La classe moyenne en a un peu marre. Oh, une partie d'entre elle partira en vacances. Elle a les moyens de se prendre une semaine de repos, avant de recommencer à travailler et à payer pour la sauvegarde nationale...
Et puis c'est bien connu : ces "privilégiés" ont les sous pour prendre des vacances ? Ben qu'ils paient un peu plus pour la "solidarité"...
Et puis c'est bien connu : ces "privilégiés" ont les sous pour prendre des vacances ? Ben qu'ils paient un peu plus pour la "solidarité"...
Aujourd'hui, François Baroin annonce des mesures censées combattre le déficit de 100 milliards qu'il faudra combler. Va t'on s'attaquer aux chèques de 30 millions d'euros que l'Etat reverse à des familles dans le besoin ? Non malheureux, ça serait du populisme, et comme le dit Xavier Bertrand, le populisme c'est mal.
Alors François Baroin propose de vrais solutions. Pas populistes.
Celles, toute bête, qui consiste à faire payer la classe moyenne. Aujourd'hui, il propose de baisser les subventions pour le logement étudiant, le ralentissement de l'aide aux handicapés, la suppression d'aides aux parents d'enfants étudiants. Ca devrait encore toucher les mêmes personnes, mais elles peuvent encore payer, et en plus elles ne gueuleront pas : alors continuons à ponctionner...
Nous avions parlé de ces fameuses niches fiscales... la plus value de la vente de son cheval de course ou les bénéficiaires de prix littéraires ne seront pas impactés. Par contre, les parents d'enfants qui vont à l'école et vont faire des études qui coutent un bras le seront. Mais là encore c'est normal penseraient presque une autre frange de la population : c'est gens là ont des sous puisque leurs enfants peuvent faire des études : qu'ils paient eux aussi !
C'est le soucis du sandwich qui sera bientôt sans pâté... La tranche de pain du haut, c'est la classe aisée, du bouclier fiscal notamment. Qui aura été grande gagnante du quinquennat : bravo à elle. En bas, c'est la France pauvre, sans emploi, sans grande qualification, qui bénéficie d'aides provenant de la solidarité nationale. Et au milieu, on a le pâté. Pas assez "pauvre" pour être aidé. Et loin d'être suffisamment riche pour être aussi, quelque part, aidé...
Alors au final que l'on appuie sur le sandwich, le pâté s'immisce dans le morceau de pain du bas. Et au final, on a l'impression d'une tranche inférieure de pain qui a grossi, et d'un morceau de pâté qui devient toujours plus modeste... L'appauvrissement de la classe moyenne est une triste réalité...
Mais comme dans le sandwich, seul le pâté est vraiment nourrissant, ben c'est sur lui qu'on va taper. Logique. Au final insupportable mais bon, là encore, la "classe moyenne" ne gueulera pas. Elle est épuisée, elle va partir en vacances et puis quand elle reviendra elle se remettra à bosser pour faire tourner la machine. Vive elle... Tant qu'il est reste une, de classe moyenne...
Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts qu'il disait... Par contre, les taxes et les efforts supplémentaires à faire peser sur "la France qui se lève tôt", pour paraphraser quelqu'un, oui.
Tout cela risque de mal finir disait le poète...