samedi 15 juillet 2006

Ca reprend ce soir

Nous n'avons pas quitté la coupe du monde et ne nous sommes pas encore remis du "coup de boule" de Zidane que, déjà, voilà que le foot reprend. Ce soir, l'Olympique de Marseille, mon club, reprend sa saison en coupe intertoto contre les ukrainiens de Dniepr. Un ancien champion de russie, un grand club. Cela se jouera à Fos (Jonnhy chante au Vélodrome demain), en diret sur M6.

Pour la petite histoire, comme l'année dernière, je ne verrai pas le premier match de l'OM. Comme l'an dernier, je mangerai dans les rues animées d'Avignon et de son Festival. Comme l'an dernier j'espère, Marseille rentrera bien dans sa saison 2006-2007.

Pour en revenir au foot, l'Italie se lève aussi avec une belle gueule de bois. Que la belle Juventus de Turin de Platini, Deschamps (et Zizou aussi) soit reléguée, c'est un fait. C'est arrivé, en France, à l'OM, à Bordeaux, à StEtienne... Mais 30 points de retard, c'est presque une relégation en série C à contretemps... C'est assez dur quand même... Cela permettra à Lens d'etre en League des Champions, mais ça vaut quand même pas le Milan AC.

Restera Lyon... J'avais dit à mes collègues qu'à force de se croire tout permis, JM Aulas risquait peut être un retour de baton. L'arrogance (qu'a aussi eu l'OM de Tapie ou le StEtienne de Rocher) provoque toujours des dégats.

vendredi 14 juillet 2006

14 Juillet, piscine et plouf

J'ai écouté à midi notre Président parler pour sa - je l'espere - derniere allocution du 14 Juillet. Rien à Signaler, à part que je l'ai trouvé bon sur l'international et un peu plus en forme que lors de son interview gagesque avec Arlette Chabot y a quelques jours. Mais à vrai dire, je m'en fous au moins autant que ce que le "coup de tête de Zidane" me gonfle (franchement, y a pas plus important à parler que ça ?)

Non, j'avais simplement envie de dire que c'est bien un weekend de trois jours où il fait chaud le jour, et où il pleut la nuit. C'est agréable. Et puis cette période de l'année, où tous les villages de France se parent des couleurs tricolores, où toutes les placettes s'animent, où sous les platanes poussent des mini scènes où, le soir tombant, un orchestre va se produire et où à coté la pression à 2 euros le gobelet plastique sera servie, ça me plait.

Y a 8 ans, cette époque servait de fête pour feter les deux coups de tetes, dans la cible, de Zidane. Y a 4 ans, je n'ai pas fété le 14 juillet. L'an passé, sur mon blog, je me suis un peu épanché en me prenant pour le cousin du petit fils de de Gaulle... Cette année... Ben cette année, je profite de l'été.

Je parlerais du proche orient dans un prochain post. Là, j'ai envie de finir mon thé tranquille, et de profiter de ce beau weekend. C'est agréable l'été en Provence...

lundi 10 juillet 2006

Nous avons eu de bons moments

Les bons moments,
Charles Aznavour

Nous avons eu de bons moments
Nous avons eu de grands moments
De folles joies d'étranges peines
A vivre ensemble
Nous étions gorgés de printemps
Et fiers d'étaler nos vingt ans
Que les feux de l'amour

Et le désir rassemblent
Un jour riche, un jour sans un sou
Nous étions heureux malgré tout
Car jour et nuit brûlait en nous
Cet amour fou qui nous ressemble
Bien sûr, le bonheur est mouvant
Mais laisse au cœur des amants

Nous avons eu de bons moments
Nous avons eu de grands moments
Des crépuscules clairs
Des aubes grises ensemble
Nous étions jeunes et insouciants
Et vivions comme des enfants
Que les jours de la vie
Et les rêves rassemblent
Mais aujourd'hui mon triste cœur
Laisse ta peine oublie ta peur
Car bien que notre amour se meure

Sèche tes pleurs car il me semble
Qu'il vaut mieux dire en se quittant
Nous avons eu pour quelque temps
De bons moments, de bonsmoments


On a eu un merveilleux mois de Juin... La Coupe du Monde est finie. Et la vie continue. Mais ces moments de joie, c'est chouette... Je suis heureux de dire, dans quelques années à mon petit fils : "Seville, je n'y étais pas... Mais Bari et Berlin, j'y étais...". C'est chouette le foot, merci pour tout.

jeudi 6 juillet 2006

Heureux, mais...

C'est la premiere fois depuis trois semaines que le ciel est gris et pluvieux. Certes, le temps est toujours aussi chaud, mais chaud humide, lourd, pesant. Un peu de vent rafraichit par moment, mais malheureusement pas suffisament pour que cela soit réellement agréable et rafraichissant. Et pourtant, la France est en finale. Je suis content, je suis heureux, mais...

Mais je n'arrive pas à éclater de joie. Je m'en suis rendu compte hier soir... Pourquoi ? Ce matin, je me suis dit "à force de ne pas aimer cette équipe, de se l'être dit, peut être que...". Et pourtant non... J'aime toujours autant les Thuram, Henry, Zidane, déjà champions du Monde en 98'. J'aime Sagnol qui me rappelle le Petit de 98'. Et je suis fier que Gallas, en petit fils de Desailly, ait comme lui commencé une carrière nationale à l'Olympique de Marseille. Pourtant...

Alors je me suis finalement rendu à une autre évidence, idiote. Je cherche peut être trop à cxe que 2006 ressemble à 98'. Mais voilà, en 98' j'avais 2à ans, j'étais étudiant entourés de mes compagnons, dans une grande ville. Et c'était génial. La finale sur Bellecour restera un des plus grands souvenirs de ma vie. Pourtant, j'ai vu tous les matchs de l'equipe de France, jamais tout seul, toujours agréablement accompagné. Donc ce n'est pas la compagnie qui me déplait par rapport à 98'... C'est tout simplement... Ben c'est peut être tout simplement que je me sens peut être un peu plus vieux, et plus capable de ces grands moments de joie, d'explosion gratuite. Comme la tristesse ne me fait plus fondre en larmes depuis bien longtemps, la joie ne me transporte pas non plus. Je disais souvent à une amie que j'étais devenu "dé-passionné", ou que la "passion" ne faisait plus parti de ma palette de sentiments possibles. J'ai presque l'impression d'en avoir en ce moment une démonstration par l'absurde...

Finalement, mon état d'esprit ressemblerait au jeu de l'Equipe de France. "Bureaucratique" avait dit le Dr Socrates. On peut le voir pas flamboyant, mais terriblement efficace. Et moi de le regarder, sans stress, car on est jamais mis en difficulté depuis la premiere demiheure espagnole. Mais... Et pourtant on est en finale, et pourtant je devrais être heureux, fou de joie, et non.

Pourtant, je ne suis pas triste. mais je ne suis pas heureux, et je suis triste de ne pas être heureux. Je suis chiant et pénible ? Vous avez bien raison... Enfin, c'est peut ce travail, que je vais bientot quitter, mais qui est en ce moment semé d'emmerdes pas bien marrantes, qui fait que tout n'est pas si ensolleillé. L'étudiant de 98' travaille maintenant. Allez, on y retourne.

Et dimanche soir, on ouvrira peut être le champagne.

mardi 4 juillet 2006

Ecris l'histoire

Entre midi et deux, j'ai joué avec une photo prise de la niece de mon meilleur ami. Cette adorable petite fille de 11 ans avait revetu mon maillot de l'équipe de France samedi soir. Et j'ai trouvé la photo originelle plutot réussie. J'ai voulu, comme ça, jouer un peu avec cette photo. Et le résultat me plait..

Voilà quelques mots quand même pour dire le pourquoi de cette photo. Demain soir, il y aura un joli France - Portugal, une demi finale de coupe du monde avec, au bout, peut être le reve ou l'espoir de passer un dimanche soir magique, comme il y a 8 ans. Il y a 10 jours, au dessus de Nyons, je souffrais devant cette médiocrité d'un France - Togo ridicule. Et demain, nous serons à la veille d'une finale... Comme quoi, le football, c'est comme la vie. Ca va à une vitesse folle, et en quelques heures, quelques minutes parfois, on passe du jour à la nuit, de l'obscurité à la lumière... Qu'on aime ou pas cette équipe de France, ce genre de scénario ne s'écrit pas au théatre, et Dan Brown n'arrive pas à la cheville de cette histoire d'une équipe qui peine contre la Suisse, sombre contre la Corée, et élimine coup sur coup la peut être meilleure équipe européenne, et les champions du monde en titre.

Demain soir, la soirée sera belle. Comme ce soir, où je serai avec des gens que j'aime, mes amis. Pour essayer d'oublier une journée difficile. J'ai beau savoir que je ne suis dans ce bureau plus que pour quelques semaines, c'est dur, c'est trés dur. Je supporte mal les imprévus d'une facture qui ne veut pas se payer ou d'un collegue qui monte à Dijon pour rien. Je supporte mal de ne plus être celui que je pensais (ou espérait) être. Finalement, je n'aurais peut être pas du annuler mon rendez vous de ce soir...

Enfin, mes petits états d'ame ne sont rien en face d'une histoire qui s'écrit. Même si je n'aime pas trop cette équipe de France, quoique je commence à lui trouver du charme, je suis heureux de voir les gens heureux. Et ne soyons pas fine bouche ou rabatjoie. C'est beau un monde qui joue, c'est beau des gens heureux. Et c'est toujours beau une histoire qui s'écrit. Reste à connaitre la fin maintenant, reste à connaitre la fin.

dimanche 2 juillet 2006

Il fait toujours aussi chaud, mais...

... à l'issue du meilleurs match de l'équipe de France depuis 2000, nous sommes en demi-finales. A l'issue d'une merveilleuse soirée où, entourée d'amis, on a passé une belle soirée. Mais il fait quand même encore chaud, trés chaud... D'où la photo de la piscine familiale dans laquelle j'ai passé une partie de l'aprés midi. Dire que demain on retourne travailler, avec cette chaleur étouffante. Bouh.

Retour rapide sur le match quand même. Je répète ce que j'ai dis en début de coupe du monde. Je n'aime pas cette équipe de France. Quand bien même Zidane a été hier soir fantastique, je n'oublie pas combien je me suis emmerdé en début de mondial, et j'ai peur d'une finale (finale quand même...) où on viendrait se casser les dents face à une équipe ne jouant pas. Et il y a quand même beaucoup de joueurs que je n'apprécie pas follement... Et bon, je répète que pour moi, Saha ne représente rien même si il a été du match du Brésil.

Par contre, beaucoup se moquaient d'un Domenech qui parlait toujours du 9 Juillet... Et ben on verra dans une semaine. Avec mercredi le Portugal avant tout ça.

Allez, je vais prendre l'apéritif. Les volets fermés encore, il fait décidément affreusement chaud.

samedi 1 juillet 2006

Grosse chaleur

Météo France a mis le Vaucluse et le Gard en alerte orange canicule. Bienvenu en Juillet, si le Tour de France commence dans une indifférence relative pour moi, le mois de Juillet commence lui chaudement. Avec ce soir un France Brésil aux saveurs estivales et festives.

En tous cas, il fait chaud en ce weekend. Tout le lotissement dort. Je suis allé chercher tout à l'heure le pain au village... La marche fut longue. C'est agréable d'entendre les clapotis des piscines privées du quartier et des enfants qui jouent, c'est agréable d'entendre le silence de la chaleur qui n'est qu'à peine dérangée par quelques cricris de cigales. C'est agréable de marcher pied nu sur du goudron ou du gravier brulant. C'est agréable, mais c'est dur, et en rentrant dans cette maison que je ne parviens pas à refroidir, j'ai terrassé une bouteille d'eau pétillante.

Et comme tout n'est pas que rose, mon grandpere de 84 ans supporte mal cette chaleur suffocante que rien n'atténue. Nos nuits sont quand même difficiles et peu reposantes. Et j'espere que mon vin supportera mieux que moi ces fortes chaleurs caniculaires. Le raisin de la cuvée 2006 sera une merveille, mais quand même...

Enfin, ce soir y a foot. Des amis autour d'un barbecue. Il ne manque que cette piscine que je n'ai pas à Sérignan. Mais bon, bientot peut être... Puisque mon avenir professionnel se veut plus optimiste, je recommence des projets, des rèves aussi... Cela fait bien longtemps que je n'ai été optimiste... Mais là est une autre discussion, on y reviendra plus tard.

En tous cas, j'ai chaud, trés chaud.

jeudi 29 juin 2006

Jospin : ça s'en va et ça revient

21 Avril 2002, 21 h et des bananes

Si, comme on peut le penser, les estimations sont exactes, le résultat du premier tour de l’élection présidentielle vient de tomber comme un coup de tonnerre. Voir l’extrême droite représenter 20 % des voix dans notre pays et son principal candidat affronter celui de la droite au second tour est un signe très inquiétant pour la France et pour notre démocratie. Ce résultat, après cinq années de travail gouvernemental entièrement voué au service de notre pays, est profondément décevant pour moi et ceux qui m’ont accompagné dans cette action. Je reste fier du travail accompli. Au-delà de la démagogie de la droite et de la dispersion de la gauche qui ont rendu possible cette situation, j’assume pleinement la responsabilité de cet échec et j’en tire les conséquences en me retirant de la vie politique après la fin de l’élection présidentielle. Jusque-là, je continuerai naturellement d’exercer ma fonction de chef du gouvernement. J’exprime mes regrets et mes remerciements à tous ceux qui ont voté pour moi et je salue les Français que j’ai servis de mon mieux pendant ces cinq années. J’invite les socialistes et la gauche à se mobiliser et à se rassembler dès maintenant pour les élections législatives afin de préparer l’avenir.

(merci à Guy Birenbum sur son blog )

21 Juin 2006, vers 20h20
S'il apparaissait que je suis le mieux placé pour rassembler les socialistes, pour rassembler la gauche, pour rassembler le pays, pour assumer la charge de l'Etat, exercer la fonction présidentielle dans la situation difficile de la France d'aujourd'hui, et pour proposer aux Français des orientations pour sortir de la crise dans laquelle nous sommes, je me poserais la question (......) En 2002, si je suis parti c'est parce que j'ai pensé qu'il me revenait d'assumer la responsabilité de la défaite. Il fallait le faire par un acte symbolique fort, c'est-à-dire en renonçant à toutes mes fonctions politiques et à mes mandats, en ne m'accrochant pas à mes mandats, comme beaucoup le font.

Alors oui, le mot "définitif" n'a pas été prononcé aprés "retrait de la vie politique". Mais quand même, ce renouvellement des générations, avec l'envisageable recandidature de Chirac (à voir au premier trimestre 2007...) amuserait presque. Enfin, on peut, on doit croire, en la politique. Encore. Malgré ces clowns de gauche comme de droite, on doit y croire. Perso, j'y crois toujours, même s'ils ne font pas beaucoup d'efforts, nos élites politiques...

Enfin, pauvres amis socialistes... (et pauvre pays)

mardi 27 juin 2006

Reprise de semaine

Je reprends ma semaine un mardi matin. Hier, je profitais du soleil en lisant la suite de "et si c'était vrai" sur ma terrasse... Aprés un thriller esothérique (un autre ! mais de trés bonne facture), "le Dernier Templier", un roman à l'eau de rose, pleins de bons sentiments. Ca ne fait pas de mal à mon coeur de pierre, donc c'est trés bien. je recommencerai la haute littérature un peu plus tard (puisque mon prochain sera le prochain Dan Brown, "Forterresse Digitale"... pardon Pallas, je ferai dans le culturel à la sortie de l'été).

A quelques heures de France Espagne, et comme ça fait une semaine que je n'ai rien mis sur mon petit blog, et qu'en plus je ne suis pas pressé de reprendre le boulot cette aprésmidi, je voulais un peu écrire. Comme ça, sur deux trois petits trucs qui m'ont traversé la tête ce weekend. Alors commençons (youpi...)

Aprés Togo - France, Go To - France ?

C'est le match de ce soir, contre l'Espagne, qui dira si oui ou non l'aventure continue. Une seule remarque... j'ai été éffaré d'attendre les bars érupter "on est les champions", et les klaxons hurler leurs joies dans la rue. Ce n'était que le Togo, et le match était vraiment d'un faible niveau. Sans nul doute suis je un rabatjoie fini, mais je reste quand même sans voix devant cette joie devant cette médiocrité réelle. Serions nous (La France) habitués au médiocre maintenant... ?

Chirac, le retour.

Quand j'ai regardé hier ce bien triste président (que le Monde appelait acidement "l'absent"), j'ai tendance à répondre oui... Ce spectacle était aussi affligeant que le PaysBas - Portugal de la veille. Jacques Chirac soit nous prend pour des idiots (ce qui est possible), soit... Soit il est franchement et sérieusement atteint. Ne pas voir et ne rien entendre (ou feindre de ne rien voir et ne rien entendre, ce qui est pareil) risque d'avoir un effet dévastateur sur l'opinion. C'était le GM Benamou qui l'avait dit hier soir : "la seule chose que risque de faire Chirac, c'est énerver encore plus les français".

Personnellement, quand on me prend pour un con comme c'était visiblement le cas hier, ça m'énerve vraiment.

Gay Pride 2006 : le "mariage homo pour 2007" ?

Ce weekend, lors de l'apéritif municipal, je demandais à mon Maire : "seriez vous prèt à marier deux hommes l'année prochaine si la gauche passait ?". Il me répondait "je te donnerai l'écharpe à ce moment là", avec le sourire...

Personnellement, j'avoue que la question me gène un peu... Et je ne trouve pas que la gauche dans son ensemble fasse preuve d'un réel progressisme en faisant ce genre de proposition. Le PACS était un bon compromis. Le mariage, c'est quand même une institution, et je trouve presque provoquant ce type de dévoiement. En tous cas, personnellement, je serais mal à l'aise de marier, l'écharpe autour du corps, Marianne en témoin, deux hommes ou deux femmes. Et je pense même que je refuserai de faire cela.

Certains m'ont dit : "c'est pareil que le PACS". Ben justement, non, rien à voir... Le PACS se fait discretement, dans un bureau du tribunal d'instance, avec le greffier. On signe un papier, et hop. Question solenité, c'est le niveau 0. Il me parait y avoir autant de différence entre un PACS et le mariage civil qu'entre le match d'entrainement de tennis dans la salle des sports de Roquemaure, et une demifinale sur le central de Rolland Garros.

Enfin, je suis peut être vieux jeu. Mais j'assume ma position trés conservatrice j'en conviens. Je l'assume...

Coté boulot...

RAS... Un peu raslebol toujours, dommage que cela soit déjà le cas en début de semaine. Enfin, là maintenant, les dés sont jetés, je n'ai plus qu'à attendre, donc...

Allez, retour au boulot justement. La suite ? au prochain épisode...

mercredi 21 juin 2006

C'est l'été aujourd'hui (youpi...)

J'écris beaucoup sur mon blog en ce moment... Aujourd'hui, rien, RAS. Je vais bientot partir du boulot, et je ne sais pas si c'est le temps lourd et orageux, le début de l'été tout seul, ou autre chose, mais j'ai l'impression d'avoir le moral un peu dans les godasses. Ca me rappelle la coupe du monde 2002 cette époque là, une époque où franchement j'avais pas une grande pèche (et pourtant tout allait bien). C'est bizarre... A croire que l'équipe de France a presque une action sur le moral des français (et du premier ministre)...

Finalement, c'est un message pour rien dire. Simplement que c'est le 21 Juin, la fête de la musique. Et que je vais la faire à Sérignan, seul, chez moi. Devant Argentine - Pays Bas surement. Avec un verre de rosé à la main ? Non, j'ai décidé de ne pas boire une goutte d'alcool cette semaine, donc j'attendrai le retour de mon amie vendredi soir. Vendredi soir où je verrai France - Togo chez ma meilleure amie solognote en repos chez sa grandmere à coté de Nyons. Le seul rayon de soleil de ma journée, mais quel rayon de soleil. Mais là, ouf... Le soleil est encore caché par les nuages.

Avant de retourner au boulot, une photo prise sur une goélette en Turquie. Ca remonte pas le moral, mais bon, ca fait un peu été.

mardi 20 juin 2006

La fidélité, tu parles...

J'avais écrit l'an dernier ce post là (et ici aussi). Il parlait de Mickael Essien, modeste petit joueur Ghanéen en arrivant à Lyon, devenu star grace à ce club, crachant sur ceux qui l'avaient fait grandir. Aujourd'hui; si Mickael fait un trés beau début de coupe du monde, il est milieu d'une équipe de Chelsea qui peine au niveau européen.

Aujourd'hui, c'est Franck Ribery, le nouveau "chouchou" de l'Equipe de France. Ce dernier, de 22 ans, n'était rien y a exactement un an. Rien. Un modeste ancien joueur bagarreur de Boulogne/mer, qui avait claqué 6 mois aprés la porte du club de Metz qui l'avait révélé. Il était en Turquie, et là encore il claque la porte de Galatasaray. Et maintenant ? Il est dans un club qui l'a révélé au plus haut niveau, avec des supporters qui l'adorent, et il se comporte en sale enfant gaté...

Pourtant, on voit des Pauleta qui refuse Lyon pour rester fidèle à Paris. Henry, qui préfère être roi à Arsenal et qui préfère rester fidèle à ceux qui l'ont déifié, plutot que de partir prendre les millions de Barcelone ou de Milan. Drogba, parti aussi malgré lui de l'OM, et qui voudrait revenir... Et parallèlement à ça, il y a des petits cons à la grosse tête, des Luccins, Anelka ou Dalmat avant, Ribéry maintenant. Le talent n'absoue pas tout.

Ben finalement, qu'il parte. Casse toi devrais je dire. Mais bon, au lieu de me plaindre de ce manque de morale et de fidélité de certaines personnes, peut être devrais je m'interroger sur ce que je suis vraiment. Peut être est ce moi l'idiot. J'ai voulu privilégié en 2003 la fidélité à mon équipe (professionnelle, pas foot...) de Marseille, et refuser les appels du pied de Pierrelatte. Résultat : je me suis fait enfoncer, et aujourd'hui je paye cela. Je paye aussi la fidélité à une équipe, un service, que j'ai tenté de servir jusqu'à me rendre malade, sans voir (ou sans vouloir voir) qu'en fait, je me faisais trahir et poignarder. La fidélité, oui... Dans les deux sens.

Mais bon, pour en revenir à Ribéry... Non, j'ai un peu mal aujourd'hui. Entre lui et une équipe de France misérable... Non, finalement, que le Togo arrache le nul vendredi soir, que tout le monde rentre à la maison, et basta.

(photo prise sur l'excellent site omnet.fr. Avec un article de grande qualité)

lundi 19 juin 2006

Guele de bois

L'aprésmidi est trés difficile. Envie de dormir, mal à la tête... Mais là, je connais la cause. Une gueule de bois, une vraie. Due à une mauvaise nuit, elle même due à une drole de soirée. Pas mauvaise, non... La compagnie de mon voisin était agréable. Mais voilà... Pendant que le rosé coulait à flot, la défense française prenait l'eau.

Au final, 2 grammes dans le sang, et 1 but encaissé dans les dernières minutes. Match nul, au dodo, avec la tête qui tournait.

Finalement, aujourd'hui, gueule de bois réelle. Comme Zidane, je me vois aujourd'hui plus faible que ce que je l'espérais. Et comme l'équipe de France, je suis inquiet pour mon avenir. Sauf que mon adversaire ne s'appelle pas Togo...

Allez, je vais me remettre au boulot (non sans jeter un coup d'oeil sur Suisse Togo, tiens...)

dimanche 18 juin 2006

C'est le 18 Juin

Une simple photo, prise l'an dernier à Paris, pour évoquer modestement et brievement une date importante. Cette année, je n'ai pas fété l'appel du 18 Juin. Sinon intérieurement... Ce moment de résistance de mon pays, que j'aime.

Ce soir, une représentation de mon pays va "jouer", contre la Corée du Sud. Rien à voir. Mais par rapport à d'autres moments, c'est dérisoire. Pourtant, ben pourtant j'avoue une petite appréhension. Ca serait bien une jolie victoire, même si je n'aime pas cette équipe. Je ne l'aime pas, mais elle représente la France... et rien que pour ça, je dois la soutenir.




mardi 13 juin 2006

C'est beau de voir un monde qui joue

Tout à l'heure, l'Equipe de France commence sa Coupe du Monde, contre la Suisse...

Je vais être clair : je n'aime pas cette équipe de France. Ribery est merveilleux, mais il est en train de poignarder celui qui l'a fait roi. Et je n'aime pas cette équipe... J'aimais celle de 1998', celle là ne me plait pas. Je trouve qu'elle ne ressemble pas à l'image que j'ai de "l'Equipe de France", tant pis c'est comme ça. Pourtant, ce soir, je supporterai cette équipa malgré tout, timidement, mais j'aurais un petit "youpi" si Henry marque, et je serai déçu si le résultat n'est pas à la hauteur.

J'avais lu, sur un blog, le coté "patriotisme acerbe" de cette coupe du monde. Nul ne peut dire que je n'aime pas la France (même si je n'aime pas l'équipe de France). Et bizarrement, l'amoureux du foot que je suis mets un peu les nations (que j'aime tant, ma seule réalité géopolitique, plus que ces grands ensembles qui n'ont aucune légitimité que des dirigeants veulent créer) de coté, pour mettre en avant des équipes, des jeux, et des histoires qui ne sont pas tant celle officielle du pays, mais de l'Equipe Nationale. Pour moi, la Hollande, c'est Cruyff, Koeman, Van Basten. Pour moi, l'Angleterre, c'est Waddle, Lineker, Hoddle, un peu moins Churchill en ce moment. Et la France, c'est Papin, Cantona, Platini... Je penserai au Général plus tard (qu'il me pardonne).

Et dans ce même ordre d'idée, j'aime l'Italie, j'aime l'Angleterre, j'adore les Pays Bas. Alors que le coté atlantiste des deux premiers m'exaspére, et que la Hollande n'est pas la région du globe dans laquelle je reve de passer mes vacances.

Et pour l'Equipe de France... ? J'aimerais reconnaitre ce moment de joie gratuit et bete, mais simple, de 1998'. J'avais 20 ans, étudiant à Lyon, avec mes amis... Et c'était fabuleux. 2000, c'était la fin de mes études, et c'était une autre explosion de joie. Alors oui, je n'ai pas pleuré en 2002 (pas pour l'Equipe de France), mais j'étais triste. Et j'étais un peu frustré en 2004. Que sera 2006 ?

Enfin, comme disait Axelle Red en 1998', c'est beau de voir un monde qui joue. Cette phrase est idiote et convenue, je la trouve pourtant si vraie en voyant ces stades colorés de bleus foncés, d'orange, de rouge et de vert. Ces stades ensolleillés, et ces ambiances merveilleuses. C'est beau de voir un Monde qui joue, et c'est beau une coupe du Monde. J'aime bien...

(et comme ça, on parle moins de Ségolène Royal et de Dominique de Villepin...)

samedi 10 juin 2006

Photos d'Ouveze


Cette petite riviere au pied du Ventoux dans lequel nous sommes allés piqueniquer le weekend dernier est cette même qui, il y a quelques années, avait dévasté Vaison la Romaine. Nous sommes ici à Entrechaux, en Vaucluse. Loin des pélégrinations professionnelles et des questionnements personnels. La coupe du Monde n'a pas encore commencé, Ségolène et Nicolas sont loins, et si ce n'est le vent qui a soufflé durement avant d'arriver ici en vélo, on est bien. Avec des gens biens.

Quelques photos de chez moi, d'un coin que j'aime bien.


mercredi 7 juin 2006

Se faire cambrioler, à SaintChamond

Saint-Chamond, ville merveilleuse. Je la trouve laide, mais voilà, c'est là qu'habitent les parents de mon amie. Hier, alors qu'ils sont partis travaillés, comme tous les matins, aux aurores, et à l'heure où le faucon est encore dans son lit, ils ont eu la désagréable surprise de voir leur maison cambriolée... La petite chienne apeurée, et tout saccagé.

Bien sur que ça me touche particulierement. Jamais agreable de voir sa belle famille dans cette terreur qui fait suite à un cambriolage...

Par contre, ce qui me fout en rogne, c'est de savoir qu'une bande d'enculés se présentent à 6 heures du matin, car ils savent que des gens travaillent tôt, pour gagner leur vie de manière honnête. Pour casser, pour détruire une vie, pour faire mal à leurs profits. Et puis je vois aprés des gens, de mon age, avec qui j'étais à l'école et qui déjà étaient de vrais petits caids qui se sont depuis fait virés, sans diplomes, du systeme scolaire. Ces gens là sont au chomage. Ils passent leurs journées à la terasse du café, et quand je rentre du travail le soir, fatigué, je les vois monter dans leur BMW décapotable, lunettes de soleil à te narguer, et retourner dormir.

On en revient ensuite sur le terrain politique. Peut on accepter longtemps de voir d'un coté des gens qui travaillent durs et honnetement pour gagner leur vie et leur pain quotidien, et de l'autre des gens qui détruisent et qui volent ce même pain aux gens qui travaillent. La dureté du labeur d'un coté, la facilité et le vice de l'autre. Mais au final, les premiers sont ceux qui se fatiguent, paient leurs impots, se font emmerder par le système administratif... Et se retrouvent moralement détruit de voir leur foyer dévastés par une bande d'enculés...

Je pourrais en parler des heures... Ca m'énerve, ça me révolte, mais il faut avancer. De toutes manières, pendant que ces trois ou quatres connards qui ont traumatisé la petite Vanille jouiront de leurs ratonades au café à SaintChamond, mes beau-parents reprendront la route du travail, mon amie celle de sa brigade, et on se fera emmerder sur la route pour un dépassement de 5 km/h.

vendredi 2 juin 2006

Ségo facho ? meuh non...

Supposons que Charles Pasqua ou Nicolas Sarkozy aient proné :

  • La mise sous tutelle sans préavis ni condition des allocations familiales pour parents de mineurs délinquants ;
  • L'action répressive contre les gamins délinquants, et ce dés l'age de 8 ans ;
  • Pour les "mineurs" délinquant de 16 ans, l'enfermement dans un camps à encadrement militaire

Ca aurait été le déluge. L'extreme gauche se serait ruée dans la rue, l'association des "lycéens chevelus qui fument du joint" aurait défilé en appelant à la révolte cityenne contre ces néonazis au pouvoir... MidiLibre aurait fait sa une sur les 30 crétins qui auraient manifestés. Et dans les banlieus, on aurait eu une émeute.

Et v'la ti pas, pas d'bol, que c'est la star des médias du moment, la "divine" Ségolène Royal, qui pond cela lors d'une "conférence de presse improvisée" (en lisant son petit calepin de notes).

Grosse gène à gauche, et aussi, j'ai trouvé ce matin, dans les médias. Grosse grosse gène... J'espérais (pour le plaisir...) attendre des "Ségofacho", et pi non... Si, y a Sarkozy qui se réjouit d'un soutien supplémentaire.

Finalement, la première fois que je parle de Ségolène Royal sur mon blog, c'est pour la première fois où elle a réellement exprimé une idée, une vision (outre que celle qui voulait qu'elle trouvait Tony Blair sympathique). Et je suis mort de rire de voir la gène qu'elle provoque. Et oui, c'est une socialiste, une "femme de gauche", et dans son discours, elle est plus radicale que Sarkozy, et elle se place au niveau de de Villiers. Par contre, Djamel et Diam's dansent avec elle...

Qu'on ne se méprenne pas : je suis loin d'être en désaccord avec cette vision. Pour moi, un mineur délinquant de 16 ans n'est plus un mineur. Et je pense qu'il faut être ferme et radical, car les petites enguelades du juge pour enfant qui voit passer pour la 20eme fois un jeune trou du cul qui pourrit la vie de son quartier, et qui est relaché le soir même, c'est insupportable. Mais voilà : les propos qu'on tient vis à vis de Sarkozy, les tient on vis à vis de Ségolène Royal ?

Enfin, je dis depuis le début (notamment sur le blog de Bertrand Delais) que je pense qu'un affrontement Royal - Sarkozy serait une défaite supplémentaire de la pensée politique. Car pour moi, si Sarkozy représente une certaine vision, ce n'est pas le cas de son adversaire. Et je préfere, pour le débat, largement un DSK ou un Fabius. Ségolène Royal, c'est du vide, c'est du marketting, c'est de la forme qui, lorsqu'elle est décryptée comme hier soir par le Grand journal ou par "arrêt sur image", montre vraiment que c'est plus une artiste calculatrice qui met en scene sa vie qu'une réelle femme d'état.

J'attends à présent de voir comment va se comporter l'opinion bobo de gauche. Ca devrait être sympa et amusant.

jeudi 1 juin 2006

Marseille me manque


J'y étais tout à l'heure, et oui, Marseille me manque. Demain, je retourne à Pierrelatte, et franchement...

mercredi 31 mai 2006

Joyeux anniversaire

(bon, maintenant on fait quoi à part boire pour oublier ? il peut partir le Monsieur avec son chef ?)

mardi 30 mai 2006

Fétons l'amnistie-ce

3 commentaires personnels pour faire suite à la vague d'indignation (pas forcément illégitime) qui ont fait suite à l'amnistie de Guy Drut par Jacques Chirac (qui décidément n'en est plus à une prés... et aprés on s'étonne d'un antichiraquisme primaire de fin de mandat...)

  • Qui se souvient du 21 Avril 2002 (et à un certains degrés des têtes d'enterrement de l'élite politique y a exactement un an et un jour...) ?
  • C'est évident que vu la force de lobbyng et l'efficacité de Guy Drut pour "Paris 2012", il eut été "irresponsable" (dixit Chirac) et un peu dommage de se passer d'une telle influence efficace et redoutable au sein du CIO... ;
  • Peut être ais je une chance de me faire amnisitié de y a quinzes jours, quand je me suis fait flashé en 6 heures du matin à Cherbourg pour mon travail... (130 au lieu de 110... soupir d'une double voie qui n'en était pas une).

Pour finir, la "noix d'honneur" (pour paraphraser le coincoin enchainé) que je décernerai volontier à Monseigneur Galouzeau de Villepin :

"Je ne vois pas où y a matière à polémiquer"

Bon, il faudrait l'enlever maintenant le Monsieur au cheveux gris... (faut plus rester devant le micro monsieur hein...).

mercredi 24 mai 2006

Trahison amoureuse

Cela arrive à tout le monde. Ca fait mal, trés mal, sur le coup. Encore plus lorsque l'on ne s'y attend pas. On vit dans un pseudo bonheur, ou plutot une illusion de bonheur. Avec l'être aimé(e). On croit que tout va bien, et on fait même des projets. Projets d'être avec lui (elle), on se fait des films vers le futur. Et surtout, on est bien et apaisé, car on sent que tout est possible, car on sent qu'on peut aller loin.

Surtout, depuis le temps qu'on attendait... Soit parce qu'on était seul, pensant que l'amour était impossible. Soit parce qu'on passait de branches en branches, sans trouver cet arbre qui nous allait, ou qui voulait bien de nous. Et là, on a trouvé, on pense avoir trouvé... C'était pas facile, mais ça y est...

Mais voilà. Alors que notre coeur et notre esprit est apaisé, en face ce n'est pas le cas, et c'est le chaos. Parfois, une tierce personnne (parfois que l'on connait) arrive et met en branle son propre bonheur. En séduisant la personne aimé(e), en la volant, en la dérobant. Parfois, on ne voit pas que l'on est peut être pas l'être désiré et aimé que l'on croyait être pour l'autre, et que la réciproque n'était pas exacte.

Et un matin (ou un soir), tout est fini. On ne comprend pas, mais voilà. La personne part avec un (une) autre. La personne vous quitte, parce que vous n'êtes pas celui qu'il faut. Est ce une trahison ? Je ne sais pas, mais ça fait mal.

Ce matin, en lisant ma revue de presse, j'ai pris acte du départ de Jean Fernandez de l'OM. Je ne m'y attendais pas... Aprés une finale de coupe de France, aprés une fin de championnat fabuleuse, je me voyais réver au futur. Enfin la stabilité. Et puis patratra... Une jeunesse Auxerroise me (nous) l'a volé. Ca fait drole...

Enfin, pour terminer l'histoire sur une pensée positive, il arrive qu'un ange se pose alors que tout semblait perdu. On se croit en enfer, prés à accepter un supplis d'Hades, et Pandore apparait, pour te dire non. Et tu te retrouves heureux, parce que cet ange est arrivé alors que tu ne t'y attendais pas... Si cet ange s'appelle Didier Deschamps ou Laurent Blanc, peut être y a t'il matière à espérer... Mais quand même, il est pénible mon OM, il est pénible...

mardi 23 mai 2006

5 cafés

Mardi, 10 heures, et de 5... Ca fait un peu beaucoup, et pourtant je reste toujours aussi mou.

Sans doute pour 10h20, je prendrai un thé noir (oui, c'est une bonne idée ça).

C'était la vie merveilleuse d'un faucon en entreprise qui retournerait bien dans son nid.

vendredi 19 mai 2006

Fin de semaine

C'est bientot le weekend... Je suis en train de finir ma semaine avec un mal de crane terrible. Je viens de visiter quelques sites et blogs de gens que j'aime bien (et dont la réciproque n'est malheureusement pas toujours évidente, mais il faut vivre avec), et mes quelques blogs préférés. Et franchement, vivement le weekend. Ce soir, j'irai à Carrefour (passionnant), un peu à Leader Price aussi (merveilleux), et j'acheterai Pro Evolution Soccer 5 car il est soldé à 20 euros, et car j'ai envie (palpitant, n'en jetez plus, c'est le Da Faucon Code...). Et puis dodo, car je suis épuisé, et puis weekend calme, au soleil j'espère.

Je me rends compte combien ce que j'écris est passionnant, et est bien à l'image de mes sentiments et de mes sensations en ce moment. J'ai eu certes presque trois semaines de vacances, un peu émaillés d'une grippe estivale, mais je suis crevé, épuisé. Pourtant, tout va bien pour moi, si ce n'est que je me sens fatigué. Mon actualité à moi est celle d'un faucon qui est loin d'être malheureux, mais qui plus il avance, mois il semble progresser. Plus il semble un peu fataliste et abattu. J'ai vraiment du mal à me battre pour changer déjà ma situation (professionnelle, amicale... affective elle va bien), et pour me battre. Y a pas si longtemps, je collais, je faisais des discours, j'intervenais sur des forums internet, dans mon canton. Et je me battais. Dans ma vie, dans mon boulot, pour exister, et pour défendre des valeurs en lesquelles je croyais. Je me battais, contre ceux ou celles qui soit m'ignoraient, soit me faisaient mal. J'essayais de répondre coup pour coup, du moins de me défendre.

Là... Ben là, franchement, je n'ai même plus envie de me battre, et j'attends que ça passe. Je suis un peu comme en début de semaine dans le train. Je suis parti d'Avignon, j'allais à Cherbourg via. Et entre ? Ben j'attendais... Je n'allais pas sauter du train en marche quand même... (Cherbourg où j'ai quand même réussi à me faire flasher à 7 heures du matin à 130 au lieu de 110 km/h... j'ai vraiment pas de bol en ce moment, mais même là ben tant pis, je n'arrive même pas à m'énerver).

Quelque part, j'envie la meilleure amie de ma compagne, qui est une fille que j'adore. Elle arrive encore à s'énerver violement contre des choses qui l'énervent (par exemple hier, ce fameux non vote à l'assemblée, cf post de hier). Moi, je reste fataliste, presque béat... Enfin, je ne vais pas seriner pleins de choses avec ça... je vais plutot finir ma semaine par parler de deux trois trucs qui m'ont fait réagir cette semaine dans l'actualité. Je faisais ça y a pas longtemps...

* Les 23 de Domenech pour la Coupe du Monde et le final de l'OM
Pour ceux qui étaient sur Mars, c'est du foot. Je suis triste pour l'OM, mais je persiste à croire qu'une League des Champions aurait été un peu injuste par rapport à Lilles, et aurait été catastrophique aussi. Vu les dirigeants marseillais, leurs têtes auraient enflé, et on aurait eu une catastrophe... non, restons humble, construisons...

Pour la liste des 23, je suis content pour Ribery, pour Barthez, pour Cissé. Le reste ? Ben on verra bien. De toutes manieres, on est 60 millions de sélectionneurs, et il y en a qu'un d'officiel, donc...

Sinon, merveilleuses 20 premières minutes lors de Barcelone - Arsenal... Dommage que l'arbitre ait ensuite tout gaché...

* La CGT à la SNCM, une belle bande de mafieux macho...

Non seulement les syndicalistes de cette entreprise sont parmis les gens les plus archaiques de France (imposer par exemple la préférence Corse dans les emplois, ou la préférence syndicale, c'est normalement un délit, mais là on accepte). Mais en plus la plupart sont des monstres et des sous hommes. Témoins cet article dans le Parisien de mercredi qui montre que certains syndicalistes se "partagaient" des employées féminines entre mecs, sur le bateau. Et si une ne voulait pas, on l'enfumait, la vilaine... Scandaleux. Là, tiens, j'arrive à m'offusquer et à m'énerver. C'est bon signe (merci la CGT corse...).

* Etre ingénieur en 2006 alors qu'on aimerait bien être un poète...

Là, je plaisante bien sur. Mais vendredi dernier, la réunion de service m'a mis en face d'un nouveau soucis dans mon boulot. A partir de Juin, je n'aurais plus vraiment de boulot... J'ai eu deux ans à fond, avec pléthore de projets, menés pour la plupart à bien. Cela s'est sanctionné par une santée qui a explosé, et par des petits camarades qui ont récupéré les gateaux et les récompenses, pendant que l'on me coupait gentiment les ailes.

Est ce que je suis ennuyé ? Même pas... Je me demande toujours si je suis fais pour ce genre de métier, pour travailler avec ce genre de personnage. Mais comme j'ai dit plus haut, j'ai même pas envie de me battre. A quoi bon ? Il y a des gens que je ferais payer un jour, enfin c'est ce que je dis : je n'ai jamais réussi à être un méchant... Pour quelqu'un qui voulait faire de la politique, j'ai réussi à me faire balader au boulot, dans ma vie personnelle à qui j'ai trop voulu donné, et aprés ? Aprés je suis comme un idiot. J'avais des ambitions, et je me retrouve comme le docteur Tenma dans Monster.

Mais bon, je suis heureux. J'ai quand même des amis que j'aime. Je ne suis pas seul. Et bon, déjà, se refaire dans son cocon. Et aprés, le faucon se réenvolera... Pour l'instant, il a pas envie de trop reprendre des coups... Pardon.

Voilà, c'était mes - longues - réflexions à deux balles de fin de semaine. Semaine fatiguante, c'est loin le Cotentin. Mais pourtant, quand je suis chez moi, dans ma maison, dans mon foyer, je suis heureux comme ça faisait longtemps que je ne l'ai été. Finalement, mettons ça sur une certaine fatigue morale. Ca se reconstruit, et je suis peut être un peu exigeant de vouloir aller plus vite que la musique.

PS : un sondage en début de semaine, du CSA-Le Parisien. Seulement 1/4 des français sont heureux d'aller à leur travail.

jeudi 18 mai 2006

Une nouvelle honte pour l'Assemblée

Rien à voir avec le vote sur la censure. Cette clownerie pseudo démocratique, qui a vu le président du groupe UMP se comporter en déplorable caporal en chef arrogant et menaçant, qui a vu aussi le courage de certains (Bayrou), la triste lacheté d'autres, était affligeante. Elle donnait déjà une vilaine image de la France. Enfin, non, ce n'est pas ce vote qui donnait cette vilaine image, mais plutot la cause de cette censure.

Et aujourd'hui, nouvelle triste action de la part de l'Assemblée. Le vote (sur proposition socialiste, pour une nouvelle fois en deux jours j'étais d'accord avec les socialistes...) sur les sanctions pour les négationnistes du génocide arménien a été ajourné. Et reporté à siné die. Pas important pour JeanLouis Debré... Et surtout ne pas froisser l'ami Turc.

J'étais en Turquie y a 3 semaines, et j'ai aimé ce pays. Donc je suis d'autant plus sereil pour dire ce que j'en pense. Mais je trouve minable, simplement minable, cette nouvelle couardise du plus haut de l'Etat. Enfin, couardise ou simple mépris ? Nouvelle occasion raté de redorer un blason qui est vraiment terne.

Pourtant, Dieu sait que je l'aime, la France... Mais là, bouh.

samedi 13 mai 2006

Et Chirac est même en train de louper ça...

Finalement, Jacques Chirac aurait pu laisser un nom dans l'histoire de France. Celui qui a "réintroduit l'ours dans les Pyrénées"... Ca devient un bordel au moins aussi risible et déplorable qu'un CPE pyrénéen... Encore une affaire menée d'une main de Maitre par l'éxecutif. Mais le ministère de l'environnement a dit rester "ferme" à l'introduction des Winnies Slovènes...
Quand ça veut pas, ça veut pas...

vendredi 12 mai 2006

Quelques liens supplémentaires

La période politique s'y prete, mais j'ai mis en avant quelques blogs d'éditorialistes que j'apprécie beaucoup, dans ma liste de lien.

Bien sur, à tout seigneur tout honneur, le blog de Jean Michel Apathie, qui reste pour moi LE journaliste politique du moment. Un accent qui va avec sa verve et sa pertinence.

Ensuite, deux chroniqueurs à l'émission de RTL "on refait le monde". Le premier estr Guy Birenbum, qu'on a pu voir quelque fois sur Canal +. Cet éditeur avait écrit un livre sur les connivences nombreuses et parfois troublantes entre politique et journaliste. C'est le premier à avoir sorti la liaison entre un ministre (Borloo) et une journaliste (Shoenberg), et il a une vision de la société que je ne partage pas toujours, mais qui reste pertinente et originale.

Ensuite, Bertrand Delay. Cet homme qui a voté non au dernier référendum est un journaliste que j'ai du mal à classer. Par contre, ces prises de position sont tout sauf 'politiquement correct', mais elle n'en demeure pas moins argumentée et interressante.

Enfin, Christophe Barbier. Le directeur adjoint de la rédaction de l'Express coanime avec l'excellent Eric Zemour la meilleure émission de débat politique du Paf en ce moment sur ITV (ma préféré en tous cas, "Ca se dispute"... qui est aussi l'émission préférée de Bernard Tapie tiens...). Son blog, "Elysée 2007", est tout un programme... Le carnet de l'élection reine de l'année prochaine... Ben on va se régaler.

Et bien sur, mes blogs et les sites des gens que j'aime bien. Et mes sites préférés...

Nicolas, vas t'en

Rapide message pour exprimer non pas un sentiment, mais un souhait, réel. Le Président de la République, confortablement assis dans son trone suréaliste, a confirmé et conforté le Premier Ministre. Tout le monde (le monde...) voit que nous sommes sur une crise de régime sans précédent. Plus aucune règle n'est respectée, c'est un grand n'importe quoi... Mais l'executif reste accrocher au pouvoir comme une moule à un rocher malgré une grosse tempete. Pour l'exercer, ce pouvoir ? Même pas, puisqu'il n'y a plus de pouvoir.

Pauvre France avec une élite déliquescente... Maintenant, il faut que quelqu'un fasse un geste. Je ne suis pas un fan absolu de Nicolas Sarkozy, quand bien même j'ai de la sympathie pour lui et pour son discours. Mais maintenant, il faut qu'il parte... Pour lui, c'est évident qu'il sera en mesure réelle d'incarner cette "rupture" avec ces pratiques et cette caste chiracomafieuse en quittant un navire infesté de rats. Ensuite, pour la France... Arretons ce cirque. La France n'est plus gouvernée, et il faut un electrochoc, même minime...

C'est mon souhait : que le numéro 2 s'en aille. Et qu'il y ait une crise politique ? Pourquoi pas, de toute manière, rien ne sera pire que maintenant...

Depuis le 21 Avril 2002, y a t'il des choses qui ont réellement changé ? Oui... Ca me parait pire aujourd'hui.

jeudi 11 mai 2006

Retour dans le monde réel

Mardi, alors que je prenais tranquillement mon petit dejeuner (arrosé de cortisone pour retrouver un peu de peps et de voix), mon téléphone personnel sonna. Mon chef me demandait si cela ne me dérangeait pas de revenir un jour plus tot de congés, pour filer un coup de main sur une offre (que finalement on n'aura probablement pas). Comme je suis gentil et serviable, d'autres diront laches et franchement minables, j'y suis allé. Ainsi, je n'ai pas eu ce stress post rentrée, puisque celle ci a été avancée...

Hier, néanmoins, j'ai rattrapé cette journée de "perdue" (franchement, vu l'épanouissement qui est le mien dans ce boulot, ce n'est pas une journée "gagnée", sinon pour mon compte en banque...) par une ballade avec le chien du voisin dans les vignes, et par le marché à Sérignan. Et donc aujourd'hui, c'est la "vraie" reprise, à mon bureau, avec mon PC, mon téléphone, et mes faxs.

Finalement, tout recommence comme avant. Pour avoir une voiture (que pour se déplacer professionnellement), c'est la croix et la bannière. Je ne reviendrai pas sur les promesses qui m'avaient été faites mais en bon chiraquien que je fus : "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent"... Et je continue à voir des traffics d'influence de gens qui profitent d'un système en utilisant des méthodes pas des meilleures. Je continue à voir que les taches que j'avais laissé pendant mes vacances n'ont pas été faites, mais les responsables auront probablement une augmentation le mois prochains, puisqu'ils sont de ceux qui suivent dans ce système. Je continue de voir que j'ai des clients pénibles, qui n'ont rien d'autres à faire que finalement emmerder leurs fournisseurs ("prestataires" est le mot délicatement employé dans le merveilleux monde d'EDF). Et je continue à voir que décidément je ne m'épanouis pas dans cette ambiance de placard, et que finalement, vite, la sortie...

Bah... La semaine prochaine, je pars trois jours à Cherbourg. Et puis aprés... ? Ben aprés, on verra bien. Enfin, en tous cas, c'est encore avec plein d'optimisme que je reviens au boulot. C'est pas chouette, c'est pas bon, c'est franchement négatif, voire nauséabon. Il faut se prendre en main. C'est ce que je fais. Maintenant, attendons les résultats, les graines ont été plantées dans le sol, il parait que le printemps permet à la nature de s'éveiller et aux fleurs de pousser...

mardi 9 mai 2006

Moment de lucidité à l'Elysée... Finale de Coupe de France

Je suis peut être un poujadopopulo. Mais cet exaspérant autisme élyséen d'un président qui ne voit et ne comprends plus le pays dans lequel il vit (Chirac et les choristes, Avril 2005 : "mais je ne vous comprends pas...") me traumatise. Dire que j'ai collé pour ça... (et le soir, je bois, dure la vie d'un déçu du Chiraquisme). Enfin, plus sérieusement, Chirac, mais surtout son entourage et ses multiples "conseillers" (de Villepin étant pas le plus pire, la dissolution, c'est lui...), je n'ai plus pour eux des sentiments trés courtois. Si j'étais un peu impertinent, je dirais que toutes et tous sont bêtes à manger du foin... (mais je suis gentil et poli).

Pourtant, de retour de Turquie, la lecture d'une brève du Point m'a montré une lumière... Je n'ai pas assisté, pour cause de kebabs turcs, à la défaite de mon OM en finale de la Coupe de France. J'ai donc loupé ça :
Ecran Noir
Craignant les sifflets du public de la finale de la Coupe de France de football, OM-PSG, le service de communication de l'Elysée a demandé que la présentation des joueurs au président de la République ne soit pas diffusé sur les écrans du Stade de France.
Rappelez moi juste quelque chose... C'était pas "82%" de gens qui l'ont remis à l'Elysée, le bonhomme ? Enfin, j'étais en Turquie, je n'ai pas eu à siffler (ni à pleurer). En tous cas, voilà quelque chose qui me rassure un peu sur notre éxecutif politique. Ils se rendent quand même compte combien ils sont ridicules et combien l'envie du peuple de les envoyer loin (pas sur les roses quand même... laissons Hollande tranquille) est bouillonante.

PS : la photo a été prise sur le merveilleux et hilarant site "les Cahiers du Football", que je mettrais en lien aussi. Et la légende de cette photo était : "Le moment précis où Jacques Chirac transmet son sens de la gagne et du geste juste à Taye Taïwo".

Nicolas Sarkozy à Nimes : discours brillant...

J'ai reçu l'invitation pour la réunion à Nimes, mais bon... Les invitations de l'UMP, revoir toute cette bande de faux culs qui passent de Balladur à Pasqua, puis sont les meilleurs amis de Chirac avant de tomber dans les bras de Sarkozy, ça va bien. Les notables politiques, ou les femmes à mari friqué maquillée comme des murs de villa et avec une intelligence digne d'un chanteur de rap bourré, ca m'a bien suffit. (Enfin, je dis Nimes, à Marseille c'était pareil, et je pense que si je descends à Avignon, je ne verrai pas mieux).

Je viens de voir le discours de Sarkozy sur ITélévision. Brillant, vraiment brillant. Et scotchant aussi. Philippe Teysson l'a dit lors du débat post-discours : Il a parlé de la France, mais de toutes la France. De son histoire, de son passée, de sa force. Un discours d'espoir, et un discours d'entrée en campagne (car ça y est, il est parti, vraiment parti) d'un trés trés haut niveau.

Bien sur, les commentaires de populismes viendront forcément dans les commentaires. Car il a tenu un discours résolument de droite. Appelant les électeurs qui en ont marre de cette "droite qui s'excuse de ne pas être de gauche". Alors oui, àa change de la tiédeur Chiraquienne ou des discours mielleux et angéliquement niais d'un Mamere ou d'un Julien Dray. Mais bon, je suis de Droite, et ça ne me dérange pas de ne pas avoir honte de ne pas être de gauche.

Par contre, Nicolas Domenach a relevé à juste titre que son discours manquait peut être d'envie de justice. Il y avait dans le discours Sarkozyste une idée force qui était 'relever la France'. Redonner la fierté à la France, mais une vraie fiertée. Celle que j'ai eu du mal à expliquer à un ami il y a peu (être fier d'être français), mais qui finalement ne s'explique pas, mais se ressent. Cette force qui émane de ce pays et de ses enfants...

Mais Domenach a raison, la force doit s'accompagner de justice. Et ensuite, ce n'est pas la part 'de gauche' du Faucon qui s'exprime, mais plutot la part Gaulliste. Une France ferme, mais une France juste. Et vice versa. Les deux doivent aller de pair.

Enfin, je ne sais pas si je voterai Sarkozy. Normalement, je devrai... Bien sur, des aspects extra politique me géne. Mais me dire qu'enfin, on peut tourner la page de Chirac et de son clan, ça ne me dérange pas. Mais ce soir, j'ai aimé la politique, et j'ai compris pourquoi je me suis engagé étant jeune. J'avais lu et entendu des gens me parler de la France. J'avais lu De Gaulle, Debré, Pompidou, Chaban, Peyrefitte... Plus tard, j'ai rencontré Seguin, Pasqua, Michel Noir, Gallo. Des gens qui parlaient la France. Je suis peut être un idiot, un irrésistible et insupportable idiot, mais c'est peut être ça qui me fait vibrer.

Tant pis... Je vis avec.

lundi 8 mai 2006

Je peux plus parler...

C'est dingue... Aprés la fievre, les maux de tête, et les courbatures, c'est ma gorge qui fait des siennes... En plus d'avoir mal à en mourrir, et de me nourrir depuis deux jours qu'avec des soupes et des "Perles de Lait", ben je n'arrive plus à parler... Me voilà beau.

Hier, je recevais un couple d'amis de Lyon que j'aime beaucoup (mes meilleurs amis lyonnais sans doute), avec leur petit garçon mimi comme tout. Ben j'arrivais pas à parler. Quelle frustration pour un bavard comme moi. Maintenant, ne pas parler évite de dire des conneries, et c'est pas mal.

Enfin, là avant les cérémonies du 8 Mai, je passe par le bureau de M. le Maire, qui est aussi mon médecin de famille. ON ne parlera pas de Clearstream (du moins pas moi...), mais bon, s'il peut un peu me doper. Car mercredi, je reprends le boulot, et ça c'est pas drole du tout.

Voilà, c'était les histoire du Faucon en Mai. Qui s'amuse bien à ne plus parler (remarquez, ca repose certaines personnes... soupir)

vendredi 5 mai 2006

Coup de barre

Pourtant, je suis toujours en vacances, et le soleil vient de se lever. Je recommence à faire assidument du vélo, et je me trouve assez performant. Hier, nous sommes allés acheter du Lirac, et à part un petit "report" de mon avenir professionnel, ca ne va pas si mal.

Et pourtant, cette nuit, une grosse fievre est venue pourrir cette fin de vacances. Un début de grippe, qui m'a fait délirer cette nuit, m'empechant de dormir et m'ammenant sur des chemins assez bizarres. Des retours 4 ans, voire 10 ans, en arrière. Des choses totalement idiotes et inconcevables, en tous cas qui font toujours mal : normal, on a de la fievre. Et les rares moments où j'ai pu paisiblement dormir, je voyais cet évenement qui a durement touché la belle famille de ma soeur : un suicide est toujours quelque chose d'atroce, j'ai des amis qui connaissent ça.

Et enfin, pour aller plus loin dans ce coup de barre, aujourd'hui, une envie de rien. Je me rends compte que depuis le début de la semaine, je n'ai pratiquement rien fait. Envoyer aucun mail aux gens que j'aime, ne serait ce que pour leur dire "et, je suis rentré, ouh ouh, occupez vous de moi un peu". Rien... Un coup de barre de fin de vacances, qui n'annonce rien de bon.

Enfin, si Marseille accroche la troisieme place du championnat, cela sera un mal pour un bien.

Voilà, c'était un message trés mou, demain je parlerai de Clearstream et de la Turquie. Si je ne suis pas cloué au lit bien sur.

mardi 2 mai 2006

Retour de Turquie

Ca y est, les vacances sont finies. Vacances Turque, qui m'ont ammené d'Antalya jusqu'au centre de l'anatolie, en passant par la Cappadoce. Vacances rythmées et intenses, mais vraiment agréables. Qui se sont terminées sur une goélette, où j'ai appris la défaite de Marseille et les déboires de Dominique Villepin. Vacances finies quand bien même je ne retourne au boulot que mercredi prochain.

Mon amie regarde, sur notre grande télé, les photos prises sur les cartes mémoires. Plus de 950 photos dont certaines agrémenteront sans peine mon petit blog. Une ambiance vraiment agréable avec des gens biens, sympas, et interressants. Hier, en quittant l'avion avec mon amie, les lyonnais du font de l'avion nous saluaient. C'était presque poignant. Hier matin, autour de la piscine, c'était l'échange des mails. Je suppose qu'en colonie de vacances, c'était pareil... A 10 ans, nous nous échangions les adresses, promettant pleins de lettres qui n'auront jamais franchi le seuil de la boite au lettre communale. Mais un mail, c'est tellement simple...

Et ce matin ? J'ai bu un café, un vrai. Je lis mes mails, regarde une semaine d'actualité. Hier soir, la Nissan de mon amie ne voulait pas démarrer sur le parking de Marignane. Signe du destin que la semaine sera mauvaise (pourtant, j'attends plein de nouvelles importantes pour moi...) ? Ou que les vacances ne sont pas encore finies ? En tous cas, à quelques instants d'aller faire les "courses à Carrefour", le temps est triste et maussade. Mon portable professionnel est éteint depuis une semaine, et je vais le rallumer. Et puis voilà.

Cette photo est la dernière prise hier soir. L'avion qui nous a rammené. Lorsque l'Ile de Porquerolle s'est présentée à nous, j'étais quand même content... Mais bon, même si Marseille est superbe vue d'avion, drole de mal au coeur...

Je viens d'écouter le seul message eu sur mon portable. Deux autres, mais vite coupés, j'avais mis un message d'absence qui a du en décourager certains. Là, je vais rappeler au boulot, et puis on verra bien.


Voilà, fin de vacances. Début de la deuxieme partie, plus studieuse. Mais bon... Y aura pas mal de réflexions "turques" sur mon petit blog. Oh là, j'aurais voulu écrire pleins de choses, mais je me rattraperai.

lundi 24 avril 2006

Avant de partir en Turquie

La petite carte que je poste a été récupérée sur le site de Marmara. C'est en gros le trajet que nous allons faire cette semaine. Dans deux heures, j'aurais pris la route, direction Marseille l'aéroport. Et dans 12 heures, nous atterirons à Antalya, en Turquie.

Là bas, mon portable ne passera pas. Là bas, je n'aurais pas Internet. le seul lien avec la "technologie" ? Mon PC Pocket, qui ne va pas sur Internet, mais qui me permettra d'écouter "Blue Dream" ou "Souvenir Attention Danger" dans les airs si j'ai le mal du pays. Mais comme je pars en vacances, tout devrait bien se passer. Quoique ce relatif isolement me fait un peu peur. Déjà, Marseille pourra gagner la finale de la Coupe de France, je ne serai au courant que trois jours aprés. Pourvu que Chirac ne dissolve ou ne démissionne pas pendant mon absence.

Sinon, pourquoi la Turquie ? Pourquoi pas... Mon avenir professionnel proche va se jouer pendant que je serai à l'étranger. J'avais envie de voir autre chose, loin. Ben voilà. Nous ferons les Mont Taurus, nous ferons la Capaddoce, nous nous baignerons dans des volcans, nous verrons une ancienne civilisation antique, et c'est sympa.

Parce que la Turquie, franchement, c'est pas mon pays favori. La meilleure amie de ma compagne, d'origine arménienne, nous a fait remarquer, pince sans rire, que nous partions le jour de la commémoration du génocide arménien en plus. C'est pas malin, c'était surtout pas voulu. Et même... Allez voir un pays dans lequel se trouve Troie et quelques uns des plus beaux monuments de la civilisation grecque, cela ne m'empechera pas d'avoir mes avis et mes convictions. Je ne porterai pas de TShirt demandant la reconnaissance du Génocide ou mettant en avant mon opposition formelle à voir la Turquie dans l'Union Européenne. Mais je serai heureux de voir des paysages que je ne connais pas.

Et puis la prochaine fois, nous ferons Chypre, la Crete... Et nous terminerons par la Grece. Car ce coin là de l'Europe, le Sud Est, décidément, je suis fan et j'adore...

Il n'empeche... Il n'empeche que là, je stresse un peu. J'ai pris mes livres, mais bon... Comment se passera le "boulot" pendant mon absence ? Je m'en fous, mais comme je sais que je souffrirai en rentrant le 10 Mai, autant s'en préoccuper un peu. La "commission" se passera t'elle bien pour moi, et m'ouvrira t'elle les portes d'un avenir professionnel plus radieux ? Et Marseille, que vont ils faire ?

Allez, c'est normal de stresser un peu. Mais c'est à la fois du stress et de l'excitation. C'est pas mal ça. Et puis l'interet, c'est de se faire des souvenirs.

Et quand je reviendrai, je pourrais m'épancher, sur mon blog, un peu sur mes pensées. Ca fait un moment que je n'ai parlé de moi et de ceux que je ressens en ce moment... Quand le mois d'Avril touche à sa fin, quand le printemps est vraiment là, je suis toujours un peu nostalgique... Des souvenirs, que je n'oublierai peut être jamais, de moment de réel bonheur, ou parfois de franche tristesse. Mais bon, en ce moment je suis 'heureux' (avec toutes les précautions...), profitons en tranquillement.

Et bonnes vacances. Bonnes vacances... (portez vous bien les gens que j'aime).

vendredi 21 avril 2006

Wouf Wouf


Wof wof. Wof.

(c'était un message engagé d'avant vacances)

Youpi vs Bouh

Hier soir, joie et tristesse.

Joie de la victoire marseillaise. Enfin, on ira au Stade de France en finale, et c'est génial. Dernière finale de l'OM ? j'étais encore au collège...

Tristesse, car je serai en vacance en Turquie la semaine prochaine... Franchement, j'espere que ce samedi soir, dans le hall de l'hotel, ou dans le bouiboui local où on ira manger notre Kebab, y aura la premiere chaine française et pas un insipide Galataysaray - Tranbzonspor...

Et un peu tristesse aussi car cette grosse télé qui est dans mon salon a rendu l'ame hier. Cadeau de mon papy, cette télé qui va sur ces 16 ans... Le premier match sur Canal +, un PSG - Sochaux de la période Susic, je l'ai vu sur cette télé. C'est un soir de match qu'elle aura péri. Un soir où Marseille est allé en finale.

Mais bon, dans l'ensemble... Dans l'ensemble, je suis drolement content. Des moments de joie bete et simple, c'est bien.

samedi 15 avril 2006

Dragon Ball

Depuis que le fils de mon voisin m'a prété l'excellent Dragon Ball Z Budokai Tenshi sur PS2, j'ai l'impression de revenir dans ma jeunesse. J'adore Dragon Ball, et ce jeu est le jeu dont j'ai toujours révé... Et je reve que les Chevaliers du Zodiaque me permettent un jeu pareil.

Aprés avoir refait toute la Saga Dragon Ball Z sur PlayStation II, je me refais tous les mangas de Dragon Ball. Le premier, dont vous voyez la couverture, est le premier manga que j'avais acheté. Je passais mon bac à l'époque, et c'était autour du mois d'Avril 1995'. François Mitterand était encore président, et j'avais 17 ans.

Pour remonter encore plus loin, j'avais 9 ans lorsque j'ai vu le premier épisode de Dragon Ball au Club Dorothée. Je revois cette premiere image, qui est d'ailleure la première du manga, où Sangoku marche sur un rondin. Je passais en premiere année lorsque j'ai vu le dernier épisode de Dragon Ball Z, je dépassais les 20 ans. Et j'ai vu ce même Sangoku, papa de deux garçons qui avaient bien vieilli, grand pere même de la petite Pan, partir avec Oub. Pour le "dernier" épisode.

Maintenant, je regarde la suite, Dragon Ball GT, que je n'avais pas encore vu. La magie n'est plus là, mais quand même... J'aurais grandit avec Sangoku quelque part. J'ai passé des mercredis aprés midi de Terminale, avec ma premiere petite amie, à regarder l'épisode du matin. Et c'était super.

Dragon Ball, ça restera quand même dans mon coeur.

vendredi 14 avril 2006

Mé kékidi ?

Phrase de Thierry Breton, ministre de l'economie et des Finances, à l'assemblée nationale la semaine derniere :

" on est pas ici chez les toutouyoutous !"
Question : c'est quoi un toutouyoutou ? A lire Marianne cette semaine, personne n'a vraiment compris... Ces énarques, ces grands penseurs et ces grands patrons, en un mot, cette élite, elle est vraiment d'un autre niveau que le notre... Perso, j'arrive pas toujours à les comprendre... (je suis heureux de voir qu'ils ne se comprennent pas toujours non plus entre eux, ça me rassure).

mardi 11 avril 2006

A Sylvain Wiltord

"Je suis un footballeur satisfait.Ma famille est en bonne santée. Mais j'ai encore un manque en moi : je suis seul dans ma vie et c'est dur de ne pas pouvoir partager ma réussite de joueur avec quelqu'un. Comme tous les hommes, l'accomplissement de tous mes efforts, ce n'est pas vivre seul. Voilà pourquoi je ne suis pas un homme heureux"

Cette apostrophe digne d'un William Scheller triste est celle du footballeur internationnal de Lyon Sylvain Wiltord. Lorsque ce dernier était une tête de mule prétentieuse et qu'il claquait but sur but dans le Bordeaux Champion de 1999, je me souviens, lors d'un match à Gerland, notre attitude à mon ami David et à moi... Le ballon lui collait au pied, il réalisait des passes justes sans contrôles... Je crois que c'est le meilleurs footballeur que j'ai vu en vrai.

Par la suite, il a vieilli, il a muri. Maintenant, c'est un homme humble mais ambitieux. Un professionnel, humainement comme sportivement. Et c'est un modèle. Enfin, c'est un homme qui a tout pour être heureux. La notoriété, le talent, la réussite, et donc forcément l'argent, en plus d'un palmares fabuleux. Et pourtant...

Et pourtant, il dit ne pas être heureux. Et ce n'est pas un "caprice de star". France football a réagit avec "moquerie" à cette déclaration de Sylvain Wiltord. Moi, elle me touche, et elle me le rend encore plus sympathique, encore plus humain. Elle me montre qu'un homme peut changer, ou que la manière dont on le voit peut évoluer...

Il me touche Wiltord. Il m'émeut quand je le vois jouer car je le trouve vraiment trés bon et indispensable à Lyon et à la France. Mais en plus, dans ce regard mutin, ben y a peut être un truc que je ne peux pas définir, mais... Mais qui le rend humain. Et j'aime les gens humain. Quoique qu'on peut être humain et heureux, ce n'est pas incompatible

Enfin, c'est sympa de parler d'autre chose que des emmerdes d'un boulot où on a vraiment des clients (et certains dirigeants) franchement pénibles et qui donnent mal au ventre, et d'autre chose que da la tristesse sincére qui est la mienne de voir notre beau pays ingouverné...

dimanche 9 avril 2006

Si même Giscard le dit...

"désorganisation des institutions a atteint un niveau inconnu"
C'est le titre de la dépeche du service politique de Yahoo! qui m'a donné envie de parler de cet article. Car voilà une des premieres fois depuis longtemps où j'approuve à 100 % ce que dit Giscard.

Oui, la France n'est plus gouverné. Oui, Chirac, qui promulge une loi en demandant de ne pas l'appliquer, est totalement hors la loi et hors constitution. Le Monde avait même titré qu'il pouvait être poursuivi pour "haute trahison". Oui, cet homme a dévoyé les instutions, et a mis la France dans l'état profondément déplorable qui est aujourd'hui le sien. Il n'y a plus de regles du jeu, plus rien... C'est n'importe quoi...

Quelque part, Giscard sait ce que sont les institutions, et sait ce qu'est "la France". Il en a été le Président, pas le meilleurs, mais avec ce qu'on voit de Chirac, pas le pire non plus... Dommage de voir un "gaulliste" mettre la France dans un tel état.

Vivement 2007 !!! Pour la France, vivement 2007 (et demain, Villepin va parler du CPE... Pauvre France...)

mercredi 5 avril 2006

Villepin, ou les 101 couleuvres

C'est l'éditorialiste Guy Birenbum qui, lundi soir, a eu cette phrase qui, je trouve, résume merveilleusement ma pensée un peu brouillonne.
"Villepin a déclaré devant la presse, les députés, que jamais le CPE ne serait modifié, ne serait vidé de sa substance, ou ne serait retiré... Et le voila plus que modifié, complétement vidé de sa substance, et en passe d'être retiré. Quand on est un homme comme il le prétend, on démissionne. Et là non, il reste en place, comme si de rien était. Et une nouvelle fois la classe politique s'en trouve profondément entachée... Villepin, et la politique, en serait sorti grandit d'avoir mis fin à ses fonctions".
Je ne reviendrai pas sur mon post "multiples trahisons", mais la crise de pouvoir que l'on vit n'est rien en face du désaveu flagrant qui touche nos politiques. A force de trahison, et de privilégier carrière et destin personnel, on en perd le respect de ses concitoyens, et pire leur confiance...

Rendez vous en 2007... Mais on risque, une nouvelle fois, de paraitre surpris en face d'un prochain tsunami politique.

dimanche 2 avril 2006

Vu d'en haut, les photos

Ce texte sera trés "skyblog", avec quelques photos. Les photos dont je vous avais parlé lors du dernier 'vu d'en haut'. Qui se voulait presque être une conversation avec le premier, qui date du mois de Mars 2005. Voici donc quelques photos prises dans l'avion Marseille - Bruxelles, un mois de Mars 2006, avant que le printemps n'arrive...

1ere image... Aprés quelques tentatives de prises de vue, j'ai réussi tant bien que mal à prendre une photo que je trouve pas trop mal. Par contre, lorsqu'on pose l'appareil photo, rien à dire. Le paysages est divin. Ici, je pense me trouver entre Valence et Lyon, en suivant le Rhone. Mais la prochaine photo...

Là, je suis au dessus des Alpes. Cela me rappelle le chemin pris la premiere fois que j'avais pris l'avion. C'était au retour du Voyage de fin d'Etudes. A 23 ans, je n'aurais pas été précoce ici non plus. Nous revenions de Tunisie, et nous rentrions à Lyon.

Sans faire trop de détours dans mes souvenirs, cette image me plait beaucoup. On est peu de choses face à la grandeur de la nature...

Là, c'est Geneve et le Lac Leman. J'avoue, mon coeur a battu d'un drole de tempo lorsque j'ai reconnu ce lac. Je suis allé deux fois à Genève. La premiere fois, il parait que j'avais 1 an et demi. Je n'ai pas grand souvenir... La deuxieme, j'avais 25 ans, et je pense me souvenir toute ma vie de ce weekend d'entre deux tours. Le Lac Leman, les Montagnes autour, le jet d'eau, et cette ville qui ne semble n'appartenir à aucun pays, aucune nation... Non, j'ai aimé Genève.

C'était chouette de passer dessus Geneve. Trés chouette.

L'image est quelconque. Mais j'aime cette aile d'avion ensolleillée, avec cette plaine enneigée. Là, nous ne sommes plus dans les Alpes. Je pense que nous survollons une plaine germanique, avant d'arriver en Belgique. En tous cas, ca reste joli...


Et la dernière image... ben c'est le fameux verre d'eau dont j'avais parlé dans mon mail cité plus eau... C'est bien ridicule, mais voilà un "4 heures" à plein de metre d'altitude. Avec un verre de jus de pomme, miam...

Voilà les quelques photos prises en altitudes. la semaine prochaine, je me ré-épancherai sur des choses un peu plus "sérieuses"... Bonne semaine à tous ceux qui me lisent (les pauvres... enfin, je vous dis sincérement merci de me lire ^___^)


vendredi 31 mars 2006

Et le président Chirac va parler...

Ce soir, je reçois le Maire de mon village à manger. Mais je pense que je serai devant ma télé à 20 heures, quand le "President de la Republique" parlera...

J'ai déjà parlé, en début de semaine, de tout le mal sincére que je pensais de Jacques Chirac. Quand j'emploie le terme "président de la république" et que je vois sa pale figure pourtant bronzée, le gaulliste que je continue à être a un peu mal au ventre. Mitterand était un président. Chirac non. Comme on disait de Giscard en étant moqueur "VGE n'a pas été président, il a été ridicule...". Je dirai les mêmes choses de lui...

Donc ce soir, d'aprés JeanMichel Apathie sur un superbe article dans son blog (le 29 Mars 2005), Jacques Chirac promulgera le CPE et prendra ainsi tout le monde de vitesse. La loi sera applicable, et lundi les premiers contrats pourront être signés. Sur le fond, j'ai déjà exprimé ici ma position, contrastée, sur le CPE ("il est inconcevable pour moi de pouvoir assurer à quelqu'un un emploi à vie", m'avait un jour dit un ami maintenant chef d'entreprise). Sur la forme, politiquement, ce qui se passe en ce moment est un pied de nez aux 21 Avril et 29 Mai. Comme si l'histoire ne devait laisser aucune leçon. ON continue de plus belle, et encore plus betement.

Nouvelle trahison de Jacques Chirac et de son gouvernement. La loi "Fillon" sur la modernisation sociale de 2004 mettait, en préalable à tout ce qui touchait de prés ou de loin au code du travail, le "dialogue social". Là, le gouvernement a lui même sabordé la loi qu'il avait lui même adopté en 2004, et bien sur les parlementaires, des larbins qui ne représentent finalement plus rien, se couchent sans rien dire et commentent un acte finalement "hors la loi". Aprés, quand on voit avec quel mépris sont considérés les lois elles même adoptées quelques mois plus tot par les mêmes personnes (Larcher, Borloo...), comment veut on que les gens croyent en la politique ? Et on s'étonne que Le Pen soit au second tour d'une présidentielle...

Finalement, ce soir j'écouterai Chirac, avec une nouvelle fois un espoir que cet homme qui était pour moi une icone quand j'étais gamin (le Chirac gaulliste, avec ses lunettes...), se révele être enfin un président. Mais j'imagine qu'une nouvelle fois, guidé par ses conseillers qui malheureusement ne connaissent pas la France, il se comportera en politicard pas bien brillant...

Lucchini avait sorti une phrase merveilleuse à vivement dimanche, et pourtant tellement triste. Cette phrase, Denis Jeambar de l'Express l'a mise en conclusion de son édito. Je la mettrai modestement en conclusion de mon post.

"Y aura t'il un jour quelqu'un qui saura et pourra nous rassembler, nous français ?".

mercredi 29 mars 2006

Allez l'Olympique Lyonnais

Je sais que ce soir, dans ma chambre d'hotel, je ne serais pas dans l'état du gamin de 13 ans il y a... 15 ans déjà. Marseille, aprés un match aller merveilleux où Papin avait ébloui San Siro, se qualifiait en quart de finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions (c'était la derniere) grace à un but venu d'ailleurs de Waddle. Ce soir là de Mars 1991, l'OM battait le grand Milan. Et deux ans plus tard, c'était en finale que celui ci tomberait...

Depuis, j'avoue, j'aime beaucoup Milan. Pourtant ce soir, je serai derrière Lyon. Rien à dire, sinon que pour tous ceux qui aiment le foot, et qui ont Lyon dans leur coeur (5 ans d'études, plus d'années encore de souvenirs...), ce soir sera une belle soirée.

Dans ma chambre d'hotel, je vibrerai un peu... Ca sera pas une vilaine soirée.

(bizarrement, je n'ai meme pas envie de parler ni du CPE, ni du mepris que j'ai pour certains gauchistes utopiques et limites fascistes dans leur démarche totalitaire, et encore moins du mepris que j'ai pour cette majorite parlementaire qui, decidement, ne represente plus rien...)

Bonsoir de Cherbourg

A l'heure où la France est en colère, où la France a peur, je suis à Cherbourg, aprés un bref passage à Dunkerque... Comme un peu trop souvent pendant mes déplacements professionnels, j'ai froid et je suis crevé. 2 heures de route et 5 heures de train hier, 5 heures de route aujourd'hui, et 5 heures de route vendredi matin tot, ca fait un peu beaucoup pour le pauvre idiot que je suis.

Enfin, je suis là devant une jolie mer, au pied de Falaise qui surplombent la Manche, c'est joli. Mais bon, profiter du printemps provencal ne me dérangerait pas outre mesure. Bah, ça sera ce weekend...

Voilà, c'était juste un coucou de Normandie, pour mettre un mot sur mon blog. Je suis crevé, mais content d'avoir une connection qui marche. Ca change...

samedi 25 mars 2006

80000, 85, 39, 11 et 2

Les chiffres de la semaine :

80000 : ma Clio, dont le crédit vient de s'achever ce mois ci, vient de dépasser les 80000 km. Depuis que je l'ai, j'ai donc fait 75200 km, mais le compte est moins rond.

85 : Le nombre d'euros que nous couté notre nouvelle imprimante - telecopieur... Si j'arrive à faire ce put*** de réseau sans fil entre nos deux PCs, je serai bien content...

39 : le nombre de degré de mon modeste corps cette semaine, mercredi... Une bronchite grippale en début de printemps, youpi.

11 : Le nombre d'heure que j'ai dormi cette nuit. Cette semaine, ca aura été pas mal...

2 : le nombre de kilos pris lors de ma raclette le weekend dernier + le nombre pour la raclette de ce soir. Mais les soirées avec des gens qu'on aime et qui ne vous deteste pas, ca n'a pas de prix...