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dimanche 30 novembre 2025

Un dimanche de Novembre

Il y a des dimanches qui ressemblent à une pluie froide qui tombe pile quand on est dehors. Avec un coup de fil de son meilleur ami qui dit : « Mon Faucon, hier soir t’as pas été au top, c'est peu de le dire... » Et il a raison, ce con.
Des dimanches où on avance comme un type qui a pris un peu trop cher dans la semaine, mais qui continue quand même. On a toujours le choix, mais chaque choix a une conséquence.

Cette semaine… elle a été dense. Intense même. De celles qui donnent l’impression d’être monté dans une machine à laver sans avoir vu le bouton “essorage”.
Les jours ne s’enchaînent pas : ils s’empilent. Et cette semaine, chaque journée a pesé un peu plus lourd que prévu.

Pourtant, au milieu de tout ça, il y a eu du beau : une formation qui ouvre des portes, des étudiants qui font du bien, un coach qui éclaire, et quelques réussites où j’ai senti la fierté remonter comme une flamme.

Et puis il y a eu hier soir. Une soirée simple, amicale, avec des gens que j’aime bien. Et ce matin, un appel. Quelques mots. Rien de violent, rien de méchant. Juste… vrai.

On m’a dit que j’avais été « un peu ailleurs ». Que j’avais mis un malaise sans m’en rendre compte. Que j’avais été maladroit.
Ça m’a frappé comme une pierre au fond du ventre. Ou comme le glaçon au fond du verre de whisky qui avait lancé l’apéritif un peu trop fort. (Juste après un Efferalgan et cachets contre la grippe, combo gagnant pour écrire un jour le polar le plus confus de l’année 2026.)

J’ai ressenti la honte. La vraie. Celle qui recroqueville. Celle qui fait trembler les mains et oublier la chaleur du lit. Celle qui murmure : « Tu as dépassé une limite sans t’en apercevoir. », car je ne me suis apperçu de rien. 

Je n’ai pas cherché d’excuse : la fatigue, la grippe, le whisky… c’est du décor.
La vérité, c’est que j’ai merdé. Je ne suis pas le premier à merder en soirée, et ne serai pas le dernier. Mais c'est pas glorieux. Surtout que c'est pas la première fois.  

Alors j’ai fait ce qu’on fait quand on a merdé : j’ai écrit. Un mot simple, vrai, sans justification inutile : désolé. Et j’ai reçu une réponse bienveillante, apaisée. Comme savent le faire les gens qui ne cherchent pas à blesser.

La honte n’est pas une condamnation. C’est une alarme. Quelqu'un disait « La honte signale la conscience morale, pas la faute. L’absence de honte, c’est ça qui doit inquiéter. » Je connais pas phrase depuis pas longtemps. 
La honte, c'est une émotion secondaire. J'ai appris y a peu un modèle qui dit qu'il y a 4 émotions primaire (joie, tristesse, colère, peur) et que la honte est un mix des trois dernières.
Et c’est presque rassurant : l’absence totale de honte, c’est ça qui devrait inquiéter.

Ce dimanche, j’aurais pu me cacher. Faire l’autruche. Me dire “ça passera”. Pire, dire "c'est pas grave"
Mais non. Il y a un moment où l’amitié demande du courage. Où il faut regarder la vérité en face, même si on n’aime pas ce qu’elle reflète.

Ces dernières semaines, j’ai appris le Flow, le Pomodoro (et j’ai abattu du boulot). J’apprends à regarder mes émotions sans me battre contre elles. Le stress ? Je l’aurai toujours. Les émotions négatives ? Toujours aussi.
Alors autant vivre avec. À presque 50 ans, après avoir consommé sans doute plus de la moitié des 4000 semaines de la vie, c’est pas mal comme apprentissage.

Aujourd’hui, j’ai appris autre chose : on grandit aussi dans les moments où on se sent minuscule.

Et peut-être que c’est ça, être un homme : pas être parfait, ni brillant, certainement pas irréprochable…
juste être capable de réparer.  De demander pardon.


A part ça, oui : l’ascension de l’Alpe d’Huez est dure. Et Noël me fait triple-peur.
A part ça, Marseille m’a plu contre Newcastle. Hier soir, non.
A part ça, j’ai avancé les cadeaux de Noël et des anniversaires de Fauconette et Faucon2.
A part ça, la politique… je préfère les arguments aux œufs sur la tête.

Et à part ça, ma commande de whiskys de Noël (la maison du Whisky) arrive demain. Ça s’appelle avoir le sens du timing.
Mais au fond, si on ne riait pas un peu de nos propres absurdités, on ne tiendrait pas longtemps...

Allons prendre l'apéritif. C'est l'heure. (et putain ça fait du bien d'écrire)

mardi 3 août 2021

La loi du silence

Reprendre l'interface Blogger a quelque chose de particulier. Je me rends compte combien le silence et le fait de ne plus écrire a quelque chose d'inversement proportionnel à l'adrénaline que propose l'écriture.

Je vois aussi que peut être je ne suis pas bien gaillard. Mon fils de 10 ans me rappelle des soirs à 20 heures, me disant sa peur de la mort. De nos morts. Mes docteurs ont des doses à injecter et dans mon équipe deux personne ont depuis deux semaines un Covid à 40°...

Mais j'entends les démons de mon fils. Ils me rassurent : il est bien mon fils. Il va déguster mon pauvre bébé... J'aimerais que mon ami Guy vienne à la maison. Pas que pour moi... Je deviens un peu sans arme face à un enfant (son petit frère aussi) qui ont des questions que bon... 


Nicolas j'aurais besoin de toi aussi. D'autres personnes qui n'ont pas de blogs. 

La loi du silence était un film. Que je n'ai pas vu. Par contre Johnny change tout. La dernière séance reste dans mon coeur.
Mais en revenant sur mon début. A titre personnel je peux aller vers la destruction. A titre de mari et de père, puis je rester avec un verre de rosé à regarder Monaco ?

J'écris ça, ce n'est pas ce que je fais. Et ce que j'ai fait. J'ai inquiété les trois personnes qui m'ont lu ? Je les rassure. Le chef du gars au Covid long a fait son devoir de chef, de manager, d'ami et simplement d'homme. La mari a respecté le contrat. Le père sera toujours au délà. 


Par contre j'ai besoin de parler. Même en restant silencieux...

jeudi 30 juillet 2020

Joyeux anniversaire mon @BeaumontBrice

Mon meilleur ami a des doigts avec du tanin, mais il est présent quand ça tangue.

Ca culture sport fait qu'il me bat au Kikadi mais je m'en fous.

C'est mon témoin de mariage. C'est un mur porteur. Quand ça a failli tomber, il était là tel Hercule avec ses épaules, et quelques cartons de Tavel et Lirac dessous.

Joyeux anniversaire Brice. Je t'aime et je te remercie. Je sais que si je suis seul vers l'homme mort entre Lirac et Saint Victor, tu seras là. 

Je te rends à toi le truc et je t'embrasse 

dimanche 21 octobre 2018

Hashtag je suis ébriété

Une fois par an je suis invité par un de mes meilleurs (mon meilleurs ?) ami à un petit déjeuner pour fêter la fin des vendanges à Lirac. Dans sa cave, un moment fraternel et amical fantastique d’où il émane que des sentiments positifs. Qui font se dire que peut être dans l’histoire de l’Humanité, tout n’est pas perdu.

En point négatif, c’est que le hashtag #jesuisébriété (sans modération qui ne vient pas) est l’organisateur de la matinée. Mais c’est bon. 


J’ai eu une semaine passée dure. Physiquement j’ai accusé le coup, mais les analyses et tests sont bons. Des nouvelles horribles m’ont éventré. Des gens que j’aime vraiment (vraiment) vivent des moments affreux. Injustes.

Je suis heureux, je suis marié, père de deux enfants. J’ai des amis fiables. Mais certains sont malheureux, et ça me touche. 
Alors je bois...

lundi 20 août 2018

Carte postale d’un soir sur la plage de Sainte-Croix

Petite plage de Martigues, une crique qui amorce la côte bleu. Un endroit fascinant. Et des photos d’un apreritif improvisé, des amis nous ont appelé. Et évitant les bouchons, nous arrivent vers 18 h plage de Saint Croix. 


Un moment qui rappelle des choses évidentes. Les amis sont importants. Les voir pas souvent, mais un peu, ça fait du bien quand on a des coups de moins bien. Avoir des murs porteurs, c’est important, c’est nécessaire. C’est même vital.



J’écris ce billet en pensant à ma journée et une discussion très personnelle avec une amie qui est importante pour moi. Suivie d’une avec Falconette. C’est important de discuter, ça permet de s’alléger de poids oppressant et qui empêchent d’avancer. Ou pire qui font souffrir. 
J’arrive à écrire. Moins sur mon blog, mais plus ailleurs. J’ai de la chance d’arriver à verbaliser aussi en face à face avec des gens ce que j’ai sur le cœur. 

Parler, il faut parler. C’est le conseil à la con du soir. Si en face y a des connards sans écoute, et ben tant pis. Quand le coeur parle, au final on gagne. Même si ça prend du temps.



Je reviens à la plage de Sainte Croix. C’est un paradis. Et ça permet des photos chouettes. Même avec un iPhone.










dimanche 26 mars 2017

Ne jamais oublier ceux que l'on aime

Je n'oublierai jamais ce 27 Mars 2010 au matin. Le téléphone qui sonne à 7 heures, le fixe car le portable, un iPhone déjà, était éteint.
La personne au bout du fil m'apprenait la mort soudaine pendant la nuit d'un de mes plus proches amis, un grand frère, un père. 

Je n'oublierai jamais ce sol qui s'effondre, et la silence. Je n'oublierai jamais cette douleur. Je sais que la vie m'obligera à la revivre cette douleur, peut être des pires encore. Mais celle là je ne l'oublierai pas.

Je n'oublierai jamais non plus le 26 Mars au soir. Comme tout à l'heure j'étais allé courir une dizaine de kilomètres. Le même parcours. L'entorse de la cheville que j'avais eu quelques temps avant était un mauvais souvenir.

Je n'oublierai jamais cet apéritif à la salle des fêtes de Roquemaure, mon village. Je ne voulais pas y aller, c'était l'apéritif de l'association de la Saint Valentin, mais cet ami, qui était maire, avait insisté pour que je l'accompagne. Cela aura été la dernière fois que je l'ai vu, après une paire de whiskys. 

Je n'oublierais jamais le film que nous avions vu avec Falconette, qui avait commandé des pizzas pour l'occasion. C'était "crime à Oxford" le film. Pas nul, pas top non plus. Je crois me souvenir davantage de la scène de cul avec Léonor Watling que du film en lui même, 

Je n'oublierai jamais cet ami, qui fut si important pour moi. Tous les ans, je lui consacre ce billet. Il restera toujours dans mon cœur. 

Il repose aujourd'hui dans le cimetière de ce village qui est le mien maintenant. Un peu plus loin, il y a mon tonton et ma tata, qui les a rejoint il y a peu au paradis des gens que j'aime. Un ronron, une amie de Grenoble, mon papy...

Un billet pas rigolo, pourtant la journée a été belle. Les bébés ont profité du dehors. Et ont couru dans les pétales de fleurs de cerisier qui jonchent ma jolie pelouse. L'occasion d'autres billets cette semaine...

Il faudra peut être bien aussi que je parle un peu de la présidentielle, de François Fillon et de ce phénomène Macron que je n'explique pas, et qui pourrait être la victoire de cette présidence actuelle... Peut être, mais pas aujourd'hui.

mardi 9 décembre 2014

Soutien amical à @FreeCasaBabylon (et aux blogueurs normaux et sympathiques)

Mon ami Freecasababylon a eu l'idée (bonne ou mauvaise on s'en fout) d'écrire ce qu'il pensait d'une certaine gauche. Que je trouve pour ma part nauséabonde et détestable, mais ce n'est que mon avis. Certains commentaires qu'il s'est pris peuvent le toucher, comme ils peuvent toucher toute personne pourvue d'encore un peu d'humanité.

Ce modeste billet, avec un Pont du Gard en photo, est pour lui exprimer mon soutien. Ma sympathie. Mon amitié.

Je n'ai aucun conseil à donner à mon ami FCB. J'ai souhaité moins bloguer (politique ou polémique) pour fuir ces personnes (de droite comme de gauche) qui m’écœuraient. Et ces discussions stériles et parfois violentes qui m'insupportaient. Voire me blessaient. 
Je ne sais pas si c'est la bonne solution : je sais qu'écrire expose à la critique ou à l'insulte. Mon ami Nicolas en sait bien mieux que moi... Je ne sais pas si c'est la bonne solution, mais c'est celle que j'ai trouvé pour être en paix avec moi même. Et sans doute me protéger un petit peu aussi...

J'essaie de ne jamais oublier que derrière le compte blogger ou Twitter, il y a une personne vraie. Parfois un gros connard (ou une grosse connasse) qui n'a aucune humanité, et défend des valeurs que j'exècre. Mais cela reste une personne réelle, en vrai...
J'ai toujours pensé que le désaccord n'excluaient jamais le respect. Même si je confesse avoir du mal à respecter la personne qui insulte et oublie ce respect, élémentaire. Sans lequel une société s'écroule et s'effondre...

Simple billet rapide et maladroit. Le vent souffle trop fort, et j'ai envie d'aller voir Monaco, ou d'aller me coucher. 
Mais j'avais envie de témoigner à FCB mon amitié. A ceux aussi qui, comme moi, partagent certaines valeurs. Et sont attachées à certaines choses qui sont importantes. Et qu'ont oublié ces gens à qui FCB a accordé un trop long billet... 

Ces gens qui ne représentent rien finalement, mais qui polluent tant nos blogs, nos réseaux sociaux, notre République aussi... Mais bon, ils ne représentent rien. Les urnes et le peuple le montrent à chaque scrutin...

Laissons les. Et bloguons finalement pour et avec les gens qui en valent la peine (et qui restent, bien heureusement, majoritaires...)

lundi 30 décembre 2013

Paysages de fin décembre

Encore une marche ce matin. 20 km à longer le Rhone depuis une colline. Aux portes d'Avignon.

Les paysages étaient superbes. Le Ventoux était rayonnant, et le Rhône toujours aussi grandiose. Quelque chose me dit qu'en 2014, ils resteront majestueux.

Et la garrigue de décembre reste quelque chose de remarquable, à l'œil mais aussi et surtout au nez.
Un seul soucis. Les chasseurs, à essayer d'éviter...
Et ce matin quand même un truc au ventre. A chaque virement de mon iphone, regarder pour voir si du côté de Grenoble et de Michael Schumacher, les choses n'avaient pas empiré.

Mon premier réflexe ce matin était d'aller voir mon iphone, au cas où une douloureuse nouvelle aurait eu lieu pendant la nuit. 
Je suis inquiet. J'avais une admiration énorme pour ce grand champion, je déteste ce moment d'incertitude... 

Mais d'une manière générale, je n'aime pas ces moments où rode un truc détestable... Qu'il s'agisse d'une amie que j'aimais énormément, ou d'une légende de la F1.
Je trouve que Grenoble aura été cruelle cette année... Elle me ramène forcément à Mai, à mon ami, à ceux que j'aime.

Alors je regarde le Ventoux derrière les collines. Apaisant...