jeudi 2 avril 2009

Frondes de Parlements vides... (encore un peu d'Hadopi)

Deux titres qui m’ont interpellé sur le Figaro.fr.
Le premier : « Fronde du Sénat sur les Stock Options ». Diantre, des sénateurs qui se révoltent… (interdiction de rire svp). Le deuxième : « Albanel désavouée sur deux amendements ». Si je ne suivais pas en direct la discussion sur HADOPI (bouh) à l’Assemblée, je sauterais de joie…

Bon, je ne sais pas ce que ça vaut, ces deux petites frondes. J’ai l’impression que le Figaro s’emballe, ou fait prendre à ses lecteurs des vessies pour des lanternes… Parce que ça fait très colère infantile, ces « frondes ».
La première interdit stock-options et actions gratuites pour les patrons de sociétés aidées par l'Etat. Le ministre du Budget est méga en pétard. Mais elle est quand même pertinente, cette fronde sénatoriale, car elle rappelle une vérité : l’UMP n’est pas majoritaire coté jardin du Luxembourg. Si le Nouveau Centre, le Modem et la gauche veulent bien se donner la main, ça fait des petits booms. On n’est pas naïf non plus, le Nouveau Centre d’aujourd’hui n’est pas l’UDF sous Chirac 2007-2007. C’est un parti politique à la solde du pouvoir sarkozyste, qui se permet par moment des petits moments de rébellions. Plus proche de la poussée d’acné juvénile que de la Révolution Française quand même…

La deuxième fronde sur le projet HADOPI est quand même bien risible. Mais elle me fait me poser une question…
Bon, sur le fond, on ne paiera pas l’abonnement Internet si on s’est fait pécho à pirater le dernier live de la Star Académy et qu’on s’est fait couper Internet. Pas de double peine donc (on est déjà présumé coupable, mais on va pas en plus nous prendre par le zouzou, merci…). Ca emmerdera les fournisseurs d’accès par contre. Et la deuxième oblige à fournir le détail des offres triple play. Bon…
Je passe sur le vote de l’amendement Johnny. Se foutre de la gueule du peuple internaute jusqu’au bout…

Mais sur la mini fronde de l’Assemblée, question de ma part. Je lis ici que l’amende à la place de la suspension pure est simple d’Internet a été rejetée à 49 voix contre 11. 49 contre 11. Pour 627 députés…

Il parait que cette discussion HADOPI bouh est drôlement importante. Pour les libertés, pour pleins de choses qui font qu’on risque de devenir la Chine, et patati patata. Je caricature, mais quand même.
Et on voit seulement « 11 députés contre ». Ils sont où les autres ? Au G20 à Londres ? En vacances au ski avant que les vacances scolaires débutent ?
Je joue le poujado de base, mais ça me met dans une colère froide. HADOPI va passer, l’Internet de demain bafouera pléthores de droits individuels simples, instaurant la culpabilité systématique, le fichage, la condamnation hasardeuse et arbitraire. Tout ça pour le simple plaisir de Pascal Nègre et de ses copains.
Et combien pour s’opposer à ça (à droite et à gauche) : 11 députés. C’est fort.

Cela aura donc finalement permis de voir HADOPI triompher à l'Assemblée Nationale. Avec, en plus, la légalisation d'un spyware HADOPI, qui feront que tous les ordinateurs de France n'auront que deux choix : soit être sous surveillance continue des autorités françaises, soit d'être présumés coupables automatiques... Christine Albanel en est fière.
C'est très inquiétant. Le parlement était vide au moment du vote. C'est grave... HADOPI aura été adopté par une assemblée vide. Fronde de la démocratie, les parlementaires abandonnent ?

J’ai vu que sur Facebook, il y avait un groupe qui se créait : « Boycottons les élections européennes ». Il est crétin ce groupe, c’est malsain de boycotter une élection ou un vote, tel qu’il soit…
Mais quand on voit qu’il n’y au final de 11 députés présents pour s’opposer à ce scandale d’HADOPI, je me demande pourquoi je vais m’emmerder un dimanche de Juin à tenir un bureau de vote. Vraiment.

Soupir, pour seule conclusion…

HADOPI Bouh : Christine Albanel, de mieux en mieux tous les jours...

Christine Albanel est en train de faire un sans faute en matière d'arrogance et de mépris vis à vis de l'ensemble des internautes français. Dernière phrase en date :
La France est championne du monde en matière de piratage, de vol (...) vous pouvez l'appeler comme vous voulez
Après le point Godwin, la Ministre continue à se montrer insultante vis à vis de l'ensemble des internautes qui sont de fait présumés coupables. Je me demande, encore une fois, si sur d'autre sujets (sécurité, emploi, économie), l'opinion publique et la presse accepterait un tel mépris de l'ensemble d'une population.
Ajoutons en plus que pour Chrisitine Albanel, le problème de la France c'est l'ADSL (on est trop bien équipé qu'elle se plaint...), il y a de quoi soupirer d'un profond dépit... Quand on sait qu'elle a Open Office comme firewall...
Dépit d'être dirigé par des gens qui considère le français comme voleur finalement. Rien de plus...

A lire : l'ensemble des prises de position des politiques sur le sujet. C'est affligeant (et quelque part insupportable).

mercredi 1 avril 2009

Sans doute suis je de droite... Et alors ?

Il y a des jours où ce n’est pas agréable de blogguer. Et où la discussion devient désagréable. Pourtant, elles posent des questions et donnent manière à réfléchir. Sur soit, sur les autres, sur ce qu’on est et que ce qu’on pense, ou qu’on pense penser.
Je n’ai pas aimé forcément aimer, sur le fond, les deux billets de Nicolas et les discussions qui s’en sont suivies. Pourtant, son billet, et l’excellent billet de Toreador qui demande qu’est ce qu’être de droite en 2009, pose des questions qui m’ont interpelé. A-t-on peur de s’afficher « de droite » ?

Je regarde l’intitulé de mon blog. Je m’y considère comme « garçon de droite ». Donc déjà je conclus que je ne suis pas visé par ceux qui montrent du doigt les gens « de droite qui ne se disent pas de droite ». Je me considère « de droite ». Pas de "droite décomplexée", non. J'emploie le terme de "désabusé" parce que je ne suis pas phase avec la gouvernance actuelle, mais pas "droite honteuse" ou "droite qui se cache d'être de droite". Je suis de droite, et je n'en ai pas honte. Comme les gens qui sont de gauche ne doivent avoir aucune honte de l'être. Aucune fierté particulière non plus.
Je me considère de Droite aussi parce que je ne me considère pas de Gauche. Et parce que la vision de l’Europe qu’a le « Centre » ne me fait pas me considérer comme centriste.

Pour autant, la droite est elle unique et indivisible ? J’ai toujours considéré que non. Il y a plusieurs gauches. Plurielle l’appelait Jospin. La droite l’est aussi. La droite et la gauche possèdent leurs extrémistes, leurs caricaturaux, leurs dogmatiques, leurs franchement très cons et détestables, leurs modérés, leurs pragmatiques… La droite possède leurs libéraux dogmatiques, et la gauche possède leurs marxistes intégristes. La droite et la gauche possèdent leurs sages et leurs références. La droite et la gauche possèdent leurs Hamon et Lefebvre, leur Valls et leur Devedjian, leur Frêche et Vanneste, leur Fabius et Chirac, leur Royal et Sarkozy, leur Strauss Kahn et Juppé, leur Badinter et Veil.

Depuis l’affaire Novelli, un nouveau leitmotiv se fait jour. La droite républicaine abrite en son sein des anciens d’Occidents anti-communiste primaire. A gauche, ceux sont des anciens trotkistes révolutionnaires qui sont présents. On est con quand on est jeune. Mais est-ce un crime d’avoir été excessif, et finalement extrémiste ? Doit-on pendre haut et court Madelin, Novelli, Dray et Jospin ? Je n’en ai pas envie personnellement. Peut être peut on par contre soupirer devant la non reconnaissance de ce qu’on a été plus jeune. Ne pas reconnaître avoir fait parti d’Occident, ou affirmer que « c’était pas moi mais mon frère le trotskiste », c’est idiot, c’est inutile, c’est surtout décrédibilisant.

Après, la droite… Elle est plurielle. Personnellement, je ne me considère pas faire parti de la droite Sarkozyste. Un peu comme Bayrou a dit à Copé qu’ils ne faisaient pas parti de la même famille, je pourrais dire pareil à Devedjian ou au fiston du président. Je suis en décalage avec elle sur plein de points. La méthode de faire et de concevoir la politique, comme le chamboulement permanent et incessant. La vision atlantiste du monde. Et un libéralisme qui récompense non pas le travail et l’investissement personnel, mais les grandes fortunes et les parvenus. Enfin un coté fort avec les faible et faible avec les forts mâtiné d’une arrogance méprisante qui m’horripile.
Alors je me considère de droite, mais surtout je me considère proche des valeurs « gaullistes ». Ca fait rire, ça fait sourire, je m’en fous. Certains se réclament de l’héritage de Jaurès, de Mitterrand, de Giscard, de Blum. Moi c’est l’héritage de de Gaulle qui me plait. Et les valeurs qu’il défend. Avec une vérité évidente : la France de 2010 n’est pas celle de 1960. Pour autant, la philosophie n’a pas d’âge et pas d’époque.
Le gaullisme est il de droite ? Il peut aussi être de gauche, il est à géométrie variable. Mais j’avoue que je me sens quand même plus proche aujourd’hui de Juppé ou de Dupont Aignan que de Chevènement. Donc je suis de droite. Oui. Sans problème.

Dernière question que je me suis-je posé suite à ces lectures, suis-je libéral ? Et c’est quoi être libéral ? Si c’est accepter que le jeu économique ne soit dirigé que par le marché tout puissant et les puissances d’argents, je ne suis pas libéral. Si c’est considérer que l’économie financière et boursière est plus importante que celle qui produit des trucs et des choses, je ne suis pas libéral. Si c’est accepter qu’un grand patron d’entreprise puisse se gaver de millions juste parce qu’il a eu la chance d’être le fils ou le petit fils d’un industriel qui a bien réussi, dans le passé, dans les avions ou les maisons, je ne suis pas libéral.
Si par contre c’est penser que le travail doit être récompensé au mérite, et qu’il est plus juste et efficace pour la société d’apprendre à l’homme à pécher pour assurer son indépendance plutôt que de lui donner de droit et de facto du poisson, je suis libéral. Si c’est penser que la gestion publique doit être optimisée et rationalisée, notamment en réajustant les dépenses publiques par une meilleure définition des missions, je suis libéral. Si c’est considérer que s’endetter pour assurer le simple fonctionnement des rouages de l’état et des collectivités, c’est dangereux, je suis libéral.
Mais je me suis toujours considérer comme un « libéral républicain ». Parce que toujours attaché à l’Etat. Permettre à tout un chacun de pouvoir s’élever très haut, s’épanouir, mais conserver ces gardes fous qui n’excluent pas les plus faibles. Et surtout considérer que c’est le politique, légitimé par l’onction populaire, qui doit rester le maitre du jeu. Et pas les financiers ni les marchés.
Alors peut être que je suis libéral. Peut être pas. Et après tout qu'importe le mot et l'étiquette... ?

Je ne reviendrai pas sur les discussions inhérentes aux différents réseaux de blog. Je m’en moque, je trouve ça stérile et idiot comme discussion. Je considère en outre qu’il n’y a au final qu’un seul réseau valable, c’est la blogosphère. Et comme dans tous sous réseaux, il y a des gens avec qui on a plus d’affinités qu’avec d’autres. Je ne partage pas tout ce qui est dit ou penser dans ma famille proche. C’est pareil sur les blogs. Et je m’en moque.

Pour conclure, le billet de Nicolas aura eu un intérêt. Celui de me faire réfléchir sur mon nombril. Je constate juste que le ventre autour a bien grossi ce week-end, il faudra faire du sport et un régime. Mais ça c’est un autre débat…

mardi 31 mars 2009

Soupir...

J’avais prévu de mettre aujourd’hui en ligne un billet que j’ai écrit suite aux discussions chez Nicolas sur les libéraux. Se dire de droite, ou pas. J’ai encore quelques fautes à corriger. Je le mettrai peut être en ligne demain matin, un 1er avril sur le blog. Peut être…

Aujourd’hui, une fois encore, je confesse un moral dans les chaussettes. Pour une fois, ma vie personnelle (qui va bien (merci pour elle) sinon une fatigue continue qui commence à me faire réfléchir un peu…) n’est pas la seule en cause. L’actualité du moment, locale et au delà, me fait baisser les bras en de grands soupirs.
J’aurais eu envie d’écrire le même billet qu’Hypos et de l’intituler « A quoi bon ? (2) ». Mon amie Modem m’aurait attaqué pour plagiat. Elle aurait eu raison.

Mais aujourd’hui, oui, « à quoi bon ? ». A quoi bon se battre ? L’exemple qui me frappe le plus est HADOPI. « On » se bat contre HADOPI. Rubin voit de bonnes nouvelles, et peut être un peu d'espoir. Je n’en vois pas depuis le début. J'ai les yeux rivés sur Numérama parce qu’HADOPI m’intéresse. Mais la manière (scandaleuse) dont se conduisent les débats (rouleau compresseur qui envoie balader tout à tour le Parlement Européen, la CNIL, les associations de consommateurs, etc…) montre que tout est décidé d’avance. Cela ferait un scandale si c'était sur un autre sujet. Avec l’aide de Jack Lang, le parlement suivra ce qu’ont décidé les lobbys menées par Olivennes et Pascal Nègre. L’internaute est présumé coupable. Fin de l’histoire.

Alors oui, à quoi bon gueuler contre HADOPI ? Au même moment, Sarkozy s’en va pour le G20 à Londres. Les syndicats appellent à manifester unitairement le 1er Mai . Pas contre HADOPI… Et aujourd’hui, 4eme jour de débat, on apprend à la fois la fermeture officielle de Gandrange et l'indécente retraite Daniel Bouton à la "Sogé". Collusion des informations, qui rend « notre » combat futile. Et, je le crains, perdu d’avance…
Voilà, on s’inquiète. Je m’inquiète. Mais sur un truc dont tout le monde se fout. Et sur un truc qui va provoquer de réelles injustices, mais là encore le pouvoir s’en fout. Puisque tout est décidé d’avance : l’internaute est coupable. Quoi qu’il se passe. C’est un délinquant. Frédéric Lefebvre le répète suffisamment. Et comme Jack Lang soutient cette thèse, passons à un autre débat…

A quoi bon, vraiment. HADOPI est un exemple, y a tellement d’autres… Qui font qu’aujourd’hui, j’aurais envie de retourner me coucher. Pendant un long et bon moment. J’ai pourtant un budget intercommunal à présenter cette après-midi à mon conseil communautaire. Des objectifs professionnels à atteindre, et que je vois s’éloigner au fur et à mesure que les secondes s’égrènent. Et fatalement, un stress, réel. Celui de me voir m’enfoncer dans cette lassitude qui rend, au final, improductif.

J’avais écrit ce billet il y a quelques temps. A quoi bon blogguer ? C’était en début de mois : j’en ai écrit des billets ce mois ci. Trop je crois (celui là est mon 36eme)… Aujourd’hui, j’aurais envie de reprendre le même titre, mais d’enlever le dernier mot. Mais là encore, je tomberais dans le plagiat.

J’ai décidément le soupir facile en ce moment. Je me dis que demain, l’envie de changer le monde reprendra. Peut être. On se revoit demain ?

lundi 30 mars 2009

Soutien à un instituteur bourguignon, et aux autres...

(... de Bourgogne et d'ailleurs)

Aujourd’hui, en Côte d’Or, doit comparaitre au tribunal correctionnelle un instituteur. C’est le Nouvel Obs qui l’annonce. Pour avoir « commis des violences ou voies de fait sans entraîner d'ITT » contre un de ses élèves de CM1. Ca fait peur, et on se demande quel monstre est cet instituteur de 52 ans…
Sauf que cet instituteur est tout sauf un monstre. Et l’histoire pourrait prêter à sourire. Comme le raconte l’instituteur à l’AFP : « Mes élèves se sont plaints de l'attitude d'un de leur camarade qui sortait son zizi en classe. Je l'ai appelé et je lui ai montré mon cutter, dont je me sers pour les travaux manuels, en lui disant que je couperai tout ce qui dépasse ». Et la famille du jeune garçon exhibitionniste de porter plainte contre l’instituteur, en guise de réponse…

M. Jean-Paul Laligant, c’est son nom, a déjà passé 9 heures en garde à vue. Et au départ, la qualification du délit était la suivante : « violences aggravées sur mineur de moins de 15 ans par personne assurant une mission de service public et avec arme ». On croit cauchemarder…

J’avais écrit l’année dernière ce billet : « Soutien à un professeur de Berlaimont ». Parce que la société dans laquelle on vit devient totalement folle et n’a rien de marrante. Ce jeune élève n’est pas bien méchant, bien que la loi française punisse l’exhibitionnisme (et c’est bien le rôle d’un instituteur d’apprendre que dans la rue ou à l’école, le zouzou, c’est dans le pantalon braguette fermée que ça se porte). Et la réaction du professeur est plus sympathique que méchante.
Mais voilà, les professeurs et instituteurs sont ce qu’ils sont. Leurs élèves ne sont pas toujours faciles. Mais les « parents d’élèves », pétard… Je suis profondément scandalisé devant l’attitude de ces derniers. Et me remet toujours dans la peau du petit garçon que j’étais : si un jour mon père avait entendu que j’avais sorti ma saucisse knacky en plein cours, je me serais pris une bonne baffe le soir…
Et pas un « oh mon pauvre petit… on va trainer en justice ce vilain Maître qui t’a empêché de t’exprimer et en plus t’a proféré des menaces qui vont traumatiser ta pauvre petite cervelle… ».

Pauvre France qui appelle à l’irresponsabilisation la plus totale. Des fois, ceux ne sont pas les enfants qui méritent des coups de pieds au cul…
Les profs (privilégiés ou pas) méritent notre plus grand respect. Et l’instituteur en question notre plus grand soutien.

dimanche 29 mars 2009

Rien. Un cerisier en fleur, et c'est tout...

Tu parles de l'heure d'été... Un temps de merde. Un mix entre les nuages noirs de fin Août, le froid de Janvier, et le vent grisatre de l'automne. Et on est en printemps. Heure d'été. Il fait encore jour. Cool.

Ce matin, je suis allé courir ça.
J'en profite encore pour faire de la pub de Nokia Sport Tracker. 8 km, c'est pas énorme. En 42 minutes. C'est pas énorme et c'est pas génial, j'eus fait mieux. Mais mal de partout.
Du vent, un froid de canard. Et une motivation dingue. C'était midi. Enfin, 11 heures si on était hier. Mais on est aujourd'hui. Alors ce jour à midi, pendant que les copains étaient au bistrot, j'étais à courir. Et en arrivant, j'ai fini les pates de hier, mais pas de Chianti, ni de blanc de Beaumont. Rien.

Et l'après midi... A regarder la télé pendant que la cheminée fonctionnait. Rien. Des é
pisodes de 24 heures. La télé... Les infos, un peu Bigard qui passait sur Comédie, un peu Canal +, un peu la musique sur les chaines à la con... Bref, rien... Et rien à fouttre de ce qui se passait dans le monde en plus...

Quelques fois un regard dehors à regarder les cerisiers qui commencent à être en fleur... C'est joli, un cerisier en fleur.
Et le reste, rien. Vraiment, rien. Le vent aura soufflé pendant tout le weekend. Et non, aucune tentation mélancolique ce weekend. Mes pensées ne seront pas retournées à coté de ce Lac Léman qui nous accueillera pour notre vacances de printemps, ni du coté des forges bourguignones. Pas cette fois.

Non, drole de weekend. Inactif. Repos. La semaine qui arrive sera difficile. Des échéances importantes pour moi au boulot, à la mairie... Avant un weekend prochain dans le Forez, sans Internet cette fois (et pas de Wifi à proximité).

C'était un billet pour ne rien dire. On reblogguera utile demain...

J'ai perdu quelque chose cette nuit...

Oh, trois fois rien. J'ai juste perdu une heure. C'est con, c'est tous les ans pareil, et je ne la retrouve que 6 mois après. C'est Giscard qui me la prise il parait. Que foutait Giscard chez moi hier ? Il me la rend quand il veut, hein !
Pourtant, j'aime bien. Ce soir, j'irai boire l'apéro chez le Maire, et il fera toujours soleil quand je rentrerai. C'est chic.

Enfin, il fait pas beau...

samedi 28 mars 2009

Une bière, du Chianti, et Jacques Chirac

La France joue dans quelques instants contre la Lituanie. Luyindula est titulaire. Pas à Paris, non. Giuly lui est préféré. Mais Giuly n'est pas aimé de Domenech. Luyindula oui. Il est moins efficace que Giuly, mais Domenech l'aime.
On risque de s'amuser en Juin 2010.

Pendant ce temps, je bois une bière. Une Chimay. Je viens d'ouvrir un Chianti. Falconette prépare des spaghettis à la bolognaise. Et après, on verra. On regardera une série (un épisode de 24 heures ? on attaque la 6eme saison d'X Files ? Ou on s'ouvre les veines devant Bokurano ?), un DVD ? L'Equipe de France de foot ? Non... Envie de passer une bonne soirée.

Et quand même un peu de Chirac. Le Figaro l'annonce : La charge de Chirac contre les négationnistes. Et notre ancien président, regretté par ceux qui l'ont combattu avant (et ceux qui ont été profondément déçus comme moi), de demander que les pays arabes enseignent la Shoah aux enfants.
Et une comparaison qui s'impose. Entre François Mitterand, Jacques Chirac, et celui qu'on a en ce moment. Comparons, avec le sourire, Jacques Brel, Alain Bashung, et Quentin de la Star Ac.

Et allons boire du bon vin. Italien ce soir (et belge la bière). Je l'aime cette Europe là.

Yves Jégo ou le syndrome de Stockholm

Ou encore masochisme, je ne sais pas trop quoi titrer après avoir lu l'interview d'Yves Jégo dans le Figaro intitulé : "Je sors plus Sarkozyste que jamais de cette crise". Un moment de déni de la vérité et d'absence d'honneur et d'orgueil impressionant.

En résumé, c'est "il n'y a jamais eu de problèmes ni de divergences". Et quand je me suis fait humilié en direct devant des millions de français, c'était presque une chance. Et au final, celui qui a mis en place ce management par la peur et l'humiliation, je l'aime encore plus qu'avant... Quel grand homme. Va y fouette moi.

Je ne comprends pas comment ces femmes et hommes d'état acceptent cette humiliation. Et même en rajoutent, tout à la gloire de celui qui les en fait baver en ce moment. Je ne comprends pas cette absence d'orgueil de la part de personnes normalement hautement orgueilleuse. L'orgueil, justement, c'est ça qui normalement les fait avancer politiquement parlant. Et là, qu'avons nous ? Quelle triste image.

Certains se moqueront devant cette bassesse et ce manque de répondant. Personnellement, cela me fait soupirer, et me rend triste. C'est "ça", la politique, la haute politique. Martinon hier, Jégo aujourd'hui, humiliés, mais qui restent devant les caméras "les premiers supporters de leur tortionnaire" ? Se faire cracher dessus, et mais quand même se penser pour essuyer les chaussures du cracheur, et dire à tout le monde qu'on est ravi de l'avoir fait...
Après, peut être n'est ce qu'une sorte, que je trouve surprenante, de l'opportunisme...

Je pourrais conclure avec de la psychologie du samedi matin. Il parait qu'il est difficile de détester le tortionnaire qui vous a fait souffrir, surtout quand vous l'avez aimé par avant. Difficile de rejeter le démon qui se cachait derrière ce qu'on a pris auparavant pour un ange. Peut être ce constat s'applique aussi à moi. Et à tout le monde.

Avons nous tous quelque chose en nous d'Yves Jégo ? Peut être... (mais on ne donne pas une interview au Figaro pour dire combien celle ou celui qui nous a fait souffrir est formidable...)

vendredi 27 mars 2009

Espoirs, Inquiétudes, Indifférence (football)

Espoir : Olympique de Marseille
Et pourtant la période actuelle est difficile. Il faut garder la tête froide. Sinon, il y aurait tant de déception derrière… 1er durant une vingtaine d’heures, entre le samedi soir et le dimanche fin d’après midi. Un quart de finale de Coupe d’Europe, après des matchs retours héroïques en Hollande. En sus, un entraîneur belge, comme la dernière fois en 93’. Et voilà le peuple marseillais, dont je suis, qui se reprend au rêve.
J’avais écris ce billet au soir de la démission d’Albert Emon et de l’arrivée d’Eric Gerets. Tristesse, Marseille était dans les derniers. Et espoirs. Parce qu’un belge, comme avant, comme quand j’étais petit. Gerets, un Monsieur . Impression que mes rêves sont en train de se réaliser, et pourtant…

Et pourtant il est facile de naviguer dans des sentiments terriblement et dangereusement contradictoires, quand on est supporter de l’OM. A la fin de l’année dernière, la punition de Nancy à la maison nous déprimait, et nous amener à penser que tout était fini avant d’avoir commencer. Le commencement justement, un été qui nous faisait rêver à la lune. Avant que tout ne s’écroule. Et cette année encore, les laids 0-0 contre le Mans et Valenciennes à domicile. Les défaites contre Twente et contre Sochaux. Tout ça effacé d’un revers de main et d’une victoire contre Paris St Germain.
Aller de la haine à l’amour sans discernement ni nuance. C’est ça aimer l’OM, c’est le chaud et le froid dans la même pièce. C’est surtout garder raison à chaque moment, et savoir que ça en est impossible.

Mais c’est pour ça aussi qu’on aime l’OM. C’est plein de vie, pleins de conneries, pleins de rebondissements. C’est amateur dans l’esprit. C’est n’importe quoi, et pourtant ça draine 60 000 personnes dans un stade en plein centre ville, et des millions tout autour de Marseille qui est une capitale. Aulas disait qu’il préférait offrir à la France un Barcelone Lyon qu’un Twente Marseille, mais c’est le deuxième match, avec sa séance de tirs aux buts sur un terrain pourri, qui aura donné de l’émotion.

Mes critiques du début d’année sont elles en partie résolues ? J’avais parlé de la défense. Je suis heureux d’avoir eu raison : Civelli, c’est du tout bon. J’avais parlé de Cissé. Je persiste à croire qu’il aurait été un plus. Brandao est sympathique et bucheur à défaut d’être brillant, mais il ne peut jouer la coupe d’Europe. Wiltord est une déception. Zenden un plaisir brut. J’ai toujours aimé ce joueur, cette classe, ces cheveux soyeux et cette frappe aussi limpide que son regard.
Pour autant les faiblesses demeurent : c’est irrégulier. Ca peut passer total au travers. Niang, Koné, Ben Arfa, c’est la définition du courant alternatif. Lyon, c’est pas brillant, c’est chiant, mais c’est régulier. Moyennement régulier, mais régulier quand même.
Marseille, c’est la définition qu’un de mes chefs m’avait donné de la moyenne en mathématique : « j’ai la tête dans le four et les pieds dans le congélateur : en moyenne il fait bon ». C’est Marseille.

Espoirs, oui, réels. La Coupe d’Europe plus que le championnat. Parce que c’est la Coupe d’Europe qui reste dans les esprits. Lyon peut en gagner 8 de championnat, on retient 2004 et les finales de Monaco et Marseille en Coupe d’Europe.
Espoirs, oui, vraiment.

Inquiétude : Saint Etienne
C’est mon deuxième club. Là bas aussi, un peuple. C’est ma belle famille, mais c’est un peu le mien aussi, de peuple. Et aujourd’hui, ça va mal. Très mal.
Lens était un peuple aussi. Les chtis, ceux de Dany Boon. Ils sont aujourd’hui en D2, avec un parcours qui ressemble à celui des verts aujourd’hui. Aucune série positive, un changement d’entraîneur tôt dans la saison. Sauf que Perrin, que j’adore, n’est pas Papin, que j’adorais aussi.

Les dynamiques de victoires, celles qui font qu’à un moment, on respire mieux quand on est au niveau de la ligne d’eau. Sochaux, Valenciennes, Nantes, ont eu à des moments de la saison des séries positives. Saint Etienne jamais. Une victoire suivie… ben d’une défaite, merde. Ca n’embraye jamais. VA a eu son Darcheville, Sochaux son Sverkos, Saint Etienne attends son sauveur. Ce n’est plus Gomis, Ilan, Matuidi et Mirallas ne sont pas au niveau voulu. Et les cadres sont absents ou blessés. Perrin a l’infirmerie. Et Feidouno au Quatar. Ca s’enfonce, ça s’enlise.
J’ai très peur.

Et dimanche prochain, c’est Saint Etienne – Marseille. Parce que le destin veut, en plus, me faire de la peine…

Indifférence : l’Equipe de France
Je n’aime pas Domenech. Je n’aime plus l’Equipe de France. Comme une majorité de français. Moi, c’est plus vieux. J’avais déjà écrit ce billet un soir de Lituanie France, en 2005. Domenech, déjà, s’était foutu de nous. Entre deux outrances, il continue, toujours.
J’ai décidé ce jour de ne plus regarder l’Equipe de France tant que Domenech est aux commandes. Je ne regarde plus. Et je m’en fous.

On est tous un peu sélectionneur. On peut toujours critiquer les choix du sélectionneur. Luyindula, Rémy, et avant Briand, sont ils vraiment meilleurs que Giuly, Trézéguet ou Cissé ? Personnellement, j’en doute terriblement. Mais les uns sont bien dans le moule, les autres non. Ou comment faire des choix sur des critères douteux.
Les mêmes qui font préférer au sélectionneur les mercenaires à la morale douteuse. Le mercenaire Diaby est il plus performant que le polyvalent Bodmer ou les fidèles Benoit Cheyrou ou Jérémy Clément ? Le mercenaire Fanni (les niçois s’en souviennent) est il plus talentueux que les fidèles Chalmé ou Bonnart avant sa blessure ?

Et des choix, enfin, qui me sont totalement et sportivement immoral. Sélectionner un joueur pour qu’il ne puisse plus être sélectionné dans une autre sélection. Domenech a voulu sélectionner Higuain alors qu’il ne connaissait pas la France. Il a sélectionné Gomis pour qu’il ne puisse plus être sélectionné en équipe du Sénégal. Ca a réussi sur un match, qui a couté la place de Cissé mais qui a peut être fait très mal et à Gomis, et à Saint Etienne en contre coup.
Aujourd’hui, c’est Adil Rami. Excellent défenseur d’ailleurs. Pas forcément plus que Planus ou (encore) Bodmer, mais j’aime beaucoup ce joueur, Rami. Sauf que le sélectionner pour qu’il ne puisse plus jouer pour la sélection marocaine me décevrait terriblement. J’espère que ce n’est pas le calcul du sélectionneur… J’espère vraiment.

Les joueurs enfin. Je n’arrive pas à trouver cette équipe de France sympathique. On fait un foin de Karim Benzema, mais à part les titres de champion de France, qu’a-t-il gagné ? A-t-il fait rêver la France en Coupe d’Europe ? L’a-t-on vu contre Barcelone ? Personnellement, je le trouve prétentieux et antipathique. Ce n’est que personnel : il ne me fait pas rêver. Même le petit Nasri, de Marseille pourtant… L’an passé, je le trouvais blasé. A 20 ans. Aujourd’hui, je ne trouve pas qu’il respire quelque chose qui me fait l’apprécier.
Non, cette équipe ne me fait pas rêver, ne m’est pas sympathique. Peut être celui à la tête explique cela…

Je ne parle pas, enfin, de cette baronnie qui dirige le football français. C’est sans scrupule ni honte qu’Escalette s’est fait réélire dans son fauteuil en décembre, sur les cendres d’échec à l’Euro et de désamour flagrant et criminel entre la France et son Equipe Nationale. Aucun honneur, tout a été détruit par « eux », mais ils rempilent. La place doit être bonne.
Et Escalette de clamer « même si la France perd ses deux matchs contre la Lituanie, Domenech restera ! ». Il aurait pu ajouter qu’il nous emmerdait toutes et tous, ça aurait eu le même effet.
Aujourd’hui, la France souhaite presque que l’Equipe de France perde. Il est loin l’esprit de 98’… Mais ceux à la tête du foot français en sont responsables. Ils restent installés à leur siège et donnent des leçons en veux tu en voilà.

Espoir, inquiétude, indifférence. Il n’y a que le foot pour donner de pareils sentiments contradictoires. Et j’aime ça.

En dernière minute, j’apprends que l'Olympique de Marseille est suspendu pour un match à huis clos. Bravo le football français… le même qui possède un arbitrage minable, et une commission de discipline qui exempte un joueur qui casse une jambe à un autre

mercredi 25 mars 2009

J'aurais au moins pu prendre une photo... (soupir)

J’aurais quand même pu prendre une jolie photo… Même si mon jogging du soir aura été pitoyable. Froid, pas d’énergie. Et une cheville qui se fait bobo au 4eme kilomètre. C’est ridicule.
C’est le résumé de ma journée, de ma deuxième semaine de rien du tout qui commence. Deux semaines de la molassitude qui contraste avec la bonne forme de mon OM. Deux semaines de rien, où j’ai l’impression de ne rien faire. De ne rien produire. De ne rien réussir. Dans ma vie professionnelle, municipale, politique, blogguistique, personnelle.
Alors je prends des photos. Et j’appelle Falconette qu’elle vienne me chercher. Ridicule je suis.
Et comme la XXXeme RDB, c’est trop loin pour moi, et que la ligne Roquemaure – La Comète Kremlin – Bicètre est en réparation (c’est les caténaires…), ben je vais suivre les préceptes du bon Nicolas. Je vais pas au bistrot, mais dans ma cave…
Est-ce qu’un peu de Beaumont pourra me mettre du baume au cœur ? On verra bien… (mais y a du boulot…)

PS : je n’ai même pas fété hier mon 1000eme message. C’était celui sur l’Europe qui a eu un succès fantastique au-delà de toutes mes espérances… (soupir bis).Si au départ, j'avais su que cette simple lettre à la mer qui devait remonter le Rhône vers Lyon, et un peu plus haut, irait jusqu'à 1000... Soupir bis

Projet Balladur Alternatif

Une bétise par mail que je dois à l'adorable Falconette. Merci à elle :)))

Donc le projet Balladur alternatif, celui dont les médias n'ont pas parlé : le futur découpage de la France (miam)

PROJET 1 - La FRANCE DES ÉCOLES PHILOSOPHIQUES

Je regrette que ça manque de verdure... (la France des Stéphanois est plus dense que celle des lyonnais...)

PROJET 2 - LA FRANCE DES CHANTEURS (morts)
PROJET 3 - LA FRANCE GLOU GLOU
(Edouard a du penser à Nicolas en pondant ça... pas lui, l'autre...)
Colère sur ce dernier : La Côte du Rhône, c'est pas du pastis. (Merde).
J'aime les conneries par mail. Ca détend.

Une première victoire de l'opinion du net : Facebook...

Facebook va revoir sa page d'accueil. C'est le Nouvel Obs qui l'annonce.
Les utilisateurs étaient mécontents de la nouvelle page d'accueil, qui faisait l'unanimité contre elle. Pour ma part, je trouvais pénible de ne pouvoir paramétrer les flux d'information. Ca me plait de qui sont les nouveaux amis de mes amis, et dans quel groupe à la con ils adhèrent...
C'est con, c'est ridicule, mais j'aime bien Facebook.

Première victoire. HADOPI (bouh) nous donnera t'il l'occasion d'un prochain youpi ? Dans la nouvelle guerre de tranchée, c'est aujourd'hui la secrétaire à l'économie numérique, la charmante Nathalie Kosciusko-Morizet qui prend ses distances avec HADOPI. Pendant que Rimbus nous présente quelques "victoires de la cyber résistance" et que la France présente sa riposte graduée au parlement européen.
Attendons la suite...

mardi 24 mars 2009

Si l'Europe était...

Merci du cadeau Luc... Donc un tag, un autre. Allons y donc.

* Si l’Europe était un animal, je vois bien un éléphant. J’aurais dit un mammouth, mais Claude Allègre est passée avant moi… Lourd, pataud, pas très rapide…
* Si l’Europe était une fleur… Euh, je ne connais rien en fleur moi. Mais je vois bien une fleur fade. Qui aurait tout pour être belle et sentir bon, mais qui reste fade…
* Si l’Europe était une toile… Mais ça va ou quoi ? J’ai une culture de babouin, parlez moi foot ou pinard, mais toile ? J’y connais rien en peinture, alors bon… Allez, un monochrome de je sais pas qui c’est qui faisait des monochromes. Et un monochrome gris, du genre la couleur des murs des administrations tout en haut au dernier étage…
* Si l’Europe était une ville, ce serait une ville sans âme. Et une ville sans habitants non plus. Puisque les gens, les vrais, ça emmerde les dirigeants européens visiblement…
* Si l’Europe était un personnage, ce serait l’homme de verre dans Cobra…
* Si l'Europe était une chanson… La musique de la Ligue des Champions, parce que c’est une Europe que j’aime bien. Ou Final Countdown, du groupe Europe (je mets en fin de billet mon AMV préféré, Final Countdow & Evangelion... Il tabase !).

Je transmets le billet à un privilégié, à une fan de Saint Seiya, à un ami des arènes de Nîmes. et ça sera tout pour l'instant...

J'ai lu le journal ce matin...

Je commence ma lecture en Suisse, à Genève. Aucune volonté de me faire mal avec mes fantômes qui se plaisent à me déchirer le cœur, non. Mais la Tribune de Genève est un canard d’information remarquable, avec une vue particulière sur la France. Et les suisses se moquent de nos dirigeants : « la Société Générale capitule, le gouvernement se pare de vertu ». Tout justement, et malheureusement, ironique. Ca fait écho à mon "ridicule" de hier. J'aime...

*

Pendant ce temps, en France, le Figaro nous apprend que les listes de droite se multiplient pour les élections européennes. La droite est comme la gauche. Il y a des partis de gouvernement, des extrêmes extrémistes, des qui suivent la tendance extrémiste en se radicalisant.
Pour ma part, j’aime bien Nicolas Dupont-Aignan. Je ne lui demanderai qu’une seule chose : qu’il ne courre pas après la droite très à droite, parce que le gaullisme, ce n’est pas ça. Sa non alliance avec Philippe de Villiers m'est donc très sympathique...
Le Figaro fait remarquer que l’ensemble des listes de droite s’oppose au Président. Et rappelle le scénario de 1999’, et la défaite de Nicolas Sarkozy à ces mêmes européennes. Je me demande pour ma part, cette fois, s’il ne pourrait pas y avoir une surprise avec des scores PS et UMP très bas. Mais je n’y crois pas : le scrutin n’est plus national mais batardement régional. Et la multiplication des listes de droite se calque aussi à gauche : plein de fois presque rien, ça fera toujours moins qu’une fois beaucoup…

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Figaro toujours. L’Elysée parle du retour de poids lourds. Sur les routes ? Non, au gouvernement.
Je croyais que Philippe Seguin, depuis sa branlée parisienne, était parti sur l’Ile de Ré. Je me suis trompé de poids lourd. On parle aussi de Raffarin. D’Alain Juppé (je ne lui conseillerais pas et l’inviterais à être ce recours possible à droite…). Bref, on parle de « renouvellement ». A quelle place sera le jeune louveteau Edouard Balladur ?
Les « ministres actuels sont fatigués » entend on. C’est évident qu’à force d’avoir été traité de la sorte, les Jégo, Dati & Co sont cuits. Seguin est il aussi malléable à souhait qu’une Yadé ou une NKM ? Je n’en suis pas sur.
Et au final, qu’est ce qu’on s’en fout. Sont-ce les noms qu’on aligne comme des trophées qui feront partir les inquiétudes des français ? Et François Barouin et François Léotard au fait, ils font toujours de la politique ? Ca me rajeunit, c’est bien. Mais à part ça…

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Libération écrit qu’à gauche aussi se crée un front anti-Frêche. Rassurant. Mais je ne peux m’empêcher de me demander pour ceux là, qui le descendent aujourd’hui, ne sont pas montés au créneau pendant le mandat actuel ? Opportunisme ? Enfin, mieux vaut tard que jamais…

Libération enfin, magnifique titre en parlant de Sarkozy à Saint Quentin : « Nicolas Sarkozy vend sa pilule du lendemain ». C’est du Canard Enchainé certes plus Lidl que petite ferme du Gers, mais c’est pas mal trouvé comme titre.
Mais quand même, Sarkozy à Saint Quentin, c’est terrifiant comme le titre le Post. Aujourd’hui, c’est une ville morte, cette charmante citée dans laquelle j’ai infiniment de merveilleux souvenirs. Qui ne sont pas des fantômes ceux là.

Mais même Sarkozy à Saint-Quentin, c’est le bordel aujourd’hui, cette charmante bourgade picarde me fait me souvenir que j’ai quand même de la chance d’être chouettement accompagnée. Et finalement, les fantômes du début ne sont que peu de chose. Et j’échange volontiers une Tribune de Genève contre un Courrier Picard (ou mieux, un Progrès de Saint Etienne, mais… c’est dur en ce moment les verts…)...