Une chose est claire. Quoiqu'il découle de cette sinistre affaire Karachigate, il faut que nous ayons la réponse, la vérité. Savoir ce qui s'est passé, pourquoi des gens sont morts.
Et s'il y a eu manipulation politique, que celle ci soit rendue publique, et que les coupables soit punis. Quand bien même ils soient ou furent aux plus hautes fonctions de l'Etat.
Et s'il y a eu manipulation politique, que celle ci soit rendue publique, et que les coupables soit punis. Quand bien même ils soient ou furent aux plus hautes fonctions de l'Etat.
Il faut qu'on le sache, parce que tant que nous ne le savons pas, tout n'est que mensonge et manipulation politique, soupçon et affabulation.
Il se trouve que certains militants plutôt à gauche se lèchent les babines d'avance (et ils auraient torts de s'en priver) . En effet, un certains Nicolas Sarkozy aurait été en première ligne dans cette sale histoire... Miam. Hier sur Twitter, chez certaines personnes très engagées à gauche, certains louaient la "bonne nouvelle de la sortie du Karachigate dans la presse...". Bonne nouvelle pourquoi ? Parce que la vérité pourrait éclater ? Pensez vous donc...
Une affaire d'état, c'est drôlement mieux qu'un dérapage crasseux que l'on a essayé de monter, un peu, en épingle...
D'un coté Libération affirme que Balladur (et de facto Sarkozy) n'est pas tout blanc immaculé dans cette affaire. De l'autre, Edouard Balladur affirme que tout ceci est faux. Qui croire ?
Je ne suis pas naïf. J'imagine que les soutiens de Nicolas Sarkozy croiront une version, ses opposants une autre...
Mais entre ceux qui accusent et ceux qui se défendent, qui a raison ? Et doit on se faire notre conviction en fonction de notre intérêt électoral de dans deux ans ?
Je ne suis pas naïf, mais un peu quand même. J'aimerais que la vérité sorte. Pas les boules puantes chères à certaines à gauche et à droite, mais qui ne rendent pas honneur à la politique.
Et si j'osais, je ressortirai la "présomption d'innocence" chères aux personnes qui voient des proches touchées... Ben j'ose : attendons et enquêtons, sérieusement, sereinement...
En étant conscient de ce "secret d'État" est l'artefact qui, quelque part, arrange beaucoup de monde. A droite, parce que tant qu'il y a secret d'état, les trucs qui sentent pas bons restent sous terre, et tant qu'elles sont sous terre elles ne puent pas...
A gauche, les amis du "forcément y a un complot sarkozyste" vont se régaler. Comme c'est "secret", ben révélons ce qui peut être ce "secret". Et comme personne là encore n'en sera rien, fantasmons, inventons. Même si ceux sont des vastes mensonges, il en restera toujours quelque chose... Et puis "mensonges contre mensonges", c'est de bonne guère...
Je crains que les intérêts politiques, d'un coté comme de l'autre, rendent difficiles l'émergence de la véritable vérité...
Un peu peur quand même... Car comme le rappelle Coucou dans son (orienté) "Souviens toi de Karachi", et comme me le rappelle le copain écureuil sur Twitter, il y a eu des morts... Et le sentiment que l'on prépare la campagne électorale de 2012 sur ça m'est désagréable...
D'ici là, que cette affaire Karachi trouve son épilogue, et que les coupables soient identifiés et jugés. S'il se trouve que Sarkozy en fait parti, qu'il soit puni. S'il se trouve qu'il n'y a rien... Ben...
Ben rien. Il faudra juste faire sécher les habits au vent pour faire partir l'odeur des boules puantes... Mais ça, on en a l'habitude malheureusement... (soupir)
Une affaire d'état, c'est drôlement mieux qu'un dérapage crasseux que l'on a essayé de monter, un peu, en épingle...
Aujourd'hui, Edouard Balladur dément toutes les allégations du journal Libération qui affirme que "l'ancien Premier ministre aurait perçu 10 millions de francs (1,5 millions d'euros) en espèces provenant de rétro-commissions occultes liés à la vente de sous-marins français au Pakistan". Et que cet argent a été bien utile pour la campagne électorale de 1995.
D'un coté Libération affirme que Balladur (et de facto Sarkozy) n'est pas tout blanc immaculé dans cette affaire. De l'autre, Edouard Balladur affirme que tout ceci est faux. Qui croire ?
Je ne suis pas naïf. J'imagine que les soutiens de Nicolas Sarkozy croiront une version, ses opposants une autre...
Mais entre ceux qui accusent et ceux qui se défendent, qui a raison ? Et doit on se faire notre conviction en fonction de notre intérêt électoral de dans deux ans ?
Je ne suis pas naïf, mais un peu quand même. J'aimerais que la vérité sorte. Pas les boules puantes chères à certaines à gauche et à droite, mais qui ne rendent pas honneur à la politique.
Et si j'osais, je ressortirai la "présomption d'innocence" chères aux personnes qui voient des proches touchées... Ben j'ose : attendons et enquêtons, sérieusement, sereinement...
En étant conscient de ce "secret d'État" est l'artefact qui, quelque part, arrange beaucoup de monde. A droite, parce que tant qu'il y a secret d'état, les trucs qui sentent pas bons restent sous terre, et tant qu'elles sont sous terre elles ne puent pas...
A gauche, les amis du "forcément y a un complot sarkozyste" vont se régaler. Comme c'est "secret", ben révélons ce qui peut être ce "secret". Et comme personne là encore n'en sera rien, fantasmons, inventons. Même si ceux sont des vastes mensonges, il en restera toujours quelque chose... Et puis "mensonges contre mensonges", c'est de bonne guère...
Je crains que les intérêts politiques, d'un coté comme de l'autre, rendent difficiles l'émergence de la véritable vérité...
Un peu peur quand même... Car comme le rappelle Coucou dans son (orienté) "Souviens toi de Karachi", et comme me le rappelle le copain écureuil sur Twitter, il y a eu des morts... Et le sentiment que l'on prépare la campagne électorale de 2012 sur ça m'est désagréable...
D'ici là, que cette affaire Karachi trouve son épilogue, et que les coupables soient identifiés et jugés. S'il se trouve que Sarkozy en fait parti, qu'il soit puni. S'il se trouve qu'il n'y a rien... Ben...
Ben rien. Il faudra juste faire sécher les habits au vent pour faire partir l'odeur des boules puantes... Mais ça, on en a l'habitude malheureusement... (soupir)