J’avais écrit il y a quelques temps un billet où je condamnais fortement les paysans bretons, après le bordel qu’ils avaient mis pendant une de leurs manifestations.
De la même manière que je condamne le syndicalisme délinquant de syndicats extrémistes (style CGT) à Air France ou dans d’autres entreprises, je condamne fortement ces « représentants de paysans » qui ont saccagé les stands de Bigard ou Charal.
Je le condamne d’autant plus que les doléances du monde paysan sont justes. Et que ces violences sont dramatiques en termes d’image : comment soutenir les paysans après ça ?
Je leur reconnais le droit de siffler le président de la République (lui ou un autre) ou les responsables politiques. Et d’exprimer leur mécontentement. Mais je leur conseille de faire le ménage dans leur corporation, surtout parmi les gens qui prétendent les représenter.
Je pense que ce syndicalisme-là est voué à l’échec, et à être désapprouvé et rejeté par l’opinion. Encore plus aujourd’hui, je crois que l’opinion est hermétique à ces images de violence et de saccage. Et ça serait un drame que les paysans se mettent l'opinion à dos (et pas l'inverse andouille), à cause de quelques imbéciles qui pensent que saccager un supermarché, une préfecture ou un stand d’industriel, c’est fun et utile.
Je suis cohérent dans mes indignations : je m’oppose à toutes les violences syndicales, et je les combats. Ce syndicalisme-là est voué à l’échec.