... Sans doute parce que je suis malade. Mais voilà, l'action de Montebourg pour "moraliser" le Parti Socialiste dans ce cher département des Bouches du Rhône (qui m'est si cher) m'est sympathique. Le bonhomme, donneur de leçons devant l'éternel, ne me l'est pas du tout. Mais aujourd'hui, je n'ai pas envie de le casser : ce qui se passe au PS à Marseille contribue à dégouter les gens de la politique. De la même manière que les histoires de Michèle Alliot-Marie ou Bétencourt.
Et comme je disais plus haut que je suis malade, et que le crane me fait trop bing bang boung pour développer ma pensée, je vais citer des parties du dernier billet de Jean-Michel Aphatie, auquel je souscris globalement.
Enfin, je n'ai pas envie de taper plus que ça sur le Parti Socialiste aujourd'hui, qui part les faits ne me montrent pas plus susceptibles de mettre en place une "République Irréprochable" que l'UMP en place aujourd'hui au pouvoir (qui a clairement échoué dans cette entreprise). Mais simplement de voir avec un œil bienveillant la démarche d'Arnaud Montebourg.
Avoir de la sympathique pour lui, ou du moins pour une de ses initiatives qui consiste à mettre un peu d'éthique dans le monde politique, est suffisamment rare pour que cela mérite de ma part un billet...
Et comme je disais plus haut que je suis malade, et que le crane me fait trop bing bang boung pour développer ma pensée, je vais citer des parties du dernier billet de Jean-Michel Aphatie, auquel je souscris globalement.
Jean-Michel Aphatie conclue sur le scrutin de 2008, qui a vu Martine Aubry arriver au pouvoir au PS dans des conditions qui peuvent faire soupirer. Et il demande si les présumés coupables de la présumée fraude ont été "Identifiés ? sanctionnés ? écartés ?". La réponse, nous la connaissons...Le rapport d'Arnaud Montebourg décrit un système de pouvoir socialiste dans les Bouches-du-Rhône très éloigné des codes moraux de la démocratie. De deux choses l'une. Soit les affirmations d'Arnaud Montebourg sont justes, et alors la direction du PS doit prendre des décisions contre les gens qui représentent le PS à Marseille. Soit Arnaud Montebourg suggère et raconte n'importe quoi, et alors c'est lui qui mérite de faire l'objet d'une sévère remontée de bretelles de la part de sa direction.Curieusement ou significativement, la direction du PS a opté pour une troisième attitude: ne rien dire et laisser faire, en l'occurrence la justice. Cette attitude ne semble pas appropriée à la situation. Arnaud Montebourg, dans son rapport, évoque des pratiques internes au PS, ou bien des détournements de fonction au Conseil général des Bouches-du-Rhône, sur lesquels la justice n'a rien à dire et ne dira rien. Ce que vise le rapport tient davantage de l'éthique et de la morale publiques. Et c'est là dessus que le PS doit construire un discours.
Sait-il le faire? Réponse: oui. Il l'a fait à propos de Michèle Alliot-Marie. Celle ci n'avait rien commis d'illégal. Son attitude était juste choquante, et elle l'a payé de son poste. Vérité au dehors du PS et non événement en son sein? Ce type d'attitudes n'est évidemment pas admissible.
(...)
Faire de la politique sans règles morales, on se condamne à fabriquer auprès de citoyens davantage de mépris et de méfiance que de confiance et de respect. Et il devient pratiquement impossible, dans un tel climat, de se faire entendre pour faire partager les solutions que l'on croit nécessaires à la résolution des problèmes.
Enfin, je n'ai pas envie de taper plus que ça sur le Parti Socialiste aujourd'hui, qui part les faits ne me montrent pas plus susceptibles de mettre en place une "République Irréprochable" que l'UMP en place aujourd'hui au pouvoir (qui a clairement échoué dans cette entreprise). Mais simplement de voir avec un œil bienveillant la démarche d'Arnaud Montebourg.
Avoir de la sympathique pour lui, ou du moins pour une de ses initiatives qui consiste à mettre un peu d'éthique dans le monde politique, est suffisamment rare pour que cela mérite de ma part un billet...