Le temps qui passe a quelque chose d'étonnant qu'il efface certains souvenirs de dates... Et puis en lisant un journal ou en écoutant une musique, on y repense, fatalement. Venir sur l'Equipe.fr en écoutant une musique tirée de Saint Seiya, ou une chanson d'Evanescence (Immortal, celle qui illustre la vidéo plus bas), c'est forcément un septennat qui revient. 12 Juillet...
Alors de balade sur Facebook, Nico "the Comèt" m'apprend que le 12 Juillet est jour d'anniversaire de Lionel Jospin. Ben je savais pas... Mais je ne parlerai pas de Jospin aujourd'hui, juste de moi, que de mois. En soupirant...
Serge Lama chantait la chanson "le 15 Juillet à 5 heures". J'adore cette chanson, ce tableau estival et nostalgique. Je pourrais écrire le 12 Juillet. Ca dépend les heures. Celui de 1998', quand celui qui deviendra 11 ans plus tard entraineur de mon Olympique de Marseille soulève la coupe du Monde, la soirée est bien entamée. Et elle n'est pas finie.
Nous la finirons d'ailleurs dans un appartement du vieux Lyon, chez un ami qui me fera l'honneur de sa visite dans quelques instants...
Celle du 12 Juillet 2002 ne me fera pas l'honneur de sa visite. Que puis je dire ? Je n'y pensais pas, ou peu, avant qu'Immortal sonne devant le souvenir de France 98'. France 98', ce rêve qu'une bande d'incapable, Domenech et Escalettes, ont brisé... Mais là, je m'égare.
Je m'égare, mais pas tant que ça finalement. Un rêve brisé, tel qu'il soit, ça fait mal sur le coup. Et plus tard, on s'en souvient. On se souvient de la trahison. On se souvient que l'âme humaine est ce qu'elle est, et que même les anges possèdent une face sombre : certains ne disent pas qu'ils sont des combattants de Dieux. Avec une auréole sur la tête peut être, mais combattant quand même...
C'est marrant de se souvenir des endroits d'immenses joies, ou de violentes peines. Le 12 Juillet 1998', c'était donc la place Bellecour. Et tous mes amis étaient là, sans aucune ironie dans cette phrase. Ceux avec qui j'ai eu 20 ans étaient à mes cotés.
Et le 12 Juillet 2002, c'était Marseille, mon bureau. Seul. Mumuse sera avec moi plus tard, mais sur le moment, je suis seul, avec un téléphone, et une réalité qui s'affiche devant mes yeux. Ce que me dit mon PC portable, je ne m'en souviens plus. Et après, pour moi, les stigmates de ce qui fut un réel moment de faiblesse...
Avec le recul, je trouve cela cruel. Une de mes plus belles joies se passa à Lyon. Ma plus grande douleur a eu lieu à Marseille... Footballistiquement, c'est cruel.
Dans les deux cas, une réflexion, une autre. Qu'est ce qui aura été le plus beau, ou le plus dur pour moi ? Le moment où Deschamps soulève la coupe ? Le moment où je raccroche en voyant que la falaise s'effondre dans la mer ? Au final, j'ai l'impression que dans le premier cas, le plus beau est la suite. Ce sentiment qu'on a d'être heureux, surtout quand on voit l'équipe de France à la télé, celle dont on est fier. Après, y a l'Euro 2000. Et même après quand c'est plus triste, il reste ces souvenirs délicieux.
En 2002 c'est pareil. Le moment est douloureux. Les quelques jours après sont pathétiques, et continuent à me faire mal, à me faire honte. Mais la suite ? Non, ce qui me fait le plus mal, c'est sans doute les années qui passent après, et ces petits coups sur la cicatrise initiale, l'empéchant de cicatriser. Et surtout ce sentiment qu'on ne pourra rien effacer, et que la distance et les murs ne se briseront jamais.
Je continue à trouver ça dommage, et un peu cruel...
En ce weekend de pont, j'imagine que la blogosphère sera calme. Certains célébreront Zidane. D'autres baveront sur Nicolas Sarkozy ou sur le Parti Socialiste. Moi, je me souviendrai. Simplement. Simplement de moments fondateurs de ma petite vie. Je me souviendrai de Lyon. Une photo de Lyon, tout simplement. Parce que le 12 Juillet 1998' était un moment important de mes 5 ans de vie à Lyon.
Et puis après, une photo de Genève. Parce que. Et parce qu'il y a eu une suite. Cette photo a été prise en 2009, un weekend 7 ans plus tard. Avec une personne dont je vais arrêter là pour ne pas être trop cucu la praline (mais il fait boom boom le truc dans la poitrine). Ca n'efface rien, surement pas les souvenirs. Mais ça atténue. Et ça montre aussi qu'après coup, entre nous, Genève n'est pas une ville que j'apprécie beaucoup. J'aime déjà beaucoup plus les villages français qui l'entoure, Genève. Mais non, je ne vais pas pousser le vice à mettre une photo de là bas...
Pour finir ce billet, très personnel, une vidéo. Parce que c'est dimanche, et aussi que j'aime bien mettre des vidéos d'animé les dimanches.
Là, c'est une vidéo de SaintSeiya, encore. La base de beaucoup de chose de ma vie. La chanson est marrante aussi, "My Immortal" d'Evanescence. Evanescence me rappelle ce 12 Juillet, le deuxième... La chanson est d'un optimisme à s'ouvrir les veines. Mais bon, si Evanescence était une ode à la joie de vivre, cela se saurait.
Cette vidéo est jolie. C'est la partie Hades de l'animé. La partie du Sanctuaire était magnifique. J'en ai eu des larmes aux yeux devant ces épisodes. La mort d'Athéna surtout... La deuxième partie, le "Meikai Hen" pour les initiés (ou quand Seiya se ballade en enfer chez Hades), c'est affreux, c'est moche, c'est mal dessiné, c'est sans émotion, rien. Une copie scandaleuse.
Pourtant, il y la scène où, fatalement, Orphée rencontre...
Aucune envie de retourner en enfer en ce qui me concerne. Dans la vraie vie que j'ai, y a des personnes superbes. J'en reçois tout à l'heure. Et y en a une en particulier qui est extraordinaire...
Alors de balade sur Facebook, Nico "the Comèt" m'apprend que le 12 Juillet est jour d'anniversaire de Lionel Jospin. Ben je savais pas... Mais je ne parlerai pas de Jospin aujourd'hui, juste de moi, que de mois. En soupirant...
Serge Lama chantait la chanson "le 15 Juillet à 5 heures". J'adore cette chanson, ce tableau estival et nostalgique. Je pourrais écrire le 12 Juillet. Ca dépend les heures. Celui de 1998', quand celui qui deviendra 11 ans plus tard entraineur de mon Olympique de Marseille soulève la coupe du Monde, la soirée est bien entamée. Et elle n'est pas finie.
Nous la finirons d'ailleurs dans un appartement du vieux Lyon, chez un ami qui me fera l'honneur de sa visite dans quelques instants...
Celle du 12 Juillet 2002 ne me fera pas l'honneur de sa visite. Que puis je dire ? Je n'y pensais pas, ou peu, avant qu'Immortal sonne devant le souvenir de France 98'. France 98', ce rêve qu'une bande d'incapable, Domenech et Escalettes, ont brisé... Mais là, je m'égare.
Je m'égare, mais pas tant que ça finalement. Un rêve brisé, tel qu'il soit, ça fait mal sur le coup. Et plus tard, on s'en souvient. On se souvient de la trahison. On se souvient que l'âme humaine est ce qu'elle est, et que même les anges possèdent une face sombre : certains ne disent pas qu'ils sont des combattants de Dieux. Avec une auréole sur la tête peut être, mais combattant quand même...
C'est marrant de se souvenir des endroits d'immenses joies, ou de violentes peines. Le 12 Juillet 1998', c'était donc la place Bellecour. Et tous mes amis étaient là, sans aucune ironie dans cette phrase. Ceux avec qui j'ai eu 20 ans étaient à mes cotés.
Et le 12 Juillet 2002, c'était Marseille, mon bureau. Seul. Mumuse sera avec moi plus tard, mais sur le moment, je suis seul, avec un téléphone, et une réalité qui s'affiche devant mes yeux. Ce que me dit mon PC portable, je ne m'en souviens plus. Et après, pour moi, les stigmates de ce qui fut un réel moment de faiblesse...
Avec le recul, je trouve cela cruel. Une de mes plus belles joies se passa à Lyon. Ma plus grande douleur a eu lieu à Marseille... Footballistiquement, c'est cruel.
Dans les deux cas, une réflexion, une autre. Qu'est ce qui aura été le plus beau, ou le plus dur pour moi ? Le moment où Deschamps soulève la coupe ? Le moment où je raccroche en voyant que la falaise s'effondre dans la mer ? Au final, j'ai l'impression que dans le premier cas, le plus beau est la suite. Ce sentiment qu'on a d'être heureux, surtout quand on voit l'équipe de France à la télé, celle dont on est fier. Après, y a l'Euro 2000. Et même après quand c'est plus triste, il reste ces souvenirs délicieux.
En 2002 c'est pareil. Le moment est douloureux. Les quelques jours après sont pathétiques, et continuent à me faire mal, à me faire honte. Mais la suite ? Non, ce qui me fait le plus mal, c'est sans doute les années qui passent après, et ces petits coups sur la cicatrise initiale, l'empéchant de cicatriser. Et surtout ce sentiment qu'on ne pourra rien effacer, et que la distance et les murs ne se briseront jamais.
Je continue à trouver ça dommage, et un peu cruel...
En ce weekend de pont, j'imagine que la blogosphère sera calme. Certains célébreront Zidane. D'autres baveront sur Nicolas Sarkozy ou sur le Parti Socialiste. Moi, je me souviendrai. Simplement. Simplement de moments fondateurs de ma petite vie. Je me souviendrai de Lyon. Une photo de Lyon, tout simplement. Parce que le 12 Juillet 1998' était un moment important de mes 5 ans de vie à Lyon.
Et puis après, une photo de Genève. Parce que. Et parce qu'il y a eu une suite. Cette photo a été prise en 2009, un weekend 7 ans plus tard. Avec une personne dont je vais arrêter là pour ne pas être trop cucu la praline (mais il fait boom boom le truc dans la poitrine). Ca n'efface rien, surement pas les souvenirs. Mais ça atténue. Et ça montre aussi qu'après coup, entre nous, Genève n'est pas une ville que j'apprécie beaucoup. J'aime déjà beaucoup plus les villages français qui l'entoure, Genève. Mais non, je ne vais pas pousser le vice à mettre une photo de là bas...
Pour finir ce billet, très personnel, une vidéo. Parce que c'est dimanche, et aussi que j'aime bien mettre des vidéos d'animé les dimanches.
Là, c'est une vidéo de SaintSeiya, encore. La base de beaucoup de chose de ma vie. La chanson est marrante aussi, "My Immortal" d'Evanescence. Evanescence me rappelle ce 12 Juillet, le deuxième... La chanson est d'un optimisme à s'ouvrir les veines. Mais bon, si Evanescence était une ode à la joie de vivre, cela se saurait.
Cette vidéo est jolie. C'est la partie Hades de l'animé. La partie du Sanctuaire était magnifique. J'en ai eu des larmes aux yeux devant ces épisodes. La mort d'Athéna surtout... La deuxième partie, le "Meikai Hen" pour les initiés (ou quand Seiya se ballade en enfer chez Hades), c'est affreux, c'est moche, c'est mal dessiné, c'est sans émotion, rien. Une copie scandaleuse.
Pourtant, il y la scène où, fatalement, Orphée rencontre...
Aucune envie de retourner en enfer en ce qui me concerne. Dans la vraie vie que j'ai, y a des personnes superbes. J'en reçois tout à l'heure. Et y en a une en particulier qui est extraordinaire...
Je t'aim... euh, je t'apprécie... Enormément. Oui je vais chercher le pain... ^_^
Aaaah, ouf, j'ai eu peur ! Mais la fin vaut le coup de lire le début et le milieu. ;)) (choisis le bien, le pain. ^_^)
RépondreSupprimerLe bonheur est souvent triste faucon.... On lui a maladroitement ou cyniquement associé le mot heureux.... Bise et bonne journée....
RépondreSupprimer1998... Pour moi, c'était les champs Elysées, une foule mondiale, une communion totale. C'était presque apocalyptique. Le bonheur était si dense qu'il en était douloureux... Champagne sur les Champs avec des amis qu'on ne connait pas, oui, c'était un jour hors du temps....
L'anniversaire de Jospin, ce n'est pas le 21 avril ? (Bon, d'accord, j'arrête !)
RépondreSupprimerSinon, joli billet, tout en "creux" que l'on devine être des trop-pleins.
Bon dimanche et mettez une tournée générale sur mon compte.
Moi j'ai meme pas vu le match de la finale...
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