mercredi 24 novembre 2010

Ecoutez... cette histoire... de Samos...



(... ça va pas moi...)

Martine Aubry et les journalistes : tout comme Sarkozy ?

La dernière histoire entre Sarkozy et journalistes, et la mise à l'écart d'Audrey Pulvar compagne du candidat Arnaud de Montebourg (le chevalier blanc qui compare sans rire son histoire avec celle de Raymond Domenech et Estelle Denis...) repose quelque peu la question des relations (parfois incestueuse) entre journaliste et hommes politiques. Connivence, coucherie, pression, etc... En la matière, la blogosphère de gauche, qui sera toujours active au moins jusqu'en 2012, n'est pas la dernière à critiquer cet état de fait quand il s'agit des liens UMP - médias.

Un autre point de vue de notre ami Chafouin, blogueur du Nord. Un billet : "Martine Aubry et les journaux locaux". Un point de vue sur la première secrétaire du Parti Socialiste et ses relations avec les médias. Son billet commence comme ça :
On dit souvent de Martine Aubry qu’elle est autoritaire et entretient des rapports complexes et tendus avec les médias. Au niveau local, c’est peu dire que la maire de Lille joue le chaud et le froid vis à vis des médias locaux. La première secrétaire du PS ignore largement la presse régionale, mais n’hésite pas à l’attaquer à la moindre virgule qui lui déplaît. Le tout, dans une ambiance de verrouillage et de centralisation de l’info, accompagnés d’une ultra-communication qui rappelle un certain… Nicolas Sarkozy.
La suite, c'est sur Pensées d'Outre Politique.
Cela n'apporte pas plus de commentaires de ma part. Sinon une confirmation, pour moi, que cela n'est pas forcément mieux dans le camp d'en face...

mardi 23 novembre 2010

Chic ! Nicolas Sarkozy a dérapé...

C’est un rituel pour certains. L’attente d’un dérapage… Dans le camp de l’UMP évidemment (taisons les insultes et phrases lamentables prononcées à gauche, ni discréditons pas ceux que l’on soutient non plus). Et là, c’est festival, champagne, fromage et dessert, cognac et verveine… Nicolas Sarkozy insulte un journaliste. Youpi !

Les faits, rapportés brutalement ? Nicolas Sarkozy traite un journaliste de pédophile. Ah oui, quand même… Bon, c’est pareil qu’avec un Mélenchon, un Montebourg, un Peillon ou un Frêche, il y aurait toujours un militant zélé qui viendra avec la sacro-sainte phrase : « il faut remettre la phrase dans son contexte ». Il n"aurait pas forcément tort...
Le contexte, c’est Karachi. Ca aussi il faudra en reparler. De l’obstruction du gouvernement pour donner accès à des documents qui permettrait de faire de la lumière, mais aussi de cette instrumentalisation que je trouve nauséabonde et fétide de cette affaire dramatique. Enfin, c’est un autre sujet. Là on parle du « dérapage du président ».

CC (qui remarque qu’à présent c’est Bigard et non Guaino qui écrit les textes de Sarkozy) relate l’intégralité du propos. Et met en avant le coté « second degré » de la réplique du Président. « Vous êtes un pédophile, j'en ai l'intime conviction, j'ai vu les services secrets mais je ne vous dirai pas lesquels, j'ai vu quelqu'un mais je ne vous dirai pas qui c'est, et c'était oral… »

Personnellement (mais ce n’est que mon avis), je trouve ça lourd, grossier, et pas brillant. Je trouve que dans la bouche d’un Président de la République qui se veut « nouveau », c’est nul. Je n’imagine pas ça dit dans la bouche de Giscard, Chirac, Mitterrand (je ne parle pas de Pompidou ou de Gaulle…). Mais je trouve que ça ne mérite pas ce buzz qui commence (et auquel je contribue...). Et me dis que pour s’opposer au chef de l’Etat et promouvoir (de fait) ses petits copains de l’opposition, il y aurait peut être des angles d’attaque plus profitables. Plus nobles aussi, ça éviterait de travestir parfois la vérité pour l’arranger à sa douce sauce…

Yann remarque que Sarkozy se berlusconise. Il a raison, mais pour moi, ça ne date pas d’hier. Je l’ai toujours qualifié de représentant d’une droite berlusconobushiste, mot qui ne veut rien dire mais qui est le plus proche de ce que je ressens. Sur cette phrase, je trouve plutôt que Sarkozy se rapproche d’un Lefebvre, ou de ces personnalités de gauche qui manient l’insulte et la violence verbale tout en donnant des leçons de morale politique
Mais en tous cas, qu’il est bien loin de ce que l’on est en droit d’attendre d’un Président, en terme de comportement. Ca plaira à certains. Moi, je trouve ça dommage…

dimanche 21 novembre 2010

6 ans déjà...

Etait ce un dimanche post vin primeur ? Sans doute... J'étais à Saint Quentin, en Picardie, sur le PC de Falconette, lorsque j'ai crée ce blog. Le 21 Novembre 2004.

C'est idiot, mais j'aime bien me souvenir du début de ce blog. A l'époque où ma blogosphère n'existait que peu. Mes contacts virtuels provenaient de l'univers de Saint Seiya, les Chevaliers du Zodiaque dont la suite vient de sortir en manga...
Les blogs que je fréquentais n'existent plus aujourd'hui, ou bien me sont interdits. Et l'objectif qui était le mien n'avait rien à voir avec ceux que je parcours aujourd'hui. C'était une autre époque...

Aujourd'hui, 6 ans après, je suis marié, professionnellement tout va bien merci, et personnellement aussi. Restent quelques fantômes qui parfois reviennent à la surface, quand une chanson ou une image apparaissent à la surface, mais ils sont moins présents, merci. Mes nymphes ont fini de danser dans mes bois, laissant la place à un chaud soleil sur ma blogosphère... Même si des fois...

Cela fait 6 ans que je blogue. Toujours cette impression d'avoir croisé bien des gens, bu bien des bières. Certains ne sont plus là. D'autres les remplaceront. 6 ans que je blogue, un petit morceau de vie.
Continuons un peu...

Melenchon et Montebourg candidats. D'autres en parlent mieux que moi...

Billet court. Pas envie. Et puis bon, à quoi bon parler quand d'autres font les choses mieux que moi... J'aurais eu envie de dire tout le pas forcément bien que je pense de Jean-Luc Mélenchon et d'Arnaud de Montebourg, candidats à la candidature pour 2012.
Le premier est "le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas". J'ai bu un primeur pas bon ce weekend : j'aurais du prendre la même chose que le chef du PdG, ça a l'air bon... Le deuxième est dans la modestie poétique, et propose "des rêves et des idées"... Mais où vas tu, petit papillon ? Lire le livre du cumulard qui dénonce le cumul des mandats des autres... oh...

J'aurais pu en écrire des lignes, et finalement non. Hashtable a résumé ce que je pense de ces deux candidatures, dans deux excellents billets, tout en douce ironie...
Et petite phrase sur le billet quotidien de Jean-Michel Aphatie, à propos de Mélenchon : "Jean-Luc Mélenchon, en congrès au Mans, s'est trouvé un nouveau slogan (...) Oui, bon, d'accord, et alors? Le bruit, ça dérange; la fureur, ça fatigue; le tumulte, ça énerve; le fracas, ça indispose. Et le tout ferait des voix? Faut voir..."

Une campagne électorale sert aussi à ça. A présenter ses idées, sa personne. A fracasser les autres aussi, mais c'est le jeu. Et pour l'électeur lambda que nous sommes, à faire un choix. Le mien n'ira probablement pas sur ces deux candidats.

Je pense que les deux seraient des candidats redoutables. En tous cas légitimes. Mais tout sauf rassembleur, ni porteur d'une idée de république apaisée et respectueuse.
En tous cas, la campagne commence. 2012, c'est demain...

samedi 20 novembre 2010

La fable du petit oiseau et de la merde... (Mon nom est Personne)

Mon Nom est Personne est un de mes films cultes. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Mais je l'ai vu pléthores de fois étant plus jeune... Adorant la musique, adorant Terence Hill... Et cette scène mythique ou Jack Beauregard combat, seul, la "Horde Sauvage"...

"Tu auras ton nom dans les livres d'histoire...". Je mentirais en disant que cette phrase ne m'a jamais profondément touché... Aujourd'hui, je sais que cela ne sera pas le cas me concernant, mais j'avoue : ce film m'eut troublé plus jeune. Cette phrase aussi...

Il y a dans ce film un passage culte. Celui où Personne raconte la fable du petit oiseau dans la merde... Philippe Méoule en a parlé aujourd'hui sur son blog. En ce jour d'automne pluvieux où je n'ai finalement peu de choses à dire, j'avais envie de la mettre en avant, cette merveille scène, et cette jolie fable...

J'adore le rugby... (et les timbres)

L'Equipe Mag de samedi dernierBeau match ce soir. Avec du primeur, de la charcuterie et des amis, ça devrait être sympa...

vendredi 19 novembre 2010

Amusons nous avec Twitter

Je ne veux surtout pas remplacer le bistrot geek, mais remercier notre ami bloguer Lolobo qui fait beaucoup pour notre sympathique communauté.

Après le délicieux Jegounotron qui nous permet de donner la liste de nos gentils donneurs de liens, voilà le E-Manurama. Avec l'accroche suivante qui veut tout dire : "Twitte ceux qui t'aiment, c'est bon pour ton égo".

A partir du flux de notre blog, ce sympathique génère une liste de #FF, ou de remerciement. Bien agréable ! Inutile bien sur. Futile sans doute. Mais indispensable, et délicieux.

Merci Lolobo ! et vive nos blogs.

Ségolène Royal ne veut pas parler avec des ploucs --> vite un duplex !

Elle a bien raison remarque. En plus, c’est une présidentiable, elle. Bravo au Petit Journal de Canal Plus d’avoir levé ce lièvre, bien plus ridicule et amusant que scandaleux, il faut bien le reconnaitre.

Mission « à vous de juger » mardi soir après l’intervention de Nicolas Sarkozy. Les réactions de chacun. Bon, ils ont fait une émission, c’était pas la peine on les avait déjà avant les réactions qui seraient dites, mais bon pourquoi pas… Emission « à vous de juger » spéciale, donc.
Avec en plateau des sommités. Fraçois Baroin (un ministre), Cécile Duflot, Marc Philippe Daubresse et Pierre Moscovici notamment.
Et en duplex, en plus de François Bayrou et Dominique de Villepin, Ségolène Royal… Rien de choquant.

Ce qui est amusant, c’est ce que révèle le Petit Journal. Ségolène Royal était en duplex de la salle d’à coté. Ségolène Royal, qui critique des fois (ça lui arrive) la « politique de communication de Nicolas Sarkozy », a préféré être en duplex des salons d’à coté, pour ne pas être mélangée avec les sommités sur le plateau. Parce que elle, comme Villepin et Bayrou, elle est au dessus… Ce qui a été confirmé par Arlette Chabot : "Ségolène Royal est une présidentiable, on la traite comme tous les présidentiable". Par un duplex sans le salon d'à coté.
Enfin au dessus, non. A coté sur ce coup. C’est marrant…

Mathieu me dirait « quel intérêt de faire un billet sur ça ? ». Je lui dirai pas plus d’intérêt que de faire un billet sur le remaniement. Mais un blog n’existe pas que pour faire des billets importants, intéressants, des qui vont changer le monde et la planète. En fait, un blog ça sert à rien mais ça amuse au moins celui qui l’utilise.
Et ça m’amusait de me moquer de Ségolène Royal. Parce que je la trouve autant ridicule que quand Christine Lagarde se fait effacer ses bijoux à la une d’un journal. Autant que Sarkozy et Fillon qui surjouent la scène du départ de l’Elysée samedi soir. Et comme quand nos gouvernants de droite sont ridicules, notre blogosphère s’en amuse, je m’amuse de ce duplex d’à coté pour pas être avec les ploucs de Ségolène Royal.

Tiens, au fait ? Les primaires du PS c’est bientôt non ?

mercredi 17 novembre 2010

Angleterre - France, je ne regarderai pas ce soir...

Tout à l’heure, je ne regarderai pas Angleterre – France. Hier soir, je n’ai pas regardé Nicolas Sarkozy, donc ça me fera une autre soirée loin du « programme phare »… Je ne regarderai car je suis invité à manger chez un ami, qui se moque du foot. Il a bien raison.
Mais je ne regarderai pas non plus car il y a des choses qui me gênent. Principalement la sélection d’Eric Abidal dans cette « nouvelle » équipe de France de Laurent Blanc, que je soutiens.

Tout le monde a droit à de la rédemption et au pardon. Mais peut être faut il faire passer le temps… Il y a à peine 5 mois, l’Equipe de France de Raymond Domenech, Patrice Evra, Nicolas Anelka et donc Eric Abidal, se comportait d’une manière honteuse, insultante, insupportable. Eric Abidal, c’était celui qui, comme disait Eric Di Méco : « C’est pas lui qui avait pris sa grosse voix pour dire « les joueurs ne veulent pas voir Rama Yade » ? Il avait des couilles là Abidal. Et puis là, c’est « je ne veux pas jouer contre l’AfSuf », il a plus de couilles… Je ne savais pas que les couilles, ça poussait et ça tombait aussi vite… ».

J’ai lu pas mal de bouquins et d’articles sur cette triste Coupe du Monde française. Pour les journalistes proches de cette Coupe du Monde, les boss de cette triste et honteuse équipe de France 2010, ceux qui avaient pris le pouvoir, avaient pour nom Evra, Anelka, Ribery, Gallas, Henry, Malouda et donc Abidal. Face à eux, des Gourcuff, Lloris, Mandanda, Sagna, Diarra… Deux clans, dont un qui est responsable de cette indécence aux yeux du monde, et de ce bus du 20 Juin…
Malouda a été rappelé en Equipe de France, il a même été capitaine. Bon, pourquoi pas… Mais là, en l’espace d’une semaine, nous avons eu l’histoire des primes que les joueurs espéraient bien se mettre dans la poche pendant que la France avait le dos tourné. Un Patrice Evra qui estimait, sans rigoler : « ne me parlez pas des primes : le plus important est que je revienne en Equipe de France… ». Et dimanche un Laurent Blanc qui estime qu’Evra et Anelka, une fois leurs suspensions purgées, pourraient être à nouveau sélectionnable. Comme Abidal donc…

Ca sera sans moi. Je fais confiance à Laurent Blanc. Mais je ne veux pas qu’il fasse n’importe quoi, et redonne un maillot bleu à des gens qui l’ont souillé.

Tout ça me rappelle que ce pitoyable Conseil Fédéral de la FFF est toujours en place. Il est le responsable du renouvellement de Domenech après la purge de l’Euro 2008, et du désamour entre le peuple français et son football. Mais il est toujours en place…
Ceux qui s’offusquent que Raymond Domenech défende ses droits suite à un licenciement abracadabrantesque, et seront responsable d’un chèque supplémentaire de 2,9 millions à donner au pire sélectionneur de l’Equipe de France de football, sont toujours là. Ils mangent bien, la place est chaude et ils ne la laisseraient à personne.
Ils démissionnent quand, ces incapables irresponsables ? Dans nos rêves, sans doute…

Allez, ce soir on boira un bon Gigondas avec un repas chaud, il fait froid dehors… Et on lira demain les réactions. Elles seront sans nul doute moins caricaturales que celles de ce matin

Nicolas Sarkozy a parlé... les autres aussi ! (caricatures suite)

Je n'ai pas regardé. J'ai regardé à la place un merveilleux documentaire sur la lune (c'est vrai plus). Savez-vous que ce satellite a la taille d’un quart de terre, ce qui en fait en proportion le satellite le plus gros du système solaire ? Vous vous en moquez ? Bon…

Je suis allé voir chez Nicolas un peu ce qui a été dit hier. Il fait un résumé rapide, sans plus de commentaires… Sur les blogs de gens de gauche que je connais, fatalement la désillusion apparait, mais l’inverse m’aurait surpris… Restons dans la caricature jusqu’au bout remarquez, la politique est ainsi faite. Les militants et gens de gauche hurleront à la déception (déçu… les pauvres, comme s’ils en avaient attendu objectivement quelque chose…), et les militants et sympathisants UMP sarkozyste applaudiront et se féliciterons d’avoir un chef tel que lui. C’est la force des choses…

Une question que je me pose, comme ça… Pour savoir objectivement ce qu’il s’est dit, et quoi en penser, est ce sur la blogosphère qu’il faut aller voir ? Est-ce chez les militants zélés du Parti Socialiste ou des partis satellites (on y revient) que nous trouverons la lumière et la vérité ? Euh… Est-ce sur les blogs des amis de Dominique Paillé (donnez moi l’adresse si ça existe) que nous trouverons les informations les plus sûres ?

Sinon, je suis quand même allé voir les réactions officielles. Comme prévu c’est à mourir de rire… J'aurais pu recopier mon billet de la veille...

Au Parti Socialiste, forcément, c’est la déception qui domineMartine Aubry : « J'ai entendu un président de la République hésitant, je dirais déboussolé qui donne l'impression de ne pas savoir où il va ». Phrase délicieuse, de la part d’une personne qui elle sait très bien où elle va… JC Cambadélis : « Nicolas Sarkozy est dans les cordes et n’a plus de ressort si ce ne sont les commentaires de la presse. (…). On n’est plus dans la rupture mais dans la continuité. Nicolas Sarkozy se "chiraquise", en ratant l’occasion de la contrition sur ses erreurs ». On sent une intervention préparée et écrite de longue date, qui aurait également pu servir lors de la dernière, ou prochaine, intervention présidentielle… Ségolène Royal est également comme à son habitude, modérée et raisonnable « Les Français, ce soir, vont avoir de nouvelles raisons d'être en colère et même dégoûtés. J'ai trouvé un président affaibli par ses échecs, et enfin, j'ai trouvé un président qui était discrédité par ses mensonges ». Mensonges, de la part de Ségolène Royal, c’est toujours délicieux…

A droite aussi, la caricature est à son summum. Je crois que j’étais bon en pronostic hier soir, je jouerais des sous la prochaine fois… JF Copé saute de partout dans son appartement tellement il est enthousiaste : « Nicolas Sarkozy a su trouver le ton et les mots justes pour remettre en perspective et expliquer l'action que nous conduisons depuis 2007 et tracer un cap clair et ambitieux pour la suite du quinquennat ». Copier coller des interventions précédentes de Xavier Bertrand, mais ne changeons pas des lècheries qui gagnent. Dominique Paillé est tout en nuance : « L'UMP tient à saluer la détermination du président de la République et la force contenue de son message à destination des Français en fixant une feuille de route précise au gouvernement avec un calendrier de réformes détaillé empruntant une méthode de dialogue et de concertation ». Slurp slurp slurp. Les jeunes Pop n’ont peur de rien : « les annonces volontaristes de Nicolas Sarkozy sont le signe fort d'une réponse aux attentes d'une jeunesse inquiète, alors que le chômage touche près de 23% des 18-24 ans ». Slurp slurp slurp encore.
Et le dernier, on l’a retrouvé, enfin : Frédéric Lefebvre ! « On a un président de la République qui, une nouvelle fois, a donné l'image d'un président de devoir. Chacun a pu, en l'écoutant, mesurer à quel point il fait passer l'intérêt du pays avant sa propre image, avant sa popularité ». C'est plus une langue, c'est une baleine...

Je passe les interventions de Bayrou, Buffet ou Le Pen. Ils n’ont pas passé une bonne soirée non plus, mais le jeu est là. Dur de s’y retrouver en écoutant juste les interventions et réactions. La caricature est au moins aussi pénible que l’est cet exercice d’un président monarchique en face de trois journalistes qui viennent prendre la becquée…
Je lisais chez notre ami Stef (qui n’est pas de droite) la remarque suivante : « Ne laissons plus dire à Sarkozy n’importe quoi ». Il a raison. Mais je pense aussi qu’il faut aller plus loin. Ne laissons plus dire à la classe politique, dans son ensemble, n’importe quoi. Ne les laissons plus être des caricatures d’eux même, avec comme seul objectif prendre le pouvoir et les places qui vont avec…

Ne les laissons plus, ne les laissons plus… C’est bien ambitieux tout ça. Je laisserai le travail à d’autres : je préfère, en ce moment, regarder des documentaires sur les planètes le soir… Impression de partir loin, et franchement ça fait du bien…

mardi 16 novembre 2010

Les réactions à l'interview présidentielle... (prenons de l'avance)

Gagnons un petit peu de temps. Voilà quelles seront les réactions officielles de la classe politique ce soir, après l’interview élyséenne de Nicolas Sarkozy.

A gauche, c’est la déception : « ils ne sont pas convaincus » (ben voyons). Pour Benoit Hamon : « Nicolas Sarkozy a tenté de créer l'illusion du mouvement. Il a disserté, philosophé, pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d’achat, de la vie chère, des salaires et de l’emploi ». Martine Aubry : « Nicolas Sarkozy présente un discours démissionnaire par rapport aux problèmes des Français ».
Pour Jean-Luc Mélenchon (qui n’a rien dit d’insultant tiens ?) : "C’est une vision ultra réactionnaire et destructrice du changement. Le projet de civilisation de Nicolas Sarkozy, c’est l’assurance de pire en jouant sur les peurs".

A droite par contre, quel délice, ils sont sous le charme. Frédéric Lefebvre n’a pas parlé, mais il ne parle depuis qu’il est allé chez le coiffeur et qu’il est secrétaire d’Etat aux Petits Suisses à la confiture. Par contre, Dominique Paillé n’en peut plus de bonheur : « Nicolas Sarkozy a fait preuve d’un langage de vérité, proche des préoccupations des Français ». Il « salue la réussite d’un exercice pédagogique ». Slurp slurp.
Jean-François Copé ?: « "Nicolas Sarkozy confirme ses engagements pris pendant la campagne présidentielle. Il a donné du sens à son action".

Allez j'avoue : j’ai triché. J’ai fait un mix des déclarations officielles suites aux interviews du 26 janvier 2010 et du 13 Juillet 2010. Mais suis je loin de la vérité ? La gauche trouvera que Nicolas Sarkozy a été décevant et que « de toutes façons les français sont pas dupes, le vrai remaniement en 2012, patati patata », et l’UMP officielle n’en pourra plus de faire des roulades arrières de joie.
J’attends avec intérêt les réactions de Jean-Louis Borloo, Hervé Morin, et ses copains centristes tiens…

Je ne boycotterai pas Sarkozy ce soir (car c’est ridicule), mais je ne regarderai pas non plus…

Je ne sais pas s’il y a dans les conseils de blogage de notre ami Nicolas un truc qui dit « évite les titres trop longs et à la con ». Si tel est le cas, je ne suis pas son conseil, j’en suis désolé… Mais grosso modo, l’idée générale est là, dans le titre…

Depuis hier soir, je me pince (c’est le mot) en lisant des « appels au boycott de l’intervention de Nicolas Sarkozy ». Boycott, rien que ça… Boycotter le Président de la République, élu légitime de la Nation. Et pas n’importe quel boycott, attention ! La Résistance avec un grand R devant, courageuse et téméraire : en mettant sa télévision sur une autre chaine de « 1 », « 2 » ou « 4 »… « Résistance »… Soupir…
Ridicule, je ne vois pas d’autres mots. Et je me dis que l’opposition (puisque ces idées ne viennent pas des copains de la chroniqueuse au Grand Journal Nadine Morano…), ou plutôt certains de ses sympathisants zélés, ne s’y prennent pas forcément bien pour exprimer leur opposition. Appeler au « boycott » d’une parole libre, c’est idiot. Boycotter quelqu’un qui parle mais avec qui on est en désaccord, pourquoi pas le censurer tant qu’on y est…

Cette idée me rappellerait presque le « No Sarkozy Day ». Puisque certains chantres de la tolérance ne pouvais pas décemment appeler à prendre les armes contre l’Elysée et à faire un « coup d’Etat citoyen » (j’invente le terme…), l’idée du « No Sarkozy Day » est arrivé. Appelons le Président à démissionner ! La démocratie est bien gardée avec des créations de ce type…

Non, pour ma part, je ferais ce coup ci comme bien des fois quand le Président parle à la télévision. Je ne regarderai pas. Cela ne m’intéresse pas. Je lirai demain les commentaires, les petites phrases. Et ça m’ira bien. Je sais d’emblée quels seront les réactions à l’interview présidentielles, et les commentaires de Benoit Hamon et de Dominique Paillé (je peux déjà les écrire tiens…).

Je ne regarderai pas pour pleins de raison. D’abord parce que ça passe pendant le SAV d’Omar et Fred. Qui sera supprimé ? Et bien je regarderai South Park sur Game One. Ou je jouerai à Final Fantasy. Ou je regarderai un DVD. Ou je lirai un livre. Pleins de choses à faire.
Et ensuite, je trouve insupportable, aujourd’hui, ces grandes messes. Trois interviewers qui viennent prendre la becquée, c’est consternant. Aucune relance de la part des journalistes si la réponse du Président n’est pas convenable. Et un sentiment terrifiant de monarchie dépassée et avilissante, devant cette interview dans des salons dorées…
Quand c’était Chirac je ne regardais pas plus. Et je suppose que de l’époque de Mitterrand, j’aurais fait de même. J’aime les émissions politiques, mais dans les émissions politiques. Que Sarkozy soit invité chez Aphatie, chez Mme de Montebourg Audrey Pulvar sur ITV, chez Demorand, chez la délicieuse Anne-Sophie Lapix. Qu’il se déplace, ça lui fera de la promenade en plus.

Et que l’interview soit punchy. Que l’on demande s’il est bien sain d’augmenter les impôts des classes moyennes quand « on n’a pas été élu pour augmenter les impôts ». Que l’on fasse le point sur les 15 promesses du candidat. Sur la République Irréprochable. Et s’il ne répond pas, qu’on lui repose la question. Bordel.

Donc je ne regarderai pas ce soir. Mais je ne boycotterai pas non plus, c’est idiot cette idée de boycott. Et j’irai plus loin : cela met en avant un sectarisme assez désagréable, de la part d’une certaine gauche. Alain Juppé a dit hier : « je ne veux pas que la gauche revienne au pouvoir en 2012 ». Si c’est celle là qui se comporte de manière infantile et intolérante, je ne suis pas sur de ne pas partager son avis…

Tiens ? Ce soir y a Crocodile Dundee 3 sur RTL 9, l’immense Alexandre le bienheureux (avec Philippe Noiret et Jean Carmet) sur Paris Première. TV Breizh propose un programme politique avec « un Flic à la maternelle » (avec le gouverneur de Californie), et Comédie demande « y a-t-il un flic pour sauver la reine ? ».
Boycott ? Pourquoi faire ? On a un super choix… (même celui de se coucher tôt…)

lundi 15 novembre 2010

Le virage à 360° de Christine Lagarde... (ou le véritable sens de ce remaniement)

Nouveau gouvernement, nouvelle politique ? On peut se poser la question, quand on entend la phrase pleine de sens de Christine Lagarde, notre "nouvelle" ministre de l'économie et des finances.
"Ce remaniement est un virage à 360°", clame dame Christine sur France Info...

Joli tête à queue trigonométrique. Et une phrase qui, sans doute, résume mieux que tous les meilleurs éditos ou billets de blog, le véritable sens de ce remaniement...