lundi 29 septembre 2008

De plus en plus de salariés ayant recours à l'aide alimentaire : soupir sur un travail qui ne rapporte plus...

Comme un écho à mon avant dernier billet, très égocentré sur mon ridicule nombril.
8% de bénéficiaire en plus à l'aide alimentaire. Un fait, déjà scandaleux, de voir que des êtres humains peuvent avoir faim dans notre pays. Et ce qui me révolte, c'est de voir les chiffres. 15 % de salariés dans les bénéficiaires de l'aide alimentaire, et 14 % de retraités. Des gens qui travaillent, ou ont travaillé, et qui ont du mal à vivre du fruit de leur activité...

Sujet mainte et mainte fois traité, la pauvreté des travailleurs, et la paupérisation d'une société française qui voit sa 'classe moyenne', celle qui bosse, s'enfoncer... Tout le monde l'a dit, tout le monde le regrette. Je ne fais rien de plus qu'ajouter une goutte dans cette mer de soupir.

Se positionner à gauche et à droite ne veut ensuite plus dire grand chose... Sous la gauche, la pauvreté à continuer à progresser en France. Et cette progression ne s'est pas ralentie sous la droite. Donc le résultat est assez similaire.
Je me considère pourtant de droite, car je trouve insupportable que le travail que l'on fait ou que l'on a fait, durant sa vie, ne permette pas de pouvoir vivre décemment. Peut être est ce que choquant, mais la pauvreté du travailleur me révolte plus que celle du non actif, quand bien même le frisson me parcourant l'échine reste le même...

Alors on parle ici et là du RSA. Je trouve l'idée bonne, car je considère que le travail doit rapporter plus à la personne que la non activité. C'est con, c'est basique, mais je ne peux pas imaginer l'inverse, ce qui est souvent le cas. On entend ici et là des voix s'élevant contre le CSA, ici un billet du pas trop bête Michel Godet qui dénonce les effets pervers du RSA.
Je le lis. Si je considère que la trop de solidarité tue la solidarité quand elle ne permet pas au bénéficiaire de s'en sortir de lui même et par lui même, je trouve qu'aider la personne à travailler est une bonne chose. Même si, comme Michel Godet, je regrette que la formation professionnelle de la personne soit trop souvent absente des projets de retour à l'activité des non actifs. Former la personne, lui donner des compétences et les moyens d'être performants, pour lui même et la société, ça me parait important.

Malgré delà, on lit ici et là les articles sur les salariés de Carrefour qui doivent faire leurs courses à Lidl, parce que les yaourths sont trop chers en rayon de leur magasin... On voit des retraités qui ont travaillé toutes leurs vies, se levant tôt le matin le samedi et le dimanche, et qui touchent une indécente retraite de misère.
Mes grands parents, commerçants de village durant toute leur vie. Mes beaux parents, qui se levaient samedi, dimanche et jour de Noel, à 3 heures du matin pour préparer les saucissons... Et un système de retraite qui ne leur donne rien : où est vraiment la solidarité quand ceux qui ont travaillé ne peuvent bénéficier, en retour, d'un remerciement décent de la société ?

On pourrait en soupirer des heures... Mais je voulais simplement contrebalancer le soupir personnel, et sans doute un peu bête, de jeudi soir. Savoir qu'on est un privilégié permet de garder une tête froide. Et de garder intact une soif de révolte, devant une société inique qui crée de nouvelles inégalités...
Que l'opposition de gauche ne risquera pas de changer, étant obnubilée par ce nombrilisme rémois déplorable. Et qu'une majorité actuelle semble loin de pouvoir modifier, mais le pouvoir d'achat des gens qui bossent, est ce vraiment une priorité ? Durant la campagne présidentielle, on aurait pu le croire pourtant... On aurait pu le croire...

PS : à lire aussi une interview intitulé "le cadre n'encadre plus rien", qui rajoute au soupir global...
Et en plus de l'excellent blog (un peu en sommeil en ce moment) Equilibre Précaire, l'article sur le livre intitulé "La France des travailleurs pauvres", que j'essaierai de me procurer à la bibliothèque... Pour soupirer un peu plus, en toute connaissance de cause... (soupir)
PS bis : image tiré d'un numéro du Parisien de la semaine dernière... J'aime de plus en plus ce journal...

samedi 27 septembre 2008

Courir sur les hauteurs de Saint Chamond - ballade du weekend...

Je courrais tranquillement sur les hauteurs de Saint Chamond. J'entrais dans le sous bois avant la ville quand cette chanson de Cabrel est arrivé dans mes oreilles via mon Archos...

Falconette m'a avoué hier que "le Chène Liège" de Cabrel était peut être sa chanson préférée du dernier album. Je ne sais pas si j'en ai une de son dernier opus, que je trouve toujours mieux que le précédent (mais Cabrel c'est toujours mieux d'un album sur l'autre...), mais cette chanson allait à merveille avec le paysage.
Je venais de quitter les près à vaches et les pâturages pour entrer dans le sous bois. Bientôt une heure que je courrais, il me fallait rentrer. Mais j'étais bien, presque léger. Plein de choses en tête, comme toujours, mais l'effort dans des jolis paysages font que des ailes semblent pousser, et les soucis partent au loin...

Et on parle de chêne liège, de ces croyances et personnes influentes qui dirigent le monde... Mais comme on court, on se dit qu'on y pensera plus tard.
Un billet sans grand intérêt. Dont le seul but est de proposer quelques jolies photos de paysages qui entrent dans l'automne. Nous sommes sur les hauts de Saint Chamond, au Nord. De l'autre coté, nous avons le Pilat. Là, nous sommes dans le début des Monts du lyonnais. Je les traverserai tout à l'heure : 30 ans d'amis de promotion dans qui seront fêtés (eux...) dans le Beaujolais.

Donc courrons un peu, avant de manger et boire ce soir... Du sport pour parer aux excès, tout un programme...
Des champs, des vaches, des pâturages. Ca sent bon la paille, le fumier, la terre retournée... En plus, il fait beau, encore. Pourtant, l'autoroute est à quelques mètres plus bas. Et le centre ville de Saint Chamond, dont le calme et la propreté ne sont pas les qualités principales, et à quelques minutes... Et à peine plus loin, le centre ville d'un Saint Etienne qui s'inquiète pour son équipe de football.

Et nous sommes en pleine nature, à deux pas des villes. Qui avait parlé de mettre les villes à la campagne ? Nous y sommes là. Dans le Forez.
Bien sur, courir n'empêche pas de réfléchir, au contraire. Souvent, pendant mes petits joggings, j'imagine le prochain billet sur ce modeste blog. Je me vois en conseil communautaire ou municipal, défendre une proposition dûment pensée pendant une sortie dans la nature. Je débats intérieurement avec un supérieur hiérarchique ou un collègue de travail ou de mairie. Et j'adore ça.

Et bien sur, je retrouve sur la route des personnes que je connais un peu... De la même famille plutôt... Des ânes.
C'est triste pour ces si belles bêtes, qui le sont souvent moins que ceux que l'on gratifie de ce joli qualificatif. Les blogs et forums en regorgent, des ânes. Certains sont considérés comme trolls, d'autres par contre se considèrent arrogament comme des gourous en puissance, ou des "journalistes citoyens" pour reprendre un coup de gueule de la très bonne Clara Dupont-Monod dans "On refait le Monde".
Et j'en côtoie régulièrement. Dans mes activités professionnelles ou extra professionnelles. Toujours une constante : immense arrogance, d'être plus intelligent que toi, plus valable que toi, plus "personne importante pour la société" que toi, qui n'est qu'un pauvre con qui ne sert à rien...

Et parfois, ils ont des idées sur tout, et surtout des idées comme dirait le philosophe à salopette... Des des idées tranchées. Qui n'appellent à aucune discussion. Mais est ce vraiment pertinent de discuter avec des ânes ?
Avec ceux là, oui... Ceux sont des belles bêtes...
Laissons là mes amis les ânes, sans doute en suis je un quelque part aussi, pour finir ma petite ballade matinale. On arrive toujours, au final, là où nous sommes partis. Saint Chamond.

Je trouve que Saint Chamond est une vilaine ville. Urbanisation folle; incontrôlée, hétérogène, sans liant. Pourtant, il existe le vieux Saint Chamond. Pas très grand, le centre historique autour de la petite et pas franchement folichonne église Saint Edmond, qui a donné le nom de la ville.
Et donc sur les hauteurs, quelque part, une vue sur la ville qui la rend presque belle. Parce qu'une ville n'est jamais finalement moche : c'est une ville. Et ça a une certaine beauté, une ville, quand on la voit de haut.
Encore plus belle quand on sait qu'on a laissé derrière soit des jolis paysages de campagne. Et définitivement agréable quand on considère que cette ville nous a quelque part un peu accueilli chez elle... Et qu'on s'y considère, même si ce n'était pas forcément gagné, un peu ici chez soit.

Pour finir le samedi, avant la fête de ce soir, une petite photo du Faucon devant un Liverpool - Everton (0 - 0 à la mi-temps, c'est bof) sur Canal +. Avec un PC portable, le sien, sur les genoux. Et un WiFi qui tourne à plein tube.

On est bien quand même... On est bien, même si...

jeudi 25 septembre 2008

Management par la rancune (2) - Application concrète...

Billet court. Rappel d'un billet que j'avais écrit y a déjà 9 mois, en début d'année. "Management par la rancune" était le titre. Carolis et l'attitude de Sarkozy vis à vis de ce Chiraquien historique en était le thème.

J'avais cet après-midi un conseil inter-municipal, quel joli terme pour désigner cette structure dont je suis un des vices présidents. Un mandat qui m'offre à la fois une joie réelle et une fierté qui se sublime quand je vois mes grands parents heureux de me demander des "choses" sur les communes qui constituent cette communauté intercommunale...
Et dans ce mandat, j'ai notamment en charge le personnel. C'était l'aprés-midi, j'étais un peu chef.

Le matin, je n'étais qu'un simple cadre salarié. A qui on venait de refuser une mutation. Suite à une réorganisation dont les effets m'ont plutôt été douloureux, mon ancienne direction voulait me récupérer. Un poste sur mesure, crée un peu pour moi.
Mais non, ma direction actuelle, avec laquelle cela ne se passe pas très très bien, et qui est à 200 km de mon actuel lieu de boulot, a dit non. Tu restes. Refusant de signer l'acte de mutation.
Management par la rancune. Parce que ceux ne sont pas mes compétences qui sont louées par un tel acte, loin de là. Mais simplement parce que les "gens comme moi, il faut les mater", ceci dit en résumé rapide. Manager par la rancune et la rigidité, quitte à laisser se développer cette amertume dans le ventre, celle qui fait que "les cadres sont passés de la coke aux calmants"...

Oh, je n'irai pas plus loin. J'ai un boulot, bien payé en plus, pas inintéressant, et avec une assurance de l'emploi. Donc je suis tout sauf à plaindre. Je suis un privilégié, je m'en rend compte tous les matins en me levant, même si des fois c'est dur.
Mon soupir sera donc de courte durée. Parce que je n'ai pas tant le droit que ça de soupirer...

Pensons à la Côte Basque un peu... Bidart est un si beau village, soupir... Soupir quand même...



mardi 23 septembre 2008

Les journaux relatent de bien tristes nouvelles - Billet noir

Certaines journées pondent des nouvelles qui laissent un goût amer, dans une gorge déjà bien sèche... Rien à dire aujourd'hui, sinon mettre en avant ces deux nouvelles qui, personnellement, me touchent. Désolé Rubin, je ferai ton tag (que j'ai commencé) plus tard dans le semaine... (ton tag est intéressant en plus).

"Que pouvais je faire de plus ?". Politiquement, je trouve que ce genre de phrase est une erreur grave, surtout quand on est au pouvoir... Quand c'est un procureur qui s'exprime de la sorte suite à un fait divers que je trouve dramatique, je trouve ça... Les deux jeunes filles qui se sont suicidées à Toul, suite à une rencontre sur Internet, voilà une nouvelle qui m'a touché. Pour pleins de raisons, pas très pertinentes à développer ici.
Mais qu'un procureur vienne ensuite se laver les mains en public de ce drame... Non, dés fois, le silence, ne rien dire, c'est tellement mieux. Moins désagréable, le gout laisser dans la bouche.

Après, toutes les nouvelles paraissent à pleurer. Bien sur ce weekend, le professeur qui se suicide, ce weekend dans l'Aisne... Évidemment, on repense à Berlaimont, et à ces parents à baffer... Et à cette société qui déresponsabilise jusqu'à ses propres enfants...

Dans la même journée, il est évoqué le "rapport qui mesure la déprime des français"... y a t'il besoin d'avoir des rapports de fait pour se rendre compte qu'il y a des maux pernicieux et ravageurs, que l'on préfère ne pas voir : il est tellement plus profitable de taxer le vin, le tabac, les produits sucrés...

Et quelque part, mon coté poujado de base qui ne regrette finalement pas d'avoir fait une école d'ingénieur plutôt que le science politique dont je rêvais étant enfant ne peut s'empêcher de mettre toutes ces news en parallèle avec l'évènement de la fin de journée. Non, ce n'est pas ce nouveau qui dit que mes amis et collègues cadres préfèrent les calmants à la coke. Personnellement, je n'ai jamais pris le second, et j'ai cessé les premiers voilà deux ans. Ca va mieux, merci bien. Le vin et la course à pied sont tellement plus profitables à l'organisme, même si des fois on sentirait qu'on a vraiment besoin d'une aide un peu spéciale et spécieuse...

Non, c'est bien sur l'inénarable PS, qui pendant que l'économie mondiale se casse la gueule, pendant que les industriels enfilent avec le sourire les consommateurs, pendant que le moral de nos compatriotes se déchaine, continuer à jouer au jeu de crétin de savoir qui de la droite ou de la gauche est "la plus con du monde". Je donnerai une préférence au second en ce moment.
Donc le France qui travaille et qui a déjà du mal en ce 23 du mois lit, les yeux ébahis, la dépêche du jour : Moscovici choisi Delanoé ! Ben merde alors...

Le mois d'Avril 2002 n'a pas été marquant que pour ma pauvre et bien ridicule modeste vie. Pour la France aussi. Mais visiblement si je me souviens toujours, comme une brulure qui ne se calme jamais, l'entre deux tours des présidentielles, la France dirigeante et politique semble l'avoir oublié...
La déprime des français, le manque d'optimisme en un avenir meilleurs, et si le PS et l'UMP en était un peu responsable ? Une question, comme ça... Quand je vois le cirque de cette grand messe socialo - socialiste, où la gauche parle à une toute petite partie de la gauche, où on utilise frigo et techno parade pour parler de la France, je me dis que le successeur de Le Pen et que son frère Besancenot n'ont aucun soucis à se faire.

Avril 2002 - Avril 2012, dix ans. Quoi entre ? Des suicides sur Internet et une hausse vertigineuse de la consommation de médicaments ! Désolé du billet pas marrant, mais pas envie de rire ce soir.
Un suppo, à défaut de calmant, et au lit. Demain sera un autre jour...

dimanche 21 septembre 2008

Jour d'élections sénatoriales... Etre un "grand électeur"...

Quand apparaitra ce message sur mon blog, je serai sans doute à Nîmes en train de voter pour les élections sénatoriales. Le Faucon grand électeur : ça fera sourire certains... Moi le premier je vous avoue, je trouve cette dénomination d'un ridicule sans nom, méprisant pour les autres, les "non-grands électeurs", donc petits électeurs. Les voix n'ont elles pas toutes le même poids en démocratie ?

J'attaque mon billet directement par mon aversion pour cette institution qu'est le Sénat. Dans ce cas, à quoi ça sert d'être "grand électeur" ? A première vue, je dirais que cela permet de profiter de la féria de Nimes, entre les deux tours. Et puis aussi continuer à contribuer à être un acteur, même modeste, de notre démocratie un peu bizarre des fois. Bizarre de considérer que certains élus n'ont pas le même poids, car élus par des électeurs plus ou moins grands...
Pour autant, je considère le sénateur comme un élu moins légitime que le député. Ce dernier élu par l'ensemble des électeurs, grands comme petits. Pourtant, le "traitement" du sénateur est autrement plus important que celui du député. Et le président du Sénat est le deuxième personnage de l'Etat, loin devant le président des députés...
Un pouvoir concentré finalement entre les mains de quelques "grands électeurs", dont la légitimité peut être contestable. Cela me dérange. En quoi ma belle mère ou la fille de mon copain le Maire sont elles moins légitimes que moi à voter pour une personne aussi importante qu'un sénateur ?

Je n'étais pas né en 1969. Mais j'aurais évidemment voté la réforme du Sénat proposé par de Gaulle. Regrettant surement qu'elle n'ait permis d'aller plus loin. Mais cette réforme a été rejeté, de Gaulle est parti. Fin de l'histoire, je vote aujourd'hui pour les sénateurs du Gard.
Les, car c'est marrant aussi l'élection sénatoriales...

Donc nous devons voter, dans le Gard, pour trois sénateurs. Trois voix donc. Certains candidats proposent donc des listes de trois personnes : le PS et le Parti Communiste par exemple. L'UMP, plus malin que tout le monde, propose uniquement deux noms sur sa liste. Excluant des candidats du Nouveau Centre, du Parti Radical, ou divers droites, qui ainsi pullulent ici et là.
Mais ce qui est marrant, c'est qu'on peut panacher, hi hi hi. Toujours prendre avec soi, donc, son plus beau stylo, pour rayer sauvagement et rageusement ceux dont la gueule vous déplaisent...

Pour qui vais je voter ? J'avais, pour les législatives 2007, fait la grille de départ des candidats dans ma troisième circonscription du Gard. Là, je ne vous cache pas que je ne les connais même pas tous. Les principaux.
Mais une confidence, merci de ne la répéter à personnes. Le 21 Septembre 2008 sera le premier jour de ma vie où je voterai pour un candidat de gauche, officiellement, en mettant un bulletin estampillé "Parti Socialiste" dans l'urne. C'est ma seule voix assurée, pour le sénateur socialiste sortant. Je ne deviens pas socialiste pour autant, un simple vote pour un homme dont le travail de sénateur, et uniquement de sénateur (vive le non cumul des mandats) mérite félicitations. Et donc une voix, modeste.

Le reste ? J'ai envie, politiquement, de lancer par les urnes un message à la majorité actuelle. Qui n'a pas été élue pour multiplier les taxes comme des petits pains. Qui n'a pas été élue pour dodeliner de la tête en disant ne pouvoir ne rien faire pour le pouvoir d'achat, par exemple. Qui n'a pas été élue enfin pour dire "amen" à tous les caprices et reniements du président de la République. Une majorité godillot qui n'est pas capable de dire "attention" n'est pas une bonne majorité. Mais là encore, est ce la mienne ? Suis je de cette droite que je trouve arrogante et manquant franchement de cohérence, de bon sens, d'humanisme ?
Maintenant, sur ceux qu'ils ont montré en tant qu'opposant, les socialistes méritent ils qu'on vote pour eux ? Franchement, leur comportement, indigne et scandaleusement ridicule, fait de haine et d'incohérence, ne me donne pas envie de me rapprocher d'eux par le vote.
J'avoue être emmerdé pour demain. Voter pour qui ? Pourquoi ? Quel message ?
J'ajoute qu'en plus, je n'ai d'affection particulière pour aucun des candidats. Des répulsions oui, mais il faut savoir tête froide garder, surtout quand on est "grand "électeur". La rancœur ne fait pas une politique...

J'ai droit à trois voix. J'essaierai de les utiliser de telle manière à me mettre, le soir arrivant, devant un Marseille - Monaco l'esprit tranquille.
Enfin, avec mon dos tout bloqué et mon cou qui me fait un mal de fada, j'aurais bien passé la journée dans mon fauteuil, à mater des X Files avec Falconette. mais je suis un "Grand Electeur". Donc je suis à Nimes, jusqu'en fin d'après-midi. Enfin, ça devrait faire une bonne et belle journée. Et j'avoue être plutôt content d'être là, donc tout va bien. Youpi.

vendredi 19 septembre 2008

Un petit morceau d'Ardèche

Certes, les bourses mondiales repartent à fond les ballons (vive l'économie sans rien qui sort de l'usine), et la présidence de la République compte bien continuer la multiplication des taxes (quitte à s'assoir sur ses principes de campagne, mais nous en avons l'habitude, hein ?). Des soupirs en fin de semaine, encore...

Donc plutôt que de rejouer les Cassandres pas contentes et toujours en train de râler, et comme c'est le week-end, un peu d'Ardèche. Pas la rivière, le département, je ne me souviens plus du nom de ce cour d'eau. Mais nous ne sommes pas loin de Planzolles. C'est joli, c'est l'Ardèche cévenolle, celle des chataignes et des vignes du Vivarais. Et c'était y a pas longtemps, avec des gens que j'aime...

Mieux que de pleurer sur des principes politiques qui m'écoeurent. Et je vote pour les sénatoriales dimanche : vite, que je reprenne une certaine envie de croire en quelque chose. Ce soir, envie d'aller me coucher, vite...

mercredi 17 septembre 2008

Parler de tout et de rien un mercredi soir : salade de mes modestes pensées

Une petite musique qui vient de passer à l'instant sur mon Winamp, pour illustrer le billet du jour. Billet fait de lectures diverses sur le site du Monde.fr, essentiellement. Parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas pris cinq minutes pour lire un peu la presse, en papier et sur le net. Et que j'ai pleins de petites réflexions ici et là, que je vais essayer de poser dans un billet fouilli et décousu. Triste marque de fabrique ? Sans doute...
La musique quand même... Tirée du - vieux - dessin animé Ayashi no Ceres. Les filles adoreront ce shojo un peu cucu la praline et mielleux avec pleins de bons sentiments. Je me souviens l'avoir regardé en 2004, alors que je faisais souvent des déplacements en train pour le boulot, un boulot qui m'a donné des sacrés maux de ventre. Quand j'écoute ces musiques, ma nostalgie repart à pleins tubes. Rien à rajouter...

Ancien boulot, justement... Une interview du Monde.fr, sobrement titrée "le stress au travail est lié au mode de management actuel". J'ai aimé lire cet article, en tant que cadre salarié, en tant aussi que manager, bien que modeste. Manager dans le cadre de mes activités professionnelles, mais aussi de mon mandat électif.
J'avais parlé ci et là du "management par la peur" ou du "management par la rancune"... Je pense que ces deux modes de fonctionnement sont de plus en plus présents dans la société. Je me bats contre ces deux modes, y compris face à des amis qui n'ont pas compris qu'on pouvait tirer le meilleurs de l'arbre sans forcément mettre une tronçonneuse à coté de lui, bien en vue...
J'écrirai, plus tard parce que là pas envie (trop fraiches certaines choses). J'écrirai, mais avec la casquette de celui qui 'est le chef'. Chef naïf sans doute, mais qui peut se targuer de quelques résultats, qu'il n'aurait pu obtenir en manageant de manière autoritaire et injustement dictatoriale...

Et j'écrirai aussi en tant que cadre salarié, en citant cet article cyniquement vrai et cruellement proche d'une réalité taboue : "cadres : la comédie du bonheur". Tout est dans le titre...

A coté de ça, parler de politique devient presque ridicule. Mais cela m'est toujours énervant de voir pulluler des taxes nouvelles et totalement ridicules, de la part d'un gouvernement normalement 'de droite', dont une des valeurs directrices serait de modérer celle ci, par une gestion plus rigoureuse et efficace de l'argent public.
Le RSA est une bonne idée, le financement qui en découle est scandaleux. Maintenant, on parle de plafonnement des niches fiscales. Merveilleuse idée, mais quelles niches seront plafonnées ? Celles qui permettent aux plus riches et aux amis des amis d'être non imposable, ou celles qui permettent au français moyen qui bosse d'être un peu moins étouffé quand arrive la fin de l'été ? "Usine à gaz" est le terme qui ressort le mieux de cet article du Monde, encore dommage...

Et encore à coté de ça, la politicaillerie ridicule et insupportable continue de plus belle. Avant les sénatoriales de ce weekend, qui restent pour moi l'incarnation même de ces jeux politiques d'appareil qui amènent, un beau jour, Jean Marie le Pen au deuxième tour d'une élection présidentielle...
A gauche, bien sur, les chicaneries du congrès du PS. Mes copains bloggueurs politiques, influents ou pas, en parlent mieux que moi. Et comme je ne suis pas socialiste, normalement, je devrais m'en foutre...
A droite, au gouvernement en tous cas, on redécoupe la carte électorale. Bien sur à gauche on crie à la manœuvre, sans se souvenir que la dernière fois où ma droite a voulu jouer avec les règles du jeu, c'était avant les régionales de 2004 : elle n'a gardé que deux régions...

Je n'ai pas forcément d'avis sur ce redécoupage. Que des députés aient "plus de poids" que d'autres me semble inévitable. Et le Gard devrait gagner un député... Non, mais cela me met une nouvelle fois à l'évidence que le pouvoir politique, en ce moment, semble plus occupé par son nombril et ses jeux d'appareil, que par les problèmes bassement et vilainement matériel qui semblent occuper les nuits des français.
Oui, c'est poujadiste ce que j'écris. Mais ce soir, où j'ai froid et où mes patates ne sont pas montées plus haut que lundi soir, j'ai envie... De l'écrire...

Bien que j'ai envie d'un peu d'optimisme. Les américains, libéraux à l'extrême, ont montré que le pragmatisme et le bon sens pouvaient permettre une gestion pas trop mauvaise... Même si on pourrait parler longuement des causes de cette crise financière. Tant que l'économie sera dirigée par les financiers, et non par ceux qui produisent et crée les richesses, les vraies, les palpables, des Enron et autre Lehman Brothers continueront à émerger. Sur une économies non plus du concret, mais sur celle du totalement abstrait : je n'aime pas ce capitalisme qui repose sur un sable bancaire qui ne tient pas dans la main...

J'aurais parlé de tout et de n'importe quoi avant ma réunion en Mairie ce soir... Mais puis je ne pas parler du Marseille - Liverpool de hier soir ? L'Equipe du jour titre : "l'OM méritait mieux". Rien à rajouter, juste à soupirer. Et à féliciter le buteur capitaine de l'OM, Lorik Cana, et sa déclaration d'après match 'je veux des places moins chères !'.
Et souhaiter bonne chance à Lyon et aux autres clubs français, qui prendront la coupe même de l'UEFA au sérieux, j'espère, cette fois... (soupir)

PS : est ce normal que le site snapdrive.net ait supprimé toutes mes musiques ? Mon blog sera bien triste... Vive Deezer... (soupir...)

lundi 15 septembre 2008

Soupirs et embruns atlantiques

Envie de parler de rien ce soir. Simplement me souvenir qu'il y a à peine deux semaines, j'étais là. Bidart, le Pays Basque, l'océan.

Bidart, Côte du Pays Basque. Une petite chapelle en haut d'un flan de falaise, devant la mer. Pleins de sentiments agréables qui parcourent l'échine. Agréables, et apaisants surtout.

Cela fait à peine une semaine et demi que j'ai repris le travail et les activités moins paradisiaques. Tiens, je vais me plaindre, une nouvelle fois. Car je ne sais pas si c'est la température qui a drôlement chuté en pas 15 jours, où si c'est simplement la période et tous les souvenirs inhérents qui virevoltent sur les cases du calendrier, mais comme dirait le Fabrice Lucchini de Laurent Gerra, j'ai les patates au fond du sac. Déjà...
C'est fou ce que ça part vite, les bénéfices des vacances.
Se plaindre, finalement si un blog ne doit servir qu'à ça, ça serait bien dommage... Pourtant, putain que c'est agréable de soupirer, même si ce n'est que virtuellement... Surtout quand on sait qu'on soupire alors qu'on a beaucoup de choses pour être heureux, et que parmis nos proches, nombreus(es) aimeraient n'avoir qu'une partie de ce qu'on a...
Une tisane digestion légère à coté, des musiques pas forcément joyeuses dans le WinAmp, une Falconette qui joue au volley en ce moment. Et dehors, le vent qui souffle, fort et froid.

Promis, je bloguerai utile, mais plus tard. Ce soir, parce que encore mal à la tête des pluies froides et épaisses de jeudi soir, et parce que trop d'idées sombres et pas forcément très constructives en tête, je me contenterai de ces paysages basques. Un petit coin de paradis à l'orée de notre joli territoire national qui regorge de petits trésors.
Et promis, j'éviterai de trop me laisser aller à se spleen, dont mon manque de talent m'empêche d'exprimer de manière jolie... J'ai les souvenirs de bloggueurs extraordinaires, Raphael notamment (anciennement Column, si tu passes par ici salut amical), qui arrivaient à exprimer leurs soupirs profonds avec un talent incroyable... La tristesse et la mélancolie sont certes des sentiments douloureux, mais je ne peux m'empecher des les trouver beaux et agréables. Mon coté sombre crétin du lundi soir ? Ouais, peut être...

Allez, restons en là pour ce soir. Demain, Marseille reprend le chemin de la League des Champions. On passera la musique en boucle. Et comme je n'ai pas envie de rajouter à mes vagues à l'âme en parlant des matchs de football de ce weekend, et de l'Olympique lyonnais en particulier (que j'aime beaucoup au demeurant, moins certains de ses dirigeants), je vais aller me coucher.
Demain, j'ai cours de thermohydraulique. Et réunion de bureau l'après-midi de mon EPCI (quel affreux terme pour parler d'un regroupement de communes...)...

Oui, soupir...

samedi 13 septembre 2008

Pluie et le reste (2)


J'ai découvert Deezer... Pour chercher une chanson à mettre en ligne, qui évoque assez bien les sentiments de ces derniers jours. Mélancolie humide. Pluie, celle qui tombe à l'orée de l'été. Mais pas de manière aussi douce que dans la chanson, non. La pluie qui tombe en Septembre dans le Gard Rhodanien effraie et glace, le sang et la peau. Les stigmates de 2002 et 2003, qui ont dévastés Aramon et Arles, restent dans les esprits. Roquemaure s'en souvient également, Montfaucon aussi.

Septembre 2002. J'en avais déjà parlé ici. La Cèze qui s'énerve. Et mes villages qui se noient. Je suis élu depuis un an, à peine. Et je découvre ce qu'est la détresse des gens qui attendent tout de nous, même quand on n'y peut rien. Alors on est présent, on essaie, simplement... Sans pouvoir faire plus, ce n'est pas possible...

Septembre 2002. Mon été avait été terrible, le pire de mon modeste existence. Aujourd'hui, Cécilia Sarkozy s'exprime sur la Tribune de Genève. Il y a 6 ans, j'aurais apprécié une marque de sympathie en provenance de cette région. Mais les portables ne passaient pas. J'ai eu le bonheur, tout de même, d'entendre des marques d'amitiés qui me sont chères une fois les réseaux revenues. Des Bons Enfants marseillais, de Lorraine, de Gien, de Belgique... Mes amis étaient là, même si mon manque était aussi fort que les frappes du ciel.

Jeudi soir, pareil qu'il y a 6 ans, en moins fort quand même. L'eau qui monte, les gens qui s'inquiètent. Et toi qui va dans les rues, en short, chemise et chaussures en cuir (quand on part pour aller à une rencontre pour les sénatoriales, on est habillé bizarre), eau jusqu'à la taille. Des voitures ne démarreront pas demain.
Il y a les gens qui tiennent les élus pour responsables de tous les maux. Nul doute que le combat politique, souvent détestable, prendra ces pluies comme argument. Argument à double tranchant, mais ne demandons pas à ceux qui veulent détruire d'être constructif, impossible... Et il y a ceux qui sont heureux de te voir, à qui tu rends service en débouchant une gouttière, en bougeant un meuble... C'est plaisant de rendre service aux gens en détresse, et c'est sans doute ça qui me plait dans ces mandats d'élus. Etre au service des gens, même quand ça ne va vraiment pas.

Pourquoi revenir aujourd'hui, alors que je suis à Saint Chamond, PC portable sur les genoux, sur ces évènements de jeudi soir ? Plein de raisons. D'abord car hier, le tour dans ma communauté de communes m'a montré que les dégats ont été plus violents chez les autres que chez moi. Les pluies, lorsqu'elles se déversent violemment, provoquent de gros dégats sur les routes... Les vandanges à Lirac, qui commencent en ce moment, se présentent décidément difficilement.
Aussi parce que mes deux dernières nuits ont été un peu agitées, c'est vrai. Parce que des pensées qui m'amenaient à Marseille, à Paris, en Bourgogne. Dans le présent, mais aussi le passé, passé personnel. Parfois, des manques et des blessures rappellent qu'elles ne sont pas encore forcément soignées, surtout en de telles périodes...

Je voulais proposer un vin par semaine, le dimanche. J'avoue ne pas forcément avoir le coeur à beaucoup boire demain... Ce soir, je serai chez des amis de promotion. Je boirais un coup (puisqu'on ne pourra voir, en plus, Bordeaux Marseille... Bravo Thiriez comme dit mon ami Seville82...).
Et donc à défaut de vin, un peu de Saint Seiya... Une AMV sur Poséidon, comme un symbole. Toujours se rapprocher de quelque chose qu'on aime quand le coeur est un peu plus lourd que d'habitude, toujours...

jeudi 11 septembre 2008

Pluie et le reste

... je déteste les 11 Septembre. Ca ne représentera plus jamais pour moi les deux tours, même si cela a changé la face du monde. Cela a changé la vie d'une des personnes les plus chères pour moi. Comme quoi les dates et les symboles ne pèsent pas grand chose quand arrivent des choses aux gens qu'on aime.

Ce soir, les rues de mon village étaient sous les eaux. Comme souvent, en Septembre. Tous les bords du Rhone, jusqu'à Nimes (Cambrai aussi j'ai vu !) ont souffert. Aucune alerte, aucune information, normalement cela devait une soirée tranquille où j'aurais pu assister à une réunion pour les élections sénatoriales. J'aurais aidé quelques personnes du centre de mon village. Et là j'ai froid.
La nuit sera longue. Mais pour des gens que j'aime, elle ne semble ne jamais finir.

Les pluies du jour ont en tous cas amené une bouteille jusqu'à moi. La chanson m'évoque de douloureux souvenirs. Mais on pense à toi ici, en Gard Rhodanien...

Saint Seiya Hades


Le générique de début de Saint Seiya Hades, crée en 2002, nous avait donné une immense émotion. Certains l'attendaient plus que d'autre, la suite des Chevaliers du Zodiaque.
Je sortais d'un été difficile, et l'écoute de ce générique m'a profondément touché. Moins que la vision du premier épisode. Je n'étais pas le seul à être ému...

Cette première partie de Saint Seiya Hades comporte parmi les plus belles et émouvantes scènes d'animé. La mort d'Athéna, le combat final contre Rhadamante, le départ pour les enfers. Dommage que la suite ait été d'une telle tristesse graphique et scénaristique. Certaines scènes qui auraient été à pleurer (Eurydice et Orphée, le mur des lamentations...) ont été loupés. Décevant.

Une pensée, simple, à l'attention d'un ami.

mercredi 10 septembre 2008

La Cappadoce en danger ? Elle aussi... ?

Ce matin, avant de partir à ma formation, petite ballade sur le net, comme toujours, de chez moi cette fois. Oh, mon état d'esprit après un conseil hier soir est ce qu'il est, nuit difficile, et ventre un peu douloureux. Trop jeune, trop bête aussi, le Faucon. Mais le bobo stomacal n'est rien face à la lecture de cet article du Figaro parlant des cheminées de Cappadoce en grand péril !
J'ai adoré la Cappadoce, souvenir d'un circuit en 2006,déjà. Cette région de l'Anatolie nous avait soufflé par sa grandeur et ses paysages lunaires et divins. Ce billet du jour, modeste, n'est finalement qu'un prétexte pour mettre ses jolies photos. Mais quand même...
Ces cheminées, qu'on appelle à coté du Ventoux les "demoiselles coiffées", sont de vieilles dames de quelques dix millions d'années. C'est vieux, c'est beaucoup. Mais voilà, de l'eau s'infiltre dans les fissures dues à l'age, des rides... Et l'hiver, cette eau gèle. Ca fait mal aux jolies mais vieilles demoiselles.
Et le risque ? Ben un effondrement, d'une bonne partie d'entre elle.
Pour autant, et après un petit coup de peur, on voit que l'article reste très optimiste au final. Peu couteux sont les travaux de consolidation. Et ça pourrait rapporter beaucoup : la conservation d'un des plus endroits du monde...

Sinon, et à part ça, Jean Marie Bigard demande pardon... Suite du billet de hier. Je connaissais plus drôle et moins vulgaire parmis ses sketchs, mais passons...
Passons aussi, pour l'instant, sur le parfum insistant de corruption dans les couloirs de la commission européenne... Petit sourire en lisant cet article du Figaro ce matin, sourire plein de mauvaises intentions. Je n'aime pas la commission européenne, car je la trouve illégitime et dangereuse pour la "popularité" de l'Europe. Mais tout ça n'est pas bien grave en face du risque qui pèse en Cappadoce, et le sondage qui annonce qu'une majorité de français trouvent illégitime le limogeage de Rossi en Corse rassure aussitôt sur le sens de la morale populaire. La politique des lobbies et des copinages diverses peut en pas être qu'acceptée, ouf...
Je conclurai ce modeste billet par une touche scientifique, bien dans le ton des cours que je suis en ce moment... La Cappadoce risque gros, la terre aussi d'après quelques scientifiques. Pourtant, certains sont catégoriques, LHC ne menace pas la terre. Ouf, ce modeste mais sympathique réseau ne met pas en péril notre jolie planète, me voilà rassuré.Quant à moi, je m'en vais retourner à l'étude de mes principes de physique neutronique auxquels je ne comprends rien. Loin de la théorie du bigbang qui va se retrouver mise en application, quelque part à la frontière franco-suisse (je dirais c'est souvent le big bang dans ces coins, soupir...).
Mais s'il y avait plus dramatique que la Cappadoce ou LHC ? Si ce n'était pas en Turquie ou en Suisse que se jouait un drame, mais ce soir dans le Nord de Paris...
France - Serbie, ce n'est que du foot pourtant, et pas la guerre... soupir...

mardi 9 septembre 2008

Tout n'est pas toujours drole, ni original... Quelques soupirs diffus

Bloguer original j'avais dit... Certes, il ne se passe pas toujours des choses formidables sur les blogs (merci Eric ^^), et je ne serai pas très original dans mon soupir du jour. Mais parfois, encore moins formidables sont les choses qui se passent à la télévision...

Dominique a repris l'information qui m'a fait tomber les bras par terre... Jean-Marie Bigard qui nous la joue conspiration, évoquant le triste 11 Septembre... Après Marion Cotillard, c'est lui, que j'aime bien en plus, qui nous la joue n'importe quoi. Ca ne me fait pas rire, non. Il sera moqué, à juste titre. J'adore X Files, dont la première saison égaye en ce moment nos gentilles soirée... Mais le "on nous cache tout on nous dit rien" est parfois d'une tristesse...

Après, le reste, rien de bien original. Cette nouvelle eut fini de me ruiner une journée pas forcément marrante hier. Pourtant, tout allait bien : Sarkozy faisait une hausse spectaculaire dans les sondages ! la crise géorgienne, et le talent allié à la crédibilité de l'opposition, faisait le reste... Soupir.
Pourtant, la bourse de Paris a fait un bond merveilleux ! Chic, mon placement "bon père de famille", nouvellement taxé pour financer le RSA, perdra un peu moins d'argent... Pourtant, on pourra prendre le train chez Air France. Amusant je trouve, drôle mais pas trop.

Quelques soupirs trouvés ici et là, hier. Et un dernier truc, que j'ai ni triste, ni gai, mais quand même. Les chroniques de Stéphane Bern dans la Tribune de Genève, que j'apprécie de lire (j'aime ... non rien). Là, il parle à nos amis du chocolat de Rachida Dati qui a un gros ventre. Original ça aussi, tiens...
Juste un mot sur Stéphane Bern quand même : ses "Secrets d'histoires" sont vraiment une bonne et belle émission... A priori défavorable au début, mais belle surprise, je les espère à nouveau cette saison.

Quelques soupirs envoyés alors que je suis en ce moment en formation... J'ai vu y a pas longtemps que Blogger permettait d'envoyer des billets en différé. Amusant (quoique). Pendant que j'apprends les bases de la physique atomique et nucléaire (ne rigolez pas svp, je pige rien...), mon petit blog s'alimente tout seul. Comme un grand, adulte responsable...
Et pendant ce temps, je soupire dans une salle de cours d'un château gardois. Une chose de drôle et originale, peut être ?

lundi 8 septembre 2008

Immobilisme et football

... où comment continuer à tirer sur une ambulance.
Pas forcément envie d'accabler Raymond Domenech. Je ne l'apprécie pas (c'est mon droit), pour des raisons que j'ai exprimé bien avant le funeste Euro de Juin. Ici, déjà en 2007, ici encore, , ou , des points pourquoi je n'apprécie pas Domenech.
C'est mon droit. Comme c'est le droit d'autre d'apprécier et de défendre le sélectionneur.

J'ai adoré le dessin de l'Equipe hier. Les Shadoks, je ne vois que ça. Continuons ce qui ne marche pas, ce qui ne fonctionne pas. L'opinion publique n'a pas forcément toujours tort, et le désamour entre les bleus et son public aurait du être pris en compte. A mon avis, surtout quand des Blanc ou Deschamps sont candidats. Mais non, suivre l'opinion c'est mal. Quitte à ce que le premier match des bleus valide ce désamour : seulement la moitié des billets ont été vendu pour le France Serbie de mercredi au Stade de France du France Brésil 1998...

On ne peut que déplorer la décision, ou non décision, du bureau de la fédération française de football. Qui connait M. Escalette ? Qui connait les personnes composant ce bureau fédéral, et qui peut valider de leur légitimité ? Combien d'ancien joueurs de football, combien d'anciens professionnels ? Aucun, seulement des ronds de cuir sortant de grandes écoles, à qui il fallait trouver une place...
Ces gens là ont fait une faute professionnelle en ne voulant pas voir... L'immobilisme risque d'être criminel, car trois matchs pour faire le point, c'est trois matchs de trop. Déjà trois points de perdus sur les neuf en jeu d'ici le Roumanie - France... Ne risquons nous pas de le payer lorsque nous ferons les comptes ? une dynamique nouvelle, avec un nouveau sélectionneur, aurait pu nous éviter ce fiasco coupable.
Mais voilà, donner les clefs à une personne plus compétente que ceux qui composent le bureau et qui choisissent, c'est dangereux... Soupir, c'est surtout très con.

Je termine par une dernière reproche à Domenech, ce que je pense le plus détester chez lui : la faculté à préférer en sélection des joueurs à la mentalité déplorable... Rod Fanni pour jouer arrière droit ? En premier lieu, en quoi Fanni est il meilleurs que Reveillère, Bonnart, Chalmé, pour ne citer qu'eux ? Peut être Fanni, dans son bras de fer contre son ancien employeur Nice, le club qui l'eut sorti de l'anonymat, a t'il eu les faveurs de Domenech. Refuser de s'entrainer pour pouvoir partir gagner plus ailleurs, cela mérite une sélection ! Alors qu'un Bonnart qui se bat l'an passé, passant de gauche à droite, pour sauver l'OM d'une crise terrifiante, alors qu'un Chalmé qui sort du foot amateur et qui passe en défense pour s'imposer à Lille et Bordeaux, c'est trop lisse, trop gentil garçon.
Idem avec Briand en attaque. Briand, c'est l'attaquant de Rennes qui voulait quitter le foot il y a un mois car son club formateur ne voulait pas céder à son caprice d'enfant de vouloir aller gagner plus de sous au Paris Saint Germain. Récompense ? Comme avec Gomis ou Piquionne, récompense d'un esprit déplorable et mercenaire. Un appel en équipe de France. Tant pis pour les Sinama-Pongolle, les Pagis, les Savidan (oui, Savidan), Hoarau ou Le Tallec, qui ne méritent pas moins que Briand. Mais eux sont des bons joueurs de club, pas des mercenaires...

Évidemment que je souhaite bon courage à ma sélection nationale mercredi soir. Mais Domenech, Escalette, Thiriez... Pour reprendre une discussion typiquement sud ouest commencée chez notre ami Seville82, on se croirait plus facilement dans le Jura, à Saint Claude, que dans les instances du football en ce moment...

dimanche 7 septembre 2008

Un petit Bordeaux pour le dimanche ?

Deux billets en une semaine sur ma Cave du Faucon, mon blog de vin.
En fait, j'avais oublié le plaisir que pouvait me procurer ce type d'écriture. Parce que plaisir reste le moteur pour mon blog. Si c'est pour bloguer utile, ou faire du ranking, y a tellement plus brillant que moi...

Je me demande si cela ne serait pas une idée de se retrouver, le dimanche, sur cette page, à parler vin et bonne bouffe... Je vais essayer de m'y tenir, et de tenir cette petite page, le vin du dimanche... Je vais essayer



* Région : Bordeaux
* Appelation : Bordeaux
* Couleur : Rouge
* Nom : Lichine Premier
* Mis en Bouteille : Solvex Wolltner
* Millésime : 2004

* Prix : Cadeau de mon papy pour mes 28 ans (2005... déjà...)

* Date de glou-glou : Septembre 2007
* Occasion : Avec Falconette, devant la télé
* Avec : Me souviens plus mais c'était bon

Je pense à deux personnes en écrivant ce billet. La première est mon ami Frankoiz, François comme il pseudonyme simplement aujourd'hui. Qui m'avait interpellé, y a quelques temps, époque où j'étais plus assidu pour parler vin. En effet, je n'ai encore jamais parlé d'un Bordeaux. Et il me demandait si j'avais une dent contre ce vin. Ou si ce n'était qu'un simple oubli.
Je lui répondrai aujourd'hui par la deuxième affirmation, puisque j'aime le Bordeaux. Comme j'aime tous les vins.

la deuxième personne est mon papy, qui m'avait offert un carton de ce vin pour mes 28 ans.
Tous les ans, pour mon anniversaire ou pour Noel, mon papy m'offre du vin. Allons bon, rien d'original, mais il est sur de me faire plaisir. Son premier carton de vin était le Côte du Rhône cuvé 1737 de la cave coopérative de Roquemaure. Comme une intronisation dans le vin, commence par celui dans lequel tu as baigné quand tu es né...

Mon grand-père achète généralement son vin en grande surface. Hier matin, je suis passé dire bonjour avant d'aller faire les "grosses courses" à Carrefour Avignon... Pétard, bien sur qu'il m'a parlé, longuement, de la Foire au vin de Carrefour. Me montrant aussi les prospectus de la foire au vin Lidl. Me demandant conseil, sur ce vin, celui là... Discussion sympa, entre mon grandpère et moi. On ne parlait pas de grandes bouteilles, et les prix restent vraiment ceux de la bouteille de vin qu'on ouvre la semaine, pour accompagner le bon petit plat de mamy a préparé. La cuisine sent un peu plus bon que d'habitude, ne buvons pas d'eau...
Et donc généralement mon grand père m'achète mon cadeau d'anniversaire et de Noel (3 mois de différence, le vin ne vieillit pas trop) pendant la foire de Septembre. A Carrefour Orange. Et le vin qui a plu à mon grand-père sera soit sous le sapin de Noel, soit trois mois avant pour feter une nouvelle année... Sans distinction d'origine, de couleur ou d'age, mon grandpère m'achétera celui qui l'aura charmé. Souvent écoutant le conseil du sommelier du magasin, ou alors en faisant lui même le test.

Et personnellement, outre le fait que ça me touche et que j'écrive avec une petite pointe au niveau de la poitrine gauche, je trouve ça génial.

Je n'ai pas cette prétention de penser que le seul bon vin s'achète dans la cave que personne ne connait, ou chez le caviste inaccessible au plus grand nombre. Pensant que le vin, c'est tout sauf un truc réservé à une pseudo-élite, je n'ai aucun mépris pour le "vin de supermarché". Acheter du vin en grande surface, et pourquoi pas ?
Mon papy aime le vin, mais il n'a plus tellement l'age d'arpenter les caves et cavistes. Donc merci M. Carrefour de lui permettre de pouvoir continuer à boire du bon vin de Bordeaux, de Bourgogne, d'Alsace ou de Saumur. Merci bien.

Parlons un peu de ce vin quand même, ce Bordeaux Lichine Premier rouge, millésime 2004. Déjà, un premier constat, con comme une ligue française de football qui donne les matchs de l'OM à Orange TV : la bouteille est magnifique. Etiquette couleur dorée qui se marie divinement bien à la bouteille de Bordeaux.

Et parlons un peu Bordeaux aussi. je suis un fils de la Côte du Rhône Gardoise, que j'essaie de servir autant que je peux. Si je dois choisir entre tous les vins et les miens, je choisirais fatalement les miens, ceux de la Côte du Rhône Gardoise. Parce que nous avons tous quelque chose en nous de Thierry Roland, qui nous rend un peu chauvin par endroit. Et c'est d'autant plus facile d'être chauvin quand notre vin est bon.
Par contre, dans le match traditionnel Bordeaux versus Bourgogne, je confesse que mon choix ira plus vers le Bordeaux. Pas parce que le Bourgogne abrite une ancienne personne dont le souvenir m'évoque une certaine douleur. Pas parce que je "n'aime pas" le Bourgogne, non. Mais simplement parce que je n'ai jamais eu l'occasion de boire un Bourgogne qui m'a donné des frissons. Simplement parce que je trouve (erreur de ma part sans doute) que le Bourgogne est plus difficilement accessible que le Bordeaux.

Bien sur, ne tombons pas dans les clichés. Je déteste le Bordeaux scandaleusement boisé, qui s'autocaricature. Et j'adore les Bourgognes blancs. Même si ça me fait un peu mal au coeur pour des raisons qui n'ont rien à voir avec le vin, un Macon blanc me tire des larmes.
Et de toutes manières, je trouve ces matchs ridicules... Un vin contre un autre vin, on est pas dans une arène, on est dans un cave : quel crétin de m'être posé cette question...

Revenons à ce vin : depuis qu'on l'a ouvert et qu'on parle d'autre chose... Ben ce vin, c'est... C'est en fait un peu tout ce que je viens d'écrire plus haut. C'est mon grand-père, son cadeau. C'est un moment que je partage avec Falconette. C'est un vin léger, tout léger, comme les souvenirs qu'évoquent cette bouteille.
Un vin souple, qui se boit avec plaisir. Et derrière, des touches fruitées qui le rendent vraiment léger. Pas un vin lourd qui attaque le palais à la machette. Non, un vin de plaisir, simple...

Et c'est là que je suis un peu léger pour parler de ce vin... Parce que finalement, le vin n'est pas que ce qu'il y a dans la bouteille. C'est aussi tout ce qu'il évoque.
Et honnêtement, ce vin ne m'aurait sans doute pas fait cet effet si je l'avais acheté dans le détour d'un rayon, ou si je l'avais bu à une quelconque table.

Un dernier truc à ajouter : avez vous regardé l'étiquette de vin ? Ma collection, insignifiante mais qui me tient à coeur, est composée d'étiquettes que je colle sur des feuilles blanches. J'apose toujours, à coté au crayon à papier, une annotation. Quand je le bois, avec qui et avec quoi ? Où l'ais je acheté ? Combien ? Parfois une petite remarque personnelle.
Ca fait un certains nombre de feuilles A4, classée selon une logique qui échappe même à moi. Avec ces annotations, que généralement j'essais de gommer numériquement, avant de bloggueur. Mais celle là, je voulais la laisser...

Pour conclure, ce Lichine Premier de 2004 reste néanmoins un bon vin. Léger, fruité. Facile à boire. Et somme toute très agréable. C'est ça un vin aussi : une histoire autour, et pas milles palabres quand on le boit pour dire qu'on passe un bon moment.
Même si c'est chouette, de parler un peu de vin, non ?

PS : pensées immenses pour mon amie des Bons Enfants... Je t'embrasse aussi fort que je pense à toi...