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mercredi 4 janvier 2023

Penser à soi (les 4 accords Toltèques)

Mon dernier billet de 2022 s’intitulait joliment « fermer le livre ». D’une année où j’ai pondu 102 billets. Ma pire année, après celle, tiens, de 2021, 107 billets. Si je compte le nombre de commentaires, je m’ouvrirai les veines. Mais comme j’ai fermé le livre, et comme j’ai compris que Blogger c’était le bordel pour commenter, je vois les choses avec davantage de philosophie.



J’avais écrit un billet qui parlait des accords Toltèques. Je vais y revenir. Car le sujet me parait important, et étant revenu au bureau j’essaie de les appliquer.

Les accords sont simples :

- Que ta parole soit impeccable : ne médis pas et de ne te dévalorise pas,

- Ne prends pas les choses personnellement,

- Ne fais pas de suppositions, et ais le courage de poser la question,

- Quelques soient les circonstances, fais de ton mieux...

 

Ces règles de vie sont d’une simplicité enfantine. La parole impeccable, chez mes parents ou mes beaux-parents pendant les fêtes, je ne l’ai pas eu. Quand j’en ai eu marre d’entendre dire du mal de tout le quartier et du restant de la famille, j’ai tapé la main sur la table et ait demandé une parole impeccable. Parce que j’en avais marre. Et que je pouvais partir…

 

J’ai écrit un texte que je vais retravailler sur les 4 contre-accords Toltèques, mais d’une manière essayons de les appliquer. « Ne prends pas les choses personnellement » par exemple. J’ai eu une chef qui attaquait personnellement. Rarement de manière frontale. En médisant, elle transgressait le premier accord. Ce qui t’obligeait à transgresser le troisième, parce que forcément tu faisais des suppositions. Le fait de vivre tout ça mal ne te permettait pas de donner le meilleur de toi-même, transgressant le quatrième accord.

Alors oui, c’est dur d’arriver à ne pas prendre le choses personnellement. J’ai commandé à ma libraire le livre de Don Miguel Ruiz sur ces accords, parce que cela donne des clefs.

 

Des clefs, j’en ai eu d’autres. J’ai suivi un coaching sur mon profil PCM qui m’a là encore beaucoup appris sur moi, et sur ce qui a pu se passer. Dans mon boulot et en dehors. Certains de ma famille, vieille droite conservatrice, diraient que ceux sont des conneries de psychologie de bazar… Je ne réponds pas en disant que la NASA utilise ces outils basés sur l’analyse transactionnelle (Eric Berne, un des auteurs « table de chevet ») pour leurs programme spatiaux. Savoir comme tu réagis en période de stress, et apprendre à te contrôler, mais aussi à contrôler les autres. C’est passionnant.

 

Tout ça pour en arriver sur une conclusion de billet qui vaut ce qu’elle vaut. Aujourd’hui, je n’ai pas pris de résolution. Sinon celle d’arrêter de me retourner vers un passé qui de fait est dépassé, et ne reviendra pas. Ne pas chercher à supposer le futur, qui est un mystère. Profiter du présent. Ca fait très messe, mais le « présent » est un présent, un cadeau. A force de ressasser le passé et de craindre le mystère du demain, je ne profite pas du présent.

 J’ai envie que ce blog reste un lieu de partage. Aujourd’hui, mes centres d’intérêts sont divers. Ils ont changé. Nicolas reste sur la politique et écrit de toujours aussi jolis billets.


Aujourd’hui, j’ai envie d’écrire et de lire. En parlant d’écriture, je pense aller plus dans ce projet d’écriture personnelle. J’ai aussi envie de comprendre cette drôle de bestiole qu’est l’être humain. Vaste programme, mais passionnant programme.

 

Et j’ai 5 kilos à perdre. Donc j’écris ce billet avant d’aller boire mon whisky du mercredi soir. J’ai quand même passer une heure dans la salle de sport. Ça fait du bien.

Et relire ce que j’ai écrit en gras : « j’ai envie ». Ecouter ses besoins, ses envies. C’est un des points cardinal de l’analyse PCM : connaitre ses besoins et ses motivations. Et les assouvir.


Sinon la photo que j’ai prise est un Olmèque, des mystérieuses Citées d’Or. Je n’ai pas trouvé de Toltèques. Et la croix sous ma phrase très « chrétienne », elle vient du Forez.



dimanche 18 décembre 2022

Un dimanche de finale et retour sur soi

Je n'aurais que peu écrit sur ce blog depuis un mois. J'aurais boycotté la coupe du monde en regardant tous les matchs et en me régalant, c'était une superbe compétition. J'attends des amis, proches, pour partager ce moment qui sera de toutes manières magiques. Que l'on gagne ou que l'on perde.

Durant ce mois écoulé, j'ai encore réussi à avoir la défaite de mon candidat à une élection interne. J'étais pour Bruno Retailleau, il a fait un très joli résultat mais là encore c'est perdu.


J'ai par contre découvert deux choses que je vais creuser. Y a un an mon travail me rendait malade. Je venais de craquer. Je viens de gagner contre un zona, au prix de 5 kg de plus. Mais surtout, même si mon poste est moins exposé, j'ai gagné d'être dans un collectif fantastique, avec un manager d'une rare bienveillance mais toujours exigeant. 
Il m'a proposé de faire un profil PCM. J'ai eu le résultat vendredi aprés-midi. J'ai pris une baffe monumentale, mais aussi tout s'éclaire. Sur ma manière aussi de "creuser", car selon ton profil tu cours après l'échec, mais pas de la même manière, et la final n'est pas le même. C'est fascinant aussi car ça donne des clefs pour améliorer les relations aux autres.

Ce même coach qui m'a fait mon profil nous a, à la demande de mon manager, enseigné également quelque chose que je ne connaissais que de nom. Les accords Toltèques. Là encore quelle baffe : j'ai vu que j'avais eu tout faux l'an passé, ne suivant en rien aucun des 4 accords : 
-  Que ta parole soit impeccable : ne médis pas et de ne te dévalorise (fail),
- Ne prends pas les choses personnellement (double fail),
- Ne fais pas de suppositions, et ais le courage de poser la question (triple fail),
- Quelque soit les circonstances, fais de ton mieux (forcément n'ayant respecté aucun des accords précédents)...

Ca parait con mais c'est passionnant. 

Les gens arrivent. Les bières sont au frais. Tout est prêt pour passer un beau dimanche. 

lundi 5 octobre 2020

Je pourrais être ton père

J'aurais pu titrer ce billet "passer de la Loire à la Haute-Loire". Le jour de mes 43 ans... Pour ceux qui ne sont pas familiers du jeu des plaques d'immatriculation, le 42 est la Loire et le 43 la Haute-Loire. Cet age est amusant. Le village de ma femme dans le Forez est à cheval entre le 42 et le 43. J'ai basculé...


Au delà de l'année de plus, je me suis fait une remarque en lisant le commentaire d'une fille sur Instagram (sans doute autour de 20 - 25 ans...) qui répondait sur son fil à des questions. A une question un peu lourdingue d'un gars qui tentait un "tu es bien mignone petite fille", elle lui a répondu "pauvre pervers, tu pourrais être mon père"...
Il ne m'appartient pas de porter de jugement sur cet échange, ni sur cette manière de faire "poser des questions" sur Instagram ou ailleurs. 

Par contre cet épisode m'a fait réfléchir.

Je rassure les rares qui me lisent fidèlement. Je l'affirme avec preuve à l'appui, je ne suis pas un pervers. Et avec les filles et les femmes, on met davantage en avant ma réserve et ma timidité qu'autre chose. Au boulot je m'étais inquiété y a deux ans, à un moment où ça se voyait sur ce blog, les pensées qui m'animait n'étaient pas très riantes. 
J'ai demandé à une copine de confiance, deux ans de plus que moi, qui me connait bien, élue Force Ouvrière, si j'avais des comportements inconvenants avec les femmes... Elle a été surprise que ça soit moi, qui met souvent des engueulades à des gros lourdeaux qui emmerdent les nanas, et qui a pris des positions syndicales fortes contre des sexistes salopards, qui pose la question. 

Oui, je suis un féministe. Mais pas comme la verte de Paris qui pense que les hommes sont des violeurs  qu'il faut éradiquer, ou comme celles qui veulent l'écriture inclusive et dégenrer la vie. Je suis un vrai féministe, mais au delà de ça je suis un humaniste
Une femme, tu l'as respectes en tant que femme et en tant qu'être humain. Un homme aussi tu le respectes. Bref, tu respectes les gens. Point. 

Et si ma N+2 aujourd'hui est N+2 c'est que c'est une personne remarquable qui fait un boulot de dingue avec une attitude professionnelle qui inspire le respect. Que certains gros déguelasses qui se l'auraient bien mangé en apéritif et qui ne lui arrivent pas à la cheville balancent des "on sait comment elle est arrivée là...", ils m'ont sur leur route. Et je suis méchant contre tout ce qui est harcèlement, dénigrement, sexisme, racisme, et toute discrimination dans le cadre du boulot ou de dehors. J'ai de la chance d'avoir un collectif qui m'a défendu quand mes amitiés de droite et un attachement à certaines valeurs, en plus de mon étiquette syndicale, ont rendu des gens "méchants" à mon encontre... (pour ne pas dire plus)

Revenons en à ma question. Non, ma copine m'a dit que j'étais quelqu'un apprécié des femmes avec qui je bosse car déjà, quand je leur dis bonjour, la "bise" (époque avant Covid) je me l'autorisais tard. Et qu'à la différence de certains, je n'avais pas des yeux qu'elle qualifiait "de scanner" comme certains qui en une paire de seconde ont fait toute l'anatomie d'une fille. 
Une copine m'a dit qu'elle était surprise que je sois surpris qu'elle soit enceinte de son 6eme mois. Mais pas parce que je ne m'intéresse pas à sa vie, juste parce que je n'ai pas remarqué qu'elle avait grossi et du ventre et des seins. Parce que dans le cadre du boulot, je suis un enuque, je ne regarde pas... Ca ne m'intéresse pas. 

Cela ne veut pas dire que je suis vide de sentiments, mais ça c'est un autre sujet que je réserverai à ma psy quand je la reverrai...

J'en reviens à cette phrase... Je suis tuteur de stage, professeur dans certaines écoles. Manager aussi. J'ai eu des stagiaires dont la dernière avait la moitié de mon age. Deux de mes anciennes stagiaires sont devenues des amies et se confient souvent à moi, et moi aussi.
Un ancien ami (qui aujourd'hui n'en est vraiment plus un) m'avait dit que j'étais un pro de la "friend zone". Oui, c'est vrai...

Mais au delà de ça, alors que je vais bientôt retourner à l'université, je vais avoir en tête cette phrase quand une fille m'apostrophera dans le couloir à la pause, comme ça arrive à chaque fois. J'avais compris y a deux ans, parce qu'un ami qui enseigne aussi me l'avait dit, que je me faisais rentrer dedans par une petite étudiante, et moi j'avais rien vu. Je ne vois jamais ce genre de chose. Fidélité vis à vis de ma femme évidemment, mais dejà jeune je n'ai jamais remarqué quand je me faisais draguer. 
Et certaines copines, qui ne sont restées que des copines, m'ont avoué qu'elles m'avaient dragué, mais que décidément j'étais trop con... 

Là si je m'en rends compte je pourrais lui dire cette phrase qui me fera mal car elle prouvera que le temps est une vrai merde... "je pourrais être ton père". Et je rajouterai "je suis ton professeur". 
Je me fais peut être un film. Je n'aurais jamais à dire cette phrase. Et quelque part ça serait bien... Je ne suis pas le type de mec que l'on drague, même s'il paraît que cela a été le cas...

Avant Falconette, ma petite amie aurait pu être ma petite soeur, elle était plus jeune en tous cas. Maintenant, nous avons grandi tous les deux, nous avons le "même age", épaisseur du trait... 


Beaucoup de réflexion. J'ai 43 ans. Ni beau ni laid. Je pourrais être le papa de ceux que je recrute maintenant. Je suis en tous cas le papa de deux petits garçons qui sont merveilleux. Mais j'ai 43 ans...  

Je pourrais être le père de beaucoup...

dimanche 2 décembre 2018

Gilets jaunes et je m’en fous

 Ce soir un Ballantines bien tassé m’a permis de zapper entre match horrible de l’OM, débat où la folle Daniele Obono rend LAREM convenable. Et à côté des commandes de cadeaux pour Noël, car je n’ai pas travaillé pendant un taxe pour me faire allumer fiscalement et ne pas fêter un noël sympa pour la femme que j’aime et les enfants.

Je le fous des gilets jaunes mais je soutiens in petto leur combat. J’en ai marre de me faire fracasser, moi le solvable rural qui payait hier la solidarité nationale, aujourd’hui la transition écologique. stop les blagues.

Je ne vais pas plus loin et ne demande pas de démission de Macron. Il restera une imposture de la 5eme république et on le paie. En face les oppositions sont pire que ses portes voix (dont mon député qui est une blague).
J’ai toujours écris que les frondeurs PS d’un côté et le canard enchaîné de l’autre (aidé par je ne sais qui?) ont tué la présidentielle de 2017. Ce mandat ne pourra pas finir.


Sinon plus sérieux les enfants ont fait le sapin. Demain on fait la crèche. 

Je suis heureux chez moi, le reste... j’ai un avis, mais dur à exprimer. Sinon le monte à Valence demain. 


mardi 12 juillet 2011

Message très personnel, d'un 12 Juillet comme les autres...

Il suffit souvent d’une chanson, qui rappelle une époque, un souvenir. Qui est lointain : 2002, c’est bien avant-hier. Mais qui reste présent, quand une étincelle vient redonner un peu de lumière… La chanson qui passe sur mon winamp, alors que je vais aller me coucher, et une chanson de Jean-Jacques Goldman. « Je voudrais vous revoir » en est le titre, et le texte est vraiment beau.
Nous sommes un 12 Juillet. Et si 1998 m’a vu faire la fête, 2002 c’était autre chose…

Je sais que la question ne devrait pas se poser. Elle n’est pas taboue, elle est simplement inutile. Mais des fois, je me demande si je suis lu par cette personne… Je me demande si quelque part entre le Creusot ou le pays de Gex, elle passe ici parfois. Je me le demande…

Si elle passait, elle verrait qu’Orphée a quitté le monde des enfers depuis bien longtemps. Sans rancune, sans tristesse, rien...
Elle verrait que je suis un heureux mari, un heureux papa. Elle verrait que Falconette est une personne fabuleuse.
Elle verrait que politiquement, je suis toujours celui qui avait reçu de sa voix le résultat de l’élection de Mai 2002.
Elle verrait que malgré des moments de doute, malgré des moments de franches tristesses l’année dernière, et des moments de douloureuses mélancolies, je suis un garçon heureux aujourd’hui.

Elle saurait aussi, si elle me lisait, que malgré tous les moments où mon ventre s’est noué devant certains souvenirs, je n’en veux à personne. Surtout pas à elle. A moi un peu des fois, parce que des erreurs on en fait, et j’en ai accumulé un certain nombre. Mais s’il y a eu de la colère à certains moments, de la douleur aussi, aujourd’hui il n’y a plus rien. Sinon un regard qui se perd dans le vague, et qui se dit que des fois, vraiment, on se prend la tête et le moral pour pas grand chose...

Aujourd'hui, il n'y qu'un esprit qui aime parfois à vagabonder sur les bords de ce chez Lac Léman. Un esprit apaisé aussi. Avoir retrouvé une chère amie de la fin de mon enfance, et avoir trouvé un semblant de réponse à des inquiétudes qui me taraudaient depuis tant de temps m’ont forcément rendu différent.

Et avoir rencontré, de près, la mort de proches, m’a fait grandir. Aujourd’hui je suis père : ça tombe bien, je me sens adulte réellement depuis finalement peu de temps.

Si elle passait à proximité de ma maison, elle saurait enfin que je préfère finalement garder les bons souvenirs, même s’il y en a eu aussi des douloureux. Même si je les ai bien souvent ressassé, et que quelques parts ce soir, ceux sont eux qui font que je mets sur clavier ces quelques mots.


Si elle passait à proximité de ma Maison du Faucon, elle serait bien reçue...