Aujourd'hui, je pourrais, si j'avais envie, feter mes 4 ans de vie professionnelle dans ma même société. Je pourrais le faire, et je ne le ferai pas. D'abord car c'est samedi, et je préfère profiter de mes amis et compagnons, de ma nouvelle maison, de ma compagne. Ensuite, car le moral et l'envie n'y est vraiment pas...
Je pourrais une nouvelle fois reparler de ces déceptions et ces illusions perdus, à 28 ans dans trois jours (un autre anniversaire, personnel celui là...). De ce ras le bol du métier de cadre, de cette tristesse de voir que finalement, cotoyer des femmes et des hommes égoistes, veules, vénaux et menteurs, sont mon lot quasi quoitidien. Et une nouvelle fois remarquer que le métier que je fais, alimentaire, n'est vraiment pas celui que j'aurais aimé faire 10 ans auparavant...
Je pourrais aussi tirer un bilan de 4 années de vie. Presqu'une éternité... Entre le bureau que j'avais, en 2002 à Marseille, dans lequel il s'est passé pour moi tant de choses, personnelles et professionnelles, et aujourd'hui, quelles différences ? J'ai rencontré, aux bons enfants, et ailleurs, des ami(e)s d'une rare richesse... J'ai connu le déces de personnes qui m'étaient proches. J'ai connu la trahison, la gentillesse, le bonheur, les illusions et les désillusions. Finalement et pour être plus terre-à-terre, j'avais 23 ans et je sortais presque de l'école et des jupons gardois de mes parents, j'en ai 28 et j'habite à présent avec mon amie de l'autre coté du Rhône.
Le bilan... j'aurai toute cette semaine (au minimum) pour le faire, le bilan... Cet arrêt médicalisé obligatoire po soigner un crane qui ne cesse de se fendiller... Mais en résumé, cela aura été une première année de reve, que je souhaite à tous les "premiers embauchés". Et ma premiere année, je l'ai feté en compagnie de mon supérieur, de mes supérieurs, et de mes compagnons de travail, avant d'aller le feter aux Bons Enfants chez mon amie. Ma deuxieme année ? Un restaurant avec un collegue, à midi, qui s'est fait démissionnné depuis. Et la 3eme ? Je ne m'en souviens plus... Marseille était déjà loin, et Pierrelatte avait déjà fait son oeuvre destructrice...
Tellement de bons moments. 2002, une année divine et horrible à la fois, mais qui restera à jamais ancrée dans mon coeur et mes souvenirs. Personnellement, humainemenent, politiquement et professionnellement, j'aurais tout connu. 2003 a été plus difficile, avant de se finir mal. 2004 a été dur, mais acceptable. 2005 a été un enfer professionnel. 2006 ? Peut être ne feterais je pas mes 5 ans... Sans doute..
Mais pour en revenir au bilan, professionnel celui là, j'aurais beaucoup appris. Et notamment, de part mes relations professionnelles, qu'humainement, ne pas être un enculé n'est pas forcément une faiblesse. Mon ami marseillais, lundi, me l'a encore confirmé. Et je m'en rends compte tous les jours. Peut être ais je, comme m'a dit un collegue de bureau, un peu beaucoup de haine en moi, vis à vis du systeme, de la société, et du comportement de certains. Mais tellement d'autres sont humainement enrichissant que cela vaut le coup, pour eux et pour leur enseignement, de se soigner, et de revenir plus fort dans 15 jours.
En tous cas, dans 18 jours, je feterai un autre anniversaire, de 3 années qui personnellement n'auront pas été que mauvaise... Pratiquer la litote est un des rares effets de style que je m'autorise, donc bon...
Bon weekend à tous.
Je pourrais une nouvelle fois reparler de ces déceptions et ces illusions perdus, à 28 ans dans trois jours (un autre anniversaire, personnel celui là...). De ce ras le bol du métier de cadre, de cette tristesse de voir que finalement, cotoyer des femmes et des hommes égoistes, veules, vénaux et menteurs, sont mon lot quasi quoitidien. Et une nouvelle fois remarquer que le métier que je fais, alimentaire, n'est vraiment pas celui que j'aurais aimé faire 10 ans auparavant...
Je pourrais aussi tirer un bilan de 4 années de vie. Presqu'une éternité... Entre le bureau que j'avais, en 2002 à Marseille, dans lequel il s'est passé pour moi tant de choses, personnelles et professionnelles, et aujourd'hui, quelles différences ? J'ai rencontré, aux bons enfants, et ailleurs, des ami(e)s d'une rare richesse... J'ai connu le déces de personnes qui m'étaient proches. J'ai connu la trahison, la gentillesse, le bonheur, les illusions et les désillusions. Finalement et pour être plus terre-à-terre, j'avais 23 ans et je sortais presque de l'école et des jupons gardois de mes parents, j'en ai 28 et j'habite à présent avec mon amie de l'autre coté du Rhône.
Le bilan... j'aurai toute cette semaine (au minimum) pour le faire, le bilan... Cet arrêt médicalisé obligatoire po soigner un crane qui ne cesse de se fendiller... Mais en résumé, cela aura été une première année de reve, que je souhaite à tous les "premiers embauchés". Et ma premiere année, je l'ai feté en compagnie de mon supérieur, de mes supérieurs, et de mes compagnons de travail, avant d'aller le feter aux Bons Enfants chez mon amie. Ma deuxieme année ? Un restaurant avec un collegue, à midi, qui s'est fait démissionnné depuis. Et la 3eme ? Je ne m'en souviens plus... Marseille était déjà loin, et Pierrelatte avait déjà fait son oeuvre destructrice...
Tellement de bons moments. 2002, une année divine et horrible à la fois, mais qui restera à jamais ancrée dans mon coeur et mes souvenirs. Personnellement, humainemenent, politiquement et professionnellement, j'aurais tout connu. 2003 a été plus difficile, avant de se finir mal. 2004 a été dur, mais acceptable. 2005 a été un enfer professionnel. 2006 ? Peut être ne feterais je pas mes 5 ans... Sans doute..
Mais pour en revenir au bilan, professionnel celui là, j'aurais beaucoup appris. Et notamment, de part mes relations professionnelles, qu'humainement, ne pas être un enculé n'est pas forcément une faiblesse. Mon ami marseillais, lundi, me l'a encore confirmé. Et je m'en rends compte tous les jours. Peut être ais je, comme m'a dit un collegue de bureau, un peu beaucoup de haine en moi, vis à vis du systeme, de la société, et du comportement de certains. Mais tellement d'autres sont humainement enrichissant que cela vaut le coup, pour eux et pour leur enseignement, de se soigner, et de revenir plus fort dans 15 jours.
En tous cas, dans 18 jours, je feterai un autre anniversaire, de 3 années qui personnellement n'auront pas été que mauvaise... Pratiquer la litote est un des rares effets de style que je m'autorise, donc bon...
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