L'UMP et François Fillon ont voulu, ce weekend, se placer sur le terrain de la morale. C'est Nicolas (qui est de gauche) qui le déplore. Il a raison.
Et il s'en moque, en reprenant la liste des ministres qui ont été obligés de démissionner, non sans se prendre au passage les leçons de morale d'une gauche. Que personnellement j'ai toujours déploré et contesté. Qu'on laisse la morale tranquille, surtout quand soit même nous n'avons pas non plus les mains bien propres...
Et il s'en moque, en reprenant la liste des ministres qui ont été obligés de démissionner, non sans se prendre au passage les leçons de morale d'une gauche. Que personnellement j'ai toujours déploré et contesté. Qu'on laisse la morale tranquille, surtout quand soit même nous n'avons pas non plus les mains bien propres...
C'est donc logique que je déplore aussi la tentation de l'UMP de commencer la campagne sur "la morale". Et de surfer sur l'affaire DSK aujourd'hui. Et sur les suspicions qui entourent Martine Aubry demain si c'est elle la candidate.
Là encore, il faut être irréprochable quand on regarde les laideurs sur le visage de l'autre, et malheureusement l'UMP sarkozyste ne s'est pas montrée guère à son avantage...
Mais je reprendrai juste mon soupir de pendant l'affaire MAM (je ne parle de Woerth), où une certaine gauche qui hurle à "au respect et à la présomption d'innocence" quand un Dray ou un DSK est inquiété, s'est lâché avec nuance et une modération bien républicaine. Il y avait ces questions, que je trouve bête et dangereuse, de savoir "quel camp pue plus que l'autre". Forcément, les billets de nos amis bien militants affirmaient la réponse : "c'est le camp d'en face, évidement !".
Et pendant ce temps, le camp de l'abstention et celui des extrêmes se régalent et se délectent de ce petit jeu... Qui arrange finalement tout le monde, car quelque soit son niveau de puanteur, le candidat qui arrivera au deuxième tour devant Marine Le Pen a de grande chance de l'emporter... Donc tant pis si l'élection présidentielle se fait sur des vagues nauséabondes...
J'aurais envie d'appeler à l'humilité, et à la décence. En laissant la morale un peu tranquille : elle n'a rien demandé, et n'a pas trop envie d'être instrumentalisée par des gens qui ont les mains un peu pouilleuses...
Mais bon, arrivera ce qu'il arrivera au soir des élections de 2012...