jeudi 24 août 2006

Squat à Cachan - Questions sur les négociations

J'ai envie d'être un bon pauvre beauf réac ce soir... depuis que je suis rentré de Barcelone, on entend parler de l'expulsion du squat en banlieu parisienne... Segolene Royal s'est ému, Nicolas Sarkozy s'est énervé... Bon, sur la manière dont les choses sont présentées, je suis ennuyé.

En gros, c'est présenté comme suit :
" des personnes en situation irrégulières (donc qui ne devraient pas être sur le territoire français : 1ere infraction) ont été délogées par les forces de l'ordre (peut être pas trés sympa, mais légal) d'un squat (2eme infraction) insalubre (en plus) dans lequelle elles vivaient depuis 3 ans (2eme infraction x 3 ans)".

Actuellement, on nous apprend que des médiateurs de la République négocient (!!!) avec ces familles pour le relogement. Dans des conditions un peu plus décentes que dans ces taudis où vivent peut être bien des rats et des cafards, mais pas des êtres humains. L'Etat français (dans lequel ils ne sont pas en situation régulière) leur propose de les loger dans des chambres d'hotel. Bon...

Ces gens là refusent. Car "ils ont peur que, de leur chambre d'hotel, les forces de l'ordre puissent les trouver facilement et les expulser".

Pas la peine de dire ce que j'en pense. Des lois sont votés, elles ne sont pas appliqués. Mais en plus, on va encore plus loin dans la subversion. Et le pire, le pire, c'est que des femmes et des hommes, qui sont scandaleusement traités comme des "sous humains", se retrouvent objet de querelles politiques. Les "'bons samaritains" qui veulent régulariser à tire-larigot (et on les met où ces gens ?) d'un coté, les "immigration 0 et tout le monde dehors à coup de pied au cul" de l'autre. Ne pourrait on pas simplement appliquer la loi, et basta. Humainement, dignement ? Car est ce digne d'entasser ces familles dans des poubelles à fenetres ?

Pendant ce temps, JeanMarie Le Pen se repose en Bretagne...

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