(préambule : c'est un billet personnel... Alors si vous voulez une analyse sur les dernières conneries politiques et médiatique, allez chez les copains...)
C’est une journée particulière aujourd’hui… Une journée où le ventre aura fait mal dès le milieu de la nuit. Pas à cause d’un repas de la veille lourd, non. Pas à cause du fait d’avoir assisté au meeting dans mon village du candidat PS aux élections cantonales. J’aime bien l'homme (bien que le parti beaucoup moins), et en tant qu’élu local et républicain, je dois essayer d’assister aux réunions publiques qui se passent chez moi. J’irai voir le candidat UMP, qui est un copain, vendredi soir.
Il y a 7 ans, nous étions à la place du candidat, avec cet ami à qui je pense terriblement aujourd’hui…
C’est une journée particulière, le 9 Mars. Anniversaire d’une de mes plus chères amies, qui compte beaucoup pour moi, et ce depuis longtemps. Anniversaire d’un de mes plus chers amis, je m’en suis rendu compte aujourd’hui qu’ils étaient nés le même jour. Les coïncidences, des fois…
C’est une journée particulière le 9 Mars. Il y a 3 ans, mon ami dont je parlais plus haut gagnait l’élection municipale dans son village. Celui qui est le mien aussi. C’était, à ce moment là, le plus beau moment de ma vie. J’étais heureux. J’étais heureux, mais surtout pour lui, pour Guy (c’était son prénom). Parce qu’il avait atteint son rêve, et j’y avais contribué un petit peu…
Je l’aimais Guy. C’était plus qu’un simple ami pour moi. Tellement plus…
Il aura été Maire de son village pendant 2 ans. Il est mort à la fin du mois de Mars l’année dernière. Soudainement. Son cœur s’est arrêté, et je me rends compte aujourd’hui que le mien n’a pas vraiment cessé de saigner…
Depuis, il y a eu mon mariage. Guy était absent. Il souhaitait tellement nous marier, Falconette et moi… Et moi donc, j’aurais tellement été fier que ce soit lui qui préside cette cérémonie… Il n’y était pas. Enfin si, il était dans nos cœurs, à tous. Et il ne sera pas présent quand le petit Faucon naitra… Là encore les coïncidences… Les prévisions donnent son éclosion entre le 16 et le 18 Juin… Le 18 oui. Et le 16 était l’anniversaire de cet ami, qui reste encore et toujours un modèle pour moi…
Il y a trois ans, je quittais Montfaucon pour Roquemaure, officiellement. Et il y a trois ans, mon ami est devenu le maire de sa commune. Et je l’ai accompagné. Mais ce jour là, j’étais heureux pour lui. Qui n’avait pas été épargné. Mais qui avait gagné…
Je me suis toujours interdit de parler de ma vie politique locale ici, sur mon blog. Parce que ce n’est pas l’endroit. Aujourd’hui, je déroge un peu à la règle. Parce que j’ai envie de rendre hommage à un homme qui a vraiment compté pour moi. Il m’a inculqué certaines valeurs, et une manière de faire de la politique. Celle qui me semble la bonne.
Celle qui consiste par exemple à faire une campagne sans jamais critiquer, parler, pire insulter ou mépriser, ses adversaires. Centrer uniquement sur soit : son bilan, son programme, ses propositions. Et toujours les respecter ses adversaires, déjà car ils ont les couilles de se présenter. Et rien que ça, cela inspire le respect (je ne serai pas capable, pour ma part, d’aller afficher ma bouille dans les rues de mon canton). Respecter ses adversaires et ceux qui ne sont pas d'accord avec toi, toujours. Et essayer de convaincre non pas en insultant, mais en proposant et en essayant de faire adhérer.
Pendant la campagne municipale, mon ami s’était fait insulter, mépriser. Oui, il ne sortait pas de l’ENA… Personne n’en sortait d’ailleurs, mais l’attaque en « incompétence » présumée est celle la plus communément utilisée. Le mépris. Je pense que c’est une faute.
Les candidats, et les militants ou soutiens supposés de ces candidats, qui pratiqueront des campagnes puantes, faites de calomnies, attaques personnelles, insultes et coups en bas de la ceinture, ces gens là seront battus. Toujours. Quelque soit l'élection. J'en suis convaincu : les électeurs n'aiment pas les baveurs et les haineux...
Il y a 3 ans, grâce à mon ami, nous atteignions le soleil. Aujourd’hui, il me manque terriblement. Et notre village, le sien, a encore un peu à la gorge… Je pense terriblement à lui aujourd’hui. Mais y a-t-il eu seulement un jour où… ?
Un petit photomontage, fait avec une chanson qui m’évoque cette période. I Reach For the sun, du groupe Fiction Junction, monté par Yuki Kajiura. La chanson avait été utilisée dans l’animé El Cazador, mémorable pour ses musiques (parce que sinon bof).
I reach for the sun, il me plait ce titre… Tu avais atteins le soleil Guy. Maintenant, j’espère que de ta place au paradis, tu as une belle vue… (veille un peu sur nous s’il te plait…)
C’est une journée particulière aujourd’hui… Une journée où le ventre aura fait mal dès le milieu de la nuit. Pas à cause d’un repas de la veille lourd, non. Pas à cause du fait d’avoir assisté au meeting dans mon village du candidat PS aux élections cantonales. J’aime bien l'homme (bien que le parti beaucoup moins), et en tant qu’élu local et républicain, je dois essayer d’assister aux réunions publiques qui se passent chez moi. J’irai voir le candidat UMP, qui est un copain, vendredi soir.
Il y a 7 ans, nous étions à la place du candidat, avec cet ami à qui je pense terriblement aujourd’hui…
C’est une journée particulière, le 9 Mars. Anniversaire d’une de mes plus chères amies, qui compte beaucoup pour moi, et ce depuis longtemps. Anniversaire d’un de mes plus chers amis, je m’en suis rendu compte aujourd’hui qu’ils étaient nés le même jour. Les coïncidences, des fois…
C’est une journée particulière le 9 Mars. Il y a 3 ans, mon ami dont je parlais plus haut gagnait l’élection municipale dans son village. Celui qui est le mien aussi. C’était, à ce moment là, le plus beau moment de ma vie. J’étais heureux. J’étais heureux, mais surtout pour lui, pour Guy (c’était son prénom). Parce qu’il avait atteint son rêve, et j’y avais contribué un petit peu…
Je l’aimais Guy. C’était plus qu’un simple ami pour moi. Tellement plus…
Il aura été Maire de son village pendant 2 ans. Il est mort à la fin du mois de Mars l’année dernière. Soudainement. Son cœur s’est arrêté, et je me rends compte aujourd’hui que le mien n’a pas vraiment cessé de saigner…
Depuis, il y a eu mon mariage. Guy était absent. Il souhaitait tellement nous marier, Falconette et moi… Et moi donc, j’aurais tellement été fier que ce soit lui qui préside cette cérémonie… Il n’y était pas. Enfin si, il était dans nos cœurs, à tous. Et il ne sera pas présent quand le petit Faucon naitra… Là encore les coïncidences… Les prévisions donnent son éclosion entre le 16 et le 18 Juin… Le 18 oui. Et le 16 était l’anniversaire de cet ami, qui reste encore et toujours un modèle pour moi…
Il y a trois ans, je quittais Montfaucon pour Roquemaure, officiellement. Et il y a trois ans, mon ami est devenu le maire de sa commune. Et je l’ai accompagné. Mais ce jour là, j’étais heureux pour lui. Qui n’avait pas été épargné. Mais qui avait gagné…
Je me suis toujours interdit de parler de ma vie politique locale ici, sur mon blog. Parce que ce n’est pas l’endroit. Aujourd’hui, je déroge un peu à la règle. Parce que j’ai envie de rendre hommage à un homme qui a vraiment compté pour moi. Il m’a inculqué certaines valeurs, et une manière de faire de la politique. Celle qui me semble la bonne.
Celle qui consiste par exemple à faire une campagne sans jamais critiquer, parler, pire insulter ou mépriser, ses adversaires. Centrer uniquement sur soit : son bilan, son programme, ses propositions. Et toujours les respecter ses adversaires, déjà car ils ont les couilles de se présenter. Et rien que ça, cela inspire le respect (je ne serai pas capable, pour ma part, d’aller afficher ma bouille dans les rues de mon canton). Respecter ses adversaires et ceux qui ne sont pas d'accord avec toi, toujours. Et essayer de convaincre non pas en insultant, mais en proposant et en essayant de faire adhérer.
Pendant la campagne municipale, mon ami s’était fait insulter, mépriser. Oui, il ne sortait pas de l’ENA… Personne n’en sortait d’ailleurs, mais l’attaque en « incompétence » présumée est celle la plus communément utilisée. Le mépris. Je pense que c’est une faute.
Les candidats, et les militants ou soutiens supposés de ces candidats, qui pratiqueront des campagnes puantes, faites de calomnies, attaques personnelles, insultes et coups en bas de la ceinture, ces gens là seront battus. Toujours. Quelque soit l'élection. J'en suis convaincu : les électeurs n'aiment pas les baveurs et les haineux...
Il y a 3 ans, grâce à mon ami, nous atteignions le soleil. Aujourd’hui, il me manque terriblement. Et notre village, le sien, a encore un peu à la gorge… Je pense terriblement à lui aujourd’hui. Mais y a-t-il eu seulement un jour où… ?
Un petit photomontage, fait avec une chanson qui m’évoque cette période. I Reach For the sun, du groupe Fiction Junction, monté par Yuki Kajiura. La chanson avait été utilisée dans l’animé El Cazador, mémorable pour ses musiques (parce que sinon bof).
I reach for the sun, il me plait ce titre… Tu avais atteins le soleil Guy. Maintenant, j’espère que de ta place au paradis, tu as une belle vue… (veille un peu sur nous s’il te plait…)
Ainsi va la vie... Que rajouter ?
RépondreSupprimerRien. Et c'est pour ça qu'il faut profiter des bons moments. Parce que quand ils ne sont plus là, on regrette de ne pas en avoir profité avant...
RépondreSupprimerJe me souviens de l'image de ton avatar qui avait changé pendant cette période !
RépondreSupprimerCela m'avait marqué !
Mince, je me disais bien que cette date me rappelait quelque chose aussi, perso, j'ai atteint le même soleil de Guy il y a trois ans aussi.
RépondreSupprimerEt l'été dernier mon coeur s'est arrêté de battre aussi.
Pour cette commune.
Ton billet est empreint du soleil de l'amitié, plus forte que la vie.
Gildan, pouya je m'en souviens aussi de cette période... Ca sera le jour du deuxième tour des cantonales, j'en ai déjà mal au ventre...
RépondreSupprimerZette,
Merci pour ton commentaire. Nous avons sans doute tous, quelque part, des moments où le soleil évoque pour nous une douce chaleur, et une douloureuse brulure...
Merci de ton commentaire
Je suis sûr qu'il t'a lu, qu'il apprécie ton hommage, et qu'il est fier que tu reprennes et transmettes ses valeurs.
RépondreSupprimerBon courage.