Hier j’ai parlé de honte. Un mot que je n’ai pas utilisé : culpabilité. Pourtant j’y étais.
Et ce soir, j’ai Faucon 2 qui a eu sa vilaine journée au collège. Je vais le prendre dans mes bras.
Le budget de la sécurité sociale attendra…
Bienvenue chez moi
Hier j’ai parlé de honte. Un mot que je n’ai pas utilisé : culpabilité. Pourtant j’y étais.
Et ce soir, j’ai Faucon 2 qui a eu sa vilaine journée au collège. Je vais le prendre dans mes bras.
Le budget de la sécurité sociale attendra…
Ma première action lundi matin sera de voir mon médecin du travail, et de poser des télétravails.
A part ça, Falceonette et les enfants ont pris la suite. Quoique le grand est le plus résistant de la bande.
La reste ? J'aurais eu plein d'occasion pour écrire, pour blogguer. Mais j'avoue que l'actualité est vraiment trop lourde, je n'arrive plus.
Je vais voir le tirage de l'Euro 2024.
Ca parait pompeux, mais 5 jours entre 40 et 41°C, à passer ton temps à tousser, à ne plus avoir la force de regarder son iPhone, et voir sa fréquence cardiaque au repos s'envoler (ça m'amuse), j'aurais passé une semaine comme rarement. Horrible.
Tests négatifs, mais sans doute j'ai eu la version béta du Covid 23 ou 24 qui sortira quand le grand complot mondial le décidera ?
Je ne crains pas trop la fièvre. Mais là, je suis à 39°, je tousse moins, mon arrêt de travail s'arrête lundi. Mais j'ai la force d'écrire un billet, d'aller écouter sur Youtube le dernier Johnny (et bof, autant j'écoute en boucle le "Georgia" de Sardou découvert y a peu), autant là je suis pas emballé.
Mais je suis crevé. Je vais essayer d'avoir un rendez vous au cabinet médical de mon village ce lundi matin, sans doute me prolonger l'arrêt. A ce titre, je suis ultra favorable à des fortes sanctions sur les connards qui n'honorent pas leurs rendez vous médical. J'ai perdu un jour de traitement (et le médecin m'a dit que la veille trois lui ont mis un lapin, bien les boules).
Points positifs, quand j'allais pas trop mal, je lisais. J'ai dévoré un vieux bouquin que j'avais dans ma bibliothèque, "la Surprise du Chef" du très sympathique Joseph Macé-Scaron. Là, j'attaque Lucia de Bernard Minier (autre ambiance).
Par contre, ce soir pas de visite annuelle dans une cave que j'aime bien pour le primeur. D'ailleurs, je n'aurais pas bu cette semaine (que cette semaine soit sainte ou maudite).
Et être malade un weekend sans championnats de foot européens, avec juste un France Gibraltar à se mettre sous la dent, c'est vraiment dur.
Décidément cette année j'aurais connu beaucoup de chose. Le pire est qu'elle n'est pas finie.
Je vous ai parlé de mes vacances CO2 low cost... Le plus que j'aurais dépensé aura été l'hotel à Arles, la veille de ses prises de vue.
Pourquoi Saint Gilles ? Et pourquoi pas ? Envie d'une terasse avec un café long, des croissants, l'Equipe en vrai (pas la version que j'ai numérique, pour pas cher par mois mais ça ne vaut pas le papier). Et parce que Saint Gilles, avec son canal, sa vieille ville, au milieu de rien (de la Camargue), c'est un joli village.
J’aurais beaucoup écrit ces dernières semaines. Pas pour moi mais pour d’autres. J’ai délaissé mon blog, pourtant j’ai écrit (ou contribué à l’écriture car c’était une aventure collective) des textes que je trouve super. Soutenir quelqu’un sur une campagne législative, même si je vais être tranquille pour cette semaine car élimination au deuxième tour, est une aventure intéressante.
Je remercie Nicolas d’avoir mis en avant un texte projet surle nucléaire sur lequel je me suis beaucoup investi. Sur d’autres sujets comme
l’éducation, la santé, le patrimoine, je me suis régalé. J’ai travaillé avec
des plumes qui m’ont obligé aussi à repenser certaines choses, à non pas
changer ce je pense, mais comment je le pense.
Sur la sécurité par exemple : je me suis rendu compte
que la position de LR, quand on va dans le fond du sujet, n’est pas cette
caricature qui fait que certains ont préférer fuir vers la victoire (LREM) sur
des motifs fallacieux. Au risque de tuer la droite républicaine : la
région PACA est une morne plaine où j’ai perdu un ami député (j’ai quand même
gardé l’ami qui va bien). J’en veux à Renaud Muselier, à Hubert Falco, à
Martine Vassal, à Christian Estrosi, parce qu’ils ne sont pas partis pour des « idéaux »,
mais parce que des places étaient à garder. C’est plutôt moche mais c’est parmi
les côtés laids de la politique.
Puisqu’on est entre nous, je vous confirme que la vie n’est
qu’un cycle. J’en voulais jeune à Sarkozy d’avoir trahi et Pasqua, et Chirac,
et les français qui ont voté pour lui en revenant sur le référendum européen. D’ailleurs
pendant les belles années de ce blog, je ne l’ai pas épargné Sarkozy. Je lui en
veux d’avoir tué « son » parti, « sa » famille. L’histoire
le jugera. Le gaulliste que je suis le mettra derrière son prédécesseur, pourtant
pas avare de conneries, et son successeur, pas avare de connerie non plus et
pas de mon camp, mais grandement à la hauteur pendant les attentats.
J’ai commencé par de la politique. Je continue à me
demandant si j’ai envie de continuer à écrire sur ce blog. Cette année, une
production lamentable. 6 billets en Mai, c’est vraiment peu. Et pourtant en
Mars j’en ai écrit que 5. Pourtant, vu mon état de santé et de fatigue (j’avais
fait ce joli malaise cardiaque qui m’a fait découvrir un nouveau service
médical…), j’aurais pu écrire. Mais non, la grotte…
Moralement je vais mieux. C’est pas moi qui le dit mais mon
médecin d’enfance qui hier m’a trouvé de meilleures couleurs. Bon, quand je
vois ma N+2, qui me demande à chaque fois que je la vois « tu pars quand ? »
(oui c’est pénible et lourd), je suis pas très en forme. Mais cette « pause
politique », même si je savais qu’elle ne mènerait pas à la victoire et qu’elle
était quand même épuisante, m’aura fait du bien.
Physiquement, ça va. Bon, la « plume caniculaire »
(plume… notre gouvernement est fantastique…) rend tout effort épuisant. Mais c’est
le jeu. Je n’irai pas courir après 9 heures (mais le cardio m’a dit de faire
gaffe).
Reste le boulot. J’aurais à écrire sur le boulot. Cette année
aura été une anus horribilis. La mort de Galia et de ma tortue auront été des
épisodes supplémentaires. Je me dis qu’on arrive bientôt à la moitié de l’année
(qui a commencé le 1/1 par un Covid assez carabiné, moi le vacciné). La
descente sera peut-être plus douce ?
ON verra ce qu’il adviendra. A la rituelle « après la
pluie le beau temps », je préfère le réalisme de Montaigne "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire
peut lui succéder"
Il se trouve que la période politique actuelle prouve qu’en
effet le pire n’est jamais pleinement atteint. Corbière et Obono élus au
premier tour, si c’est pas une preuve qu’on peut toujours faire pire…