dimanche 4 août 2024
Ne t'enfuis plus
samedi 18 novembre 2023
C'était pas le Covid mais putain...
Ca parait pompeux, mais 5 jours entre 40 et 41°C, à passer ton temps à tousser, à ne plus avoir la force de regarder son iPhone, et voir sa fréquence cardiaque au repos s'envoler (ça m'amuse), j'aurais passé une semaine comme rarement. Horrible.
Tests négatifs, mais sans doute j'ai eu la version béta du Covid 23 ou 24 qui sortira quand le grand complot mondial le décidera ?
Je ne crains pas trop la fièvre. Mais là, je suis à 39°, je tousse moins, mon arrêt de travail s'arrête lundi. Mais j'ai la force d'écrire un billet, d'aller écouter sur Youtube le dernier Johnny (et bof, autant j'écoute en boucle le "Georgia" de Sardou découvert y a peu), autant là je suis pas emballé.
Mais je suis crevé. Je vais essayer d'avoir un rendez vous au cabinet médical de mon village ce lundi matin, sans doute me prolonger l'arrêt. A ce titre, je suis ultra favorable à des fortes sanctions sur les connards qui n'honorent pas leurs rendez vous médical. J'ai perdu un jour de traitement (et le médecin m'a dit que la veille trois lui ont mis un lapin, bien les boules).
Points positifs, quand j'allais pas trop mal, je lisais. J'ai dévoré un vieux bouquin que j'avais dans ma bibliothèque, "la Surprise du Chef" du très sympathique Joseph Macé-Scaron. Là, j'attaque Lucia de Bernard Minier (autre ambiance).
Par contre, ce soir pas de visite annuelle dans une cave que j'aime bien pour le primeur. D'ailleurs, je n'aurais pas bu cette semaine (que cette semaine soit sainte ou maudite).
Et être malade un weekend sans championnats de foot européens, avec juste un France Gibraltar à se mettre sous la dent, c'est vraiment dur.
dimanche 22 septembre 2019
Vaste question sur le bonheur...
samedi 3 juin 2017
Lumière morte et larmes lumineuses
jeudi 20 octobre 2016
À perdre haleine dans le TGV
lundi 5 octobre 2015
L'homme qui souriait et la lionne blanche sont tristes
jeudi 26 juin 2014
Une patience du diable
samedi 5 juin 2010
De Gaulle et Dante dans ma bibliothèque préférée...
Et cette amie, pour finir le début de l’histoire, je l’ai rencontré dans mon ancienne vie du net. Grâce à Saint Seiya. A cette époque où Internet ne me servait pas à bloguer et à parler politique, mais toujours à échanger avec des gens sur des passions communes. Et à faire des rencontres qui auront pesé dans ma vie !
Cette amie m’avait invité, il y a quelques années (déjà), pour ses 30 ans. Un superbe anniversaire. Je voulais lui faire un cadeau « personnel », qu’elle se souvienne dans quelques années qu’il provenait de moi. Du gaulliste que j’étais, invité dans une famille socialiste qui compte aujourd’hui beaucoup moi. Du fan des Chevaliers du Zodiaque, qui n’oubliera jamais ce que je dois (en bien comme en mal) à Masami Kurumada, à Seiya et à Milo du Scorpion.
Cette amie avait pour projet de se constituer une bibliothèque avec des intégrales d'un auteur, des pléaides. Bonne idée de cadeau. Avec Falconette, nous allâmes au Furet du Nord à Arras (cette dernière habitait à Saint Quentin, et nous adorions la ville d’Arras…). Rayon pléiades. Et là, deux choix…
Le premier était évident pour moi : l’intégrale des écrits du Général de Gaulle. Du classique récent, plus qu’Homère en tous cas…Je ne savais pas qu’il avait été relié en pléiade, mon bon Général que j’aime tant. Et pourtant si m’a-t-elle expliqué à postériori, mon amie. De Gaulle a commis beaucoup d’écrits importants pour son époque. En plus, « il écrivait bien » qu’elle trouvé. Donc voilà. Dans le magasin, entre Albert Camus et Guillaume Apollinaire, nous avions de Gaulle…
J’ai finalement offert l’autre choix. L’intégrale de Dante. Parce que tous les amoureux de Saint Seiya comme nous aiment forcément Dante, et sa vision des enfers. Celui qui accueillera Orphée entre je ne sais plus quelle et quelle prison (mais bon, il faut croire qu’Eurydice…). Celui des prisons, des cercles, et de l’Elyséon. Celui qui offrira parmi les plus beaux volumes de notre pléiade à nous : Saint Seiya.
Aujourd’hui, j’apprends cette polémique franchement stupide qu’un syndicat d’intolérant et d’insupportables qui refusent que de Gaulle, ses Mémoires de guerre, soient au programme du Bac L. Ou quand le militantisme politique partisan et sectaire provoque les pires absurdités. Supprimons aussi Marx du programme de philosophie alors. Et ne parlons plus de rien, puisque « tout est politique ».
J’ai toujours considéré que certains syndicats faisaient du mal aux causes qu’ils prétendaient défendre. Prétendre seulement, car la seule cause qui compte aux yeux de ces – mauvais – syndicats, c’est de faire du « buzz ». Qu’on parle d’eux. Je défends régulièrement les enseignants, mais pas leurs syndicats. Ces derniers ont été défendu par ce triste Aschiéri, dont on n’apprend maintenant qu’il risque d’être le candidat du Parti Communiste aux Présidentielles : je trouve ça plus atterrant et effrayant que l’enseignement d’un écrit du Général de Gaulle au bac L…
Finalement je me souviendrai simplement que dans ma propre mythologie littéraire à moi, qui ne sait lire que l’Equipe et des mangas japonais, de Gaulle est au niveau de Dante. Ca me suffit.
Quant à notre école républicaine… Entre parents insupportables, syndicats irresponsables et sectairement politisés, gestion aberrante et contraintes économiques qui va peser sur ceux qui produisent réellement la richesse de cette institution… Non, ça doit être dur d’être prof. Très dur…
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