dimanche 2 mars 2008

Y a quelqu'un qui m'a dit qu'il t'avait trop vu à la télé...

Décidément, coté titre, je resterai dans ce domaine aussi très mauvais. La comparaison est cruelle avec le Canard Enchainé dont une brève en dernière page, le 13 février, m'avait donné l'idée de ce billet. Sur Sarkozy, parce que ça fait longtemps qu'on en a plus parlé, de Sarkozy.

Le billet, assez court, s'intitule "Trop vu à la télé". Et donne le ton, par ces simples chiffres. D'aprés les statistiques de l'INA, la personnalité politique la plus présente en 2006 à la télévision fut le premier ministre Dominique de Villepin (nouveau chroniqueur au Grand Journal de Canal +), avec 359 apparitions. Le deuxième étant Nicolas Sarkozy, 325 apparitions. Les Chirac, Hollande, Royal, étant finalement assez loin derrière.
En 2007, les choses changent. Si Ségolène Royal se place, fort logiquement, en 2eme position avec 374 passages, la première place est écrasante : Nicolas Sarkozy avec 713 passages télé ! Presque deux passages par soir, c'est écrasant.

Allons un peu plus loin dans la réflexion. Le billet est court, mais il est aisé d'imaginer qu'au premier semestre, Sarkozy et Royal ont fait quasiment jeu égal. Et que sur les 374 passages télé de Royal, une immense majorité se sont déroulés à cette période là. Cela signifierait donc que deuxième semestre 2007, Sarkozy est passé un nombre de fois incalculable, inimaginable, écrasante, et disons le tout net, autant indécente d'insupportable. Même pour ceux, comme moi, qui ne sont visiblement pas parmi ses opposants systématiques.

Je ne suis pas un analyste politique, tout juste un citoyen qui ressent certaines choses, à l'aune de mon prisme qui est ce qu'il est, imparfait et subjectif.
J'ai voté Sarkozy au deuxième tour de la présidentielle. J'en ai souvent parlé ici, c'est plus par rejet d'une candidate que par adhésion réelle d'un candidat. Aujourd'hui, même si je ne comprends pas toute sa stratégie politique, je continue à penser qu'une personnalité 'à la Bayrou' m'aurait paru mieux. Et que la "grandeur" (relative) et le sérieux d'un Fabius ou d'un Villepin aurait mieux représenté, à mon sens, ce que j'attends d'un président de la République.
Pour autant, je pense que le chapelet de connerie qui offre à Dechavanne ce jeu de mot douteux ("Comment on appelle Nicolas Sarkozy ? Nicolas Sarkommence...") est autant le fait de conseiller sans doute fumeux que celle d'une surexposition médiatique ne laissant pas la place à la respiration, au recul, mais plutôt à une accumulation incessante.

Quand certains préféraient le mystère pour ne laisser transparaitre que l'excellence, Sarkozy choisit la sur-transparence : nous offrir l'idée, le brouillon, les déchets, et là dedans on trouvera bien un produit fini, s'il n'a pas décidé d'aller de suite commencer un autre ouvrage... Là où certains préfèrent nous montrer la toile fini, Sarkozy nous montre la toile blanche, les couleurs qu'il compte y mettre dessus, les brouillons, si bien qu'on en oublie ce qu'on était venu voir. Un tableau qui ne sera probablement jamais fini.

A trop vouloir se montrer, le travail est bâclé. D'où un sentiment unaniment partagé, à droite mais aussi à gauche, chez ceux qui veulent que la France aille mieux demain : que Sarkozy arrête de sur-communiquer. Qu'il arrête d'ouvrir des chantiers improbables et toujours renouvelé.
Car nous ne sommes plus à l'époque de la campagne présidentielle où il faut une idée neuve par jour pour faire le débat et le buzz. Mais nous sommes au moment où il faut travailler. Et réussir. Parce que le prix du beurre et de la viande augmente, parce que des copains et des copines ne trouvent pas de boulot, et parce que les gens n'ont pas voté pour un président qui a des idées, mais pour un président qui travaille. Et accessoirement qui réussit.

Peut être que ce jeune médiatique sera plus efficace qu'une invocation divine pour une remontée en grâce dans les sondages : l'opinion est d'une confondante versatilité... Il n'y a qu'à voir la relative sympathique dont bénéficie aujourd'hui Jacques Chirac, alors qu'il y a peu... Soupir...

Peut être un peu de diète médiatique nous permettra d'éviter des bizarreries journalistiques aussi. J'ai acheté hier Marianne, car la "une", bien politique politi-chienne, m'a plu : le putsch que prépare Fillon ! Diantre... Pas encore lu, mais ça va me plaire ce petit thriller... Bien que je suis persuadé que François Fillon reste suffisamment humble pour éviter d'avoir les chevilles qui enflent un peu trop.
Non, ce qui m'a effaré, c'est le petit encarts en haut de la une : le "On refait le match" sans Saccomano et ses sbires, mais avec un chiffre sur-réaliste : "Royal 51% - Sarkozy 49%". Mwarff comme dirait Zgur. Ça va où bien comme hurlerait le Chaffouin...
Après ça, j'attends avec impatience le sondage pour savoir qui de Giscard ou Mitterand l'emporterait aujourd'hui, et qui de Pompidou ou de Jospin serait le meilleur président de la République pour 2012... C'est beau les cross-over politique, on dirait du Guaino.....

A part ça, il fait beau dans le Sud. Et j'aimerais bien aller courir, mais encore
une forme très incertaine... J'irai peut être marcher un peu, il fait si beau... Et je ne sais pas si je regarderai la télé. J'imagine la réponse de notre président si un conseiller lui a dit qu'un obscur lui a demandé, ou conseillé, de parler un peu moins et de travailler un peu plus...
D'accord, je me casse...

vendredi 29 février 2008

"Blue" total de fin de semaine


Cowboy Bebop était le dessin animé que je regardais en automne 2001, alors que je commençais ma carrière d'ingénieur à Marseille. J'avais parlé, sur ce blog, de ce que m'évoquait les chansons de cet animé, Rain notamment. La chanson de fin de ce dessin animé s'intitule "Blue", tout simplement. Et peut être le dernier épisode de cette série de 26 épisodes, que j'avais regardé une veille de Toussaint avec mon amie Pallas, est un des plus beaux qui m'ait été donné de voir.
Ce clip reprend parmi les derniers épisodes de cette série. J'aime cette musique. Elle est dans le ton de mes sentiments de fin de semaine. Pour un message qui n'a pas vocation ni à être heureux, ni à être optimiste, juste un peu "je me regarde le nombril" en geignant. Pas mes meilleurs billets. Mais demain, je sais que cela ira mieux.
Normalement.

Je passerai vite sur les sentiments provoquées par la haine, à son égard, de personnes que l'on a apprécié, qui était avant vos ami(e)s. Dire que certains mots, assez méchants à mon égard, me laissent indifférents, ce serait un terrible mensonge. Non, ça me touche, profondément, et ça ne me laisse pas de marbre. Ça laisse des traces.
Enfin, c'est ma faute. Peut être je me promène sur des endroits où je me sais haïs. On ne se promène pas dans les bois où y a des loups tout seul quand on se sait faible et pas capable de faire face. Ou alors sans bruit, sans rien dire. Se taire. Donc c'est bien fait pour moi, on m'avait prévenu...
Et peut être aussi ne suis je pas suffisamment cet homme de marbre indifférent que je révérais d'être : si ce que pensais les gens que j'aime de moi pouvaient ne pas me faire ces effets là, peut être aurais je progressé... Je constate que je reste toujours limité humainement parlant : ça promet pour la suite...

Petit passage sur l'horizon professionnel du moment aussi. D'un coté ce matin, retour vers le passé, un autre, avec réception de mon ancienne entreprise à une table pour enclencher un projet... J'étais de l'autre coté de la table : le client de mon ancien employeur, dont la fin de notre vie commune m'eut laissé d'autres traces bien peu agréables... Avec le summum à midi, photo du fameux directeur qui m'avait "managé par la rancune" dans le MidiLibre... Il n'était plus bien bons les calamars...
Et à cote, dans ma vie d'aujourd'hui, toujours la mise en place de cette réorganisation douloureuse qui se fait en l'absence totale de deux personnes que j'aime bien : "raison" et "bon sens". Un troisième larron s'est fait porter pale lui aussi, depuis quelques temps : c'est M. Respect... Donc maintenant, ma position, ainsi que celle d'autres de mes collègues d'infortune, victimes de la balles perdues de la réorganisation, est dans les mains de l'inter syndicale. Et lundi nous aurons une rencontre avec la Direction : bon anniversaire pour ma deuxième année professionnelle dans cet organisme, mais suis je donc condamné à toujours rencontrer des situations professionnelles difficiles ?

Il y a aussi les élections municipales. Allez, soyons honnête là encore, des moments où le stress me prend vraiment à la gorge. Je sais que je serai élu au conseil municipal (et après à moi de faire mon trou) qu'en cas de victoire de ma liste... En Janvier, j'étais un peu fataliste, peu impliqué... Et aujourd'hui ? La pression monte. Et je n'ai pas envie de ne pas être élu, tout bêtement...
Je ne suis pas naïf : je suppose qu'à l'issue du 16 Mars, il y a aura beaucoup de personne qui se sentiront sans rien, celles qui pensaient pouvoir gagner. Il y auras infiniment plus de déçus, de perdants, que d'heureux. Je connais un peu mon corps, je sais qu'il y aura des répercussions physiques (pour ça que l'on part en Corse une semaine après le deuxième tour), et déjà je commence à avoir peur de l'échec, et des conséquences d'un échec qui ne me sera pas que personnel, car on ne maitrise pas tout dans un scrutin de liste...
Quand je disais, deuxième paragraphe, que "ça promet pour la suite"... Je fais de la politique, et je ne supporte pas la pression inhérente, c'est idiot...

Enfin, il y a l'état physique, tout simplement... Quand on est malade en début de semaine, mais qu'on ne veut pas arrêter un peu, pour se reposer, se soigner, on finit par vertige et douleurs de partout. Barre froide dedans les yeux, et une seule envie : se coucher. Dormir. Beaucoup. Alors qu'il y a plein de chose à faire, pleins de trous à boucher, mais non, dormir...
Peut être que les accrochages du net, les municipales, les atermoiements professionnels, et les 40 ans surprise qui sont organisés pour un ami, ajoutent à une envie d'aller me coucher, pour un bon petit moment. C'est très possible...

C'est pour ça que j'avais envie de cracher un peu ce que j'avais dans le bide sur mon blog. C'est exhibitionniste ? Sans nul doute. C'est orienté sur mon insignifiante personne donc c'est insignifiant ? Mais nous sommes bien d'accord. Ça me fait du bien ? Même pas figurez vous...
Mais je me demande s'il existe beaucoup, en ce moment, de candidats à des élections municipales dirent qu'ils pensent et qu'ils craignent l'échec possible de dans une semaine... Et je me demande si toutes les petites déprimes de fin d'hiver qu'on peut lire ici et là commencent par "Blue", de Yoko Kanno. Et ça me permet de mettre quelques paysages locaux datant de l'automne dernier, avec des couleurs bien grises, qui me vont finalement pas si mal que ça...
Et rien que pour ça, ça valait le coup de bloggueur ce soir...

Terminons simplement par un peu d'humour. Qui me fait vraiment marrer en tous cas. Une fausse pub des Nuls. Le Zouzouk, sur Europe 1, l'émission qui passait entre 11h et 12H30 l'année de mon bac, en 1994-1995'. J'ai adoré cette émission, et cette fausse pub est un grand moment de mes années étudiantes. C'est con, ça n'a rien à voir avec le sujet, mais c'est plus léger. Hushushaia... C'est du très bon.
Si j'ai des copains de MathSup, des Carmes, à l'ECAM, qui passent sur mon blog, ils se souviendront peut être d'Hushushaia... Automne 1995', c'est si loin... Tellement plus qu'un souvenir qui irrite des gens qui me détestent... Mais c'est tellement bon.

Nous sommes tous des chbébons finalement... Et c'est tellement bien.


jeudi 28 février 2008

Mon sentiment aprés le combat Naochovitch versus les bloggueurs

Ne nous y trompons pas. Ce qui est en cause dans cette histoire Noachovitch - bloggueurs, ce n'est pas ce qu'a dit l'ancienne candidate UMP en Juin 2007, lors des législatives. Ce n'est pas le fait de savoir si ces paroles relevées par le Canard Enchainé ou le très bon Claude Askolovitch (que j'aime beaucoup), sont abjectes ou pas. Je pense qu'elles sont extrémement contestables, mais ce n'est pas l'objet.
Ce n'est pas non plus l'objet de savoir si le témoignage de Nicolas Poincaré, relayé par l'ancien blog de Guy Birenbaum (que j'apprécie beaucoup humainement parlant, et dont le blog me manque un peu), rend plus ou moins véridique les paroles de Mme Naochovitch. Elle a porté plainte contre le Canard pour diffamation, "laissons la justice faire son travail".

Ce n'est même pas de savoir si être bloggueur, c'est uniquement relevé, de manière bête et mécanique, des dépèches sur le Canard Enchainé ou d'autres blogs ou médias. Je pense faire pareil que Luc, qu'Eric, que pleins d'autres bloggueurs, de manière infiniment plus modestes qu'eux bien sur. Prendre appui sur une dépèche dont l'information, le contenu, nous a touché, nous a fait réagir, et on exprime ce que l'on ressent dessus. C'est le rôle d'un blog, à mon avis.

René de Beauregard, sur son blog, exprime une position interressante qui mérite le détour. J'ai l'impression qu'il réclame un minimum de "déontologie" chez les bloggueurs, de ne pas être les objets d'un lynchage facile en relayant des informations non vérifiées.
Je suis d'accord avec lui. J'ai même plutot tendance à être un peu, parfois, à contre courant, prenant par exemple les défenses d'Hervé Gaymard ou François Hollande quand la vague se déchaine sur eux. Mais je ne crois pas que ce soit l'objet du débat qui nous anime, car je ne crois pas que Luc ou RagZag ont été des "simples coloporteurs de ragots non avérés", pour reprendre les termes de René. Je pense qu'ils sont allés plus loin que ça, au delà de ça. La qualité du billet de Luc ou RagZag n'est pas l'objet de la discussion.

Ne nous y trompons pas non plus, revendiquer le droit d'écrire des conneries ne signifie pas qu'on accepte d'insulter autrui gratuitement. Il existe des lois protégeant tout citoyen de "diffamation", portant atteinte à sa personne, à son honneur.
Un blog n'est pas fait pour insulter de manière bête quelqu'un qu'on aime pas, un opposant dans une campagne électorale, un ministre. Je suis toujours choqué de la "godwinisation" qu'on peut lire ici et là sur certaines personnes de droite républicaine. Je pense que cela n'apporte rien de sain au débat, à la discussion, et que les bloggueurs valent bien mieux que celà.
Mais là encore, revenons à nos moutons. Je ne suis pas juriste, mais je ne vois pas Luc ou Ragzag avoir été vecteur de lynchage et avoir manqué de decence ou de morale.

Que Luc écrive des conneries ? Oh oui, je le lui reproche souvent, mais il n'est pas le seul, j'en écris aussi à la pelle, mérite on le tribunal pour ça ?

Non, ce qui me choque, c'est la forme. C'est l'arrogante arrogance du puissant qui se sait puissant. J'ai le pouvoir, je passe à la télé, vous n'avez rien, vous n'êtes rien. Et vous osez dire des vilainies sur moi ? Attendez un peu... Nicolas Poincaré est un peu plus costaud que Luc Mandret, c'est bien évident. Et c'est petit, ce jeu de savoir qui dans la cour de récréation pisse le plus loin.
Y a t'il risque que la liberté d'expression sur le web soit menacée ? Je pense qu'il faut qu'il y ait responsabilisation de celui qui écrit sur le net, on ne peut pas insulter les gens, les personnes, on ne peut pas porter atteinte à leur honneur. Tout à fait logique. Mais sur ce coup là, oui, il y a, pour moi, une atteinte à la liberté de discusser d'un fait de campagne, relevé par des journalistes intègres et respectables : je ne crois pas que Nicolas Poincaré soit le pire journaliste de France (même si j'aurais apprécié qu'il conserve notre ami Birenbaum dans son équipe sur RTL...)

Je déteste cette intimidation. J'en eu été un peu victime, lorsque j'avais stigmatisé ici et des pratiques que je jugeais éminament contestable dans mon joli village. J'ai mal dormi, car le Maire et l'adjoint incriminé se répendait bien bruyament en demandant "qui est ce Falconhill ?", sous entendu qu'on lui tire les oreilles et qu'on lui montre qui on est. Non, je n'ai pas bien dormi.
Et puis on discute avec d'autres bloggueurs, qui vous redonne un peu de peche (Luc était de ceux là) et puis on se dit qu'on est quand même pas n'importe qui ou n'importe quoi. Et que même si c'est pas agréable, le débat ne me fait pas peur. Que ce n'est rien par rapport à ce qui arrive à Luc ou RagZag, mais quelque part je comprends ce qu'ils ont du ressentir.

L'intimidation... C'est vraiment ce que j'aurais trouvé de détestable dans cette histoire... Une personne comme ça, selon mes critères moraux, qui valent ce qu'ils valent, ne mérite pas une Mairie...

PS : je vais mieux, merci ^___^
PS bis : jolie, l'église de Villiers le Bel, non ?

mardi 26 février 2008

Odeurs de fin d'hiver, et un soutien ferme et amical

Si je pouvais mettre des odeurs sur mon blog, en plus de texte, sons, vidéos, photos, je l'aurais fait...
La journée fut grise et difficile. Faute à une nuit agitée, et à un état grippal pas assez prononcé pour me faire rester au lit, mais suffisant pour m'épuiser. Courbaturé de partout, tête douloureuse, nez totalement bouché et coulant. Désagréable de recevoir une jeune sous-traitante avec une sensation que les naseaux jouent à Fontaine de Vaucluse, désagréable...

Pourtant, rentrant chez moi tôt ce soir (16 heures...), je suis sorti de la voiture accueilli par une divine odeur de printemps. Odeur florale, mais d'où vient elle ? Le mimosa de Mumuse ? Non, ça ne sent pas suffisamment fort, et ça venait de derrière moi. Et je l'ai vu dans cette grisaille globale, avec ces petites fleurs qui semblaient venir me dire "bonjour Faucon, tu vas bien ?". Non, je suis malade, mais sur le coup le mal de tête était moins violent...

Le message est aussi idiot que fut que mon bonheur soudain et éphémère. Devant une plante qui ne m'apportera aucun arboriculteur sur mon blog via Google : je ne connais pas le nom de ce joli arbuste. Mais quelles délicates effluves printanières, qui n'enlèvent aucune courbature, mais font commencer une belle fin de journée.
Qui sera au chaud, devant la cheminée... Couverture sur les genoux, et dodo tôt.

Ce soir, j'aurais du accompagner un copain collistier à la première réunion publique de la campagne officielle dans mon village. La liste soutenue et se réclamant du Conseil Régional Socialiste et de Georges Freche. Je resterai à la maison...
J'aurais voulu écrire un petit billet politique aussi, ça fait longtemps. Sur Nicolas Sarkozy, pour ne pas changer, et l'épisode du salon de l'agriculture notamment. J'en parlerai plus tard, sinon peut être ce petit dessin du Canard Enchainé qui résume assez bien une pensée assez unanimement partagée... Sans dire plus.

Non, pour être polémiquement politique un peu, quand même un immense et chaleureux soutien à mon de blog Luc Mandret (que je cite un billet sur quatre, faudrait que ça cesse...), ainsi qu'au bloggueur RagZag (que je ne connais pas, mais qui a le même menu soucis). Et une histoire qui en dit long sur la volonté de certains de museler la liberté de s'exprimer et de critiquer. Et pourtant, Dieu sait que je ne suis pas toujours d'accord avec mon copain Luc (qui va encore voir sur Technorati que tiens, le Faucon y parle de moi ^__^)...
Alors je me pose une question : est ce diffamer la candidate UMP à la mairie de Villiers-le-Bel, Mme Sylvie Noachovitch, théoriquement de ma tendance et couleur politique, que d'être surpris de cette plainte portée vis à vis de deux bloggueurs. Surpris, carrément choqué même de voir le gros costaud du lycée s'attaquer au petits qui viennent de rentrer en primaire...
Sylvie Noachovitch versus deux modestes citoyens, le combat est inégal... Il peut parait stupide. Mais il est surtout scandaleux, pour la liberté d'expression, pour la liberté de critiquer.
Je ne sais pas si c'est ou non de la diffamation (je ne pense pas). Mais dans l'intérêt de valeurs qui me sont assez chères, j'espère que Villiers-Le-Bel, ville où tout n'est pas merveilleux, reste dans les mains du maire socialiste Didier Vaillant...
Parce que je pense qu'une campagne électorale ne se gagne pas en attaquant plus faible que soi, ou en trainant devant les tribunaux ceux qui ne sont pas forcément d'accord. Mais en débattant. Avec ceux qui ne sont pas forcément d'accord avec vous. On ne fait pas adhérer les gens à son projet en leur mettant un révolver sur leur tempe... Du moins pas en France...

Enfin, je suis malade là, donc je n'en dirai pas plus, sinon que vivement que l'hiver se termine, que les municipales passent, et qu'un peu de raison et de bon sens reviennent sur notre beau pays : ça donnera de meilleures odeurs pour le printemps.
(et bon courage Luc)

lundi 25 février 2008

Je ressemble à Aznavour et Hermione !

Ballade de blog, sur le sympathique blog "Au fil du Crayon" (découvert grace à ton commentaire, merci), le site "My Héritage" qui permet de dire à qui on ressemble.

Je ne sais pas quoi répondre à ça... Pour Matthews Broderick, c'est plutôt flatteur (un peu trop, certains me connaissant ou m'ayant connu, et adorant cet acteur, trouveront cela insultant...), pour Aznavour et Hopkins, c'est... C'est flatteur aussi, ceux sont des gueules. Pour Hermione, c'est... Ben je suis jeune encore et un peu fille, bon, why not ?
Mais ça m'aura bien amusé en début de semaine... (vive les bétises sur Internet, merci de la découverte ;-) )

samedi 23 février 2008

Courrir tagué

Il fait chaud aujourd'hui dans le Gard. La tête pleine de choses pas forcément roses, je suis allé courir dans les chemins de Roquemaure. Ce que j'aime dans ces moments là, c'est les odeurs qui arrivent dans les narines : la nature qui se réveille, et les barbecues qui commencent à bruler. Et dans les oreilles, des musiques qui m'aident à avancer : le coureur, une de mes chansons de Goldman que je préfère, ou le deuxième "opening" du très bon animé "Darker Than Black". Avec les cheveux mouillés, trop long, qui me retombent sur le haut des yeux, le plaisir est total, et les sens dans un éveil appréciable.

Et de réfléchir à ce tag franco-italien, ou chaffouinoCélestien... Céleste et mon copain Chaffouin m'ont tagué. C'est couillon. Bon, je suis content, mes copains Brigetoun, Lancelot, Rose Noire, sont aussi tagués, et c'est bien fait pour eux z'avaient qu'à pas rigoler.
Et kékonfé quand on est tagué ? Ben on répond au tag, et on retague derrière, non sans avoir oublié des citer les tracassières ames qui auparavant vous avaient tagués. Z'avez rien compris ? Moi non plus...

Il faut donc que je mentionne (je copie colle Céleste qui explique bien) : "six choses/habitudes/tics non importants sur vous-même". Allons y...

* Je prends l'apéritif tous les dimanches soir, vers 18h20... Habitude prises début 2000, à l'époque devant Stade 2, maintenant avec Madame Faucon et nos amis qui veulent bien être là... Et j'aime ce moment...
* J'arrive tôt le matin au boulot... Et la première chose que je fais est de manger un yaourt et un truc à coté, avec un chocolat chaud et un café que j'ai pris au distributeur du premier étage (ça vous étonne, le Faucon qui mange un yaourt... ?);
* Je mets de l'eau de partout quand je prends ma douche et je me fais gronder aprés par Falconette (mais c'est pas ma faute) ;
* Je deviens con et gâteux quand je vois un chien ;
* J'achète généralement le Canard Enchainé le samedi... (cherchez pas pourquoi, c'est con) et j'enregistre Omar et Fred tous les soirs sur mon disque dur de télé... ;
* Certains noms ou pseudo que je vois apparaitre sur le web, en me baladant dans certains endroits, me donnent des poussées soit d'angoisse, soit de frissons, et même quand j'ai beaucoup bu ;

Un 7eme... Faut pas m'emmerder quand Marseille perd. Donc en automne, ben j'étais bien malheureux...

Après, il faut donc passer la chaîne à 6 pauvres victimes... Hi hi hi. Ben ExMuse et Skat, désolé, mais je ne peux pas ne pas vous citer. Pour rester dans l'univers Saint-Seiya, Alayia et ton nouveau blog seraient bien inspirés de faire pareil. François n'ayant toujours pas de blog, je vais en rester là... (même si... non, j'en reste là).
Krissolo se fera surement beaucoup taggué, Pecky et Zgur aussi sans doute. Et le septième (parce que je suis chiant) : Lancelot, parce qu'il faut toujours le tagguer ce vilain garnement anti-sarkozyste du Modem du XVIIIeme ^_____^ (et puis si Jerry Ox, Marion, Cécile et Romy et la CyberMamy passent par là, elles peuvent jouer aussi, mais je cesse là).

Merveilleux le net et les blogs. Un petit sourire derrière quelques soupirs.

"Je n'ai jamais trahi personne"

Jean Sarkozy devient un symbole. A 21 ans, dur à porter si jeune. Surtout qu'il est, pour moi, le symbole de tout ce que je déteste, et en politique, et d'une manière dans l'être humain et les relations qui régissent ceux ci. L'arrogance, la suffisance, la pédantise, l'inhumanité, l'arrivisme, et l'absence totale de valeurs qui me sont chères telles l'humilité, et surtout la fidélité.
"Je n'ai jamais trahis personne", dit il à l'Express. Je pourrais peut être ajouter non pas le mensonge, mais la totale mauvaise foi d'un personnage qui comme d'autre avant lui, plus âgés cependant, travestissent une vérité, une réalité, à leur image.
Je n'aime pas Jean Sarkozy sur ce qu'il montre, sur l'image qu'il donne, d'une jeunesse avec laquelle j'ai toujours été en décalage. Etudiant, on pensait toujours que les vieux étaient des cons et qu'on révolutionnait le monde. Déjà, j'étais vieux dans mon cœur de 20 ans, avec un bon sens paysan qui me dictait trop souvent le fait de garder un peu les pieds sur terre... Il est jeune sans doute, et probablement est il fort sympathique. Mais bon, je ne pense pas que cela aurait été mon ami.

Il y a peut être de la jalousie chez moi, une jalousie cachée de la part du garçon de 30 ans qui sent décidément qu'il a laissé beaucoup de rêves derrière lui. A 23 ans, j'étais conseiller municipal, rêvant alors de laisser une trace dans la vie politique de mon département, voire pourquoi pas plus haut ? A deux ans de moins, il passe "à la télé" et sera probablement conseiller général de son canton, pas le pire de France.
Et moi, à 30 ans, je sais que jamais ni Marie Louise (ni d'autres), ni le vieux cheval, ne liront mon nom dans le journal. Et que je peux ranger mes rêves dans un tiroir, dont je ne suis pas forcément obligé de garder la clef. A quoi bon ?

Je n'ai jamais trahis personne. J'aimerais pouvoir le dire. J'ai toujours essayé, professionnellement, affectivement, de ne pas trahir ceux qui, à un moment, ont été là pour moi. Cela ne signifie pas pour autant que la réciproque fut vraie, mais que puis y je faire ? Cela ne signifie pas non plus que j'aurais toujours réussi, et sans doute y en a t'il qui me jugent le pire traitre que la terre ait infanté, et qu'ils me détestent. Ne pas être apprécié de tout le monde est une chose que j'ai accepté sans difficulté. Ne pas l'être des personnes que j'aime, cela m'est plus difficile, mais là encore que puis je y faire, quand je sais que certaines boites aux lettres me sont interdites, et certaines terres trop hostiles pour que je m'y présente...

Je me suis posé une question ces derniers jours quant à mon blog. Comment dois je le continuer dans cette période ? Les élections municipales se jouent en ce moment. J'ai une position qui me fait ressentir beaucoup de choses. J'ai une page Word que j'alimente souvent de mes pensées, sombres pensées autant le dire. Dois je les mettre en ligne maintenant, alors que nous sommes le nez dans le guidon ? Dois je écrire tout ce que je ressens ?
Avec un risque. Falconhill est Falconhill sur le web. Et il n'existe pas dans la vie réelle, puisque c'est une autre personne, qui ira acheter le journal dans une heure dans le village, qui est derrière le clavier. Sauf que cette personne et Falconhill sont intimement liées : le même cœur, la même âme, même si pas la même identité. Le pseudo Falconhill peut il dire des choses que son marionnettiste ressent ?
Aujourd'hui, un peu lâche, je répondrai par la négative. Peut être un jour mettrais je en ligne un journal de campagne. Mais plus tard, laissons faire les choses.

Je vais acheter le journal, c'est le mieux...

PS : J'aurais pu titrer ce billet "un Mimosa pour Mumuse". Je laisse simplement en fin de billet une photo lui étant destinée : il est en fleur, reviens quand tu veux.

jeudi 21 février 2008

Dernier conseil municipal


Hier soir était mon dernier conseil municipal. Dans mon village d’enfance, celui qui a donné le nom de ce blog, et mon pseudo à partir de 2002. Ce village qui m’a donné beaucoup. Dernier conseil municipal avec un Maire qui est aussi mon médecin, et un ami pour moi, même plus. Dernier conseil dans une ambiance assez joyeuse, parfois un peu lourde, beaucoup ne se représenteront pas. Parce que l’age, parce que aussi la vie donne d’autres envies. Parce qu'il faut bien s'aretter un jour. C’est fini.

Ce matin, j’ai très mal au ventre. Parce qu’il y a une douleur intérieure, ridicule peut être, mais bien présente. Aussi parce que hier soir le conseil s’est conclu au restaurant de la Louisia, à Saint Laurent des Arbres (restons dans la communauté de communes). Et visiblement, si j’ai très bien supporté les nombreux Lirac qui ont dansé sur la table, j’ai eu plus de mal avec les huîtres et coquillages à l’entrée. Très bons, mais lorsque j’étais le soir rentré à la maison, mon médecin – Maire n’était plus présent avec la seringue de Primpéran à portée de main.
Hier soir, c’était une chignole chauffée à blanc qui me taraudait l’estomac. Et après une nuit difficile moralement et physiquement, c’est une journée fatigante qui se passe aujourd’hui. Laissons de coté les soucis professionnels qui commencent à me prendre beaucoup d’énergie, j’ai envie de retourner dans mon lit, de dormir.

C’était une belle soirée. Le Conseil Municipal ne s’est pas déroulé à la salle habituelle : je n’ai donc pas eu l’occasion de voir le visage de Sarkozy, qui n’est finalement arrivé que très tard. Je me demande même si je l’ai une fois vu dans la salle du conseil… Pour moi, à coté de la fenêtre, c’est un Chirac souriant qui présidait la séance.
Il y était déjà quand je suis rentré, la première fois, un matin d’un dimanche de Mars pour mon premier conseil. Mes parents, mes grands parents, y assistaient. Pour mes grands-parents, je les savais très émus. Ils sont un peu tristes que je parte sur le village d’à coté, mais je les rassure en silence : je le suis aussi. Triste.

J’ai revu ce week-end la profession de foi que j’avais rédigé pour la liste. Apparaissait mon nom, mon age (23 ans), ma profession. Déjà jeune ingénieur, je sortais de l’école. Mars 2001. J’étais directeur de campagne d’une amie, conseillère régionale, dans le canton d’à coté. Pleins d’ambition, de naïveté. Qu’en est il aujourd’hui, 7 ans plus tard ?
Ce mandat a duré 7 ans, c’est long. J’ai l’impression que c’est toute une vie qui s’est passé. Nous avons eu la mort brutale d’un adjoint, une semaine après le 12 Juillet 2002 qui continue à me faire mal au ventre et au cœur. Personnellement, j’ai eu un départ à Marseille, puis un retour, puis un départ dans le Vaucluse, avec une vie professionnelle riche, dure.

Et surtout une désillusion totale en politique. En 2001, j’étais RPR. Après, plus rien. Parce que je n’ai jamais ni accepté, ni apprécié, la logique de l’UMP. Parce que la politique qui était défendue ne me convenait pas. Parce que rien d’autre à coté pour me motiver. Parce que aussi pleins de choses, qui font qu’on vieillit, qu’on devient usé avant de commencer à ce qu’on se serve de vous. Parce qu’il faudrait que je me motive.

Demain, il y a aura l’élection municipale. Je serai candidat dans le village d’à coté : de 1300 habitant, je passerai à 5000… Ca me fait drôle. C’est le village où j’ai fait mon collège, où est née ma mamy. Le chef lieu du canton, dans lequel j’habite. Chouette. Pourtant, j’ai mal au ventre.
Je ne me considère pas comme un Douste-Blazy ou un Seguin, partir se faire élire ailleurs pour une « promotion », et faire une belle étape dans une carrière politique que je pourrais m’imaginer brillante… Dans mon village, j’avais l’assurance d’être bien élu, et j’avais l’assurance d’un poste à responsabilité… Je ne me considère pas non plus comme un Lang ou une Guigou, partir me faire élire ailleurs parce que je me suis fait chassé là où j’étais : ce n’est vraiment pas le cas. J’étais, je crois, apprécié de certains, pas de tous, mais une grande majorité.
Je suis parti parce que c’est la vie. Si je le regrette ? Non, bien sur que non, car si le 9 et le 16 Mars sont positifs, c’est de jolies choses qui peuvent s’offrir à moi.

Mais c’est un peu comme en amour… Peut on oublier celles qu’on a aimé avant ? Si on les a aimé, on ne peut pas les détester même si on les quitte. Tout juste en être indifférent, pourquoi pas. Mais ce n’est pas ma manière de fonctionner. Je quitte une pour une autre, peut être. Mais j’aimerais toujours celle que j’ai aimé avant, même si ça ne m’empêche pas d’aimer sincèrement celle d’aujourd’hui. Et d'être heureux : le passé n'empeche pas le bonheur du présent et un joli soleil dans l'avenir...
Un ami de promotion m’avait dit un jour, pour rassurer le nostalgique idiot que j’étais qui n’arrivait pas à quitter un souvenir, que celui qui n’a pas de passé ne pouvait prétendre à avoir un avenir. Aussi que si on conduit les yeux rivés sur le rétroviseur sans voir ce qu’il se passe dans le pare-brise, le risque de prendre le platane de face est grand…

Aujourd'hui, j’ai les yeux sur le rétroviseur, parce que c’est beau ce qu’il y a derrière. Il faudrait juste un coup d’essuie-glace pour que je revoie la route. Mais désolé : aujourd’hui je n’y arrive pas… Je passerai la voiture aux rouleaux demain, promis…

PS : quelques photos de mes deux villages… Sur les dernières, photos de ce week-end, la Saint Valentin...
PSbis : la musique est une que j’écoute en ce moment en boucle, sans doute n’ajoute elle rien à mon moral et mon optimisme très bas. Générique de fin du dessin animé surprenant mais excellent « Baccano ». Cela s’appelle simplement « Callin », et je trouve ça très beau…

mardi 19 février 2008

Note2be, site dangereux

J'ai découvert hier, sur ma page d'accueil Google, une dépèche vers le site "Info-du-net.com" concernant le site Note2be.com qui serait dans le collimateur de la CNIL. Mais qu'est ce que c'est que ça, Note2be.com ? Un site fait pour noter les professeurs... Diantre !
Un sourire est apparu un centième de seconde sur mon vilain visage. Il a fait vite place à un soupir venant de profond, devant cette bête bêtise : "Notes ton professeur"...

Je n'ai pas envie d'en faire long. J'ai écrit y a deux semaines ce que je ressentais suite à l'histoire de la baffe de Berlairmont, et mon soutien à ce professeur (que je connais pas), et à tous mes ami(e)s professeurs, qu'il faut aider et soutenir. Je ne suis pas convaincu que ce genre de site aide les professeurs et à se sentir mieux moralement, et à être plus efficaces.
Je ne fais que suivre un mouvement de dépit devant cette victoire de l'esprit d'Ubu. Le Monde en parle (et nous apprend que le fondateur du site est sur la liste menée par Pierre Lelouche...), le SNES est furieux le bon ministre Darcos s'en indigne. Fermez le ban, le Faucon suit la meute. Parce que ça n'apporte rien à la société, ce genre de connerie...

Je passe sur la bétise d'un jugement d'un crétin (ou crétine) de 13 ans, skyblogué du neurone, qui viendra noter son professeur, comme on note le couillon qui a foiré ses "éval's" à la Star Ac'. Je passe sur le sentiment sur-puissant de certains "parents d'élève" à prétendre juger le professeur ou l'instituteur d'une chère tête blonde...
Pour reprendre l'idée d'un billet du Chaffouin, et si on remettait tout dans un ordre logique et de bon sens ? Que les professeurs et instituteurs enseignent, que les académies et rectorats jugent et, le cas échéant, sanctionnent ou récompensent, que les parents éduquent, et les moutons seront bien gardés.

Mais dans le genre site con, franchement... (soupir). Tellement con que j'avoue avoir regardé les notes qu'ont eu mes copains ou copines profs. Ca va, j'ai de bons amis profs (sont bien notés... ^__^).

PS : dans le genre site con... J'ai reçu un mail d'une "copine Hotmail" (sic) qui faisait suivre à ses contacts un mail pub du genre "découvre qui t'a bloqué ou t'a supprimé de son MSN Messenger !" (resic). Et le site s'appelle du doux nom de "Qué Block" (sicter).
Le plus con, c'est que j'ai regardé... Pas de surprise... J'ai relancé mon nouveau MSN (ajouter falconhill avec hotmail.fr chez vos amis, je raconte des blagues...), et tout le monde ne m'a pas dit "oui". Et sur mon ancien, pas de surprises non plus (last sic)

dimanche 17 février 2008

C'était mon quartier à Marseille

Le rond point du Prado. En bas, la plage. A droite, le Stade Vélodrome et le Boulevard Michelet. Et la Tour, dans laquelle j'ai habité plus de deux ans, au 22eme étage. Des souvenirs, pleins. D'une vie professionnelle qui commençait, d'ami(e)s rencontrées. Nouveau départ dans ma vie.

Ce soir, le Stade Vélodrome rugira. J'adore les Marseille - Paris Saint Germain. Pas uniquement car ils me donnent l'occasion d'un repas entre potes, avec Brice qui viendra nous faire découvrir sa cuvée 2007 toute juste mise en bouteille. Non, mais parce que c'est un chouette match, tout simplement...

J'aurais pu parler de la Saint Valentin à Roquemaure. Plus tard les photos. Non, ce soir, c'est football. Et fin de weekend.

samedi 16 février 2008

Billet court et un peu politique du samedi

Je vais aller courir une heure. Il fait froid, Roquemaure fête Saint valentin, mais je vais courir une heure : ce soir, gros repas, et demain soir, gros match (et gros repas aussi).

Billet court. Parce que je suis Roquemaurois, pas Parisien. Donc pas de commentaire sur la nullité de la candidature de Mme de Panafieu, dont il serait inconvenant de commenter plus avant la bêtise... Je ne suis pas Pallois non plus. Donc pas de commentaire sur un sondage donnant Bayrou perdant à Pau. Sauf à dire qu'un sondage ne fait jamais élection, mais que si ce résultat devait se confirmer, cela aurait un certain poids. Pau capitale de la France des municipales ?

Pas de commentaires non plus sur l'interview de Jégo au Figaro, qui stigmatise ceux qui veulent "abattre le président de la République". Abattre... Non, simplement critique, parce que nous sommes en démocratie, et on a le droit (devoir ?) de critiquer. Les mots ont un sens ais je l'habitude de dire quand je lis certaines allusions dangereuses au fascisme mis à toute les sauces. Répétons le : ce n'est qu'expression de la démocratie que de critiquer, surement pas un meurtre préméditée.
Simone Veil n'est pas une tueuse en série. Pourtant, sa réaction sur la proposition de Sarkozy sur une application très personnelle du 'devoir de mémoire' parait frappé d'un certain bon sens. La charge de Jégo la vise elle, elle aussi ?

Apparemment, ce serait la tribune commune Villepin - Bayrou - Royal qui serait cet "appel au meurtre". Je valide beaucoup de ce qui est écrit dans ce texte. Pour autant, cette tribune publiée chez Marianne n'est en rien criminelle. Je plussoie une bonne partie de ce texte, avec un bémol : j'attends des propositions, un projet alternatif, une alternative possible. Je n'en vois que peu.

Je vais courir. J'irai Saint Valentiné plus tard dans l'aprésmidi.

jeudi 14 février 2008

Réflexions d'un 14 février, avec des chansons

C’est difficile de passer à coté de la Saint Valentin. Toutes les rues de Roquemauresont en train de se parer des habits d’antan, pour fêter ce Saint dont les dépouilles reposent dans l’église au centre du village. La Saint Valentin à Roquemaure, c’est un week-end de fête : je ne l’ai jamais fait. Ce week-end, j’irai.
Pourquoi n’ais je jamais fait cette fête qui draine tant de monde ? Sans doute car je n’aime pas cette fête. J’ai toujours le sentiment d’être triste quand c’est la Saint Valentin, même si aujourd’hui tout va bien de ce coté là, merci pour moi. Mais voilà, je n’aime pas cette fête, car j’ai trop de souvenirs un peu douloureux.
La dernière Saint Valentin que je n’ai pas fêté était celle du 14 février 2002. A cette époque là, le 14 février était pour moi une très belle et déchirante chanson de Nolwenn Leroy. Tout seul. La veille, j’étais avec une copine qui débutait une relation qui se finira mal pour elle un mois plus tard. Je me souviens d’un dimanche pluvieux, d’un rendez vous annulé le matin même, d’un dimanche devant un newsgroup SaintSeiya où un été difficile se préparera. Avant un automne merveilleux, qui conduira à mon heureuse situation d’aujourd’hui.

Je suis très mémoire auditive. Ma nostalgitude prend toute sa mesure lorsqu’une chanson, une musique, m’évoque quelque chose. Les chansons japonaises ont un fort potentiel pour m’évoquer et me faire ressentir quelque chose. Un très fort potentiel.
Pour autant, ma chanson d’amour préféré est peut être « Je t’aime », de Serge Lama. Chanson découverte en hiver 2002, encore une fois, sur l’album de son concert avec un orchestre symphonique.



J’aime profondément Serge Lama, et ma chanson préférée est sans doute son « souvenir attention danger », qui m’évoque pleins de choses. Dont cette envie que j’avais un peu, il y a quelques temps. Que « là bas », ma « Marie Louise » de sa chanson découvre aussi, un jour, « mon nom dans le journal ».

« Je t’aime » est une chanson qui m’évoque les douleurs de l’amour. J’avais entendu dire que le romantisme, en art, c’était la souffrance, c’était la mer qui s’écrase sur une falaise, une montagne enneigée sous un ténébreux ciel de feu, la violence des flots de sang coulant dans un muscle corronaire. Je ne sais pas si l’amour, c’est ça. Aujourd’hui, je dirai non. Au sortir de l’été 2002, j’aurais signé au bas d’une page pour des tableaux « romantiques ».
Je ne suis pas littéraire, juste un industriel scientifique. Peut être ma vision du « romantisme » est imparfaite, mais j’ai l’impression que cette chanson de Serge Lama en est la retranscription parfaite. Un amour qui fait mal aux tripes.
Pour autant, je crois que le « Je t’aime » de Lama est ma chanson d’amour préférée. Au même titre que Serge Lama est un de mes artistes préférés.

Aujourd’hui, parmi les chansons d’amour que je préfère, il y a la triste « Your Love Song » d’Angela Aki. « Your Song » d’Elton Jonh figure aussi en haut de ma liste des chansons qui m’évoquent quelque chose, quoique je la trouve presque joyeuse. Mais ce serait, en ce moment, mon état d’esprit affectif : je suis heureux, pourquoi chercher dans la tristesse… J’avais, l’an passé,
Aussi les musiques tristes mais joyeuses de Fruit Basket, qui m’évoquent un joli printemps 2003. Et le début de pleins de beaux souvenirs…

On a tous des chansons d'amour qui nous touchent. Blue Dream (SaintSeiya) évidemment, et pléthores provenant des animés japonais. Mais dans nos chanteurs connus, "Je te promets" de Jonnhy Halliday m'évoque mes jeunesses amoureuses. Et puis j'écoute toujours avec nostalgie et trucs dans le coeur des chansons (parfois cucus) d'Aznavour ("on ne veut plus de nous ici", "hier encore", "il faut savoir", "ton doux visage", etc...), de Bruel ("Pars pas", "tout s'efface" celle là me fait vraiment quelque chose, "Vous"...), Laura Pausini (toutes) etc... Ne les citons pas tous, de toutes manières il existe pleins de chouettes trucs.

Ne pas parler de politique un 14 Février, c’est bien. Ca donne un message au final assez cucu la praline, décousu aussi, parce que tellement de choses en tête que c’est un joli bordel (on dirait Neuilly). Mais j’avais envie d’écrire un peu. Un peu. Parce cœur gros aujourd’hui, parce que 14 février, parce que beaucoup de choses, de souvenirs, et autre.

Quand même ne pas finir que sur du guimauve. Trois vidéos très drôles, pour revenir à la blague de Neuilly. Mon ami Xavier m’a adressé ce petit rappel de Nicolas Sarkozy, fin 2007. Puis ce rappel du fils du premier : Jean Sarkozy qui soutient « à mort » David Martinon. Enfin, la conclusion par des très inspirés Guignols de l’Info en ce moment. On peut en rire, c’est mieux que d’en pleurer. Mais quand même soupir…

mercredi 13 février 2008

Sarkozy et Platini

Ce soir, en cette mi temps du (pour l'instant triste) match de Coupe d'Europe Marseille - Spartak de Moscou, qui me rappelle de beaux souvenirs d'enfants, j'aurais pu parler de la grève de ce matin, qui m'a fait pouvoir entrer sur mon site de Marcoule en début d'après-midi. D'Henri Salvador, parce qu'il y a des décès qui me touchent, celui là en est un. De Doudou Bruni, qui est une merveille.
Non, je me contenterai de vous recopier intégralement, sans commentaires de ma part, un article de France Football du vendredi 8 février. Une brève plutôt, en page 6, dans la rubrique "Confidentiel" des pages "Forum Monde". Simple recopie, les commentaires, faites les vous mêmes chers amis...

Nicolas Sarkozy demeure le seul à ne pas avoir répondu au courrier que Michel Platini (président de l'UEFA) avait adressé en septembre dernier aux 27 chefs d'Etat ou de gouvernement de l'Union européenne pour leur demander de l'aider à lutter contre "l'omniprésence néfaste de l'argent dans le sport". Or, c'est d'abord au président de la République française que voulait s'adresse le Président de l'UEFA...

mardi 12 février 2008

Application pratique de la règle des 3L

Une théorie journalistique initiée par le brillant Jean-François Kahn : la règle des trois L. Quand la sphère médiatique influente a une personnalité politique (ou autre) dans son viseur, elle lui fait souvent subir ce principe. Au début, on « lèche ». Ensuite, quand le vent devient mauvais, on « lâche ». Enfin, quand l’ancienne idole est au plus bas, on « lynche ».
Des exemples ? Edouard Balladur (mon adolescence politique du néo trentenaire que je suis) par exemple. Badé, puis lâché, enfin moqué et lynché. Plus prés de nous, Jospin ou Royal. Royal léchée (désolé, c’est pour la démonstration…) pendant l’investiture du PS, puis lâchée pendant que Sarkozy grimpait dans les sondages et que sa campagne patinait, enfin lynchée…

Peut on lécher une personne auparavant lynchée ? Le petit laborantin bloggueur que je suis aurait tendance à répondre que le théorème peut se lire en sens inverse. Au hasard, Chirac, multiplement lynché puis léché puis lâché puis lynché puis re-léché, etc… Sans doute dans quelques moments Royal, si elle reprend la main au PS. Ou Hollande, sur qui je continue à miser une petite pièce…

Venons en à Sarkozy. Cela fait un moment, depuis la fameuse conférence de presse de Janvier, que la courbe des satisfaits semble baisser. Je ne la commente pas (par contre j’approuve l’insatisfaction générale). Mais je constate qu’une nouvelle fois, les médias suivent l’opinion, la tendance. Ce qui me fait penser, soit dit en pensant, qu’il est assez inexact de penser que ceux sont les médias qui font l’opinion (cf référendum Mai 2005), mais passons, c’est un autre débat (sur lequel je ne suis pas qualifié…).
Ce matin, l’écoute de l’éditorial d’Alain Duhamel m’a conforté dans ce sentiment que peut être Sarkozy arrivait dans sa phase de deuxième L. Une phrase qui m’a marqué, Duhamel parlant de l’allocution présidentielle de dimanche soir. « Nicolas Sarkozy est intervenu dimanche soir, à la télévision (…) Résultat : ça n’a intéressé personne !». Vlan dans les dents. Violent, surprenant, j'ai failli louper mon virage !
Ca n’a intéressé personne… pas une brève dans les journaux a continué Duhamel… Ce président dont on évoquait les moindres faits et gestes parle dans une allocution solennelle depuis l’Elysée, et tel un vulgaire Chirac en fin de règne : « cela n’intéresse personne ».

Des exemples, il y en a. Serge July la veille, avait tiré un portrait un peu identique. Ecouter RMC le matin, chez Bourdin, et c’est assez révélateur : les auditeurs appellent, gueulent, et la journaliste politique Alba Ventura, ainsi que le présentateur nîmois Jean-Jacques Bourdin, ne se privent pas de commentaires assez cinglants sur la politique présidentielle du moment.
Nous ne sommes pas en train de parler de blog « d’affreux gauchistes », sûrement pas. Même le sondage Opinion Way ne peut masquer la chute (sondage d’il y a 15 jours).

Je suis conscient des limites de cet exercice, qui me permet de mettre néanmoins en ligne une photo que j’ai trouvé hilarante ce matin (merci à des amis de Crolles). On me rétorquera que les grands patrons de presse sont tous de droites sarkozystes. J’aurais envie de répondre que quand la proche Sarkozie se permet de perdre son calme et de traiter les journalistes de « charognards » (cf Apathie), peut être les choses sont plus compliquées.
Je suis conscient que ma démonstration des « 3L » est tirée par les cheveux : elle se veut simplement souriante. Je ne suis pas ni un analyste politique, ni un sondeur, ni un éditorialiste renommé : un simple bloggueur qui suit la politique, et qui est énervé de cette séquence politique.

Pour finir, toujours une réflexion, rien à voir avec le sujet. C’est Falconette qui me l’a fait remarquer. Retour dimanche 10 février 2008, allocution présidentielle qui se termine par un « Vive l’Europe, vive la France ! ». Et ma Falconette qui rétorque un « et la République ? ». Ben vi mon couillon, le président, il a oublié la République !
Je ne lâche pas quelqu’un que je n’ai jamais léché, pas plus que je ne le lyncherai (je ne suis qu’amour). Mais quand même, de quoi faire partie des 52%...

dimanche 10 février 2008

Entre Martinon et une allocution

J'aurais pu parler de ce petit jogging du début d'après-midi, dans les rues d'un Roquemaure printanier, aux odeurs de nature qui se réveille et de barbecue naissant. J'aurais pu parler de Firefox qui propose un correcteur d'orthographe dans sa nouvelle mise à jour. J'aurais pu parler de la tristesse du match de St-Étienne hier soir, ou du Gigondas 2003 "Château Montmirail" qui reste, de très loin, le meilleur vin que j'ai bu en ce début d'année 2008.
Et je parlerai politique. Bêtement politique.

D'abord cette histoire d'une banlieue visiblement à problème : Neuilly... Sarkozy avait promis la "rupture" : rompre avec les pratiques anciennes de la politique... Etait ce pour renouer avec une tradition plus ancienne encore, celle de la transmission monarchique du pouvoir. Le peuple est venu à partir de 1789 pourtant...
Martinon a été désigné par le "père". Avec lui le fils de l'ancien monarque, comme pour assurer cette confiance paternelle. Sauf que la démocratie est une vilaine chose (nous y reviendrons plus tard), et qu'un sondage (qui ne fait pas élection, toujours le rappeler...) est venu tout mettre par terre...
Et aujourd'hui, le fils Martinon se voit dans la posture du père César, poignardé par les "siens" qui devaient le faire roi. Ma page d'accueil m'annonçait que "Jean Sarkozy et des dirigeants de l'UMP lachaient Martinon", et moi de me dire que la démocratie a quand même un peu bon...

Je ne parlerai pas de Roquemaure, et de notre Monarque (pardon Maire) qui a également joué de son pouvoir de désignation. Son successeur sera l'ancien co-leader de l'opposition. L'ouverture est une belle chose. Mais là encore, la démocratie est pénible, et il faudra jouer avec le peuple...

Démocratie pénible toujours : ma page d'accueil Google m'annonce que ce soir, Sarkozy fera une allocution télévisée à 20 heures, pour revenir sur le Traité de Lisbonne. Démocratie pénible, mais le Roi parvient, parfois, à y échapper...
Pourtant, que le peuple est pénible, et que le retour de boomerang risque de faire mal. Pas tant au président, non... Mais à l'Europe elle même, qui se voit construite d'une manière soviétique, sans les peuples... Un jour pourtant, le Mur de Berlin est tombé...

Envie de revenir sur un très bon billet de José du 12/01/2008 sur le DEL (l'ancien jouet de notre ami Guy Birenbaum (que j'apprécie beaucoup personnellement), et une maison dans laquelle j'ai de bons souvenirs), simplement et efficacement titré "Je en vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas". Rien à rajouter.
Si ce n'est que c'était un beau weekend quand même...

Si quand même... La photo pour les affiches officielles de la liste dont je suis a été prise tout à l'heure, à 11 heures, au même endroit où une ex-Muse et une Falconette ont joué samedi dernier. Pour la petite histoire, et voir ma tête affichée sur les murs... Pour l'instant, je ne serai qu'un parmi tant d'autres... (mais pourquoi dis je "pour l'instant", hi hi hi ;-) )

PS : image du Canard qui n'a rien à voir avec le billet, mais j'ai adoré...