J’ai toujours pensé que le manque d’humilité était un défaut mortel. L’arrogance et la prétention sont parmi les tares pour lesquelles je n’ai aucune indulgence. Intolérance totale.
Hier soir, Marseille a perdu contre Carquefou. Une composition d’équipe composée de « remplaçants », ou de pseudo stars ayant perdues leurs places en début de saison. Avec le résultat que l’on a vu : élimination sans panache de mon club préféré.
Applaudissons les « petits » et soyons à la fois bon joueur et politiquement correct. Gardons pour nous l’énervement à l’écoute des commentaires d’Eurosport, davantage insupportable qu’un match commenté par France Télévision et Daniel Auclair. Politiquement correct, louons la magie de la Coupe qui permet à des barmen et des employés d’humilier des « stars ».
Et puis après, soyons scandalisés de ce manque d’humilité du club et des joueurs et dirigeants marseillais. De pseudo stars qui préfèrent garder leur influx pour renégocier un contrat à la hausse au sortir de leur 20 ans, et de dirigeants pensant que l’équipe réserve sera suffisante pour passer l’épine de Loire Atlantique. Sauf que Carquefou aura été un peu plus qu’une brindille, et la honte est pour les champions d’Europe 1993’.
L’humilité, qui permet de faire des miracles… Toujours.
Au niveau politique aussi, l’humilité me semble importante. La campagne des municipales, dans mon village, aura été dure. Et « nos » adversaires en ont sérieusement manqué, d’humilité. La liste que je soutenais a décidé de faire une campagne sans parler des autres listes. Préférant se consacrer à son projet d’une part. Et d’autre part parce que certains partagent ma vision de la politique, à savoir que respecter des autres « listes concurrentes » (dans lesquelles j'avais des amis et des gens que j'apprécie), c’est aussi respecter les électeurs qui feront leur choix. Je ne crois pas que c’est respecter le peuple, unique souverain, que de faire une campagne en préférant l’insulte à l’argumentation, et le mépris des adversaires à la défense de son projet. Les électeurs méritent mieux que des lancers de boue.
Durant cette campagne, et jusqu’au dernier tract du samedi avant le premier tour, mon candidat et ma liste auront été l’objet d’attaques abaissantes, humiliantes, insultantes, presque diffamantes. Avec un mépris assez incroyable pour mon ami candidat maintenant maire. Et derrière, les électeurs ont fait leur choix...
Je trouve personnellement affligeant cette manière de faire de la politique en méprisant et abaissant ses adversaires, plutôt que de chercher à défendre son programme et finalement convaincre sur soit. En tous cas, ce n’est pas ma manière de concevoir la politique, et je ne trouve pas cela très « républicain ». Sans doute est ce pour ça que je prends très mal les « leçons » de « républicanisme » que peuvent porter certaines personnes ayant usé et abusé de ces méthodes que je ne trouve, pour ma part, pas très républicaines…
L’humilité aussi en politique. Parce que l’élu ou le candidat n’est finalement rien sans l’approbation du peuple. Le Maire n’est rien si sa ville ou son village le lâche. Les élus ne sont rien ceux qui les ont fait ont envie de les défaire, parce qu’ils ne les jugent pas à la hauteur de la mission qu’on leur a confié.
L'humilité, parce que "vous allez voir ce que vous allez voir quand on sera élu", on le voit aujourd'hui au sommet de l'Etat, ça n'apporte que des désillusions. L'humilité enfin, car si le peuple choisi quelqu'un d'autre, quelle face aurons nous si nous avons passé une campagne avant à le décrédibiliser et l'insulter ? Insulter une personne pouvant être choisi par le peuple, n'est ce pas insulter le peuple ?
Un match de foot ou une campagne politique peuvent montrer combien l’humilité est importante. Parce que personne n’est parfait. Aussi, peut être est il préférable d’éviter de donner des leçons à autrui, lorsque l’on est soit même imparfait. Comme tout le monde, personne n’est parfait.
Mais peut être aussi que la politique n’est elle-même pas très morale… Aussi l’humilité ne demeure qu’un mythe. Et c’est bien dommage…
Et cela donne Carquefou en ¼ de finale. Bravo à eux. Et merci pour la leçon.
Hier soir, Marseille a perdu contre Carquefou. Une composition d’équipe composée de « remplaçants », ou de pseudo stars ayant perdues leurs places en début de saison. Avec le résultat que l’on a vu : élimination sans panache de mon club préféré.
Applaudissons les « petits » et soyons à la fois bon joueur et politiquement correct. Gardons pour nous l’énervement à l’écoute des commentaires d’Eurosport, davantage insupportable qu’un match commenté par France Télévision et Daniel Auclair. Politiquement correct, louons la magie de la Coupe qui permet à des barmen et des employés d’humilier des « stars ».
Et puis après, soyons scandalisés de ce manque d’humilité du club et des joueurs et dirigeants marseillais. De pseudo stars qui préfèrent garder leur influx pour renégocier un contrat à la hausse au sortir de leur 20 ans, et de dirigeants pensant que l’équipe réserve sera suffisante pour passer l’épine de Loire Atlantique. Sauf que Carquefou aura été un peu plus qu’une brindille, et la honte est pour les champions d’Europe 1993’.
L’humilité, qui permet de faire des miracles… Toujours.
Au niveau politique aussi, l’humilité me semble importante. La campagne des municipales, dans mon village, aura été dure. Et « nos » adversaires en ont sérieusement manqué, d’humilité. La liste que je soutenais a décidé de faire une campagne sans parler des autres listes. Préférant se consacrer à son projet d’une part. Et d’autre part parce que certains partagent ma vision de la politique, à savoir que respecter des autres « listes concurrentes » (dans lesquelles j'avais des amis et des gens que j'apprécie), c’est aussi respecter les électeurs qui feront leur choix. Je ne crois pas que c’est respecter le peuple, unique souverain, que de faire une campagne en préférant l’insulte à l’argumentation, et le mépris des adversaires à la défense de son projet. Les électeurs méritent mieux que des lancers de boue.
Durant cette campagne, et jusqu’au dernier tract du samedi avant le premier tour, mon candidat et ma liste auront été l’objet d’attaques abaissantes, humiliantes, insultantes, presque diffamantes. Avec un mépris assez incroyable pour mon ami candidat maintenant maire. Et derrière, les électeurs ont fait leur choix...
Je trouve personnellement affligeant cette manière de faire de la politique en méprisant et abaissant ses adversaires, plutôt que de chercher à défendre son programme et finalement convaincre sur soit. En tous cas, ce n’est pas ma manière de concevoir la politique, et je ne trouve pas cela très « républicain ». Sans doute est ce pour ça que je prends très mal les « leçons » de « républicanisme » que peuvent porter certaines personnes ayant usé et abusé de ces méthodes que je ne trouve, pour ma part, pas très républicaines…
L’humilité aussi en politique. Parce que l’élu ou le candidat n’est finalement rien sans l’approbation du peuple. Le Maire n’est rien si sa ville ou son village le lâche. Les élus ne sont rien ceux qui les ont fait ont envie de les défaire, parce qu’ils ne les jugent pas à la hauteur de la mission qu’on leur a confié.
L'humilité, parce que "vous allez voir ce que vous allez voir quand on sera élu", on le voit aujourd'hui au sommet de l'Etat, ça n'apporte que des désillusions. L'humilité enfin, car si le peuple choisi quelqu'un d'autre, quelle face aurons nous si nous avons passé une campagne avant à le décrédibiliser et l'insulter ? Insulter une personne pouvant être choisi par le peuple, n'est ce pas insulter le peuple ?
Un match de foot ou une campagne politique peuvent montrer combien l’humilité est importante. Parce que personne n’est parfait. Aussi, peut être est il préférable d’éviter de donner des leçons à autrui, lorsque l’on est soit même imparfait. Comme tout le monde, personne n’est parfait.
Mais peut être aussi que la politique n’est elle-même pas très morale… Aussi l’humilité ne demeure qu’un mythe. Et c’est bien dommage…
Et cela donne Carquefou en ¼ de finale. Bravo à eux. Et merci pour la leçon.