Billet court. Rappel d'un billet que j'avais écrit y a déjà 9 mois, en début d'année. "Management par la rancune" était le titre. Carolis et l'attitude de Sarkozy vis à vis de ce Chiraquien historique en était le thème.
J'avais cet après-midi un conseil inter-municipal, quel joli terme pour désigner cette structure dont je suis un des vices présidents. Un mandat qui m'offre à la fois une joie réelle et une fierté qui se sublime quand je vois mes grands parents heureux de me demander des "choses" sur les communes qui constituent cette communauté intercommunale...
Et dans ce mandat, j'ai notamment en charge le personnel. C'était l'aprés-midi, j'étais un peu chef.
Le matin, je n'étais qu'un simple cadre salarié. A qui on venait de refuser une mutation. Suite à une réorganisation dont les effets m'ont plutôt été douloureux, mon ancienne direction voulait me récupérer. Un poste sur mesure, crée un peu pour moi.
Mais non, ma direction actuelle, avec laquelle cela ne se passe pas très très bien, et qui est à 200 km de mon actuel lieu de boulot, a dit non. Tu restes. Refusant de signer l'acte de mutation.
Management par la rancune. Parce que ceux ne sont pas mes compétences qui sont louées par un tel acte, loin de là. Mais simplement parce que les "gens comme moi, il faut les mater", ceci dit en résumé rapide. Manager par la rancune et la rigidité, quitte à laisser se développer cette amertume dans le ventre, celle qui fait que "les cadres sont passés de la coke aux calmants"...
Oh, je n'irai pas plus loin. J'ai un boulot, bien payé en plus, pas inintéressant, et avec une assurance de l'emploi. Donc je suis tout sauf à plaindre. Je suis un privilégié, je m'en rend compte tous les matins en me levant, même si des fois c'est dur.
Mon soupir sera donc de courte durée. Parce que je n'ai pas tant le droit que ça de soupirer...
Pensons à la Côte Basque un peu... Bidart est un si beau village, soupir... Soupir quand même...
J'avais cet après-midi un conseil inter-municipal, quel joli terme pour désigner cette structure dont je suis un des vices présidents. Un mandat qui m'offre à la fois une joie réelle et une fierté qui se sublime quand je vois mes grands parents heureux de me demander des "choses" sur les communes qui constituent cette communauté intercommunale...
Et dans ce mandat, j'ai notamment en charge le personnel. C'était l'aprés-midi, j'étais un peu chef.
Le matin, je n'étais qu'un simple cadre salarié. A qui on venait de refuser une mutation. Suite à une réorganisation dont les effets m'ont plutôt été douloureux, mon ancienne direction voulait me récupérer. Un poste sur mesure, crée un peu pour moi.
Mais non, ma direction actuelle, avec laquelle cela ne se passe pas très très bien, et qui est à 200 km de mon actuel lieu de boulot, a dit non. Tu restes. Refusant de signer l'acte de mutation.
Management par la rancune. Parce que ceux ne sont pas mes compétences qui sont louées par un tel acte, loin de là. Mais simplement parce que les "gens comme moi, il faut les mater", ceci dit en résumé rapide. Manager par la rancune et la rigidité, quitte à laisser se développer cette amertume dans le ventre, celle qui fait que "les cadres sont passés de la coke aux calmants"...
Oh, je n'irai pas plus loin. J'ai un boulot, bien payé en plus, pas inintéressant, et avec une assurance de l'emploi. Donc je suis tout sauf à plaindre. Je suis un privilégié, je m'en rend compte tous les matins en me levant, même si des fois c'est dur.
Mon soupir sera donc de courte durée. Parce que je n'ai pas tant le droit que ça de soupirer...
Pensons à la Côte Basque un peu... Bidart est un si beau village, soupir... Soupir quand même...