vendredi 5 août 2011

Le plus dur, c'est souvent pour ceux qui restent...

Je terminerai la semaine par un enterrement.
Tout à l'heure à 15 heures.
Je le dis en tout début de billet : ça place le décor.

La maman d’un ami est morte en début de semaine. Elle avait, de mémoire, 89 ans. C’était une mort attendue, celle devant laquelle on se prépare. Elle était en maison de retraite médicalisée, car très fatiguée. Et bon, elle avait fait quelques alertes, dont la plus grave, la dernière, il y a une semaine.
Je ne connaissais pas trop cette dame. Je connais par contre très bien son fils, qui est quelqu’un de très important pour moi. Cette après-midi, il sera triste. Ma présence sera modeste, mais je serais là pour lui, pour sa femme, pour ses enfants…

Je me souviens de la mort brutale de mon ami, l’ancien maire de mon village. Un deuxième père pour moi. Je le quittais le vendredi soir à 20h30, suite à un apéritif à la salle des fêtes. Je le quittais pour bon : il mourrait quelques heures plus tard. J’étais effondré, et j’ai mis du temps à m’en remettre (m’en suis-je vraiment remis ?). La brutalité du choc, sa soudaineté, nous a laissé dans une douleur violente et amère… Ses proches, sa femme, ses enfants, ses amis… Ceux qui restaient.

Je me souviens de la mort de mon grand-père l’an passé. Un cas différent. Une mort qui était prévue, parce que l’âge, la maladie, la fatigue. La douleur était différente. Cette fois, moins égoïste. Je pensais à ma grand-mère, qui restait. Elle est toujours là, et je l’espère pendant encore longtemps, qu’elle puisse profiter de son arrière petit fils, et que lui en profite, longtemps. Moi aussi…

Aujourd’hui, je pense à mon ami qui va enterrer sa maman tout à l’heure. Et ceux qui restent vont rester avec leur peine et leur douleur. Certes, celui qui est parti ne verra plus grandir ses enfants, et ceux qui l’aiment… Mais ses enfants, et ceux qui l’aiment, grandiront sans celui qui est parti. Douloureuse réciproque… Ils resteront avec leurs larmes, leurs gorges nouées, leurs regrets aussi…
J’aurais aimé que cet ami et que mon papy connaissent mon bébé faucon. J’aurais aimé qu’ils soient là : ils n’y sont plus…

J’ai souvent écrit sur la mort, sur la conscience que je pense avoir sur ma mortalité. Avec mes mots, maladroits. Qui expriment ma pensée, maladroite...
Peur de ma mort, je ne sais pas, j’ai toujours eu l’impression avoir davantage été effrayé par celle des gens que j’aime. Je disais, il y a peu, que l’adjonction de mon mariage et de la naissance de mon fils a peut être changé un peu la donne concernant ma mort, celle qui ne m’appartient pas


Je ne sais pas si on peut vraiment dire, comme je l’ai mis en titre, que le plus dur est pour ceux qui restent. Mais bizarrement, c’est à eux que je pense aujourd’hui. Comme c’est à eux que je pensais, et à qui je pense toujours, quand nous avions appris, la semaine dernière, cette terrible nouvelle qui a peiné notre blogosphère…

Le plus dur est pour ceux qui restent. Modestement, je veux être là pour les soutenir, dans le souvenir de ceux qu’ils aimaient et qui ne sont plus là…

jeudi 4 août 2011

975 000 € : le prix de l'incompétence...

Finalement, Raymond Domenech touchera 975 000 € en guise de remerciement, pour l'ensemble de sa triste oeuvre en équipe de France. Félicitation au nouveau président Noel le Graet, qui valide par ce beau geste que l'incompétence a un prix.

Simplement affligeant. Mais bon, maintenant cela ne surprend même plus...

Délinquance presque ordinaire à Marseille...

Une histoire hallucinante narrée ce matin par la Provence…. Un parking annexé par des petites frappes à l’entrée de Marseille
La Provence raconte l’histoire :
15h au parking de la Porte d'Aix (2e arrondissement de Marseille). Un jeune soulève la barrière et l'automobiliste va garer sa voiture. Il paiera en partant. 5 €, c'est le tarif unique, inscrit grossièrement au feutre sur une borne. 5 €, c'est l'argent qu'empochera un groupe de jeunes qui actionnent la barrière toute la journée. 5€, c'est l'argent que perdra la société Vinci Park qui a abandonné son parking. Trop dangereux.

Vinci explique avoir lâché l’affaire il y a 6 mois. Parce que intimidation, racket, dégradation, puis violences sur le personnel. Vinci exploitait ce parking par délégation de la communauté urbaine de Marseille. Dont le président (Eugène Caselli, PS), attend désormais une réponse de l’état. Parce que les choses deviennent trop dangereuses pour une police municipale pas forcément gréée pour faire face à « ces individus dangereux Porte d’Aix ».

Je lisais les commentaires des internautes sur le site de la Provence, suite à cet article qui, personnellement, m’a laissé sans voix. Même pas en colère, même plus en colère…
Alors je lisais des commentaires hallucinants. Ceux qui défendaient ces délinquants, ces « pauvres » qui piquent au forcément méchant « Vinci ». On croit rêver parfois, devant tant de bêtises… Et bien sur, après, les polémiques politiciennes à deux balles. « C’est la faute à Sarkozy ! ». « Non, celle de Mitterrand qui a été laxiste, ainsi que tous les socialistes ! ». « Non, c’est celle de Sarkozy ». Etc, etc…

Parce qu’en plus d’annexer un parking public, il va de soit que ces jeunes délinquants insupportables agressent aussi les automobilistes qui laissent leurs voitures dans ce « parking fantôme », ainsi qu’il est appelé par les marseillais…

Il fut un temps, une personne parlait de nettoyer « certains quartiers au karcher ». La forme avait fait hurler certaines âmes sensibles et pleines de tolérance. Le fond avait été pitoyable, puisque depuis 2005, outre quelques voitures brulées, pas de résultats. Les cons qui emmerdent les gens sont toujours là. Certains maires veulent même faire intervenir l’armée dans leurs communes…

La lutte contre la sécurité, malheureusement, ce n’est pas uniquement des mots et des biceps affichés à la tribune, ou des bons sentiments bien mielleux. Sinon, ça ne donne rien. Ou alors des parkings marseillais annexés par quelques gamins qui mériteraient un grand coup de pied au cul…

mercredi 3 août 2011

La première secrétaire candidat VS le blogueur : le pas combat du siècle...

Il y a des sujets comme ça, qui mériteraient qu’on s’en branle (mot vulgaire mais du niveau de la polémique). Mais comme tout le monde en parle et prend position, et que s’en suit une délicieuse polémique politichienne droite contre gauche, ben je vais donner mon avis là-dessus aussi… Comme un petit mouton qui suit le troupeau…

Martine Aubry porte plainte contre un blogueur, que personnellement je ne connaissais pas. C’est un ancien cadre de l’UMP locale, et il fait parti d’associations bien à droite. Il a relayé les rumeurs et les saloperies qui ont pu être dites à un moment sur Martine Aubry. Cette dernière a porté plainte contre ce blogueur. Et depuis, sur certains blogs (pas tous loin s’en faut), ça se déchaine…
A droite, certains hurlent contre l’atteinte à la liberté d’expression, et raille la gauche qui ont été les premiers à défendre les blogueurs de gauche attaqués par des élus UMP. Les soutiens d’Aubry la défendent, et l’ami Nicolas vient pondre un billet plein de nuance (smiley) sur la « petite blogosphère de droite ».
On y est dans la polémique qui fait que la politique est belle, à se demander qui de tel camp ou l’autre pue le plus

Alors mes remarques… D’abord le blogueur incriminé. Liberté d’expression oui. On a droit d’écrire des conneries. Par contre, quand on insulte les gens, quand on les diffame, quand on les blesse, quand on leur balance des seaux de merde à la gueule, je n’ai aucun état d'âme à les voir se prendre un boomerang dans les dents.
Le net a une sale image auprès de certains, aussi à cause des saloperies qui peuvent s’écrire sur un tel ou un tel. Le mec était militant UMP et il est bien à droite ? Rassurons nous, certains bien à gauche qui portent comme étendard suprême la tolérance, la solidarité citoyenne etc, etc, se régalent parfois à écrire les pires saloperies sur des gens de droite.
J’ai toujours trouvé ça nauséabond : je ne vais pas applaudir quand les étrons numériques viennent frapper des gens de gauche, même ceux comme Aubry je n’ai pas grand affection.

Ensuite il y a Martine Aubry, première secrétaire du PS. Elle prétend à la fonction suprême de président de la République. Et s’abaisse à répondre à un petit blogueur anonyme dont l’influence doit se limiter à pas grand-chose. C’est son problème, à Martine Aubry. Je ne suis pas sur que cela lui fasse une publicité d'enfer, mais c’est son problème…
Après tout, Nicolas Sarkozy, qui n’a pas fait grand-chose en début de mandat pour la grandeur du poste de Président, portait aussi plainte à tout va, contre des fabricants de poupée ou des compagnies d’avion low cost… Et il me semble que nous étions quelques uns à s'en moquer...

Il y a après la partie de la blogosphère de gauche qui soutient aujourd’hui Martine Aubry dans sa démarche, contre le vilain blogueur UMP qui fricote avec des associations bien à droite. Et donc certains collègues de droite qui s’en émeuvent et aimerait que ces derniers aient la même réaction de « solidarité citoyenne » (sic) quand un de leur camarade blogueur de gôche (la vraie, la pure, la belle) se voit attaquer par un élu UMP qui se sent diffamé.

Il y a le fond. La liberté d’expression a autant de valeur qu’elle provienne d’un proche de l’UMP et de riposte laïque que quand elle vient d’un gars de la « gauche citoyenne ». Mais pareillement, une saloperie est une saloperie qu’elle provienne d’un clavier « de gauche » ou de « droite ».
Et il y a la forme. Demander à un militant qu’il tape contre son camp est idiot et ne sert à rien. Il n’y a pas si longtemps, j’étais aussi énervé de voir la mauvaise foi (ou ce que je considérai comme de la mauvaise foi) dans la blogosphère de gauche, du centre, ou de droite. Et finalement, à quoi bon ? Demander à un ségoliste de taper sur Royal quand elle dit ce qu’on considère une fève est idiot et inutile. Parce que le ségoliste trouvera qu’au contraire sa dame a dit quelque chose de pur et de beau… Et que c'est comme ça. C'est le militantisme. Et quand on blogue militant, on n'est pas objectif, et ce n'est pas ce qu'on nous demande...
Et que de toutes manières, quand on a un camp et une famille, on n'y tape pas dessus. A la rigueur on se tait. Mais on n’y tape pas dessus. C’est comme ça. Ca peut faire chier certains, mais aujourd'hui (ce n'était pas le cas hier, et certaines discussions de comptoir m'ont fait évoluer sur cette question) je trouve ça normal…

Enfin, je n’ai jamais considéré, pour ma part, que la gauche plus que l’UMP et Sarkozy, serait celle qui défendrait le mieux des valeurs telle que la liberté d’expression, la liberté du net, la morale politique, la démocratie. Donc je ne m’offusque pas de voir Martine Aubry s’abaisser à attaquer un blogueur. Je m’offusque (bien grand mot) davantage quand elle nous chante que le PS sera celui qui sauvera la démocratie et la morale publique. Je ferme les yeux, en pensant au Languedoc, à Marseille, et aux urnes bourrées des élections internes au PS en 2008.
Mais qu’elle défende ce qu’elle considère être son honneur, rien de choquant. Et puis pendant qu’elle fait ça, elle ne nous parle de créer des postes nouveaux dans la culture, et c’est plutôt une bonne chose pour tout le monde.

Finalement, j’aurais parlé d’un sujet que je trouve bête, petit, pas intéressant. Et j'en aurais fait une page...
Quand je parle de la lassitude de blog (au risque d'en faire "chier" certains...), je me dis que je ne fais rien pour que ça aille mieux...

mardi 2 août 2011

Miracle qatarie

Le Qatar ne fait pas que révolutionner le football français, mais aussi la blogosphère. En effet, aujourd'hui 2 Aout 2011, CaRéagit a pondu son premier billet de l'été, son troisième de l'année. Apparemment, on ne peut pas le commenter. C'est dommage, il y aurait beaucoup à dire...

Son billet parle du Paris Saint Germain. Et en tant que supporter, il est ravi. Bien sur, il ne peut pas s'empêcher de se poser en victime que "les français n'aime pas" ("Paris cumule l’image hégémonique d’une capitale et l’accumulation de richesses. Tout ce que détestent les français."), mais c'est une spécificité du supporter de penser que le monde entier nous en veut. Le supporter lyonnais, marseillais, stéphanois, lillois, même sans doute arloavignonais, pense que son club "gène", et que les gens ne l'aiment pas.
Bah que voulez vous, la paranoïa du supporter de foot...

Je n'ai pas encore écrit sur le Paris Saint Germain version qatari pleine de sous. Sinon que personnellement, l'argent ne m'a jamais dérangé. Et avoir un grand club à Paris me ravirait.

Même si quelque chose me dérange énormément : le licenciement du président Robin Leproux. Il y avait enfin une personne courageuse à la tête du Paris Saint Germain, qui a mis hors du Parc des Princes des voyous qui n'avait de supporters que le nom. Ces gens là, non content de mettre la terreur sur leur "équipe", foutaient la merde dans le stade, dans les stades. Nous ne rappellerons pas qu'il y a eu des morts autour du Parc des Princes...

J'espère simplement que la politique des nouveaux responsables du PSG n'est pas de jeter à la poubelle ce qu'a fait Robin Leproux avec les supporters. Sans quoi tous les Pastore et Menez de la planète risquent de ne pas suffire...

En tous cas nous aurons un joli championnat cette année. J'aurais préféré, comme la ministre des sports ou le président de l'UEFA, que ça soit des capitaux français et/ou européen (Canal +, Adidas...) qui investissent dans le PSG. Mais je ne cracherais pas dessus ces investissements. Après tout, PSG n'est pas mon club, et s'il peut amener un surplus d'intérêt et de qualité au football français, c'est très bien.
Vivement que ça commence en tous cas...

(image : l'Equipe du jour)

lundi 1 août 2011

Fallait il bloguer en Juillet ?

Nous avons tous nos marronniers. Parmi les miens, il y a ce billet qui arrive lors Aout frappe à la porte… Je reprends un vieux billet de l’ami Eric Mainville, qui posait la question : « faut-il bloguer en Août ? »…
Mais aujourd’hui, la question que je me poserai serait plutôt « fallait-il bloguer en Juillet ? ». La question se pose réellement lorsque je me retourne sur la période qui vient de passer…

J’ai écris 30 billets en Juillet. L’an passé, j’en avais pondu plus de 40… Les chiffres de visites de mon blog sont bas (7400 visites). Mon manque de motivation, d’envie, de plaisir, ne trompent personnes. Les chiffres chutent.

Alors je suis allé faire un tour sur Wikio Backlink. Des liens, j’en ai eu, beaucoup plus. 107 liens, 56 sources. Mais combien de ceux-ci sont suite à des chaines de liens qui ne veulent plus rien dire ? Il y a une mode en ce moment, c’est la chaine que l’on transmet en Jegounotronant ceux qu’on veut lier à la fin… Ca fait qu’on se retrouve lier par des blogs que l’on ne connaissait ni d’Eve ni d’Adams, et qui ont jugé amusant de recopier la liste de lien qu’ils ont trouvé sur le blog d’à coté…
Avoir participé à la très sympathique chaine de la chanson de l’été m’a donc apporté des liens, en m’étant retrouvé, par hasard, dans des listes anonymes et industrielles à la fin d’un post… Et être invité à d’autres auxquelles je n’ai pas encore répondu augmente ce chiffre. C’est bien…

Je vais refaire mon pénible (mais vu la motivation que j’ai, je ne serai pas le plus marrant), mais je n’aime pas ces billets qui se conclue par une liste de lien que l’on copie-colle comme ça… Cela baisse l’intérêt du lien : merde, ce n’est pas un geste anodin de faire un lien vers un ami qu’on aime bien, dont on apprécie la lecture, dont on estime ou critique les positions. Me retrouver dans une liste de lien anonyme, sur un blog que je connais (ou pas), qui peut être ne me connait pas mais qui me lie parce que c’est cool, j’aime moyen


Alors je reviens à ma question initiale. Fallait-il bloguer en Juillet ? Je répondrais par une pirouette (cacahouète), et par une question qui est plus juste : faut il se forcer à bloguer, quand l’envie, le plaisir, la motivation, l’inspiration, sont absents ? Faut-il se forcer avec les sujets sur lesquels on a déjà écrit 40 fois, pour dire 40 fois la même chose ?

Des sujets sur lesquels écrire, il y en avait à la pelle pourtant. Mais la motivation n’était pas là. L’envie non plus. La lassitude est un sujet sur lequel je parle assez souvent : là j’y suis en plein dedans…
Bloguer politique me gonfle : j’en ai marre de lire des billets bien militants. Ici, on relèvera la hausse du chômage avec le même zèle que l’on a tue sa baisse continue durant les mois d’avant, là on moquera les positions hautement culturelles d’Aubry ou Montebourg.

Bloguer « militant » me gonfle. On rentre à fond dans une période politique, où il faut être caricatural le plus possible, tant qu’on peut dégommer le camp d’en face et faire la douce propagande de son candidat, ou sa candidate…
Ce n’est même pas une critique, c’est normal. Je suis comme ça aussi. Bêtement caricatural dans mes « indignations ». Mais après m’être moqué de Mélenchon ou Royal, après avoir souri devant ce que je considère être des leçons de tolérance et d’humanisme de la part de personnes sectaires et intolérantes, après avoir répété 100 fois les mêmes détestations, aujourd’hui je n’ai plus envie.

Aujourd’hui, vraiment, j’en suis là.

Je ne sais pas pourquoi ces sentiments et sensations en ce moment. Besoin de vacances ? Allons donc, je ne suis pas fatigué, juste lassé d’une activité de blog qui est, je trouve, depuis quelques temps trop routinière. Si fatigue il y a, elle est simplement dans l’inspiration, dans l’envie d’écrire, qui aujourd’hui n’est pas là.

Les causes ? Aucune idée… Enfin si, j’en ai quelques unes, mais sont elles vraiment exprimables ? Oui, la mort de collègues de blogs rend certains billets tellement futiles, que des fois je me demande si vraiment cela vaut le coup d’écrire telle ou telle chose. Mais il n’y a pas à que ça... Il y a tellement d’autres choses…
Peut être l’envie, bête, de passer à autre chose. De revenir à certaines sources de mon blog, quand j’avais le sentiment de bloguer vraiment personnel. Ca fait moins de visites, moins de commentaire du fanatique de Royal ou du militant bien très à gauche qui viendra donner la leçon avec un « mais comment peux tu penser que… ? »… Sans doute.

J’ignore où tout ceci me mènera, et mènera mon blog, mon activité. 2012 sera une période que je sais difficile, où comme le disait Disparitus, l’ambiance sera délétère sur certains blogs.
Comme j’ai déjà dit, à de nombreuses reprises, je calmerai mon activité sur mon blog et les blogs si le plaisir n’est plus là, et si la règle doit être, sur certains blogs politiques, la haine de celui qui ne pense pas et ne vote pas comme toi… Aujourd’hui, j’ai vu un sincère élan d’humanisme avec la mort de ce copain de blog qui nous manquera. Demain, je sais que les choses redeviendront comme avant…
Fallait-il bloguer en Juillet ? Peut être que je n’aurais pas du. Faut-il bloguer en Aout ? Si plaisir il y a, oui. Sinon, y a tellement d’autres choses à faire…

dimanche 31 juillet 2011

C'est loin, le Brésil...

Ainsi hier soir, le tirage des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil ont eu lieu. C'est un groupe "de la muerte" qui s'annonce à la bande à Blanc :
Espagne, France, Bielorussie, Georgie, Finlande.
Bon oui. Les trois derniers bof. Quoique le troisième a fait mal à la France ces 12 derniers mois. Mais l'Espagne...

En tous cas, une chose est sure. Souvent on s'emmerde pendant la phase qualificative. Là, nous verrons des matchs superbes... Mais c'est vrai : c'est pas la porte à coté le Brésil... Mais ça vaut le coup quand même...

samedi 30 juillet 2011

Sécurité routière, ou perséverer dans l'erreur...

Interview hier de Jean-Luc Nevache, nouveau délégué interministériel à la sécurité routière (l'ancienne s'est faite virée après le bordel du mois de Mai). Et dans cette interview, une contre-vérité énorme, et qui me fait une nouvelle fois m'inquiéter du bien fondée et de l'efficacité de la politique de sécurité routière dans notre pays.
"Les très graves accidents récents, celui qui a coûté la vie à quatre personnes dans l’Hérault, ou le contresens sur l’A 7 la semaine dernière, ont énormément marqué l’opinion et, peut-être, incité les gens à lever le pied."
Pour qui connaissent ce qu'ont vraiment été ces accidents tragiques et mortels, ce qu'a dit le délégué interministériel à la sécurité routière est une grossière erreur, pour ne pas dire un mensonge. La vitesse n'est pas la principale cause de ces accidents mortels.

Il aurait pu y avoir tous les contrôles radars du monde (puisque stigmatiser la vitesse est l'alibi pour légitimer la politique de piégeage des automobilistes), cela n'aurait sauver aucune vie.
A Lattes, la voiture, immatriculation polonaise et en salle état, a traversé le terre plein central et a pris une autre voiture de face. Le conducteur était, parait il, plein comme un coing. Le responsable principal est, apparemment, l'alcool.
A Lançon de Provence, c'était en pleine nuit que la conductrice a pris l'A7 dans le mauvais sens. Elle ne roulait pas vite, elle était juste peu consciente de la situation, pas vigilante du tout. Les voitures qui arrivaient en face, rien n'indiquait qu'elles roulaient vite. Dans cet accident, le responsable n'est pas non plus la vitesse, mais l'inconscience, la fatigue... Ca se contrôle, au radar ?

Alors le délégué interministériel à la sécurité routière peut faire des moulinets pour faire plaisir aux associations qui n'ont pour seul objectif de piéger les automobilistes : il se trompe de cause. Mais là encore, peut être qu'il y a un objectif plus important que de sauver les vies : celui de piéger l'automobiliste... Parce qu'on aurait pu mettre des radars bien planqués à Lattes ou à Lançon : aucune vie n'aurait été sauvée...
Peut être que la lutte pour la sécurité routière mériterait moins de manichéisme, moins de dogmatisme...

jeudi 28 juillet 2011

Très dure journée...

J'ai appris, cette après-midi, quelques instants après avoir mis en ligne un billet bêtement politique, une nouvelle très douloureuse. La mort de quelqu'un, que je ne connaissais que via les blogs et cette blogosphère riche et hétérogène...
Je ne connaissais que très peu le Coucou, pourtant je pense qu'on se respectait, peut être même qu'on s'appréciait. On ne votait pas pareil, mais on partageait certaines valeurs. Et puis je sais qu'on avait des amis communs, et ça crée toujours un lien qui fait que si on s'était vu, on se serait sans doute apprécié.

J'écrivais hier, un an après la mort de grand-père, un billet sur la mort. Je disais que non, elle ne nous appartient pas, notre mort. Mais elle laisse les gens qu'on aime comme des cons, avec une douleur dans le ventre qui fait qu'ils continuent à vivre (parce que merde), mais bon. Avec une douleur dans le ventre quand même...

Tout à l'heure, alors que je rentrais d'un conseil intercommunal, un ami très proche m'apprenait que sa maman venait de faire un AVC. Et que les docteurs ne lui donnaient plus que quelques heures à vivre... "Plus aucun clignotant au vert", qu'il me disait, avec sa lucidité qui contribue à sa force...

Finalement un an après la mort de mon grand père, je n'aurais appris que des mauvaises nouvelles. Quand je suis rentré tout à l'heure et que j'ai donné le bain à bébé, j'ai pensé à bien des choses...
Et j'ai pensé aux gens que j'aime qui ne sont plus là. Mais j'ai pensé aussi aux gens qui sont encore là, et pour qui il faut être présent. Qu'ils soient bébé, en train de perdre sa maman, ou qu'ils viennent de perdre un ami ou un parent proche...

Je te fais un gros Coucou d'ici... Et je t'embrasse...

La CGT a besoin de vacances…

J’ai entendu ce matin à la radio une nouvelle qui m’a laissé sans voix : je croyais, au départ à une plaisanterie. Mais non…
La CGT a manifesté hier à Paris Plage pour « un droit aux vacances et aux loisirs pour les précaires », avec comme revendication phare des « chèques vacances pour les chômeurs ».

Au départ, sincèrement, j’ai cru à une blague.
Le chômage augmente depuis Avril (avec la publicité qu’en font les blogs de gauche… bon, ils ont oublié de relayer sa baisse continue en début d’année mais bon…). Les cas de malaise de salariés au travail se multiplient : le mal-être au travail est une réalité, tellement occulté… Et on ne parlera pas du pouvoir d’achat des salariés, qui ne cesse de se dégrader avec à coté des prix qui continuent d’augmenter.
Et la classe moyenne ? Ce n'est pas avec ce type de proposition qu'elle va se sentir davantage considérée, et moins vache à lait (et "persécutée").

La CGT a fait visiblement le choix d’un autre combat… On peut le déplorer, et rêver d’avoir de véritables syndicats qui défendent réellement le travail et ceux qui travaillent. Parce que pour l'instant, peut être peut on considérer que ce n'est pas franchement le cas...

mercredi 27 juillet 2011

C'est vrai qu'elle ne nous appartient pas, la mort...

J’ai lu un billet sur la mort qui m’a vraiment laissé sans voix… Et pourtant, j’avais envie de l’évoquer, tellement il m’a parlé…

C’est Zette qui l’a mis en avant, dans un de ces 3 C régulier. Il est tiré du « Blog de Sandra », un blog que je ne connaissais pas. Et le titre est à la fois juste, beau, et d'une cruelle évidence : « la mort ne nous appartient pas ».

Je trouve ce billet est magnifique. Il parle simplement de la mort. Celle qui rode autour de nous. Celle dont on sait que de toutes manières on croisera fatalement sa route, la vie étant une histoire qui se finit toujours mal…

Et donc Sandra, qui parle de la manière dont elle a considéré, pendant longtemps sa mort (« Je n'ai jamais vraiment pensé à la façon dont j'allais mourir. »), a cette remarque qui m’a vraiment touché très fort :
« Mais depuis que je suis maman, les choses ont changé. La peur parfois me glace le sang, la peur est là.
Oui, cette peur de le laisser derrière moi, sans sa maman........ »
Je crois avoir toujours pensé à la mort. Parfois, j’ai essayé d’en parler ici. Avec mes mots, maladroits… La mort des autres, de ceux que j’aime, de ceux qui me sont proches. L’an passé, j’ai vraiment su ce que c’était de perdre des gens qu’on aime très fort : cela fait un an aujourd’hui que mon papy nous a laissé.
Il aurait pu connaitre son arrière petit fils, qui porte son prénom en deuxième position. Mais mon papy, qui a déjà loupé notre mariage, est mort avant…

« Cette peur de le laisser derrière moi, sans sa maman… ». Sans son papa. Ces mots de Sandra m’ont fait l’effet de ce glaçon que le crétin viendra glisser dans votre dos, entre la colonne et la chemise. Sauf qu’il n’y avait derrière moi aucun crétin. Juste une vérité, une réalité.
Je ne sais pas si j’ai peur de la mort. Je ne sais pas si j’ai peur de ma mort. Je ne sais même pas si j’ai peur de laisser mon fils et ma femme tout seul.

Par contre, égoïstement, je me suis rendu compte en lisant ce billet que j’avais peur, parfois, de ne pas le voir grandir, de partir avant. Peur que ses papys et ses mamys, qui sont là tous les quatre, ne puissent le voir grandir.
En fait, je me rends compte d’un – légitime – égoïsme… Et je n’en souffre aucune honte.

C’est drôle de penser à la mort aujourd’hui, et d’avoir envie d’en écrire un billet. Quand je me suis levé, je ne me suis pas souvenu tout de suite de la date, de l’anniversaire de la mort de mon grand-père que j’aimais vraiment. J'ai juste trouvé qu'il pleuvait beaucoup pour une fin de mois de Juillet...
Et puis là, quand les mots ont commencé à s’écrire sur cette page Word qui fera quelques instants plus tard le billet que certains sont en train de lire, je me suis souvenu…

Je souhaite juste que mon fils puisse profiter aussi longtemps que moi de ses papys, de ses mamys, de ses parents. Et qu’ils puissent longtemps le voir grandir longtemps, bien longtemps…

Parce que s’il est vrai que la mort ne nous appartient, la vie oui… Profitons en autant que possible…

lundi 25 juillet 2011

Vide....

Ce lundi matin est d'un calme terrifiant... Tout comme ma blogroll, mon Google Reader est d'un vide effrayant...

Oh, ci et là on trouve un billet qui traite de la tragédie norvégienne, et de certains commentaires abjects qui pullulent sur le net. Bien sur, on retrouve quelques hommages à Amy Winehouse (dire que je ne connais aucune de ses chansons).

Mais sinon, ce matin, c'est vide. Vide comme un journal l'Equipe entre la fin du Tour de France et la reprise du championnat de France. Vide comme ces couloirs dans lesquels je déambule ce matin sans tomber sur grand monde.
Vide comme mon esprit, ma motivation...

Ca sent les vacances tout ça...

vendredi 22 juillet 2011

Jour de rêve... (et merveilleuses Alpes)

Fan de la une de l'Equipe d'aujourd'hui, autant que j'ai été fan de la montée du Galibier hier après-midi...Le vélo et Tour de France c'est chouette. Voeckler et Roland sont magnifiques...

Mais je me demande si ce que j'aime par dessus tout, ce ne sont pas tout simplement ces Alpes qui sont vraiment magnifiques...Un billet sans rien d'autres qu'une d'Equipe, et qu'un peu de montagne (ci dessus le lac de Serre Ponçon, visité mercredi par le Tour)...

jeudi 21 juillet 2011

Le cas Banon ouvert tout l’été…

J’avais écrit, au moment où Tristane Banon avait porté officiellement (et très opportunément) plainte contre DSK, toute la suspicion que j’avais à son égard. Un peu la même impression qu’être en face d’un bon petit vautour qui se dit « tiens ? Le gars là bas en bas saigne encore un peu, je peux peut être me régaler d’un petit steak de bras avant que ça finisse de cicatriser : allons y gaiement, personne n’y verra rien… ».

Et puis les choses ont quelque peu évolué dans mon esprit. Non que je considère que DSK soit forcément ce coupable qui doit être égorgé en place publique : je continue à penser que cette histoire n’est peut être qu’un coup de pub. Et je continue à penser que la présomption de culpabilité est chez Tristane Banon.
Encore moins que je valide l’affirmation de François Hollande, qui hurle à la « manipulation politique » : elle a bon dos, cette manipulation politique. Que François Hollande, qui n’a peut être pas été le meilleur premier secrétaire de l’image du Parti Socialiste (mais bon, apparemment il n’a pas bourré d’urnes lui…), voit exploser devant lui des bombes qu’il n’a pas voulu éteindre lors de son mandat, c’est son problème. Qu’il hurle au complot aussi d’ailleurs, et si ça le rend un peu ridicule et, de fait, beaucoup moins présidentiable également…

Non, ces derniers jours m’ont rendu Tristane Banon beaucoup plus sympathique, même touchante. Parce qu’un nouveau personnage est arrivée dans l’histoire, et l’a beaucoup ouvert dans les médias : sa maman Anne Mansouret.
J’ai le souvenir de son interview aux Grandes Gueules d’RMC info, vraiment stupéfiante. Cette mère décrivait sa fille d’une manière vulgaire (évoquant ses « plans cul »...), et semblant l’instrumentaliser et la sacrifier pour sa propre carrière politique. Il est bon de rappeler que maman demeure aujourd’hui encore conseiller général et vice président socialiste d’un conseil régional : ce n’est pas n’importe qui.
Et donc hier maman revient sur le devant de la scène, parlant de manière très classe de la manière brutale donc elle a été culbutée par DSK. Oui, j’utilise des mots vulgaires et rabaissant pour la femme (que les féministes extrémistes qui se sont régalées ces derniers jours me pardonnent, ou m'oublient), mais ce n’est pas moi qui ait commencé…

Et donc au milieu de ce cabanon bien sordide, la fille. CC met en avant ce livre qu’avait écrit Tristane Banon, en 2003. Le titre est joli : « j’ai oublié de la tuer ». CC narre sa rencontre, à l’époque, dans la délicieuse ville de Chambery, avec Tristane Banon. Qui, dans ce livre, parle des rapports particuliers et houleux qu’elle a eu avec sa mère…

Aujourd’hui, je ne sais pas si Tristane Banon est victime de DSK. Mais qu’elle soit une victime, ça ne me fait aucun doute. Déjà des ambitions d’une maman qui voulait être, il y a peu, candidate aux primaires socialistes pour la présidentielle.

En tous cas, ce cabanon est bien glauque. Cette histoire de plainte risque de polluer la vie politique (et pas uniquement le PS) pendant un bon petit moment. C’est dommage.
Aussi et surtout pour Tristane Banon, qui risque de voir coller sur elle une image déplorable pendant de biens longues années. Je ne suis pas sur qu’elle le mérite. Pour sa mère en tous cas, je serais moins sympathique…

mercredi 20 juillet 2011

Des jours où, décidément, non...

Il y a des matins où on n’arrive pas. Mal à la tête, mal au ventre. Mal au cœur aussi. Pourquoi ? Des fois on ne sait pas. Mais on a le moral dans les chaussettes. L’envie de partir se réfugier au fond de son lit. Sans raisons particulières. Il fait beau en plus…

Ce matin, j’étais parti pour répondre à ce tag sur l’autocensure que l’on s’inflige dans ses blogs. Les sujets dont on refuse de parler. J’étais parti pour parler de ça, en remarquant que finalement je ne refuse pas de parler de moi, de ce que je ressens… Mais je ne ferai pas ce billet aujourd’hui.

J’ai un peu la même réaction que mon ami Nicolas, dont la taille du cœur est à peu près équivalente au volume de bière et de vin qu’il s’enfile lors de sympathiques soirées d’été, sur une terrasse du Gard ou du Val de Marne. J’ai été touché par des billets ce matin, qui ont contribué à me chambouler un peu plus : j’étais déjà pas mal…

D’abord c’était un billet de mon amie CC, qui est une fille que j’apprécie beaucoup. Je mets un lien sur son blog premium, politique. Peut être aussi parce que son jardin n’est pas fait pour des liens à tout va. Mais elle a écrit un billet qui m’a profondément ému.
Qui ne mérite pas plus de commentaires ici, parce que ce n’est pas le but. Je n’ai pas su commenter là bas, je ne ferai pas des tonnes ici. Mais le ventre, qui avait déjà une boule bien costaude, a repris un coup…

Ensuite, je suis allé chez l’adorable Shaya. Elle est bien cette fille, et il est bien ce blog, qui parle de chose vraiment humaine… Parfois ses coups de blues, écrits avec une finesse que j’envierai presque. Aujourd’hui, le billet était vraiment à la fois beau, à la fois dur. Et oui, parfois il n'y en en effet que des mauvais choix...
Il faisait écho à un billet d’un blog que je ne connaissais pas, chez Belapoizon. Deux billets qui ont contribué à mon moral très sombre aujourd’hui, mais deux billets très beau. Sur un sujet dur, la maladie…

Oui, il y a des jours comme ça, où l’esprit est embrumé par biens des nuages. Des jours où on aimerait ne voir personne. Tout autant qu’on espérerait un appel, un mail, un signe, de certaines autres personnes. Un jour où on ne sait pas ce qu’on fout là, et où on aimerait bien disparaitre…

Demain, ça devrait aller mieux…