C’était hier l’information de la mi-journée : Jean-Luc
Mélenchon quitte la tête du Parti de Gauche. Je n’aime pas le personnage, et
pense bien du mal de lui et de ses amis sectaires du PdG. Qu’il se retire est
une bonne nouvelle pour la République, mais c’est un non évènement : il
était à la tête d’un parti qui ne représente rien, que les électeurs ont
désavoué lors des dernières élections.
Le personnage de
Mélenchon, j’en ai souvent parlé ici. De ses
outrances, de son sectarisme,
de
certaines de ses déclarations qui dans la bouche de ses
cousins de l’autre Front (le national) auraient créé l’indignation.
Pour lui rendre hommage, je pique un paragraphe à mon ami Nicolas, de son billet joliment appelé
« les
erreurs de Jean-Luc Mélenchon »
A mon dernier billet, un commentateur m’a laissé un commentaire rappelant les erreurs de Jean-Luc Mélenchon. Je vais le résumer. En quittant le PS en 2008 et en s’alliant au PCF, il a cru pouvoir créer quelque chose, notamment manipuler les élus du Parti Communiste. Son positionnement politique ne convient totalement presque à personne à gauche. Pour les socialistes, c’est un traitre qui a craché dans la main qui l’a nourrie pendant plus de 30 ans (ancien salarié de la fédération socialiste du Jura, apparatchik vivant de ses mandats à Massy,…). C’est un éternel parachuté. « Pour l’extrême gauche, c’est un social-traitre qui joue aujourd’hui au révolutionnaire. Pour les écologistes, c’est un gars énervé qui fait marrer avec ses petites manies de bateleurs d’estrade. Pour les Français, c’est un fada qui tantôt choque, heurte et inquiète, tantôt amuse par ses outrances verbales, ses exagérations et ses coups de menton dignes d’un Tartarin de Tarascon. » Les types de la vraie gauche sont les dindons de la farce, couillonnés par leur mentor.
Eternel parachuté, il y a ça aussi… Les électeurs
d’Hénin-Beaumont en rigolent encore. Ceux du sud-ouest un peu moins : je
l’ai comme député européen…
Je m’amuserai aussi d’une déclaration de son affidé Alexis
Corbière, qui en terme de sectarisme a beaucoup appris de son mentor. Pour
Alexis Corbière, « Jean-Luc
Mélenchon serait dégouté une certaine forme de la vie politique, de cette
façon dont tout se résume à des images et pas à des idées ».
C’est à mourir de rire. Jean-Luc Mélenchon serait donc dégoûté de cette manière insultante de faire de la politique qui est sa marque de fabrique à lui ? Il serait dégoûté de la manière de faire de
la politique par ses militants dont il est le gourou ? Politique par
la haine, par l’insulte, voire pire ?
C’est amusant…
Enfin la politique et la République disent merci à Jean-Luc
Mélenchon de prendre un peu de distance. Après, le parti de Gauche ne représentant
rien, on en restera là et c’est très bien…
Méchant ! (Mais je ne crois pas à son départ. C'´est le 2ème de l'année).
RépondreSupprimerMoi non plus. Mais ça m'a donné l'occasion de rappeler tout le mal que je pense de lui et de fanatiques zélés qui font du mal à notre république.
SupprimerEt de te citer par la même occasion
La promotion de ce billet me vaut un retweet du Parti de Gauche de l'Aube. Gloire.
RépondreSupprimerJe suis heureux de t'offrir ce moment de grâce intense :-)
SupprimerDe l'Aude, crétin que je suis.
SupprimerQuoique ce serai le nom de leur nouvelle secte.
De l'Aude, encore mieux.
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