C'était mon ami Homer qui avait fait, il y a quelque temps, un billet pour dire que décidément non. Il n'avait rien à dire... Un billet sur le vide... C'est d'ailleurs un peu ça aussi le problème des blogueurs. Quand on a rien à dire, on écrit un billet pour dire qu'on a rien à dire... Je ne sais pas si ça se soigne...
Hier soir, j'ai regardé Nicolas Sarkozy sur TF1. J'aurais aimé m'enthousiasmer, ou me révolter. J'aurais aimé être comme la pravdasphère, et me lâcher en moqueries, en bêtes méchancetés, ou en caricatural militantisme. J'aurais aimé être comme le militant UMP convaincu, et sortir ébahi et ragaillardi de cette prestation télévisuelle.
J'aurais aimé avoir eu une réaction. Positive, négative, qu'importe. Tout mais pas l'indifférence comme disait le chanteur des Restos.
Et en fait non. Rien. Avant, j'avais un peu regardé le meeting de Hollande sur les chaines infos. Pareil, pas grand chose. Un peu d'agacement par moment, mais guère plus. Et ensuite, sur TF1, rien. Rien qui m'a énervé, rien qui m'a affligé, rien non plus qui m'ait donné envie...
Un peu le problème de cette campagne présidentielle. Je disais hier que ça serait passionnant cette période. Et aujourd'hui déjà, moins de 24 heures plus tard, je dis l'inverse. Je soupire mon pessimisme devant une situation qui, je le pressens, ne s'améliorera pas.
Nous discutions ce matin, devant la machine à café. Avec un copain bien de gauche, qui porte fièrement les couleurs de son syndicat pas libéral pour un sou, et un autre à coté plutôt centre mou et modéré. Et on faisait ce même constat : qui que se soit qui gagne, demain promet d'être plus difficile qu'aujourd'hui.
Et le soucis est là. La pravdasphère est persuadé que demain avec Hollande, ça sera le bonheur sur la terre. Quelque part je les jalouse un peu : ils croient en quelques choses. Et c'est chouette.
Non, je n'ai vraiment rien à dire sur le départ en campagne de Sarkozy. Je ne souhaite pas sa victoire, je n'ai pas aimé son mandat. Je ne souhaite pas non plus sa défaite.
En fait aujourd'hui, je m'en fous...
Mais bon, je sais qu'il est à Annecy aujourd'hui. Alors je fais un coucou à Shaya, et je poste une photo de cette ville magnifique...
Hier soir, j'ai regardé Nicolas Sarkozy sur TF1. J'aurais aimé m'enthousiasmer, ou me révolter. J'aurais aimé être comme la pravdasphère, et me lâcher en moqueries, en bêtes méchancetés, ou en caricatural militantisme. J'aurais aimé être comme le militant UMP convaincu, et sortir ébahi et ragaillardi de cette prestation télévisuelle.
J'aurais aimé avoir eu une réaction. Positive, négative, qu'importe. Tout mais pas l'indifférence comme disait le chanteur des Restos.
Et en fait non. Rien. Avant, j'avais un peu regardé le meeting de Hollande sur les chaines infos. Pareil, pas grand chose. Un peu d'agacement par moment, mais guère plus. Et ensuite, sur TF1, rien. Rien qui m'a énervé, rien qui m'a affligé, rien non plus qui m'ait donné envie...
Un peu le problème de cette campagne présidentielle. Je disais hier que ça serait passionnant cette période. Et aujourd'hui déjà, moins de 24 heures plus tard, je dis l'inverse. Je soupire mon pessimisme devant une situation qui, je le pressens, ne s'améliorera pas.
Nous discutions ce matin, devant la machine à café. Avec un copain bien de gauche, qui porte fièrement les couleurs de son syndicat pas libéral pour un sou, et un autre à coté plutôt centre mou et modéré. Et on faisait ce même constat : qui que se soit qui gagne, demain promet d'être plus difficile qu'aujourd'hui.
Et le soucis est là. La pravdasphère est persuadé que demain avec Hollande, ça sera le bonheur sur la terre. Quelque part je les jalouse un peu : ils croient en quelques choses. Et c'est chouette.
Non, je n'ai vraiment rien à dire sur le départ en campagne de Sarkozy. Je ne souhaite pas sa victoire, je n'ai pas aimé son mandat. Je ne souhaite pas non plus sa défaite.
En fait aujourd'hui, je m'en fous...
Mais bon, je sais qu'il est à Annecy aujourd'hui. Alors je fais un coucou à Shaya, et je poste une photo de cette ville magnifique...