Il y a deux ans, le ventre de Falconette etait énorme : bébé2 se préparait à sortir. Je buvais déjà beaucoup de whisky et de bière brune, sans doute trop. Cette année aussi. Beaucoup.
J'écris un billet de rien (je reprends l'expression à mon ami Nicolas). Mais je n'ai pas le cœur à voter politique. Je sais qu'il faudra que je me bouge pour voter dimanche.
Comme tous les médias et les partis politiques, j'irai voter "contre", puisque voter "pour" n'est pas une option tellement évoquée.
Donc en cohérence avec moi, je voterais contre cette gauche régionale clienteliste et qui a échoué depuis que son ducé Frêche a pris le pouvoir. Quand le pouvoir est dans les mains de camps sectaires qui ne font pas le travail, rien de choquant à ce que d'autres clans prennent la suite.
Voter contre une gauche qui accueillera en son sein la fusion de liste de verts (ceux qui soutiennent les délinquants à NDDL ou Sievens) ou d'amis de Mélenchon, dont la petitesse et la médiocrité en ces temps terribles auraient dû provoquer davantage d'indignations (mais n'insultons pas l'avenir...)
Voter contre, c'est un chouette dessein. Ça donne envie d'aller hurler dimanche. J'irai voter, dans des bureaux de vote tenus par certaines personnes que je n'ai pas envie de voir. Mais je dois aller voter. Aller voter contre. Youpi...
Alors je regarde mon village. Je pense à mon ami l'ancien maire. Je me dis qu'avoir été élu avec des gens qu'on aime, c'est chouette. Le reste...