samedi 24 février 2024

La vertue du silence

Je viens de passer une semaine de "vacances". Enfin, vacances, le mot est vite dit. Le boulot ne m'aura pas laché, plutôt le syndicalisme. Il a rendu malade un proche que je pensais invincible, mais des parangons de vertues qui ont le mot "humanisme" qui sort de leurs bouches toutes les minutes l'ont touché. Un syndicat qui nous aura donné des leçons lors de la mort de Badinter, mais fait des "fiches" sur les gens pour pouvoir leur faire bien du mal... La couleur "orange" n'est me pique un peu les yeux, humides, en ce moment. 

J'écris pour ne pas être silencieux. En surface tout va bien. Par contre, un ami que je n'ai ni vu ni eu depuis longtemps se bat contre un cancer, et je n'ose pas l'appeler. Un autre ami de promotion est en train de sombrer, dans une depression que j'observe en la connaissant trop. Une amie m'a confié hier quelque chose d'intime et de difficile. 
Je ne sais pas être une éponge, mais j'essais. Lundi matin je retourne au boulot. J'affronterai la haine de certains, l'affection d'autres. Mais surtout une montagne de boulot qui m'attend.

Le reste est superflu. La victoire de Marseille contre le Shaktar était un bonbon, qui a fait passer un peu la pilule du bon Jean-Louis Gasset entraineur de mon club... 

Le reste ? En fait je ne sais pas. La vie est bien plus remarquable qu'un scénario de film ou de roman, elle est imprévisible. Vivre l'instant présent est un mantra qui devrait être mieux appliqué. Quand je suis allé courir ce matin, si j'avais vécu l'instant présent sans me retourner sur le passé et trop anticiper l'avenir, j'aurais évité cette racine qui m'a valu une chute douloureuse. 

A part ça, tout va bien. Et c'est l'essentiel. 

mercredi 14 février 2024

Qui perd gagne en Sarkozie

Rien à dire sur l'hommage national à Robert Badinter. Rien à rajouter sur l'indécence de la France Insoumise qui ne respecte même pas les morts (mais tout a été dit sur eux).

Par contre deux pushs téléphoniques m'ont, je ne dirai pas "amusé", mais les coincidences sont parfois taquines. Dans la Sarkozie originelle (dont beaucoup a rejoint le camp Macron et trahis les leurs), deux personnes éminents ont eu les conclusions de la justices. 

Comme j'ai eu les alertes du Parisien je les cites. 



Bon ben M. le Président, ché hein comme disent mes enfants quand ils me battent à FIFA ou qu'ils me prennent un jeu au tennis (ce qui est rare). Ca valait bien le coup de trahir sa famille (mais trahir est votre seconde nature, n'est il pas ?) pour finalement être condamné quand même. Il reste la cassation...

Je n'ai aucune affection pour Gérald Darmanin, que je considère être l'incarnation actuelle de la trahison et de l'insincérité, en plus d'être un mauvais ministre de l'intérieur. Mais quelque part, je pense à ces pseudos féministes qui l'ont condamné, pour ne pas dire lynché. 


Et bonne Saint Valentin

dimanche 11 février 2024

Nouvelle profession de haine de LF(N)I

La dernière campagne de ce parti délictieux et dangeureux qu'est la France Insoumise continue dans le rance et l'insupportable. Lors d'une dernière élection européenne, 

J'avais écrit un billet, en 2014, qui s'appelait "profession de haine du Front National de Gauche". Je reprend la même photo. 
Déjà ce Front de gauche, au relents nauséabonds, avait ces cibles qu'il stigmatisait. Ce n'était pas encore les golfeurs, les juifs, ou ceux qui gagnent honnêtement de l'argent et respectent la loi. Hier, c'était "le banquier le problème, pas l'immigré". 

Et puis j'ai n'ai pas à me forcer, juste recopier ce que j'écrivais y a 10 ans. 
"On se souviendra du racisme sélectif de Jean-Luc Mélenchon, qui avait sorti cette phrase tout à fait sérieusement : «  Je ne peux pas survivre quand il y a que des blonds aux yeux bleus… c’est au-delà de mes forces ». D’autres ne peuvent pas survivre quand il y a trop de noirs, de juifs, de maghrébins, etc… Ceux sont des racistes. Jean-Luc Mélenchon est quoi ?
On se souviendra aussi de cette histoire du Front de Gauche a Bollène qui luttait contre une publicité pour la ville qui mettait en avant un enfant blond aux yeux bleus.

Le Front National de Gauche c’est ça. Un racisme sélectif. Une haine de l’autre, d’un certain autre. Le Front de Gauche, c’est aujourd’hui un des principaux problèmes et dangers pour notre république.
J’ai tendance à dire qu’ils ne représentent rien, mais ils feront bien leurs 6, 7 %. C’est beaucoup… C'est trop, et c'est inquiétant..."

Le problème est que 10 ans plus tard, Mélenchon a fait un score énorme aux présidentielles et qu'il est une réelle menace. Mais déjà y a 10 ans germait ses graines d'un racisme sélectif et d'une haine tenace. Leur volonté d'éradication de ceux qui ne pensent pas comme eux,d'éradiquer Israël, était présente. Leur vénération pour des idéologies autoritaires et totalitaires était déjà présente. Oui, Mélenchon et sa secte insoumise étaient peut être Charlie, mais pas tant quand on grattait le vernis. Ca draguait déjà fort les enemis de la république.

Oui, les golfeurs et les riches iront voter. Malheureusement, les racistes de la France Insoumise aussi. Le front républicain est clairement contre ces gens là.  
Heureusement, les sondages qui mettent Melenchon ou un candidat LFI au deuxième tour fait un score comparable à Jean-Marie Le Pen (qui finalement aura été un petit joueur face à LFI). 

J'ai bien envie de me mettre au golf...

samedi 10 février 2024

Carte postale du Pays Basque (souvenir de Picassa)

J'ai retrouvé sur ma chaine Youtube la première vidéo que j'avais crée. C'était plus intuitif que Capcut que j'utilise, et ça ressemble un peu à l'application "Souvenirs" de l'iPhone, sauf que c'était sur PC, on pouvait y mettre sa musique. Ca s'appellait Picassa. Google... 
Je ne sais pas s'il existe quelque chose de similaire, mais c'était top. 

La musique vient d'un dessin animé assez onirique, dont j'ai un peu oublié le nom et l'histoire. Je ne me souvenais plus de la musique en question.
Le lieu est un des coins que je préfère en France : le pays Basque. Bayonne est une de mes villes préférés, et Bidart ou Saint Jean Pied de Port sont des endroits où j'imagine que Dieu vient.


Etait ce vraiment la première ? Je crois, oui. La deuxième avait été pour rendre hommage à un ami disparu ça fera 14 ans en Mars. 14 ans que je prends certains médicaments dont j'ai du mal à me passer, il y a des douleurs qui ne passent, celle là en est une. Et sans doute est ce la raison pour laquelle je ne briguerai plus de mandats d'élus. 
Ceux qui me suivent depuis longtemps (l'esprit du Wikio et de la Comète...) savent que jeune élu, j'ai perdu le maire de mon village. Qui était mon ami. Mort brutalement en pleine nuit. Mars 2010. La veille on picolait à une cérémonie officielle. 

Les photos basques datent de 2008. Le Pays Basque est loin du Gard. Mais je pense que cet été, j'ai bien envie d'y retourner... En famille cette fois. 

vendredi 9 février 2024

François Bayrou...

L’inspiration vient en lisant d’autres blogs ou éditos, ou article. Je vais citer une deuxième fois Sophie Coignard, éditorialiste au Point.

 

Le moment hier était important : le gouvernement de combat, serré autour du petit Gabriel, devait être comblé. Il est finalement composé de 35 personnes (moyenne haute…). Des illustres inconnus, que nous aurons vite oublié. Des prises de guerre. L’anonyme Nicole Belloubet, sans saveur sinon celle d’un laxisme incroyable à la justice, vient remplacer Oudéa-Castera, excellente ministre des sports, victime d’une cabale un peu grossière et grotesque, à l’école.
Education dont l’éléphant François Bayrou été un prétendant. Le « faiseur de roi » avait été pendant 4 ans un piètre ministre de l’éductation il y a plus de 30 ans. Mais l’image de la giffle donné à un crétin qui lui faisait les poches a fait de lui un mec à poigne. A l’égo démesuré. Mais à ce niveau, c’est Melon-Land.
 
Le festival surréaliste de François Bayrou est le titre de l’édito de Sophie Coignard. Nous avons vécu un moment d’immense n’importe quoi, gênant même.  « Depuis lundi, le « faiseur de rois » s’est transformé en faiseur d’embrouilles. Pour atteindre, ce jeudi 8 février, une sorte d’extravagante apothéose » écrit l’éditorialiste du Point. Le climax aura été délirant.

Pourquoi semble-t-il s'acharner, depuis l'annonce de sa relaxe, lundi dernier, à mettre à mal sa crédibilité et à ternir son image ? Pourquoi s'évertue-t-il à marquer contre son camp, au risque de s'exclure du jeu ?
 
Tout commence lundi après-midi, lors de l'annonce de sa relaxe dans une affaire judiciaire qui dure depuis sept ans. Il est humain que le soulagement puisse conduire à la fanfaronnade. Blanchi par la justice, il n'a toutefois pas un mot pour les élus ou les dirigeants de son parti qui ont été condamnés. Il était leur chef au moment des faits, mais ne paraît nullement gêné de n'avoir pas été au courant de ce qui se passait dans son propre parti.(...)
 
Sans attendre, il multiplie les sorties médiatiques dans lesquelles il n'exclut pas d'entrer au gouvernement. L'Éducation nationale, lui demande-t-on ? Pourquoi pas…
 
Les rencontres au sommet se succèdent, le remaniement traîne un peu plus en longueur… Et puis, mercredi soir, peu avant 20 heures, patatras. L' « allié historique », le « faiseur de rois » sans qui Emmanuel Macron n'aurait peut-être pas pu être élu en 2017, choisit de déclarer la guerre dans un communiqué à l'AFP. Il assure ne pas pouvoir « accepter d'entrer au gouvernement » faute d' « accord profond sur la politique à suivre ». Il canarde Gabriel Attal, évoquant sur l'Éducation nationale « une différence d'approche qui (lui) paraît rédhibitoire » , puis déplorant « le gouffre qui s'est creusé entre la province et Paris […] ». Il indique avoir refusé le ministère des Armées, ce qui ne peut que contribuer à la bonne ambiance au sein de l'exécutif.
 
François Bayrou fragilise ainsi un gouvernement dans lequel il entend néanmoins placer le plus grand nombre possible de ministres MoDem. Première incongruité. Une situation embarrassante, comme ne manque pas de le souligner Jean-Louis Bourlanges  dans un communiqué vengeur : « Le MoDem est en pleine incohérence. François Bayrou a décidé sans aucune concertation d'afficher un désaccord de fond avec la majorité présidentielle tout en recommandant à ses députés de rester à bord et de participer au gouvernement  ! Si nous n'étions vraiment pas satisfaits de la place qui nous est proposée, il eût été envisageable de pratiquer le soutien sans participation. Nous sommes en train de choisir l'inverse : la participation sans le soutien. Ce qui revient à affaiblir dangereusement notre camp tout en nous discréditant nous-mêmes. C'est politiquement inepte et moralement dégradant. »
 
François Bayrou a donné, il est vrai, le pire de lui-même dans une interview à France Info, où il souffle sur les braises d'un populisme qu'il prétend combattre de toutes ses forces, soulignant « la rupture en France de plus en plus grave entre la base et les pouvoirs », réprouvant une « musique de fond » orchestrée par l'exécutif selon laquelle « les enseignants ne travaillent pas assez ». Mais surtout, il s'enferre dans des explications incompréhensibles sur un « déséquilibre politique » qu'il dénonce sans parvenir à l'expliquer : « J'essaie de faire que quand il faut dire stop il y a une dérive. Le moment est venu de remettre les choses à l'endroit et de rappeler pourquoi nous sommes là. »
 
Pourquoi, en effet ?

Inepte et dégradant, j’ai bien aimé les mots de Jean-Louis Bourlange.

Après, je confesse quelque chose. J’ai bien aimé François Bayrou, je l’ai trouvé courageux en 2002 lors de la création de l’UMP. « Si tout le monde pense la même chose, plus personne ne pense rien ». C’était courageux. Il a fait une belle campagne en 2007.
Je suis comme beaucoup, je lui en veux un peu pour 2012 d’avoir soutenu Hollande, mais pas tant que ça. Pour moi il était libre et faisait son choix, qui n’était pas si incohérent. Mais le début de la fin, parce peut être le début de sa mythologie du « faiseur de roi ». Et l’homme, que je trouvais honnête, a commencé à perdre de sa sincérité. Je le trouvais sympathique, à chaque prise de parole je le trouvais donneur de leçons. Puis 2017, puis le plan, puis maintenant.
 
En fait, je l’avoue, je ne peux plus entendre François Bayrou. Il m’est devenu insupportable. C’est le vieux tonton acariâtre. On ne sait pas ce qu’il veut, on ne comprend pas ce qu’il dit.
Hier, il a montré un visage pas top et de la politique, et de lui-même. Finalement, il incarne bien le macronisme…
 
Y a quelques jours, un sondage prédisait que Marine Le Pen ferait jeu égal avec Edouard Philippe, battrait Attal, et exploserait Mélenchon. Le faiseur de roi pourrait bien être, malgré lui, celui qui permettra la possibilité de l’élection d’une reine…

mercredi 7 février 2024

Indécente provocation politique de LFI


Désolé, l'article est pour les abonnés au Point. Mais le dernier édito de Sophie Coignard est d'une vrai justesse. A propos de l'hommage à la national aux morts français du 7 octobre, massacrés et assassinés par des terroristes du Hamas. "La présence d’élus LFI à une cérémonie où ils ne sont pas les bienvenus est, sous couvert de bons sentiments, une provocation de plus".
Le sujet est triste et grave. C'est pourquoi je met en illustration le tweet du délicieux Eddy Mitchell Sardou, qui est toujours drôle. 

Terroriste ? Pogrom ? Autant de mots que les dirigeants de La France insoumise ont toujours refusé de prononcer. Ils ont préféré, dès la première heure, renvoyer dos à dos agresseurs et victimes en évoquant des « crimes de guerre ».
Pourquoi rappeler leurs pitoyables évitements langagiers ? Parce que certains d'entre eux ont répondu présent pour assister à la cérémonie qui se déroule ce mercredi matin aux Invalides en présence des familles de victimes : Manuel Bompard, Mathilde Panot, Éric Coquerel, Et ce alors que plusieurs de ces familles ont adressé une lettre à Emmanuel Macron pour demander, précisément, que le parti de Jean-Luc Mélenchon soit exclu de la cérémonie : « LFI porte une très lourde responsabilité dans l'explosion de la judéophobie dans notre pays et est définitivement marqué du sceau de l'infamie », écrivent-ils. 
Toutefois, protocole républicain oblige, Emmanuel Macron n'a pu accéder à leur requête.

Les victimes ne s'y trompent pas. Les chiffres d'agressions religieuses vis à vis des juifs (et des chrétiens) explosent. La parole LFI, qui n'est plus trouble et ambiguë, y porte une lourde responsabilité. 
Il est de surcroît intrigant de noter que les présents LFI du jour étaient les bruyants absents à la marche du 12 novembre pour la République et contre l'antisémitisme. Ces intermittents de la vigilance se refusaient alors à défiler dans le même cortège que le RN. Ils n'expriment pas, aujourd'hui, les mêmes préventions, et fournissent à Jordan Bardella l'occasion de se dire, au micro de RTL ce mardi, « très mal à l'aise à l'idée de se retrouver à côté de gens de La France insoumise, qui considèrent que les atrocités commises par le Hamas en Israël ne relèvent pas du terrorisme mais de la résistance ».
Je serai un élu d'un parti républicain, je serai aussi mal à l'aise d'être, à cette occasion, à côté d'un parti qui revisité (pour ne pas employer le terme de révisionnisme que je ne sais verbaliser) le 7 octobre. Mal à l'aise d'être dans un moment républicain avec un parti qui ne l'est pas, républicain. 

A l'époque de Charly, le Front National était invité à ne pas venir dans les cortèges (invités... exclus en tous cas). Par des gens qui, aujourd'hui, ne sont plus Charly depuis longtemps. 

Il serait normal que de la même manière, la France Insoumise ait la décence de son absence. Mais non, c'est gens n'ont aucun honneur. 

dimanche 4 février 2024

Carte postale de Crest et Dalida #Drome #Dalida

Un montage que j'ai pris plaisir à faire. Une ville que je trouve magnifique (Crest, dans la Drôme, moins d'une heure de Valence, en bord de rivière). Une joli saison, l'automne. Un souvenir qui, avec du recul, est bon. Le soir chez Anne-Sophie Pic à Valence.

Et Dalida, chanteuse que j'aurais découvert après sa mort. Merci Moscato et le rugby d'avoir rendu cette personne iconique. Je ne sais pas si je vais mourir sur scène, mais le "à ma manière" (titre d'une belle chanson d'Aznavour) est fantastique. 


Sur le reste, force est de constater que je n'écris pas. J'ai eu un mois de Janvier très pas difficile, mais intense. Il s'est terminé. Les instants de calme, je les passais avec Didier Roustan (son livre Puzzle est un doudou) et Franz-Olivier Giesbert, sa trilogie sur la Veme République.

Je n'ai que peu suivi les agriculteurs. Mais je n'ai pas été bloqué. Et oui, je les soutiens. Même si chez Lidl hier on cherchait les promotions... L'homme est une contradiction sur deux jambes. 

dimanche 28 janvier 2024

Mon année 2023 (être et ne pas avoir été, Michel Sardou)

Un clip que j'ai beaucoup aimé faire, en utilisant Capcut pour la chanson (être et ne pas avoir été de Michel Sardou, version live), et la fonction "Souvenirs" de l'iPhone. Il a eu pas mal de vus ce clip, ça fait plaisir. 

C'est la rétrospective de mon année 2023. Du Gard, quelques voyages, des bons moments. Même si la fin de l'année a été fiévreuse, cela restera une jolie année.

Mon clip de ce dimanche de finale d'Euro de hand. Le lendemain d'une soirée où je me serai endormi bien trop tôt (je n'aurais pas subi ce loupé de Vitinha... dur de supporter l'OM mais on tiendra).

dimanche 21 janvier 2024

Souvenirs du Gard sous la neige (Saint Seiya, thème du cygne)

Janvier 2010. J'étais élu dans mon village quand l'ouverture des volets a été rendu difficule. Le chevalier du cygne et son maitre du Verseau se sont amusés toute la nuit. Cela a donné des moments amusants. Je n'avais pas encore d'enfant mais j'étais un enfant. 
Des moments durs aussi. La moitié du village n'avait plus d'électricité.

2010 belle époque des blogs. J'en ai profité, puisque à la neige a succédé un froid de canard. Et du verglas. Ma cheville ne l'a pas supporté, et en arrivant sur mon lieu de travail, adieu Berthe. Urgences de Bagnols sur Cèze, un mois d'arrêt. J'ai terminé les trois premiers Assassin Creed et les deux premiers Uncharted. J'ai profité. 
Janvier 2024... J'ai pris 14 ans. Deux mandats où je ne suis plus élu. Et c'est bien.

Je garde cette époque dans mon coeur. Guy, mon maire, était vivant. Il est mort deux mois plus tard. J'ai une blessure qui ne se soigne pas. 

Des souvenirs du Gard sous la neige, simplement. 

jeudi 18 janvier 2024

Réarmement grammatical

 Excellent tweet ce matin de l’excellent Jérôme Godefroy




Je suis en semaine professionnel cette semaine. Mardi soir j’ai eu la chance, dans la chambre d’hôtel que j’ai rejoints à 21h30, d’avoir Beinsport. Je ne me suis pas infligé le mini Roi Soleil. Mais j’avais déjà eu me dose de novlangue et de phrases creuses. 
Quand les actes ne sont pas là on utilise des mots. Toujours fou ce besoin chez ceux qui ne font rien de faire des phrases…

J’avais trouvé de Oudéa-Castera, malgré la catastrophe du Real Liverpool au Stade de France a été une rares ministres à la hauteur. Avec un parler frais.
Pourquoi se vautrer depuis une semaine dans des phrases creuses ? Ce tweet est l’exemple de ce qui est insupportable. 

Sa polémique d’école privée : et alors ? Michel Sardou avait chanté « les deux écoles ». L’enfant du public que je suis n’a rien contre le privé. Et être catholique n’est pas un drame.
La défense dAOC était lamentable. 

Que dire de son « ce n’est pas un mensonge mais la réalité me donne tort ». Je sais pas si ça marchera si ma tendre épouse me surprend avec une de ses copines dans la chambre à coucher.

Le réarmement Macron est à l’image de sa présidence. Un mirage et une imposture. 
Enfin Rachida Dati est là, nous sommes sauvé…

dimanche 14 janvier 2024

Villages du Gard, Kalafina, et froid d'un dimanche soir

Quelques images de promenade dans des villages du Gard qui sentent bon la Provence. Pougnadoresse, Saint Pons la Calm, le Pin... La musique est de Yuki Kajiura, son groupe Kalafina


En part ça je suis en déplacement toute la semaine. Le froid et le blues d'un dimanche soir, où je vais aller à Paris et Grenoble dans des coins encore plus froids. Avec la contrainte d'être pris dans un groupe à partir de demain matin 6h, pour être rendu à la nature vendredi soir. La semaine sera longue. 

Je n'ai pas parlé de remaniement, de la traitrise de Rachida Dati qui se paiera cher (les Sarkozystes nous auront tout fait...). 

Pensées à mon ami Nicolas

lundi 8 janvier 2024

Triste mise en scène politique

Cette
mise en scène toxique du remaniement
, comme le dirait Sophie Coignard au Point, n’est pas sans intérêt. En tous cas, il donne bien l’image d’un Président sans empathie, autoritaire, mais pas sûr de lui. Ses ministres sont, pour paraphraser Sarkozy qui n’était qu’un Macron juste un peu meilleurs avec un vrai parti politique, de simples « collaborateurs ». Dont on n’a pas à faire grand cas.
le ministre de l'intérieur Darmanin est considéré comme un « poids lourd » alors que le fiasco du Stade de France lors de la finale de la Coupe d’Europe aurait dû marquer l’arrêt de sa présence Place Beauveau.  Pire, non nom était cité pour le Quay d’Orsay, ça plaira aux gens de Liverpool qui ont été trainés dans la boue…
 
Que dire du président de la Cour des Comptes fier de lui d’avoir « caché un rapport » aux parlementaires pendant l’examen de la loi immigration, pour ne pas « polluer les débats » ? Le rôle de la Cour des Comptes est de donner aux législateurs et à l’exécutif des éléments factuels. Mais là, pour des raisons politiques et politiciennes, le président de cette instance cache sciemment des éléments ? Il devrait être démis de ses fonctions.
 
Donc le futur casting de la bande à Macron garde un intérêt relatif. Avec en conclusion aussi le manque d'estime d'elle du Premier ministre Elisabeth Borne : si j'étais son conseil, je lui dirais de se respecter en tant qu'individu et de claquer la porte d'elle même

 

En ce début d’année, mon regard se tourne vers le camp politique le moins éloigné de mes idées. Les Républicains, avec qui je n’ai pas été tendre l’année dernière. Jusqu’à la fin, avec les élections internes, ils m’auront déçu.
Je lisais avec intérêt un des derniers papiers de Maxime Tandonnet. Où il se considère « Sans Parti » : sa « première année où aucune formation politique ne (le )représente plus ».
 
Comme toujours son billet est clair. Il écarte toujours les extrêmes, et le parti Macroniste lui est, comme pour moi, jour après jour plus « odieux » avec « ses manipulations pour couvrir l’échec abyssal d’une non-politique entièrement fondée sur l’exaltation vaniteuse ».

 

Il rappelle les erreurs de LR l’an passé. En se « fourvoyant » à deux reprises. La réforme des retraites par exemple. Il a écrit beaucoup, moi aussi, c’était une bêtise, une erreur. Et sur la loi immigration. Deux fois, LR a choisi la Macronie contre le pays, et contre ses électeurs aussi. Et deux fois, ce parti a sauvé Macron et son gouvernement.
Je cite Maxime : « ils sauvent la macronie du désastre pour ensuite, oser se présenter en opposants. De fait, ils se dirigent tout doucement et sûrement malgré les démentis, vers une alliance centrale avec la macronie en 2027: le scénario du pire. »
 
Je souhaite que la fin de sa phrase ne soit pas prémonitoire, ça serait un désastre.
 
En tous cas la période politique de rend pas hommage à ses acteurs. Et elle met en avant que les principaux vainqueurs des prochaines élections risquent encore une fois d’être l’abstention, et le ras le bol.

dimanche 7 janvier 2024

Promenade dans le Forez avec Serge Lama

 La chanson s'appelle "Tout sur tout". Légère. Dans des paysages auvergnats du Forez

vendredi 5 janvier 2024

Yu Yu Hakusho sur Netflix : un super Marvel japonais

Ceux qui me suivent connaissent mon amour pour les mangas et animés japonais. Je confesse aussi une affection pour le cinéma d'auteur. En particulier pour les films Marvel, certains sont des moments de bain de lait. Les seuls, avec Top Gun, qui me fait acheter une place de cinéma. 

Le net regorge de bandes annonces mélengeant Avengers Endgame ou Infinity Wars avec des animés (Dragon Ball, My Hero Academia, parfois des mix)

Avant les fêtes, j'ai pris l'abonnement Netflix. Et j'ai eu ce bonheur ce cadeau de Noel. Un manga qui devient digne d'un Marvel


Yu Yu Hakusho, j'ai tous les mangas verts de ce shonen historique. La série en live action est un régal. 



Des séries Netflix, j'avais adoré à l'époque de mon premier abonnement les Daredevil (un Marvel). qui n'est plus sur la plateforme. Non, Yu Yu Hakusho n'est pas de ces séries dont parle Nicolas dans son bistrot. Des supers séries, j'adore House of Card ou the Crown (sur Netflix).


Yu Yu Hakusho c'est autre chose. C'est réalisé comme un très bon Marvel, avec un scénario qui tient la route (proche du manga). Des acteurs qui charismatiques. Et une réalisation, mamamia les combats et les effets spéciaux... Sur grand écran ça serait fantastique, dans mon salon ça mettait des frissons.

L'histoire de Yu Yu Hakusho est typique des Shonens. Un héros qui doit devenir plus fort pour battre des ennemis encore plus forts eux aussi. Tu m'étonnes, l'avenir de la Terre est en jeu, ça ne rigole pas. 
Il n'est pas seul, comme tout bon Shonen il a ses amis. Du bien cliché : le bon pote qui est rival (Vegeta), le taciturme méchant qui devient gentil mais parle pas trop (Ikki, Picolo), le gars cool qui plait aux filles (Shun, Trunck). Ca fait l'équipe. La bande.

Alors ça marche super. C'est du grand spectacle. La bande annonce montre des méchants qui ont vraiment de la gueule, et qui ne sont pas que méchants gratuitement. Amis de Thanos y a du niveau. 


Pour terminer, des mangas en live action ce n'est pas rare. One Punch est sorti sur Netflix (je n'ai pas vu, je ne connais rien de One Piece, j'ai découvert ceux qu'étaient les dragons sacrés grace à LFI...). Mais il y a sur la plateforme des films de Bleach et Fullmetal Alchemist qui sont trés réussis.

Une trilogie aussi de Kenshin, sombre à souhait. Bien réalisée, du film de samurai. 

Alors oui, il y a des loupés. Ne tentez jamais des films de Dragon Ball ou Chevaliers du Zodiaque / Saint Seiya. Ou alors mouillez vous la nuque et soyez fortement alcoolisés avant. 

C'est mon conseil série pour ce weekend et pour ces jours de froid. 5 épisodes de pur bonheur. Ne soyez pas rebutés par le fait que cela soit japonais et pas américain : ça se mange très bien
(ne me remerciez pas ;) )

mercredi 3 janvier 2024

Redémarrage 2024 après un faux départ

3eme jour de l'année, et reprise boulot ce matin. Après deux jours de grippe à 39°C... Pour les meilleurs vœux, je les souhaite évidemment à tout le monde (je suis pleins d'affection pour les gens), mais je ne vais pas écrire un billet de bonne année en commençant moi même ne pas m'appliquer le "bonne santé". 

Billet de redémarrage. Après une bonne nuit, la grippe aura été de courte durée (et c'est tant mieux), mais le symbole... En 2022 j'avais commencé l'année par le Covid, et l'année aura été difficile. Cette année, je suis de meilleure disposition.

Après sur le reste, j'ai envie d'écrire des billets avec un peu de fond. Mais je ne sais pas trop quoi prioriser.  
Politiquement, j'en ai marre du macronisme de mots.  Très bon édito ce matin de Matthieu Croissandeau ce matin sur BFMTV, sur ce remaniement, et ce "grand rendez vous" (j'ai oublié la formule, mais il me gonfle). Des actes il n'y en a pas. Le ministre de l'intérieur est ravi mais encore plus de 700 voitures brulées pour fêter 2024 (je n'aimerais pas être un de ses plus de 700 qui a sa titine brulée par une bande de crétins impunis). Tout le monde est ravi. Mais changeons tout. Ben changeons... 
Par un grand rendez vous, après une convention citoyenne, un grand débat, et pleins d'autres conneries à la con.

Culturellement, Gérard Depardieu, pour ou contre ? Salaud ou monstre sacré ?  Je me pose plutôt la question de savoir avec qui je signe une tribune. Signer avec un acteur proche de Zemour, ou mettre mon nom sur un texte en écriture inclusive qui est soutenu par Médine ? Si on se pose la question de la tribune du Figaro, je me pose la question sur celle de Libération. 

Internationalement, je ne me sens pas légitime à parler des conflits Russie Ukraine et Israël Hamas. Le citoyen et l'homme que je suis a des sentiments et des malaises. Mais ces conflits aux portes de l'Europe ne paissent pas indifférent. Et j'ai l'impression que l'on s'habitue.
Pareil hier un évènement qui m'a fait drôle, la tentative d'assassinat sur un leader politique sud coréen. Qui a fait écho avec l'assassinat du premier ministre japonais y a quelques mois. 

Le monde est fou.

Allez, on reprend la route. Faut départ, maintenant on y retourne au mastic.