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samedi 7 mars 2020

Home sweet home

J’aime mon chez moi. Mon cerisier commence à bourgeonner. Le vent aujourd’hui m’a empêché d’attaquer mes oliviers. Mais que le ciel le soir est beau.




mardi 25 février 2020

Rester positif c’est pas facile tous les jours

Des constats bêtes en rentrant ce soir. Après bébé faucon hier qui a fait une rentrée avec 39° de fièvre, bébé 2 a passé sa journée à vomir. 

Depuis deux mois je ne dors plus. J’ai des amis mais mes ennemis ont touché juste et fort. Et j’ai pris des coups auxquels je ne m’attendais pas. 



Je n’aurais pas été capable de subir une campagne municipale. Ne pas être candidat est presque une question de santé personnelle. 

J’écris des messages brefs. Pas positif. Mais être positif je ne le suis pas. 

Sinon l’avis du médecin Faucon que je suis n’imagine pas du coronavirus à la maison. Mais nous sommes tous malades oui. 

2019 était en fait une belle année avec le recul...


lundi 27 janvier 2020

Macron ira il jusqu’au bout ?

J’avais une théorie de sortie de ma cave. Que Emmanuel Macron était un président élu par accident. 
Le candidat de droite détruit par une affaire sortie à deux mois du scrutin. Un président socialiste légitime assassiné par son propre camp. Qui a investi un Benoit Hamon qui a été ridicule. 
Macron était le moins mauvais. Il a aggloméré autour de lui une jolie bande d’opportunistes. Qui ont pensé que le pouvoir était une toute puissance. 

Depuis nous avons vu un effondrement sans précédent de notre société. Et des réponses à côté de la plaque. D’un boboisme de parvenues réussis qui font peur. 

Le symbole était, au début de l’été, la déclaration hallucinante de cette hallucinante porte parole de ce gouvernement. Lorsque Sylbeth N’Diaye montrait que depuis sa voiture de fonction avec chauffeur, la galère des automobilistes elle s’en branlait. 

Mais qu’avons nous eu ? Crise des gilets jaunes et d’une France rurale qui s’est sentie humiliée, ignorée ? Une circulaire qui dit que les résultats des communes de moins de 9000 habitants ne sera pas prise politiquement en compte... les pouilleux qui ne votent pas En Marche, on s’en branle... et augmentons leur le gazole et les cigarettes. 

Le conseil d’état a mis la couche finale en dénonçant cette méthode « qui vient d’en haut », d’un roi soleil et sa cour totalement hors sols.

Macron ira jusqu’au bout, le Général de Gaulle a conçu une belle constitution. Le président n’a pas besoin des tripatouillages d’un procès Fillon avant les municipales ou de circulaire Castaner. 

Par contre demain...

vendredi 3 janvier 2020

Encore 364 jours en 2020...

Le titre évoque bien mon état d'esprit. J'en suis désolé. Pourtant je devrais commencer par deux choses. Présenter mes sincères vœux de bonheur à ceux qui passent par là. De manière volontaire ou par hasard (content de la visite sur mon dernier billet).
Et par rapport à mon dernier billet, dire que je suis content de voir que nous ne sommes pas des montagnes, et qu'on peut reparler à des gens que l'on apprécie et avec qui nous avons été de bons amis. Cela ne veut pas dire que tout reviendra comme avant, mais ça fait du bien, ça m'a fait du bien.

Pour autant, les photos de mers et d'étangs n'atténueront pas l'amertume de ce début d'année. Nous avons fini 2019 dans un drôle de chaos. L'appartement de Frontignan, face à la mer, était génial.
Mais Bébé Faucon malade (et bien malade) le dernier jour de l'année. Falconette le deuxième jour de l'année. Et Bébé 2 au début du troisième jour.



Entre temps, mon PC alterne écran bleu et pas bleu. Ma Fitbit Charge 3 est en rade. Elle devrait être remplacée mais c'est pénible. L'iPad de Bébé 2 accuse aussi son age.

Le pire est un carton, un courrier, qui m'a profondément fait mal. Je n'emploierai pas le mot de trahison, car l'attitude des gens vis à vis de soit a toujours une source : soit même. J'ai une vision conne des choses, mais si quelqu'un me fait du mal ou me veut du mal, c'est qu'à un moment j'ai eu une mauvaise attitude.
Sauf que là j'ai pris un coup que je n'ai vu venir de nulle part. Je suis groggy depuis deux jours. Je ne sais plus où j'habite. 

Je ne parle de la reprise du boulot lundi matin. Dans son délire de "transformation", Macron a accompagné des mentalités délirantes dans nos entreprises. La mienne perd toute humanité. Le café, qui a toujours été gratuit, sera payant à partir de lundi. Et la "transformation" doit continuer. 
Pour moi, elle passera pas la découverte d'un nouveau bureau à un endroit totalement différent de là où je travaille depuis un moment...



France Télécom est devenu Orange dans la douleur. J'ai l'impression que dans son délire de "transformation" vers un "nouveau monde", Macron a infanté des monstres. 
Maxime Tandonnet a publié un très beau texte "à quoi sert il d'avoir raison". Je m'y suis reconnu lorsqu'il parle ainsi : 
"Nous savions, nous autres, dès le début, que le martèlement autour de notions prétentieuses comme le « nouveau monde » ou la « transformation de la France » couvrait un vertigineux néant. La fuite quotidienne dans la posture, le mépris des gens et la mystification permanente, érigés en dogmes de gouvernement, ne pouvait évidemment conduire qu’à la catastrophe. Sans doute, la déconnexion de la classe dirigeante avec la Nation n’a jamais, depuis 1945, atteint un tel niveau."

Bonne année à tous quand même. Essayez d'avoir un peu le bruit des vagues dans la tête. Moi, je vais essayer de reprendre une respiration "normale". Et d'éviter de trop subir 2020. 



Là, pour l'instant, je subis. Vraiment. 

vendredi 24 mai 2019

Il parait que dimanche on vote, mais peut être non...


Il parait que dimanche on vote. Pour moi, ce dimanche, ça sera avant tout Grand Prix de Monaco avec mon fils passionné de Formule 1. Le reste…

J’avais écrit dans ce blog tout le dégoût que j’ai devant cette campagne européenne. Devant cette classe politique dans son ensemble (dont mon camp, les républicains, qui ont réussi à perdre tout seul une élection imperdable). Mais surtout aujourd’hui devant En Marche et cette armée de clones au service d’un empereur Macron dont je désapprouve beaucoup de choses. Mais surtout cette tactique politicienne de se mettre en sauveur de la République et de l’Europe, contre un ennemi qu’il a lui-même choisi.

Je ne voterai pas pour le Rassemblement National. Mais s’il finit en tête, l’Europe ne sera pas morte, et ça ne sera pas un drame ! Macron veut dramatiser les choses. Il joue avec le feu avec un baril d’essence, mais nous fait croire qu’il est pompier. Arrêtons ça.
En Marche est la pire escroquerie de la 5eme République. Je n’oublierai jamais que l’élection présidentielle de 2017 a été une blague. Un président sortant empêché de se présenter. Une droite républicaine qui fait une primaire sans que les électeurs aient les informations nécessaires pour se prononcer. Et un deuxième tour où son score contre Le Pen reste modeste.




Pourquoi pourrais-je ne pas aller voter ce weekend ? Finalement pour ces trois choses principales. Plus une quatrième…

La première est que je désapprouve la technique Macron « moi ou le chaos ». LREM n’est pas le bon côté de la politique : c’est de l’opportunisme et de l’amateurisme. Cf mon député. Dire que LREM est le seul vaccin contre le pire, c’est que le pire est déjà là.

La seconde est que je ne peux pas mettre un bulletin « Les Républicains », ma famille, dans l’urne. Pas encore. Pas après le Trocadéro. Pas après que des militants et la bande à Fillon m’aient volé mes primaires. J’aurais préféré le retour de Sarkozy, vraiment.

La troisième, c’est que je ne mettrai jamais de bulletin Le Pen dans une urne. Mais s’ils arrivent en tête, je m’en moque. J’ai essayé de servir la république de mon mieux quand j’ai été élu. Et en tant que père et que citoyen qui paie (beaucoup) d’impôt et travaille beaucoup, je pense que je ne suis pas responsable de la montée des extrêmes.
Le Pen est moins dangereuse que la bande à Mélenchon. Si sa liste arrive en tête, et bien soit.



La dernière est que de toutes manières je considère aujourd’hui que ma voix ne compte pas. Je ne suis pas dans une cible « marketing » des politiques. Classe moyenne supérieure.
Trop riche pour avoir des aides, trop pauvres pour défiscaliser ou être tranquille Emile à la fin du mois. Et pas le temps d’aller sur des ronds points, j’ai des enfants à m’occuper. Ou pour aller manifester, j’ai du boulot.
Moi, je suis là pour payer. J’ai appris hier que je payais 7 fois plus la « récréation » pour mes enfants qu’une famille qui ne touche certainement pas 7 fois moins que moi, mais qui a toutes les aides sans travailler. J’en ai marre, j’en ai juste marre. En plus d’être inéquitable, c’est épuisant.

Car c'est moi qui la finance cette solidarité inéquitable !



Donc il est probable que je n’aille pas voter. Mais mon avis on s’en branle : je suis là pour bosser, pour payer, pour élever mes enfants, et permettre à d’autres de s’en foutre.



Dernier truc, qu’on ne me sorte pas « nos grands parents se sont battus… » tout ça. Jamais mon grand-père ne se serait battu pour avoir un Macron et des incompétents comme mon député élu. Les Bennala et compagnie. Les Mélenchon et ces nouveaux collabos de la gauche de la gauche.
Aujourd’hui j’ai le choix entre rien ou le pire. Je préfère, au final, ne pas y aller.

Et rester avec mes enfants devant un grand prix de Formule 1. Après on ira marcher. Ensemble. Là je fais du bien à la République.


Ca sera la première fois. Quand ceux qui me donnent des leçons de citoyennetés étaient dans les 80 % d’abstentionnistes lors de certains référendums, et ne se sont jamais donnés la peine de servir la république comme je l’ai fait, je considère avoir mon dimanche de libre.

jeudi 23 mai 2019

Election européenne : des élections vraiment équitables ?

Le titre est long. Le paquet des professions de foi + listes que j'ai reçu était gros aussi. En deux exemplaires, pour ma femme et moi même. 
Il n'y avait pas toutes les listes. Les moins sérieuses n'y sont pas, mais elles ne devraient pas y être. Une élection c'est sérieux et quand on présente une tête de chien on ne mérite pas d'aller à un scrutin.

Un truc scandaleux... Quand j'ai ouvert le paquet, deux tas étaient faits. Deux professions de foi A4 pliées en deux entouraient les paquets. Les listes ? LREM et RN bien évidemment...



Alors je me pose une question, légitime. Ces élections sont elles vraiment libres et équitables ? Visiblement, les services du ministère de l'intérieur ont choisi : c'est LREM contre RN. Macron le bon contre Le Pen la vilaine. 
Nous aurions pu avoir la liste Les Républicains et EELV qui soient choisis pour faire les paquets. Mais non, c'est LREM et RN.

D'où ma question et mon sentiment... De gène. De questionnement. Pourquoi ne pas avoir laisser les listes en A4 ? Pourquoi avoir mis celles de LREM et RN en avant, à ce point ? 


Après on me parle d'aller voter ? Quelle blague... Par contre ce pouvoir, arrivé ici par hasard et qui fait ce qu'il veut sans honte, est juste odieux et scandaleux.


C'est la première fois que je vois une élection se dérouler comme ça. Avec un pouvoir qui choisi les deux listes qui doivent être en tête... 
La France sous Macron est un délitement qui ne s'arrête jamais...

lundi 16 avril 2018

Non à une deuxième journée de solidarité !

Et stop à ce matraquage insupportable. 


Je n’ai vu qu’un instant hier soir du show Macron, c’était suffisant… je n’ai retenu que cette proposition purement scandaleuse de Macron, qui trouve « intéressante l’idée d’une deuxième journée de solidarité ». C’est scandaleux. Une nouvelle journée où les salariés travailleront sans être payés, à l’œil. Bref, un impôt supplémentaire sur des salariés qui se font déjà massacrer.
Scandaleux, je n’ai pas d’autres mots.

A titre personnel, j’en ai marre de ce mandat. Le salarié que je suis a vu sa CSG augmenter, et malgré les promesses d’un Gérald Darmanin, mon salaire net a baissé sensiblement.
A côté de ça, j’aurais subi une scandaleuse hausse du diesel. Mes impôts locaux continuent d’augmenter. Et je suis un des rares français à payer l’impôt sur le revenu, qui s’est vu violement augmenter au mandat précédent, au gré des volontés de Hollande de faire mal au salarié de la classe moyenne père de deux enfants que je suis. Le ras le bol fiscal est une réalité, et une souffrance. 

La solidarité, je la finance. Je la supporte. Et je n’ai pas envie d’un impôt supplémentaire, à fortiori de travailler un jour de plus. J’en ai marre d’être solidaire aujourd’hui. Et de recevoir des leçons de la part de gens qui profitent justement de tout ce que j’apporte à cette solidarité, sans retour de leur part.
Trop d’effort demandé, ça devient délirant.

Cette idée n’est pas intéressante, elle est scandaleuse. J’espère qu’elle va vite tomber dans les limbes avec d’autres idées à la con. Et que les efforts qui me sont demandés deviendront plus supportables, car là ces agressions permanentes à ceux qui bossent honnêtement sont en train de faire extrêmement mal à la belle idée de « solidarité nationale ».
Chez nous, nous nous sommes toujours occupés de nos ainés. Ma grand-mère est toujours là, et mon grand-père nous nous en sommes toujours occupés. Idem coté de ma femme. Nous avons été éduqués dans ce respect d'aider ce qui nous avant nous ont aidé. Alors merde, que chacun fasse pareil ! 

Solidarité nationale non, je n'ai pas envie de payer pour ceux qui ne s'occupent pas de leurs aînés, de leur famille, de leurs proches. Et au final ce harcèlement fiscal fait que j'en ai marre de "payer pour les autres". Je m'occupe de mes enfants, je m'occupe de leur éducation. Pourquoi devrais je payer car des parents sont défaillants sur ce point là ? Je travaille longuement, pourquoi devrais je payer pour ceux qui ne veulent pas travailler ? 
Pourquoi vais je contribuer pour permettre aux zadistes de NDDL ou aux étudiants gauchistes qui bloquent les facs d'avoir des bourses "d'étude", des APL, des aides sociales ? 

L'idée de solidarité nationale est en train d'agoniser. Et créer une deuxième journée de corvée nationale serait la rendre encore plus douloureuse cette agonie.

Stop à ce matraquage. Redevenons sérieux !

jeudi 28 septembre 2017

En marche pour un matraquage fiscal rural

Très bon billet du député LR de l'Aisne Julien Dive, que je reprends.
Dans son très bon papier : "Augmenter la taxe sur le diesel de 10%, encore un matraquage fiscal des habitants ruraux", il indique que "Ce n’est pas en taxant continuellement les ménages que l’on passera à une activité humaine plus soucieuse de l’écologie".

Il a raison.
Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a confirmé le choix de l'exécutif d'augmenter brutalement les taxes sur le diesel en 2018. +10%! 
Une nouvelle fois, les premiers à payer ce prix sont les habitants des territoires ruraux, qui utilisent plus fréquemment leur voiture que le reste de la population, et pour effectuer de plus longues distances. Pour aller travailler dans certains territoires, le seul moyen de transport est la voiture. Pour emmener les enfants à l'école, la voiture. Pour faire les courses? La voiture, une fois de plus. Pour accéder aux services publics? Vous avez compris... Et à chaque passage à la pompe, +10%.
Le gouvernement veut augmenter la fiscalité du diesel pour accélérer la "convergence" avec l'essence, soit. Mais s'il s'agissait de la seule raison, il aurait aussi très bien pu diminuer le prix de l'essence. On constate que la transition énergétique est maintenant un prétexte pour camoufler, de façon bien maladroite, une nouvelle taxation des ménages français. 
Plutôt que de mettre l'accélérateur sur le matraquage fiscal pour financer la transition énergétique, le gouvernement devrait accompagner les efforts de recherche et développement des professionnels de l'industrie automobile. Il devrait soutenir les collectivités pour la mise en place de transports en commun moins polluants et donc moins néfastes pour la santé de leurs usagers. 
Ce n'est pas en taxant continuellement les ménages que l'on passera à une activité humaine plus soucieuse de l'écologie. Ce n'est pas en amputant le pouvoir d'achat que l'on favorisera la consommation, l'investissement et le retour de la croissance. C'est en favorisant l'innovation, en réunissant les acteurs de l'industrie automobile et en écoutant les acteurs de terrain que l'on trouvera, de façon pragmatique, des solutions de bon sens.
A part ça, les prévisions du budget 2018 sont décidément une nouvelle souffrance. Pas suffisamment riche pour profiter des mesures pour les foyers les plus aisés, et malheureusement des revenus (issus de notre travail) trop haut pour profiter d'aides diverses et de réductions d'impôts. Après ces 5 dernières d'années qui furent d'une violence folle (augmentations d'impôts locaux, d'impôts sur le revenus, baisse du quotient familial, d'aides diverses...), on continue vers cette folie.

Malheureusement je n'ai pas de camion pour bloquer les routes (juste une 308 diesel). Cadre moyen, marié à une salariée, en cours de remboursement de sa maison et père de deux enfants, nous ne sommes pas dans les cibles d'aides ou de cadeaux. Juste bon à continuer à travailler, à trimer, à être parmi les 40% qui paient l'impôt sur le revenus, demain les 20% qui paieront la taxe d'habitation.

En Marche vers un écœurement général...

lundi 25 septembre 2017

En marche vers un ras le bol fiscal nouveau

Ca commence le matin par une habitude française : l'augmentation d'ue taxe. Sous couvert d'une pseudo écologie, forcément punitive pour le français moyen.

Et puis réception de la taxe d'habitation. Celle qui est injuste pour 90% des foyers, mais pas pour 10%. Ces 10% qui ne sont ni des voleurs ni des paresseux, encore moins des nantis. Qui bossent, qui paient tout plein pot. 

Donc réception de cet impôt local injuste pour certains mais visiblement pas pour moi. Et délicieuse augmentation de 4%, grâce à l'entrée de mon village dans l'agglomération du Grand Avignon. Il paraît qu'il faut que les villages entrent dans des agglomérations : on a des services moindres. Mais on paie plus cher pour une structure inutile. C'est génial. 

Et puis j'ai Falconette qui m'a rappelé de ce matin, elle a fait le chèque pour la cantine des deux bébés. Cantine qu'on paie aussi plein pot, on a les moyens. 

Et je continue d'en avoir marre. Parce que j'ai le sentiment que cette fiscalité est injuste. Et que ce sentiment de "bosser pour d'autres" rend l'impôt injuste et insupportable. Sur ce point la, Macron ne change rien. Des ministres de l'économie normalement de droite non plus.

Demain, on me dit qu'il faudra que je bosse plus. Que je paie davantage de CSG. C'est dur. Et j'ai l'impression que ça fait 10 ans que c'est dur et que je fais des efforts pour la solidarité nationale. 
C'est dur. Et pas très équitable. 

Faudrait changer de logiciel, vraiment...

jeudi 31 août 2017

Le Point en fait un peu beaucoup

Réception de mon abonnement aujourd'hui. 20 pages d'interview de Macron. Je trouve que ça fait beaucoup.

J'avais trouvé énormément de Une sur ce candidat pendant les élections. Je n'aime pas trop quand des médias soutiennent autant et ostensiblement un candidat.

J'avais cessé mon abonnement à Marianne quand l'anti-Sarkozysme devenait l'alpha et l'oméga du journal.

Enfin, demander à un média d'être objectif, quand soit même on ne l'est pas... (et on ne l'est jamais objectif). Est ce bien raisonnable... ?

Mais ils en font un peu beaucoup le Point. Mon abonnement arrive à terme en Octobre, je verrai si je le renouvelle ou pas...

jeudi 24 août 2017

En marche dans le Forez et un peu en colère

Rassurons nous : l'opportunisme ne m'a pas gagné en début d'année. Toujours pas en cette bientôt fin d'été. En Marche je l'ai toujours été, mais pour aller marcher, de longs kilomètres. Pas pour prétendre à des postes pour ne rien faire, mais pour marcher, simplement. Voir des paysages, faire bosser le cœur et le mollets. Et ne surtout pas prétendre à "faire de la politique autrement", en se montrant pire que ceux qui nous ont précédé. 

Ce billet présente quelques photos de mon premier jour de marche dans le Forez. Il faisait beau. Un nuage menaçait sur la première photo, mais il n'a pas fait grand mal. 

Du village de Falconette je suis parti dans le Nord vers Estivareille. Ce village a été un haut lieu de la résistance dans le guerre 39-45. La vraie de résistance, celle où des grands ont risqué leurs vies pour nos valeurs. 

Pas la résistance de ces quelques clowns qui reviendront dimanche derrière leur grand Ducé Mélenchon, qui souhaitait nous faire entrer dans une alliance bolivarienne avec les enfants de Chavez s'il avait été élu. Pas la résistance de ceux qui vers 2010 avaient décrété un intelligent "No Sarkozy Day" sur le net : il m'avait marqué cette épisode de bêtise collective... La résistance d'aujourd'hui.


Ces beaux paysages me rappellent que ce matin le premier ministre a parlé chez Jean-Jacques Bourdin. C'était moyen. Je ne comprends, par exemple, toujours pas où est une justice qui fait qu'un impôt est injuste, mais pas pour les 20% qui continueront à la payer. Cette histoire de taxe d'habitation est une pure honte, mais qui passe. 80% seront exonérés, et ceux les mêmes 20% de cons qui paient et supportent ce truc qui s'appelle "solidarité nationale" qui continueront à trinquer. Mais ils bosses et ceux sont des nantis : continuons à les essorer.

Reprendre une phrase présidentielle d'aujourd'hui : "les français ne supportent pas les réformes". Ce n'est pas tout à fait vrai. J'aurais dit, si j'avais été président (mais je pourrais l'être dans 5 ans : je suis autant connu aujourd'hui que Macron l'était y a 5 ans), que "les français ne supportent pas les sacrifices inéquitables". 
Je la met en gras cette phrase, et je prends ma casquette syndicale et catégorielle. Quand l’impôt sur le revenu n'est payé que par 40% des foyer fiscaux, c'est que cet impôt est injuste. Quand l'effort national repose sur une petite partie de gens trop riche pour prétendre aux aides, et trop pauvres pour être des nababs pouvant défiscaliser à outrance et partir à l'étranger, c'est que système est injuste et inéquitable. 

On va fermenter la haine des "petites gens" (le peuple de Melenchon), et augmenter le ras le bol de ceux qui se lèvent le matin pour que le branleur qui zone dans sa cage d'escalier puisse aller à la MJC faire de la musique. Je caricature mais globalement je ne suis pas loin. 


Et devant ce vert paysage je prends l'exemple de l'ingénieur de base, au hasard. Après ses études et ses stages rémunérés au lance-pierre (si rémunérés), il va commencer un boulot. 35 h/semaine, mais les RTT c'est mal vu de les prendre. C'est pas du travail physique et à la chaine, mais mentalement c'est éreintant, c'est long, on y passe ses weekends et ses vacances. Si on calcule au taux horaire, le petit con qui zone dans la cage d'escalier à rien foutre (qui profite du boulot du jeune con qui paie ses impôts et va se faire piquer sa plage arrière de Clio) devrait le battre. 

Et à cet ingénieur de base (qui peut être jeune, mais dans sa carrière il continuera à être cette personne qui paie pour les autres), on lui dira "il faut continuer à faire des sacrifices". Il a profité un peu (quand même) des RTT, bien on va lui dire que non, il faudra qu'il bosse plus, pour rien. Mais que son sacrifice profitera à des "petites gens", ceux à qui il permet de ne pas payer la crèche, la cantine ou le centre aéré de leurs enfants, 

Et cet ingénieur de base qui voit un haut fonctionnaire qui n'a jamais eu peur pour son boulot lui dire qu'il faudra qu'il continue à trimer pour "la solidarité nationale", il en a marre. 

J'ai été cet ingénieur de base. Je ne vais mentir à personne, je gagne plus d'argent, et peut être suis je un peu moins de base. Mais en passant devant cette croix, je reste cette même personne. Et j'attends avec dédain mon premier courrier d'impôts locaux. Que je réglerai : je suis solvable. Je ne compte pas mes heures, même en bloguant, même en marchant, beaucoup.

Je me dis que cet ingénieur de base peut en vouloir à la droite républicaine. Fillon on a fini avec lui, même si cela aurait eu été bien que le Canard Enchainé eu sorti son scoop sur Pénélope avant les primaires de la droite. Je continue à penser que cette élection a été volée, et je crains pour la suite des événements.

Ce n'était pas un billet de rien ce soir. Un billet un peu de colère. Avec des photos vertes de promenade. Mais j'avais ça sur le cœur ce soir. Faut jamais garder ce qu'on a sur le coeur.

Les blogs permettent de laisser passer ses coups d'humeur. Je suppose que ce soir c'était un bon moment. Demain, je me remettrai en marche, mais ne mode vacances...



samedi 10 juin 2017

Verre de rouge, Pac-Man et interrogations électorales

Un grand verre de rouge. Un vin de Provence, des Alpes de Hautes-Provence. Le vin du berger de cave de Pierrevert. Une gamme de vins simples à boire et délicieux.
Un petit PAC-MAN qui tourne. Les enfants aiment bien. Pas loin le barbecue électrique tourne et des saucisses grillent.

Pendant ce temps on se posait une question. Et une drôle de question. Il n'était pas question de savoir pour qui nous voterions demain. Mais si nous irions voter. Parce que j'en ai marre. Parce que j'en veux à la droite républicaine, à ses militants de la vraie droite radicale qui ont fait perdre les deux dernières présidentielles. 
Et puis bon... je vois qu'une veille d'élection, les chaînes télévision retransmettent quand même en i te gravité le,discours du président Jupiterrien, gloire à lui et à ses saints à qui rien ne peut être reproché. Donc bon...

Je crains quand même que cette séance électorale laisse la place à une amertume et aigreur qui risquent de faire mal. La présidence Hollande a pronfondement fait mal et fracturé la société française, et elle a donné des élections lamentables qui risquent d'avoir des conséquences graves.
Je ne parle pas d'un scénario à Houellebecque, quoique voir l'ancienne candidate à Avignon aller draguer de manière éhontée l'électoral musulman en voile...

Non, allons boire et profiter de la soirée. Et demain nous verrons. Peut être une forte abstention serait un message aussi. A voir...

(PS personnel : mon ami blogueur m'a appris à midi une mauvaise nouvelle. Pensées émues a une personne que je n'ai rencontré qu'une fois, mais qui avait marqué par sa gentillesse, son attention envers les autres, et dont les échanges eu avec lui sur blogs et ailleurs étaient marquées par intelligence et respects. Triste...)

dimanche 11 décembre 2016

Mickey ne va pas bien

Il boit de la vodka russe. Elle est très bonne la Parliement, mais pauvre Mickey...

Il est comme ça depuis qu'il a vu le meeting de Macron, qu'il a trouvé grotesque (surtout la fin où il craque complètement...). Il a subi les candidatures des très dispensables Alliot-Marie et Peillon à la présidentielle. Il voit sa république piétiner par des politicards qui ont échoué et se sont essuyés sur elles prétendre concourir à la présidentielle. On se rappelle des vacances en Tunisie, et des rythmes scolaires. Des réussites.
Et il est fatigué Mickey.

Alors il boit de la vodka. Russe. Comme la numéro 3 de son gouvernement qui considère que Cuba est une démocratie et que Castro était un grand homme qui a fait avancer l'humanisme et le monde dans le bon sens a été maintenue au gouvernement, il ne trouve pas choquant de faire honneur à la Russie de Poutine.

Mais il est fatigué Mickey. Il n'est pas le seul...

lundi 13 juin 2016

Juste envie de silence, dont le mien

Seul devant Belgique - Italie. Envie de dormir, deux jours que je n'ai pas dormi... Et pourtant...
Parfois, envie du silence, simple silence. Chez soit, avec madame, ses enfants, même bruyants, même énervants. De ne rien dire, ne pas polémiquer. Ne pas échanger.

Je le vois, hier j'étais élu. Aujourd'hui je fuis les festivites. Bodega dans mon village d'enfance ? Je fuis. Fête des écoles ? Une fois le spectacle fini, je prend bébé et me réfugie sur ma terrasse. Ce soir un truc au boulot ? J'ai préféré allez courrir seul sur un tapis de course après une séance de musculation pour mon dos. 
Et ce soir, devant Belgique - Italie, j'ai envie de dormir. Je ne tarderai pas.

Bien sûr Orlando m'a horrifié. Je n'arborerai pas un #jesuisgay qui ne serait pas sincère, et qui devient un peu commercial. Mais là encore, ce que je ressens, j'ai pas envie de l'arborer sur Facebook. J'ai du respect pour certains de mes proches qui ont trouvé l'amour avec des gens du même sexe. Respect est faible : j'ai de l'affection parce que je les aime en tant que gens que j'aime. Je ne le considère pas gay, lesbienne, en tous cas pas différents de moi qui aime une douce paire de seins et un regard féminin. 
Je suis pas gay friendly, je suis ce que tous devraient être : indifférent. 

Orlando m'a choqué car une nouvelle fois un musulman illuminé a décidé de tuer ce qu'il considère être le mal. D'abord, j'ai vu des jeunes qui étaient abattus par un salaud qui trouve que le message d'Allah est cool quand il s'accompagne de sang impur. J'ai su après que ces jeunes étaient gays : cel n'a pas donné pour moi plus de douleur, plus de violence à cet acte Innaceptable. Avant d'être chrétien, juif, blanc, noir, jeune, vieux, pédé ou gros con, on est avant tout des êtres humains. Et c'est ca que ces salopards abattent. C'est insupportable.

Là encore, j'ai envie pourtant de rester dans le silence. Les mots, nos mots, nos indignations, ça ne sert à rien. Alors je vais coucher mes bébés. Je les aime. Demain soir j'irai voir mes parents. 

Et peut être faudrait il garder ces mots pour moi. Ce blog est ma deniere fenêtre avec le dehors, je l'ouvre peu. 
J'essaierai de comprendre pourquoi ces sentiments en ce moment. Mais demain. La je vis coucher les bébés et dormir.

Et quel but de l'Italie... (Même si Di Meco me manque sur Beinsport : c'est les meilleurs consultant football)

mercredi 20 avril 2016

Ras le voile

J'en ai marre du communautarisme. J'en ai marre du foin que fait l'Islam, et que l'on fait avec l'Islam. Aucune autre religion en France ne provoque autant de passion. Aucune autre n'en crée autant non plus.

Le "Hijab day" à Science Po, lancé par quelques abrutis irresponsables, est une connerie sans nom. Elle a fait le buzz. Elle a heurté le Républicain que je suis, à plus d'un titre. A titre personnel aussi.

Quand j'étais jeune, j'hésitais après le bac entre l'école d'ingénieur qui a fait de moi l'homme que je suis (merci l'ECAM Lyon), et Science Politique. 
J'avais de Science Politique une image très positive. Que j'ai toujours, parce que je pense que, malgré l'opinion populaire et poujadiste, Science Po, l'ENA et d'autres écoles comme ça servent la République au final. Il faut évidemment les faire progresser et évoluer, mais au final elles contribuent à faire progresser la société.


Mais pas en mettant le voile en étendard. Pas en encourageant le communautarisme. Pas en mettant l'Islam autant au devant de la scène. Pas en foulant au pied les principes de la République. 
Ils sont fous ces étudiants qui ont lancé ce truc. 

Et au delà de ça, j'en ai marre de ces revendications identitaires et communautaires qui proviennent de l'islam. Le voile n'est pas une obligation. Et la République n'a aucune obligation de se plier à leurs caprices et à leurs dictats. 
Je suis chrétien, mais je n’abhorre n'arbore pas la croix de manière ostentatoire et provocante. Je suis républicain, et dans ma vie personnelle et professionnelle je le suis discrètement et personnellement.
Ca m'emmerde celui qui me dit qu'il faut qu'il aille prier, parce que c'est l'heure et que ça hurle en haut de la tour. Ca m'emmerde celle dont je ne vois pas le visage quand elle amène ses enfants à la même école (publique et républicaine) que les miens. 
Et ça m'insupporte qu'on ne fasse pas respecter la loi sur le voile intégral, par peur devant une communauté musulmane dont une majorité agissante et radicale est en train de vouloir nous faire plier.

Qu'une école de la République se prête à ce genre de jeu me choque autant qu'une Mairie de Paris qui fête en grande pompe le ramadan pour flatter son électorat populaire.

Qu'on arrête avec ces conneries. On joue avec un feu qui ne s'éteindra pas avec un seau d'eau...

mardi 8 décembre 2015

Fifa Ultimate Team 16 sur PS3 : lamentable !

Je suis un joueur de FIFA. Fidèle. En 2010, j'ai découvert le mode "FIFA Ultimate Team" (ou FUT pour les intimes). Et depuis, j'en suis grand fan.

Cela fait 18 jours FIFA ULTIMATE TEAM sur PS3 est en rade
18 jours que "les serveurs du service FUT connait un fort trafic". 18 jours que mon compte FUT est "en maintenance suite à des anomalies sur le marché des transferts". 18 jours que la fonction pour laquelle j'ai pré-commandé FIFA16 ne marche pas.

Mais le pire est la communication de EA Sport. Une hotline indigente, qui retranscrivent les éléments de langage que l'on peut trouver sur le fil Twitter et sur Facebook. Des "Nous sommes au courant et désolés du désagrément occasionné mais nos équipes font de leur mieux pour un retour à la normale", "Nous n'avons pas d'estimation quant au retour de votre compte. Merci pour votre compréhension" et le très énervant "Merci de patienter et de garder votre calme pendant que nous continuons d'analyser un certain nombre de comptes."
Bref, du lamentable en matière de communication.

Je me souviens à l'époque de la panne des serveurs PSN sur Playstation, d'une communication de crise impeccable de la part de Sony. Là, EASport est lamentable. Obscur, opaque. Du foutage de gueule.

Après, on va sur leur hotline, leur chat. On tombe sur des personnes au prénom charmant, qui nous servent les mêmes éléments de langage. Ils font ce qu'ils peuvent, et sans doute de manière très honnête. Mais quel ras-le-bol devant l'absence de réaction du "studio", être tout-puissant face à qui le consommateur est impuissant...

Sur leur page "politique de garantie", EA Sport rappelle l'article 1641 du code civil. 
"Le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose vendue qui la rendent impropre à l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donné qu'un moindre prix, s'il les avait connus."
Nous y sommes... Jamais je n'aurais acheté FIFA16 au prix que je l'ai payé si j'avais sur qu'une maintenance me priverait de la moitié de la durée de vie du jeu. 
Cet élément, les gentils animateurs de la Hotline ne paraissent pas le maîtriser. C'est dommage...
Affaire à suivre. Rien de grave par rapport à ce qui se passe ailleurs de part le monde. Mais énervant. Surtout ce manque de communication et de transparence.
A suivre. Je ne lâcherai pas.

Mais oui, la prochaine fois, je serai sensible à Konami et Pro Evolution Soccer...

Edit 09/12/2015 - 9 heures. Fifa Ultimate Team est revenu pendant la nuit (du moins mon application web). Il n'empêche : l'opacité d'EA Sport sur cette histoire laissera des traces.
Enfin, je pourrais "me détendre" ce soir, c'est bien...

vendredi 23 octobre 2015

Pareil que Manuel Valls

Moi aussi je regrette.

Moi aussi je regrette le sentiment d'acharnement fiscal (et d'injustice) que j'ai l'impression de subir. Je le déplore, et je le regrette.

J’espérerais que ces regrets s'accompagneront d'actions. Je n'y crois pas.

Dans la série des propositions que j'ai envie de faire à l'opposition de droite républicaine (que je souhaite revoir vite venir au pouvoir), il y aurait d'autres abrogations. Revenir sur les mesures punitives sur la fiscalité familiale (allocations, quotient familial...). Qui ont rajouté un poids sur les familles déjà lourdement pénalisé par les hausses d'impôts, et qui sont celles qui contribuent déjà largement à la solidarité familiale.

Mais je suis d'accord avec Manuel Valls. Cela me ravi. 

mercredi 30 septembre 2015

Quand l'indignation sélective devient insupportable et ridicule

Cette polémique Nadine Morano me gonfle et m’insupporte. Pour pleins de raisons.

D’abord, parce qu’on offre une tribune à une personnalité politique qui n’a eu de cesse de porter tort à son camp, et de décrédibiliser la politique en faisant du buzz et de la clivance imbécile une manière de faire de la politique. On offre une tribune et de l’importance à ce qui fait du mal à la politique. C’est insupportable. La droite républicaine a autre chose à proposer que Dati ou Morano.

Ensuite, parce que cette polémique arrive moins d’une semaine après les déclarations de la présidente de France Télévision. Qui indique sans aucune précaution oratoire qu’elle souhaite faire de la discrimination sexiste et raciale pour ses embauches. Parce qu’elle trouve qu’il y a trop d’hommes blancs de plus de 50 ans sur ses antennes.
Cette déclaration, que je considère être raciste, méprisante et discriminatoire, ne provoque aucune onde de choc. Aucun psychodrame. Aucun débat.

Ce « deux poids deux mesures » me navre. 
Je trouve la déclaration de Nadine Morano plus que maladroite. Et je trouve détestable mettre de la racialisation dans les débats, dans les discussions. Mais ce qui est détestable chez Nadine Morano l’est aussi chez ceux qui « racialisent » dans l’autre sens. 
On ne peut pas lancer toutes les pétitions contre Nadine Morano, et ne rien dire contre Delphine Ernotte. On ne peut pas virer Eric Zemour d'une antenne pour donner plus de temps à une Audrey Pulvar qui tient d'autre discours également dérangeant
On ne peut pas être bruyant contre Nadine Morano qui parle de racines chrétiennes de la France, et se taire devant Dalil Boubaker (un haut responsable religieux) qui propose d’annexer des églises pour les transformer en lieu de cultes musulmans. On ne peut pas, et on ne devrait pas.

Je n’aime pas les déclarations de Nadine Morano. Mais le laïque républicain que je suis considère aussi que la France est historiquement chrétienne. Et ce n’est pas scandaleux de rappeler que les églises, les croix et les chapelles qui parsèment notre territoire font notre histoire, ceux de nos ancêtres et de nos parents.
Je ne trouve pas scandaleux non plus de poser des questions sur l’islam dans notre pays, et la manière dont certains le pratiquent. Quand des responsables musulmans chez nous pensent qu'il est plus grave de critiquer l'Islam que d'égorger au nom d'un dieu, je trouve ça insupportable. Et quand je sais que c'est soutenu par une grande proportion de musulman (qui le manifeste sur les réseaux sociaux notamment), ça m'inquiète. Et je pense que ça doit être combattu, et réprimé. 

Même si je trouve que Nadine Morano n’a jamais été qualifiée pour poser ces questions. Et que la manière dont elle l’a traité dimanche est, une nouvelle fois de sa part, à côté de la plaque. Et avec une légèreté consternante.
Mais quand j’ai dit ça, je n’ai pas envie de participer au lynchage public, insultant et abject d’une personne. Politiquement, moralement, je suis en désaccord sur bien des points avec Nadine Morano. Mais humainement parlant, je déteste ces lynchages. Et la haine qui suinte des paroles de certains commissaires à la tolérance et aux leçons de morale.


Et je déteste cette sélectivité dans l’indignation et dans la réprobation. Combattre le racisme, c’est combattre tous les racismes. 
Et aujourd’hui, ce n’est pas ce qui est fait, et c’est insupportable. Et très dangereux, par qu'on ne sait pas comment cela peut finir.

mardi 15 septembre 2015

mercredi 9 septembre 2015

A propos du ras-le-bol fiscal...

Tristement intéressant article du Figaro hier : « de moins en moins de français paient l’impôt sur le revenu ».
« La suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu en 2015 a bénéficié à 9,45 millions de foyers. Mais la facture n'a pas été allégée pour les classes moyennes supérieures, qui ont absorbé l'essentiel des hausses d'impôts précédentes »
 
« Bercy explique que 2,2 millions de foyers bénéficient cette année d'un gain supérieur à 400 euros sur leur avis d'imposition. Mais pour 1,6 million de ménages, ce gain est inférieur à 100 euros. Rien ne dit que ces baisses ne seront pas en partie compensées par les hausses d'impôts locaux ou de cotisations sociales.
Le mouvement amorcé pose une autre question, celle de la concentration de l'impôt sur le revenu. Le geste de 2015 n'a en effet pas bénéficié aux 20% des français, les classes moyennes supérieures et aisées, qui ont réglé 75% des mesures de hausses d'impôts décidées en 2013 et 2014, soit 6 milliards d'euros. Rappelons qu'en 2012, 10% des Français se sont acquittés de 70% de la facture l'IR.
 
II est peu probable que la pression fiscale sur cette population se relâche avec le cadeau fiscal à 2 milliards que dévoilera lundi François Hollande pour 2016.  »
Bien vu. Il n’est pas prévu en effet que la pression fiscale se relâche pour cette partie de la population. Qui aura fortement contribué à l’effort national.

Le Parisien Libéral apporte une autre précision, rappelé par BFM Business. « 300 000 foyers fiscaux paient 30% de l’impôt sur le revenu ». Concentration de l’impôt sur une petite catégorie. Sur les 36,5 millions de foyers fiscaux, c’est peu.
Il est tristement intéressant aussi cet article du Parisien Libéral, qui montre la concentration de l’impôt. Plus de la moitié des foyers fiscaux qui ne paient pas l’impôt sur le revenu, et un effort toujours plus concentré sur les mêmes.

Une imposition punitive, qui devient injuste, et que je trouve personnellement de moins en moins supportable. Un sentiment que l’impôt devient une punition celui qui travaille, qui gagne normalement et honnêtement sa vie.
Certains parlaient de ras-le-bol fiscal. Quand on a été dans le viseur durant ce mandat, ce ras-le-bol est très fort. Cadre moyen, salarié, marié à une femme qui travaille et gagne aussi normalement sa vie, père de deux enfants. J’aurais été ciblé de tous les côtés. Quotient familial, allocations familiales, impôts sur le revenu, impôts locaux (en plus je suis propriétaire de ma maison)… Ciblé, et en plus insulté par une gauche qui considère que je fais partis des privilégiés, et qu’il faudrait que je paie encore plus. Non sans donner des leçons de solidarité. Etre solidaire avec l’argent des autres, c’est tellement plus facile…

Et j’entends qu’en plus de donner des leçons de solidarité, on parle de baisser (ou de supprimer) encore les impôts pour certains, pour faire reposer encore un peu plus l’effort sur les épaules d’autres. Nausée...

« Exonérer des français de la fiscalité directe ne va pas dans le bon sens. Contribuer à l'impôt est une responsabilité citoyenne » estime Alain Juppé. Je partage son avis. Baisser (ou supprimer) les impôts pour certains en augmentant la pression fiscale sur ceux qui paient déjà fortement l’impôt est dangereux, et moralement contestable. Cela détruit justement toute « responsabilité citoyenne ».
Comme dit plus haut, celui qui bénéficie de la solidarité nationale crache sur le salopard qui travaille et gagne sa vie. Et celui qui gagne sa vie ne supporte plus de « payer pour les autres », de contribuer à une solidarité nationale qui devient punitive est insupportable.

Hier je payais la crèche de bébé2 et les tickets de cantine de bébé Faucon. Plein pot. Pour que des familles plus modestes ne les paient pas, ou beaucoup moins cher. Ce que je trouvais hier naturel commence à me devenir de moins en moins supportable… Et je trouve ça dommage de trouver ça de moins en moins supportable…
Et de toutes manières je n’ai pas le choix. Je vais payer. Je ne suis de toutes manières pas assez riches (ni peut être courageux ?) pour partir à l’étranger comme d’autres. Et j’écris ça sans plaisanter ou délirer. J’ai appris cet été qu’une amie proche quittait la France avec sa famille, pour aller travailler au Canada. En début d’année, c’était un ami qui partait pour aller travailler en Angleterre avec sa femme et son gosse. 


Sinon, les impôts locaux ne vont pas tarder à arriver. Mais il faut faire des efforts, être solidaire. Continuons… Et retournons au boulot.