J'aurais passé un sympathique mois de Mai. Les vacances se terminent ce soir, non sans une boule dans la gorge (ce qui se passera demain m'angoisse toujours un peu). Mais avec un réel plaisir, un soulagement. Et le bonheur d'en avoir profité, beaucoup.
Des kilomètres, j'en aurais fait énormément. Entre 250 et 300 en 3 semaines. C'est pas mal...
Cette dernière semaine dans
le Forez, qui offre des paysages aussi divins que méconnus. C'est incroyable de me dire que dans ces petits villages traditionnels et ruraux, la politique touristique et culturelle de la France n'étend pas ses tentacules... Il y en aurait des choses à partager pourtant, dans ces paysages merveilleux, dans ces villages chaleureux et qui n'attendent que le passant pour le choyer.
Des kilomètres aussi dans mon Gard Rhodanien à moi. Celui dans lequel je n'ai plus aucun mandat électif, plus aucune autre responsabilité que celle d'être un citoyen et père de famille heureux.Quand je lisais le journal local, où je j'écoutais les informations nationales, je pesais le bonheur que j'ai d'être finalement libre...
Le dimanche dernier, je n'aurais pas eu à m'occuper du bureau de vote. Je n'ai pas eu à voir en direct mon village voté à 45% pour le Front National. Je vous rassure, je n'ai pas eu les lendemains des
"jeunes" qui sont venus manifester contre des résultats qui m'emmerdent quelque part. Mais ils sont là, ils existent. C'est un fait.
Et les électeurs sont libres de voter pour qui ils veulent... C'est comme ça. Le peuple a choisi le Front National. Pas ce Front de Gauche consternant et insultant, qui prétendait parler au peuple. Non, ils ont choisi l'autre Front, le Front cousin de l'autre. C'est comme ça... Noah Biolay et la gauche morale à deux balles auront beau écrire des chansons et des discours à la con, le boulot est devant nous. Enfin, je dis "nous"...
Fin des vacances. Vacances où j'ai apprécié à nouveau de bloguer. Ca fait drole. Je le fais avec une liberté nouvelle, et des aspirations différentes. Celles de partager d'abord, quand j'en ai envie. Si je n'ai pas envie, je ne blogue pas. Point. Si j'ai envie, je blogue.
Celle d'exprimer ce que je ressens aussi. Sans arrière pensée, sans volonté de convaincre, d'emmerder ou de me faire emmerder. Juste de la liberté. Si je me fais insulter, ou prendre à parti par un
intolérant notoire du Parti de Gauche (au hasard), je supprime. Ou j'insulte à mon tour. C'est selon : pas envie de me faire emmerder, je n'emmerde personne...
Fin de vacances où, personnellement, j'aurais eu des échéances qui me tenaient à cœur. Je les garderai pour moi. Il y a des
gens que j'aime. Qui étaient présents samedi dernier, pour qui j'ai essayé (modestement) d'être présent. D'autres qui n'étaient pas là, mais à qui je ne cesse de penser.
Fin des vacances. Demain je reprendrai le boulot. Fin de semaine je serai dans le Finistère pour le boulot, le soir où mon bébé aura trois ans. Tant pis je les fêterai le lendemain.
Et bientôt la Coupe du Monde. C'est chouette...
Fin des vacances. Pas de mélancolie, un petit peu d'angoisse mais sans plus. Et le sentiment que c'était des chouettes vacances.
Vivement le mois d’Août.