus blanche colombe que ceux qui ont pu me faire du mal, et sans doute existe t'il des personnes, dans mes relations professionnelles, politiques, personnelles, familiales, qui ont considéré que ces verbes s'appliquait à moi.
Sinon, il parait que Samir Nasri va signer à Arsenal... Conclusion sans rapport avec l'ensemble du billet, quoique... Juste une touche technique du plat du pied pour conclure. Et j'aurais bien aimé connaitre Thierry le Luron de son vivant : triste et cruelle maladie...
Par d'argumentaire, ce que je ressens. Heureux pour Marseille, pour Saint Etienne. Mais triste pour Lens, son public (même s'il pas malin samedi soir), son entraineur de fin de saison. J'aurais pu remercier le fabuleux Kalou pour sa saison (ou son match), mais bon... Nimes sera heureux de recevoir Lens. J'aurais préféré que quitte à descendre en Provence, ça soit pour aller à Marseille. Tant pis, c'est le sport.
(que ne trouverait on pas comme titre à la mort-moi-le-zouzou pour justifier une photo des arènes de Nimes, qui remonte en Ligue 2 youpi...) Un billet sur le football. Dernière journée de Ligue 1 ce soir. Des gens à la maison, supporters de Marseille comme moi, amoureux du foot comme moi. Et qui seront forcément tristes ce soir. Si Bordeaux n'est pas champion de France, si Lens descend en Ligue 2, si Marseille ne remporte pas le troisième place... Des tristesses qui seront pour la plupart contradictoires, surtout pour les deux premières...
Je ne m'amuserai pas à refaire le match avant qu'il ait lieu. C'est d'abord une magnifique soirée qui va se passer ce soir, quoiqu'il arrive. Avec une tristesse néanmoins, c'est que cela s'arrête... Fin de saison, rendez vous l'année prochaine, avec qui ? Toujours tristou tout ça...
Je revois, avec émotion, repasser la saison. Mes coups de gueule du début de saison, avec Strasbourg qui vire Papin : j'avais souhaité leur descente, elle a eu lieu. Avec Gomis et Roussey à la tête de St Etienne : on parle aujourd'hui du premier pour signer à Marseille... Je parle, sur ce même billet, de Laurent Blanc à la tête de Bordeaux et mes souhaits de réussite pour lui. Il sera peut être champion ce soir, et il est en tous cas élu par ses pairs Meilleur entraineur de Ligue 1.
Je relis mon billet du début de saison. Je pariais sur Lens et Paris St Germain, entre autre : bravo le Faucon, j'avais tout bon ! Les blogs permettent de revoir les conneries qu'on a pu écrire avant, amusant et cruel.
Il y avait aussi mes déprimes du début de saison, quand Marseille n'y arrivait décidément pas. Avec ce document que j'avais posté et intitulé "1 minute avant le drame". St Etienne - Marseille, match aller. Pour "ma" petite histoire, le match retour se déroulera pendant que je suivais un dépouillement à Roquemaure qui me fera gagner les élections, avec cette joie personnelle qui m'évoquerait un 25 Mai 1993... Cédric Carasso se blesse, et Mandanda le remplace pour finir meilleur gardien de Ligue 1 de la saison. Encore des drôles de moments, tristes. Et Eric Gerets remplace Albert Emon. Un nouveau belge à Marseille, et quel belge... Un Monsieur. Et quelques bons moments de Coupe d'Europe, même si le 4-0 perdu contre Liverpool restera un moment douloureux et exceptionnel à la fois.
Ce soir, tout sera fini. Complétement ? Bien sur que non, car tout n'est que recommencement. Demain, avec des bloggueurs footballeurs (Eric, Seville82, Fred, etc...), nous continuerons à parler foot. Championnat d'Europe en Juin, et puis Aout et tout recommencera...
Pour ce soir, je ne me risquerai à aucun commentaire. Sinon que je n'y crois plus, à la troisième place pour Marseille. Mais je n'aurais jamais cru non plus Nimes capable de remonter en deuxième division après la piteuse première moitié de championnat de National, donc... ? Donc on verra ce soir.
La suite du billet ? Bah après les matchs. Là je pars mettre du rosé au frais.
Edit 23h52 : Je vais demain faire du bateau à Aigues Morte. La soirée de foot ? éprouvante. Heureux, puis affligé, puis déprimé, puis pleins de choses. C'est fou ce que 90 minutes plus une mi temps d'un quart d'heures peuvent être éprouvantes pour un coeur et un corps humain. Trés heureux de la troisième place marseillaise. En décembre, jamais je n'y aurais songé. La remonté est brillante, et cruelle pour Nancy. Et triste, très triste non pas que pour Lens. Mais pour Jean Pierre Papin, qui restera mon idole, celle que j'aimais quand j'étais enfant. Bon courage.
Prendre du temps de blogguer un peu plus souvent. Parce que en ce moment, même si les classements Wikio et autres brosses de ce type m’importent peu (c’est Néo Black Roses qui va être contente), c’est chouette, pour moi au moins, d’écrire dans ma maison…
Et donc écrire pour répondre à une nouvelle chaîne, une de plus. Envoyé par mon ami centro-gaucho-parigot Luc Mandret. Une chaîne qui sent bon l’eau de toilette et l’homme nu qui sort de la douche, gouttelettes sur les épaules et humides sur le cuir chevelu. Non, le corps de l’homme nu ne se voit pas : trop de buée sur le miroir… Et je cesse là, je serai désespéré de voir des personnes venant chez moi en tapant sur Google « homme nu douche cochoncetés ». Nous sommes entre gens responsables et biens élevés (^__^).
Et donc mon bon Luc propose une chaîne tout en beauté… Je réponds parce que je suis gentil, et honoré qu’on me chaîne (toujours plaisir), mais je suis emmerdé… Emmerdé parce qu’y a pas moins coquet d’un Faucon. J’achète toujours mes vêtements et chaussures pendant les soldes (et pas cher car pan envie de dépenser pour être beau...), j’ai des TShirts et des pantalons qui datent de l’époque où je pesais moins de 70 kg et où j’étais étudiant. Et le matin je ne me coiffe pas, sortant cheveux mouillés avec les premières chemises (propres) qui me tombent sous la main. Pas coquet certes, mais « hygiène irréprochable » comme dirait Didier (Omar et Fred, cherchez pas…). Allez, essayons de répondre…
Mon fond de teint : c’est quoi ça ? Un mascara : Mascara… C’était pas un avant centre du Milan AC ça ? Une crème de jour : A la vanille ?... Franchement, ce tag est pénible parce que c’est vraiment des choses que je ne connais pas… Une marque de produits : Le moins cher ! la marque du magasin où je vais, c’est très bien ça ! Ma marque fétiche de maquillage : Heing ? Un produit must : J’en avais un : le savon Zest… Y avait le Zest citron, jaune, et puis après z’avaient sorti Zest Citron vert, un zest à la pèche où quelque chose comme ça…
Sinon, j’aime bien le shampoing Hushushaïa, à l’essence de borglub (nous sommes tous des chbébons)
Mon parfum : Y a Brut de Fabergé parce que c’était le déodorant de ma papa. Mais sinon, Falconette m’eut acheté y a quelques années un parfum d’un créateur japonais, que j’aime beaucoup, mais dont j’ai zappé le nom (merci, je reviendrai…).
Mon magazine fétiche : Animeland… (j’ai bon ?) Tu pars sur une île déserte et tu emportes quoi (trois produits max, sans protection solaire ni rasoir) : Une maison toute équipée avec ADSL ^__^ Ou plus sérieusement (quoique…), un PC tout équipé avec connexion Internet et tout et tout, une centrale solaire, et pi une graaaande cuisine équipée de ma cave, d’un frigo tout plein, de Falconette et pi on prendrait l’apéro. La femme que tu admires pour sa beauté : … ? là, de suite, je vois pas… (à part Falconette, pas taper je l'ai dit ^^). J’ai bien aimé le regard d’Audrey Tautou dans le Da Vinci Code. Et sinon, Laurence Ferrari et Louise Bourgoin sont quand même pas vilaines… La femme dont tu envies le look : Ben j’adore le look de Laurence Ferrari, en jeune femme dynamique et la tête bien pleine. Je me damnerais pour : Etre beau, maigre, musclé, intelligent, aimé, admiré… (et marquer trois buts en finale de League des Champions). Que signifie pour toi la féminité : Je ne me suis jamais posé la question. Un dernier mot : soupir… Ton adresse blog fashion/beauté préférée : lephocéen.fr ?
Bon, c’était pas facile, j’ai probablement méga répondu à coté, mais tant pis. Il est de coutume de transmettre le morpion à d’autres personnes… C’est quand même pas évident à faire comme exercice. Vais-je obliger mes copains Chaffouin, Brigetoun ou Bruno, à faire ce travail ? Je sais que ma Galac dira non avec un immense sourire, donc je ne lui proposerai pas ^^. Skat tiens, je te propose un nouveau billet (est ce que Camus verse l’eau dans le bain ?). Et pi les filles ? Oh, je me dis que ça amuserait bien Marion cette bêtise là. Et pi que diraient Chibi et Alayia ? Et comment ça se passe à Tokyo avec Tinou ?
Enfin, qui veuille jouer continue la chaîne. Moi, je retourne me coiffer, y avait du vent ce matin ;-)
C'est beau le premier barbecue de l'année... L'été arrive, c'est chouette.
Et profitons d'une Pentecôte redevenue fériée, sachant qu'un jour l'année nous travaillons pour l'état, pas pour nous. Un jour de plus... Mais c'est fou ce que le terme "solidarité" permet de faire passer comme couleuvres... C'est fou le poids et la force des mots, et les maux qui en résultent. C'est fou...
J'aurais pu inonder ce billet de photos, pour parler de mon "premier" 8 Mai à Roquemaure. Pleins... Des photos de ces légionnaires au garde à vous quand mon Maire les a passé en revue. Ces enfants des écoles primaires venant remettre une rose au monument aux morts, en hommage à leurs ainés. Cette chorale qui aura entonné une bien émouvante Marseillaise... J'ai simplement choisi ces deux photos impersonnelles. La Tour de mon village avec le drapeau qui flotte au vent, au dessus de ces vers platanes. Qui personnellement me font quelque chose au cœur, je n'ai jamais eu honte d'aimer ces couleurs, et les valeurs que véhiculent mon pays, au delà des personnes qui le dirigent. Et puis ensuite le monument au mort, que je trouve beau (question de gout), après que tout le cortège soit parti boire le "verre de l'amitié" et de la concorde nationale autour du souvenir de ce qu'il ne faut plus faire, jamais. Les gens sont partis, mais le monument reste, car les morts ne reviennent pas une fois l'apéritif terminé. Et les stigmates de l'histoire ne cicatrisent pas. Et puis une fois la cérémonie finie, je n'ai pu m'empêcher de partir dans mon village, dans mon "Mont du Faucon" à moi, mon village. Voir mes grands parents, et finir le 8 Mai là où tout à commencer pour moi.
J'aime ces cérémonies. Sans envie de polémique ou de discussion politique aujourd'hui. J'aime ces moments où, finalement, nous sommes tous d'accord sur un point. La paix et le respect de chacun, c'est peut être cucu la praline... Mais c'est tellement bien... Bon weekend