Affichage des articles dont le libellé est Saint Victor la Coste. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Saint Victor la Coste. Afficher tous les articles

samedi 8 juillet 2023

Promenade dans le Gard : Gaujac et Saint Victor la Coste #Gard

C'est l'été, promenons nous dans les villages de mon département chéri. Aujourd'hui, la Vallée de la Tave. Saint Victor la Coste, peut être le plus beau village de mon canton, et Gaujac. Sur une musique un peu martiale de Fullmetal Alchemist (d'ailleurs pourquoi cette musique ? Je ne sais plus)


La samedi c'est promenade, c'est Capcut, c'est clip.

La seule phrase politique que j'ai à dire et que je suis content que le business juteux de la soeur d'Adama Traoré soit entravé par la justice. L'alliée de LFI (dont j'imagine un destin d'élue au côté de la bande à Mélenchon) m'inspire des sentiments pas brillants...

Bonnes vacances ceux qui y sont. 

samedi 2 mars 2019

Se perdre dans l'écrit et dans les chemins

J'ai beaucoup aimé le billet "côtoyer les étoiles et toucher la lune" de la très délicateuse blogueuse Pêche églantine. Nous sommes très loin du blog politique, bistrot ou collègue que je fréquente régulièrement. Mais plus une blogueuse "santé fitness", mais surtout quelque part une blogueuse assez intime et personnelle, qui écrit des billets qui arrivent à me toucher mon petit cœur entouré d'une barrière de pierre de Tavel.

Le billet que j'ai mis en lien commence par ces mots : "J’écris cet article sur un coup de tête, prise par l’amour des mots, le besoin de garder une trace de ce moment magique et l’envie folle de partager les sensations étranges que je ressens. Il est 5 heure du matin et je suis actuellement en état de surexcitation intense, sans explication..."

Chacun ressentira ce qu'il voudra, ce qu'il pourra aussi. Mais ce truc "je commence à écrire quelque chose dont j'ignore où il m'amènera", j'aime vraiment. Cela m'a toujours touché. Cela me rappelle des billets de blog que j'ai écrit lors des belles périodes de la blogosphère, où j'alternais photos et écriture. Sans forcément savoir où j'irais. Sans autre but juste d'écrire, écrire, écrire.

C'est ce que je fais ce matin à 7 heures, avec le café et quelques briochettes à coté de ma souris.


Partir sans savoir où on arrive.

Quand je pars marcher, c'est un peu ce que je recherche. J'ai pris ma fin de semaine pour aller marcher (et accessoirement faire mes oliviers et couper mes arbres, c'est des douleurs dans les omoplates c'est terrible).
Ces photos ont été prises hier matin. Je suis parti marcher à 8h30, pour 20 km de marche entre les villages gardois de Saint Laurent des Arbres, Saint Victor la Coste, le célèbre Lirac. Tavel est un peu plus loin. En plus des pierres, il y a des galets à Tavel...

Cet endroit de marche est parfait pour "se perdre". Dans des endroits où le réseau téléphonique ne marche pas. En 2014, je me suis fait une entorse de la cheville au milieu de rien, dans un endroit qui s'appelle joliment "l'homme mort". C'est à la fois flippant, douloureux, mais quelque part jouissif.
Hier, quand je savais que pour retrouver ma voiture, il me faudrait parcourir encore au minimum 10 km, et que je sais être au milieu de rien, c'est génial.

Hier, j'ai marché plus de 20 km. Petit froid au matin. Mais après 11 heures, transpiration, chaleur. Et odeur d'une nature qui se réveille...


Ecrire sans savoir où l'on va s'arrêter. C'est difficile à explique cette adrénaline qui prend quand on commence à écrire un texte. J'ai essayé de l'expliquer chez moi, aussi pour me défendre d'écrits qui sont tombés dans des yeux pour lesquels ils n'étaient pas destinés. Difficile d'expliquer et de décrire l'endorphine qui émane de l'écriture. Difficile à contrôle aussi, malheureusement.

Là, j'écris un billet. Qui sera lu, ou pas. Des fois on écrit pas pour être lu, mais juste pour écrire. Parce que ça fait du bien. Parce que c'est chouette.

Je parle souvent de "l'ancienne blogosphère". C'était avant, avant le tweet de 240 caractères où le seul but est de clasher, parfois de faire mal. On écrivait des billets pas forcément "de fond" (soyons modestes nous n'avons rien révolutionné et nous n'étions pas Voltaire et Diderot), mais des billets où on se laissait le temps d'écrire. Où on prenait le temps d'écrire.
Ces derniers étaient écrits avec un clavier. Parfois avec un Word avant. Cela permet de se poser davantage qu'avec une tablette ou un iPhone, où forcément la capture d'écran accompagnée d'un message lapidaire.

Aujourd'hui, on écrit moins.


Ecrire pour soi, sans forcément rechercher à être lu. C'est surprenant mais c'est vrai. Avant, nous avions le "journal intime". En MathSup et Mathspé, je passais une heure le soir à écrire avec le stylo plume. J'ai, caché dans mon tiroir du bas à côté de mon bureau, plusieurs cahiers A4 rempli de textes. Pas forcément bien écrit.
J'ai montré un de ces cahiers y a quelques temps à ma première petite amie, qui aujourd'hui est une de mes meilleures amies. Car elle a été une des "stars" de ces cahiers. Qui ne seront jamais lu. Ni relu par moi. Mais je les garderai.

Un jour peut être quelqu'un les trouvera. Un de mes enfants y tombera dessus. Peut être qu'ils voudront les lire. Peut être qu'ils tomberont sur mon blog, où j'ai des billets écrits en 2014. Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin étaient à la tête du pays. Eurydice (ou Eulaurys) était encore présente dans mon cœur, puisqu'elle a été à l'origine de la création de mon blog.
Que j'avais ouvert chez Falconette quand elle habitait en Picardie. Je m'en souviens comme si c'était hier. Mais c'était y a 15 ans...

Depuis de l'eau a coulé sous le pont de Montfaucon. Et deux enfants sont arrivés. J'ignore où est Eurydice Eulauris. Elle ne doit plus me lire. Si elle me lit, elle saura que je vais bien et que ça me ferait un jour d'y reparler, même de manière épistolaire.



Ecrire... J'ai retrouvé cet été l'envie d'écrire. Beaucoup de mails. Avec le danger que ça comporte. Ecrire un mail sans savoir où on va aller. Ecrire un mail sans s'arrêter. Ecrire un mail non plus avec ses doigts mais avec ses tripes...
J'ai beaucoup écrit. Trop. Mais j'ai pu écrire des mots qui m'étaient important. Ils ont failli me coûter cher ces mails. Très cher.

Surtout ces mails qui sont longs, qu'on ne relit pas, et qu'on envoie quand même. Avec le risque qu'ils soient mal interprétés, mal compris. Sans compter que les écrits restent. C'est ça qui est beau avec l'écrit. Mais c'est ça qui est aussi dangereux.



Ecrire et marcher. Ecrire sans savoir où on va s'arrêter. Comme cette marche qui nous amène on ne sait où.

Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit un billet comme ça. Qui n'a même pas vocation à être lu. Mais qui fait du bien à écrire.

vendredi 1 mars 2019

J'ai grandi (photo de moi)

Une photo de moi prise ce matin lors d'une très jolie marche au milieu de rien, entre Saint Laurent des Arbres, Saint Victor la Coste et Tavel.
Oui ça affine ma silhouette la marche. Mais j'ai maigri, je suis passé dessous les 84 kg. En IMC je suis dans le vert.


Il fait beau. J'ai pris deux jours pour finir la semaine avec de la marche (beaucoup) et de la taille d'arbres et d'olivier. C'est agréable.

lundi 2 avril 2018

La Chapelle Saint-André (morceau de #Gard)

La vallée de la Tave, entre Saint Victor la Coste et Laudun. Au milieu des vignes, une chapelle restaurée.

Je ne la connaissais pas, et pourtant elle est pas loin de chez moi. Au détour d'une promenade de début de printemps, quand la nature commence juste à se réveiller (cette année elle se réveille tard, la neige de début Mars n'a pas accéléré les choses)


Le Gard est plein de coins sympas... Chez moi aussi. J'en découvre tous les jours.

A part ça, j'ai été malade pendant tout le weekend. Autour de 38° de fièvre. Heureusement que ce n'était pas le weekend dernier. Et j'espère que le weekend prochain, où j'irai voir Serge Lama, ça ira mieux.

Et je n'ai ni train ni avion à prendre ces prochaines semaines. C'est plutôt bien...


lundi 30 mars 2015

Un lundi au soleil de lendemain d'élections

Terminer le mois de Mars par un lundi à marcher en vallée de la Tave. Partir du joli village de Saint Victor la Coste, rejoindre le joli aussi village de Connaux par les vignes.


Et revenir par les collines de la forêt de Pouzilhac. Lundi agréable.

Les élections départementales sont terminées. Je suis toujours surpris d'entendre parler de ras marée de la droite républicaine, quand cette dernière n'existe quasiment plus autour de chez moi. Éliminée chez moi, et dans 4 cantons autour du mien.
Mon amie a gagné dans mon canton. J'ai préféré fêter sa victoire chez moi, avec Falconette et les bébés. Les soirées électorales, fussent elles républicaines et avec des gens que j'aime bien, je n'en ai plus envie. Je ne m'y sens plus à ma place.
Peut être que Mars dernier a eu plus d'impact sur moi... Mais je suis bien mieux aujourd'hui que quand j'étais élu, donc...

Par contre, l'après élection est hallucinante. Quand je lis que les verts de Cosse, Duflot et de l'opportuniste Placé (Mr je-peux-être-ministre-s'il-vous-plait) pourrait revenir au gouvernement, je suis affligé. Le signal ferait peut être plaisir aux apparatchiks de gauche. Mais le retour du partie d'une femme qui a instrumentalisé la mort d'un manifestant à Sievens et d'un opportuniste qui ne paie ses PV que parce qu'un canard dit que ce n'est pas bien, ce serait un avertissement funeste...
J'entends beaucoup parler de la notion de "plafond de verre" ce soir, sur le vote Front National. Pour le faire monter, ce plafond de verre, un Placé ministre serait un cadeau inespéré...

Enfin, ça ne m'empêche pas de marcher. Et les conneries qu'ils pourront faire d'ici la fin de ce mandat (qui est long, très long...) ne rendront pas la nature moins belle...

mardi 11 novembre 2014

Souvenirs de campagne, à coté de l'Ermitage de Mayran

Un coin en dehors du joli village de Saint Victor la Coste, au milieu des vignes de l'appellation Laudun : l'Ermitage de Mayran. 

Cette petite chapelle est perdue au milieu de la plaine... Apparaissent plus ou moins le village de Laudun, le site de Marcoule, et derrière le Rhône le Mont Ventoux. Ma promenade de samedi matin était superbe, car se mêlaient ciel bleu et rougeurs de l'automne.
Et donc protégée par le Mont Cau de Saint Laurent des Arbres, ce petit Ermitage de Mayran où j'ai un joli souvenir qui m'est revenu pendant cette marche...

Un souvenir de campagne électorale. La belle, celle avec les gens qu'on aime, celle pour les gens qu'on aime. Mon ancien ami, qui fut un maire trop éphémère de mon village, et qui se préparait pour sa deuxième campagne électorale aux élections cantonales. Nous étions en Mai ou juin 2003, je ne sais plus. Après une superbe marche dans les coins que j'arpente aujourd'hui, une paella nous recevait dans ce cadre intime et rural.
Quelques mois plus tard, élections cantonales chez moi.
Mon ami ne gagnera pas. Mais il aura fait un joli score dans son village. Il était (nous étions) parti en dissidence du parti majoritaire de droite, cette UMP dont je n'aurais jamais fait parti. Et dont je me détourne tous les jours un peu plus. 

Je pense souvent à mon ami qui est mort en 2010, parti tellement brutalement. J'ai l'impression qu'il s'est passé tellement de choses. Pas que des belles, de choses...

Politiquement, quand je me retourne sur cette belle période, je constate qu'en effet la politique est un chemin jalonnée par la trahison, la haine, et des sentiments assez bas. Y compris à un petit niveau. Surtout à un petit niveau. Je ne renie rien de ce que j'ai modestement fait, mais au moment de la cérémonie de ce jour aux monuments au mort de mon village, je regardais depuis mon canapé la pluie tombée violemment, et j'étais heureux de ne plus en être.
Pour autant, il y a ces rencontres et ces gens que j'ai aimé, et que j'aime toujours. Des gens que j'ai aimé suivre. Des amis. L'ancien maire de mon village d'enfance, qui a laissé la place après 3 mandats. Cette amie ancienne conseiller régionale. Cet ami qui n'est plus là. Et d'autres personnes...
Et puis il y a les autres. Pour qui ne j'arrive pas à avoir de rancœur, c'est ça le pire. De cette période politique, d'élus, je me rends compte que je ne garde aucune rancœur. Aucune amertume.

Je me rends compte que je suis bien avec mes enfants, ma famille. Je me rends compte que certains devraient décrocher : c'est superbe de ne plus être élu, de ne pas s'accrocher à un mandat et à ce qu'il y autour.
Garder en soit ce qu'il y a de meilleurs...

Billet très égoïste ce soir. Le mandat d'élu, l'engagement politique, c'est d'abord pour soi qu'on le fait. Parce qu'on aime. Le "je m'engage pour l'intérêt général, dans l'intérêt des gens et de mon pays", c'est du pipeau. Arrêtons d'avoir cette prétention que ce qu'on fait, c'est "dans l'intérêt des gens". Soyons humble...
Billet très égoïste que je vais clore sur ces belles vignes rouges. Bébé2 est en train d'hurler. Je vais laisser l'iPad.

Je lui raconterai plus tard que le troisième prénom de son grand frère venait d'une personne merveilleuse. Et que la politique, c'est bien, mais que les gens qu'on aime c'est le plus important. 

Ca faisait 11 ans que je n'étais pas revenu au pied de cet Emitage de Mayran. Ca valait quand même le coup...

dimanche 9 novembre 2014

Pensées dominicales autour de Saint Victor la Coste

Superbe promenade automnale hier, qui m'a amené à traverser le joli village de Saint Victor la Coste, dans le Gard
Mon ami qui n'est plus là, lorsqu'il était candidat aux élections cantonales, avait tendance à dire que c'était son village préféré du canton, celui qu'il trouvait en tous cas le plus beau. Lorsqu'il est devenu maire de Roquemaure, il me tenait souvent le même discours : qu'il est beau ce village de Saint Victor la Coste, aux confins du canton. Loin du Rhône qui le caractérise, mais milieu des vignes qui donnent le vin éponyme.

Aujourd'hui il pleut à grosses gouttes. Je pense à mon ami qui n'est plus là. Je pense aussi à mon tonton aujourd'hui à l’hôpital, pas en forme... Vieux tonton, grand frère de mon autre tonton qui est mort en Juin, quelques heures avant le début de cette merveilleuse Coupe du Monde...
Je la trouve dure, pour l'instant, cette année 2014. Je parle personnellement, ce qui se passe dans le monde et dans mon pays m'est largement secondaire.
Je la trouve dure... Mais les petits villages sont éternels. C'est bien...

vendredi 8 août 2014

Paysages d'avant vacances

Ce soir en vacances. Bonheur. Impression d'être épuisé...

Hier soir petite marche sportive (ou jogging lent) à côté de Saint Victor la Coste. Jolis paysages.


Par contre ça grimpe mais ça donne des jolis panoramas.
Le reste ? C'est ce soir les vacances. Une fête votive dans mon village à laquelle je ne participerai pas. Vu que les délinquants qui nous emmerdent sans être inquiétés par une justice qui ne protège pas la société s'y promèneront, ça sera moi.

Et ce soir commence la Ligue 1. Un peu hâte...

Tout à l'heure vacances. C'est bien...