Ce matin chez mon médecin traitant. Mon malaise ne l'a pas fait trop rigolé (il ne sait pas que j'en ai écrit un billet). Pourtant il est sympa (même si la première que je l'ai vu, c'était pour l'annonce du décès de mon papy chéri). Il m'a mis plein d'électrodes pour un électro-cardiogramme. Il me parlait d'un problème réseau au cabinet médical (que j'ai résolu en moins de temps qu'il n'en fallait pour décoller les électrodes de mon torse).
Je parlais de mes malaises dans mon billet du début de semaine. J'ai vu dans la semaine, aussi pour des problèmes d'informatique, mon "vieux" docteur à moi à la retraite. Il avait le Covid, mais l'ayant eu y a pas longtemps... Je lui ai parlé du malaise. Lui non plus n'a pas rigolé. Il est allé chercher son vieil électrocardiogramme et quand j'ai fini de faire le ménage sur son PC (non sans lui dire que les sites de cul c'est bien mais qu'il faut s'assurer d'avoir les protections que j'ai mis à jour pour ne pas se prendre une chaude pisse informatique...), il m'a dit qu'on allait faire un check up masqué (enfin, avec gestes barrières)..
Rien d'anormal mais quand même... Il m'a dit "j'appelle ton médecin traitant" et blabla et il a raccroché et il m'a dit "demain 11 heures tu y retournes". Et un "c'est quand même pas sérieux à ton âge faut faire gaffe".
Depuis ce weekend, Falconette et mes parents m'engueulent. Mes deux docteurs s'y mettent. Si j'ai une crise cardiaque, j'aurais eu des engueulades. Mais ils ont raison. Je fais le malin mais je m'inquiète de moi même.
Bon, je suis sur la liste d'attente du cabinet de cardiologie d'Orange, qui soigne ma famille... Là encore les déserts médicaux... Nous avons le temps de mourir d'une crise cardiaque si pour une visite après malaise, il faut être sur "liste d'attente"..
Quoiqu'il en soit si vous me demandez comment je vais après une semaine d'arrêt et une de vacances, je vous dirais "moyen". J'ai mon bébé 2 qui est rentré de l'école avec fièvre. Il dort depuis 17 heures.
Mon médecin, à la fin, m'a demandé : "vous voulez retourner au boulot lundi ?". Je lui ai dit "franchement... Pas trop non mais il faut bien bosser...". Il m'a répondu qu'il voulait me rajouter quinze jours d'arrêt, mais qu'il sait que je risque de culpabiliser. En tous cas j'y retourne, mais sous surveillance médicale. Cela m'amuserait de faire le même devant ma chef de département. Comme ça j'aurais le tampon "accident de travail". Je plaisante, à moitié...
Finalement quinze jours de repos c'est bien. Je n'ai pas fais tout ce que je voulais. Mais j'ai lu.
La suite au prochain épisode... (par contre dimanche soir mon blues du dimanche sera top...)