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jeudi 25 septembre 2014

De la grande et belle politique...

J'ai failli tomber mon café ce matin quand j'ai cette information (qui m'a échappé hier, mais beaucoup de choses m'ont échappé hier...)
Le retour commence bien. Pour la "France apaisée", on reviendra plus tard...

A mettre en perspective avec la une honteuse de l'hebdomadaire "d'information" Marianne, qui reprend ses salves d'insultes vis-à-vis de ce même Sarkozy. Le niveau est relevé, très relevé...

Tout ceci n'est pas bien grave, même si ça donne une tonalité malsaine à un débat politique qui est déjà au fond du caniveau. 

Ce qui est grave, c'est ce qui s'est passé en Algérie par ces islamistes... Ces animaux barbares. L'humanité a déserté tout leur être à ces gens là. Hier soir, je n'ai pas été le seul à ressentir un dégoût fort, une colère aussi, face à ces gens là. De la haine. Aussi pour ceux qui les soutiennent...

A part ça, je viens de recevoir un push : les pilotes d'Air France maintiennent leur grève... Leur direction s'est déballonné totalement devant eux, mais non, ils continuent la grève. Certains vivent dans un autre monde...

Ce billet est parti dans tous les sens. Ça se voit peut être que ce matin, mon écœurement reste à un niveau élevé... 

lundi 4 juillet 2011

Ras le bol du syndicat du livre !

Une nouvelle fois, la presse nationale n'a pas été distribuée dans ma petite Provence provinciale. Parce qu'une nouvelle fois, le Syndicat du Livre SGLCE-CGT s'est mis en grève. Ça faisait longtemps, la dernière était il y a une dizaine de jours.

Que reproche le Syndicat du Livre cette fois ? Un projet de loi que va voter le Sénat, qui propose de modifier cette incroyable Loi Bichet qui oblige les groupes de presse à adhérer à des coopératives type Presstalis pour leur distribution commune. Et permettrait donc aux groupes de presse de ne plus obligatoirement utiliser ces messageries de presse pour leur diffusion.
Messagerie de presse d'ailleurs assez chère, qui fait que la presse quotidienne française est une des plus chères du monde. Satmag rappelle : "Tous les autres observateurs de ce marché savent que la distribution des journaux est nettement plus couteuse en France que dans tous les autres pays. Seul 10% du prix de vente revient dans les caisses des journaux. Le reste part dans le papier, l’impression et la distribution."

Donc le syndicat du livre (dont les pratiques syndicales demeurent quand même assez spéciales, et contestables...) dis non. Ne changeons rien, ne bougeons rien. Le conservatisme syndical, c'est toujours remarquable...

Par contre, les journaux sont disponibles en ligne. C'est amusant, d'ailleurs, de voir comment le syndicat du livre promeut finalement Internet, concurrent du papier...
Enfin, peut être que comme dans bien d'autres domaines (malheureusement), ce syndicalisme anachronique de classe contribuera à la mort de ce qu'il prétend défendre. Peut être que la fin de ce système de distribution de la presse serait, enfin, une bonne nouvelle pour la Presse.
Pour le gars qui achète son canard le matin, en tous cas, cela sera une excellente nouvelle.

vendredi 22 octobre 2010

Lectures de blog à l'heure de l'apéritif...

Avant le weekend, quelques lectures de ma blogosphère...
  • Disparitus nous rappelle que la France est classée 44eme au classement de Reporter Sans Frontière. Et nous rappelle qu'en 6 ans, on a baissé de près de 25 places... C'est pas glorieux ;
  • Humeur de vache meugle contre ces rafistolages mal ficelés, ces idées de taxes et d'impôts à la con qui sortent toutes les 5 minutes (dernièrement, Laurent Hénart qui propose une suppression d'un jour de congé pour je ne sais quelle belle cause...) ;
  • Toréador se moque des archéosyndicalistes. Il n'a pas tort ;
Enfin, joli billet d'Eric Mainville sur nos petites contradictions. Fort joli billet, comme il a souvent la délicieuse habitude d'en faire...

Elle est belle ma blogosphère...

mardi 19 octobre 2010

Apprenons à compter au lycée, plutôt que de recopier les grands

Reçu tout à l'heure, une alerte iPhone qui m'a bien amusée : "Retraites : 379 lycées perturbés selon le ministère, 1200 selon les syndicats lycéens". Cela se passe de commentaire...

A ce propos, je recopie le commentaire de l'ami Aspi-rine sur mon billet précédent, qui s'y connait en loi et tout et tout : "Le décret n° 91-173 du 18 février 1991 relatif aux droits et obligations des élèves ne prévoit pas l'exercice d'un droit de grève par les lycéens. En revanche, ce texte mentionne l'obligation d'assiduité aux cours. Des élèves participant à des mouvements de grève encourent ainsi le risque d'être sanctionnés pour défaut d'assiduité en fonction de ce que le règlement intérieur de leur établissement prévoit. ".
Ce décret est signé de la blanche main de Lionel Jospin. Après, on peut toujours appeler la jeunesse de ce pays à aller manifester, et à se mettre hors d'un décret émis par un "camarade"... (quoique entre Lionel et Ségolène, j'ai cru comprendre que...)

Rigolons en plutôt, en pensant à l'extraordinaire Alain de Force Ouvrière Marseille. A Marseille, ils sont peut être marseillais, mais j'adore...

Froid, grève, coupures de courant et courbatures... Soupir automnal...

J’ai froid. Je ne suis pas le seul aujourd’hui, mais j’ai très froid. Dimanche soir j’ai remis en route cheminé et chauffage. Et depuis le début de semaine, mon bureau est un frigo. Il ne manque qu’un bac à bière et une lumière quand j’ouvre la porte, et ça serait parfais. Mon bureau est un frigo, et moi j’ai mal de partout… Courbatures, mal à la gorge, et le dos en vrac.
Alors la grève d’aujourd’hui, ça sera comme la grève d’hier et d'avant hier. Je la regarderai à la télé, la suivrai sur Twitter, et regarderait sur les blogs que je fréquente les jolies photos des cortèges.

Hier soir, vers 21 heures, alors que je lisais paisiblement dans mon lit, la lumière a disparu… Plus de courant dans la maison… L’appli LEDfMaster de l’iPhone est délicieuse dans ce genre de cas… Le disjoncteur allait bien, ce n’était donc pas chez nous. Par contre, dehors et les maisons autour de nous étaient dans cette même pénombre hivernale. Donc…
Un coup de téléphone au village d’à coté, et à quelques élus, petite balade sur son Facebook sur l’iPhone, et on apprend que son quartier n’est pas seul dans le noir… Et que quelques villages tout autour se trouvent dans la même situation… Merde, y a plus de courants dans le canton...

Pendant un moment, on se pose des questions. On imagine. On fantasme. On revoie l’image du gros monsieur barbu avec l’autocollant rouge CGT sur la parka jaune fluo, qui de manière pas caricaturale du tout exprimait son émotion devant « la provocation des forces de l’ordre qui venaient évacuer ceux qui bloquaient tout à fait démocratiquement tel ou tel dépôt pétrolier ». Et on image qu’un autre pas caricatural du tout et emplie de même belle et tolérante intention, eut décidé de couper le courant pour mettre quelques villages dans le noir… On imagine…
Et puis finalement, au petit matin, dans une maison glaciale sans eau chaude, on apprend via ses petits réseaux informels qu’un vilain souci technique a un peu mis le bordel. Ce matin ça doit être réparé : je prendrai un bain chaud délicieux ce soir, sans scrupule…

Je parlais, de manière caricaturale, de l’image violente que prend la grève en ce moment. J’écoutais hier un Krivine parler de « provocation » le fait d’envoyer des forces de l’ordre devant des lycées où quelques jeunes lumières avaient décidé de mettre chaînes et pneus devant les portails d’entrée de l’établissement. De la même manière que le gros bras du dessus parlait de « provocation » devant des policiers qui venaient, les méchants, débloquer les blocages
« Provocation » en réaction à d’autres « provocations », qui elles même faisaient sans doute suite à des « provocations » gouvernementales… Et tout ce petit monde de parler, unanimement, de « provocation ». On en pleurerait presque en sortant de la cour de récréation…

Cela va de soit que si certains rêvent d’un nouveau Mai 68 (cela fait 40 ans qu’à chaque début de grève, on parle d’un « nouveau Mai 68 », il finira bien par arriver…), je n’en suis pas. Oh, je ne cauchemarde pas non plus, et ces coups de force ne me font pas peur. Ils ne me rassurent pas non plus. Mais voilà, la situation en est là aujourd’hui. Radicalité de tous les cotés. Du coté de ce gouvernement méprisant et de son UMP, du coté de l’opposition caricaturale et de la rue revendicatrice. Jusqu’où cela ira ?

Si j’avais un pari à faire, je pense que radicaliser et rendre le mouvement plus violent sera une erreur pour ceux qui manifestent contre cette mauvaise réforme des retraites. Je pense que les images de détritus et ordures ménagères s’amoncelant dans les rues de Marseille, ou les prises de paroles franchement ridicules et affligeantes de certains collégiens ravis de faire péter les cours à quelques jours des vacances, rendront vite impopulaire ces mouvements. Et que le mouvement de force risque de se retourner dans la tête de ceux qui soufflent sur les braises.
Ce serait presque dommage. Je me sens concerné par cette réforme des retraites, injuste et est mauvaise. Mais la méthode de contestation radicale et violente l’est tellement plus… C’est mon avis. Confirmé en écoutant, autour de moi, certaines personnes pas franchement coupables d’être des proches du pouvoir en place. Mais je peux me tromper maintenant, ça ne sera pas la première fois…

Cette après-midi il y aura encore une manifestation. Ce soir, j’écouterai les uns et les autres. Rapidement : je connais déjà le discours entre une UMP qui rappellera que force doit rester à la loi, que le mouvement s’essouffle et que de toutes façons il faut faire une réforme que « la gauche est incapable de faire », et une opposition et un mouvement syndical qui appuiera sur l’autisme du pouvoir qui n’entend pas la colère du peuple qui résonne toujours aussi fort. et qui en plus a le réservoir de gasoil vide... Et on rigolera, ou soupirera, devant la guerre des chiffres... J’écouterai, et puis on verra la suite.

La suite en tous cas ne risque pas d’être plus joyeuse…

mardi 12 octobre 2010

Quatre affiches de la CFE-CGC à propos des retraites...

Je me sens assez proche des positions défendues et des combats menés par le syndicat CFE-CGC.
Cela fera sourire les "purs et durs" qui ne raisonnent le combat syndical que par le rapport de force instaurés, le nombre de pneus brulés et le nombre de trains à l'arrêt dans les gares. Cela fera sourire ceux qui rêvent d'une grève générale avec la France à l'arrêt et des têtes de ministres (de droite) ou de patrons sur des piques. Il n'empêche, j'ai la faiblesse de penser que le combat syndical n'est pas uniquement la caricature, l'opposition frontale, et la manichéisme.

Et j'ai surtout la faiblesse de penser que le combat syndical, c'est la défense des salariés et travailleurs, et pas la défense de quelques structures politiques ou syndicales...
J'aime beaucoup les quatre affiches de la CFE-CGC à propos de la réforme des retraites. Il n'y a pas de têtes de Sarkozy ou Woerth qui baignent dans une bassine de billets, mais j'ai l'impression que le message est efficace.
Pas plus hier qu'aujourd'hui je ne ferai grève. Pourtant la CFE-CGC appelle à manifester et à faire grève. Chacun sa culture, chacun sa nature. La mienne n'est pas de braver la foule et les pavés, certains d'autres le font avec plus d'entrain et de plaisir.
Par contre, j'adhère à ces combats menés par un syndicat qui me semble être efficace et responsable. Mais d'une manière générale, n'en déplaise à mes amis libéraux, je trouve que ces derniers temps, les syndicats type CFDT ou CGC (niveau national) se distinguent par des postures raisonnables, constructives.

S'ils n'avaient pas en face un exécutif aussi obtus, dogmatique, et autant caricatural que ceux qu'ils prétendent combattre...

(Site de la CFECGC)

Je ne ferai pas grève aujourd'hui non plus

Comme le 7 Septembre, je ne ferai pas grève aujourd'hui. Je n'en suis pas fier. Je n'en ai pas honte non plus. En fait, plus ça va, moins je me sens concerné par ce mouvement de grève, qui n'est plus, à mon avis, une lutte de "travailleurs". Mais une lutte politique, au sens négatif du terme. Je ne ferai pas grève aujourd'hui. Et je regarderai comment les choses se passent...

Je ne sais pas si le gouvernement est méprisant. Sans doute. Les syndicats et la gauche qui veut pourrir et radicaliser le mouvement est irresponsable ? Peut être aussi. Je ne sais pas.

Ce que je sais, c'est que je n'adhère pas plus à la réforme des retraites qu'à des slogans et des postures de la part de militants grévistes ou politiques d'opposition. Quand j'entends sur ITV Laurent Fabius affirmer que "Woerth a autre chose à s'occuper que des grèves, l'affaire Bétencourt par exemple...", je trouve ça minable et misérable. Quand certains slogans réclament le départ de Sarkozy et Woerth, je cherche à voir ce que cela a avec la défense du salarié et des retraites.
Non, une certaine gauche cherche à reprendre le pouvoir, et la rue est une de ses armes. Je n'arrive pas à trouver cela choquant. Je ne suis pas sur d'avoir tellement envie de prendre le pouvoir à la bande sarkozyste pour la donner à la bande d'en face. Oh, je sais que cela ferait plaisir à des copains si la bande à Martine prenait les rennes. Mais je ne crois pas plus que ça que cela en sera profitable pour la France... Je ne suis toujours pas de ceux qui ont "envie de gauche", je ne la pense pas meilleure que la sarkozie d'aujourd'hui...

Cette grève des retraites tombe bien : 18 mois de la prochaine présidentielle. Les muscles se contractent. Du coté du gouvernement, du coté de l'opposition, du coté de cette rue dont je n'ai jamais sacralisé la parole. Je la respecte, mais ne la vénère pas.
Et je suis bien embêté. Je trouve que cette réforme est une mauvaise réforme, qui ne résoudra rien. En plus, elle me semble injuste. Elle ne règle rien. Quid des régimes spéciaux ? Et une question, bête, que je me pose, la retraite par répartition, est ce un dogme qu'il faut à tout prix sauvegarder ? Je ne réponds pas oui ou non, je me pose simplement la question, plus aujourd'hui que hier et moins que demain...
Car je ne sais pas si je suis tellement attaché à ce régime de retraite, qui aura donner à mes beaux parents artisans bouchers qui ont bossé comme des fous toute leur vie une retraite pas brillante du tout...

Sinon Hashtable propose 10 bonnes raisons de se moquer des grévistes. Et Jegoun nous rappelle que les chiffres dans manifestations sont déjà prêts.
Donc autant rester au bureau aujourd'hui... J'ai réussi à y arriver. Les vignes sur le bord de la route me donnait un joli paysage quand même, en attendant...

lundi 11 octobre 2010

Temps gris... (soupir de début de semaine)

Il y a des jours comme ça, où on a envie de rien. Rien. On vient au boulot, on boit un café, et on cherche la lumière. Les courbatures dans le dos et les épaules ne proviennent pas de l’absence de sport du weekend, mais plutôt d’un début de grippe qui prend son temps pour s’installer dans le corps. On est épuisé alors même que la journée n’a pas encore débuté.
Bref, tout va bien, c’est l’automne.

On écoute la radio le matin, en arrivant. Et rien ne nous sort de sa torpeur. J’entends qu’deux tiers des français serait favorable à un mouvement de grève reconductible (enfin, pour le Figaro, c'est juste un tiers...). C’est pas mal. Ca fera plaisir à tous ceux qui rêvent d’une lutte farouche et féroce, la rue contre les parlements, le peuple contre cette affreuse droite sarkozyste au pouvoir.
En ce qui me concerne, je ne sais pas quoi penser. Demain, je ne me manifesterai pas plus que hier. Mais je regarderai. Ce qui me parait toujours dommage, c’est que chaque camp recherche « la défaite de l’autre ». De la rue et de la gauche pour les uns, du gouvernement et de Sarkozy pour les autres. La victoire pour le peuple français, personne ne semble s’en préoccuper par contre. C’est dommage…

On continue à écouter la radio. Et on entend la voix pleine de tolérance et d’humanité de Jean-Luc Mélenchon, qui était invité au Grand Jury hier sur RTL. « Salaud » n’est pas une insulte d’après Sartres. Il faudra que je pense à la ressortir cette là…
Et une question, qui méritera un billet plus tard. Ais je vraiment envie de remplacer Sarkozy, Hortefeux, Lefebvre, par Melenchon, Montebourg, Peillon ? Je ne suis pas sur. Et ne suis pas sur que le probable candidat Front de gauche à la présidentielle soit un Président plus « convenable » pour notre pays que celui du jour…

Et puis c’est au moment où j’entends que « Michelle Alliot-Marie est prête pour Matignon » que je coupe, dépité et affligé, la radio. Pour mettre un podcast du Moscato de vendredi soir depuis mon iPhone, ou un peu de musique. Les Cranberries sont en train de chanter au moment où je me gare sur le parking de mon bureau, cela ne nous rajeunit pas…

Je sors de la voiture, il pleut. Le soleil n’est pas venu ce matin. Il doit être resté au lit, avec ma forme, mes espoirs aussi. Un jour de pluie, un jour d’automne comme il y en a tellement.
Un jour où la Terre continue de tourner pourtant…

jeudi 7 octobre 2010

Les cheminots défendent ils vraiment le droit des français ?

Une question comme ça, suite à l'article du Post parlant des syndicalistes de la SNCF qui se prépare à un durcissement de la grève. Et suite à l'intervention sur France Info de Bruno Duchemin, patron FGAAC-CFDT :
"Nous sommes dans l'obligation de faire une grève reconductible. C'est la base qui nous le demande. On est obligés d'y aller, sinon, les autres se diront: 'les cheminots n'y vont pas, alors c'est fichu'. On porterait une forte responsabilité en cas d'échec. La France nous regarde. On est habituellement ceux qui défendent les droits des Français. Nous ferons la grève la plus dure possible."

L'article du Post conclue de manière ironique : "Moralité: si vous êtes en galère dans les transports le 12 octobre prochain, c'est pour votre bien!". Il mérite peut être débat.

En ce qui me concerne, il y a plusieurs choses. La première est d'ordre "philosophique". Je me méfie des gens qui me veulent du bien contre ma volonté... Ces lois hygiénistes qui sont faites "pour notre bien", ces interdictions là encore "pour notre bien", etc, etc... Des fois, j'aime bien qu'on me laisse un peu vivre, et qu'on arrête de faire des choses "pour mon bien", qui m'emmerdent plus qu'autre chose.
C'est une réaction réactionnaire que j'assume. Que les syndicats cheminots fassent grève pour protéger leurs intérêts m'est tout à fait normal. Mais qu'ils n'emploient pas, par pitié, l'argument massue "on fait ça pour vous". Quand SUD fait grève à la SNCF le 23 Septembre pour "défendre l’accès gratuit des cheminots dans les trains", je vois difficilement en quoi mes droits sont défendus...

Ensuite, à propos du durcissement (logique) des mouvements de grève, je trouve ça aussi normal... L'exécutif s'y est mal pris, quoique l'on veuille dire. Les retraites ne sont pas sauvées (lire "le leurre et l'argent du leurre" de Nicolas). Et ce n'est pas être gauchiste que de considérer que la méthode a été calamiteuse.
Aujourd'hui, certains veulent faire plier le gouvernement moins pour des motifs syndicaux que pour avoir le sentiment d'une défaite de celui ci. Mais quand on gouverne à l'arrogance, en montrant des muscles qui veulent écraser l'adversaire, et en ignorant toutes paroles différentes, ce genre d'attitude est logique. Pénible car au final il n'est pas sur que le français moyen en sorte grandi, mais logique. N'était ce pas le président qui faisait remarquer que les manifestations en France : "plus personne ne les remarquait" ?

Après, cela n'empêche pas que certains rêvent du "Grand Soir", de cette grève générale qui foutra le bordel, l'anarchie, et mettra à pied le "gouvernement capitaliste ultra libéral" etc, etc... Il y en a pour qui la défense du salarié et du droit des français n'est qu'un prétexte à une lutte pour faire vaciller le pouvoir existant, et en mettre un autre à la place. Rouge de préférence.
C'est le jeu ma pauvre Lucette... C'est aussi le jeu que de trouver cela navrant et détestable, mais on n'y peut rien...

Jean-Pierre Raffarin a eu raison
dimanche quand il a appelé le Président à l'humilité, au dialogue avec des syndicats français que je trouve pas irresponsables, quoiqu'en pensent certains. Je pense que l'on peut discuter avec un Chérèque, avec un Thibault, avec un Van Craeynest. Et je crois que Raffarin a raison : prendre les gens, les salariés, les syndicats, l'opposition, "de haut", c'est la pire méthode à employer.

Je commençais à réagir à la phrase "on fait grève pour les français", et j'en viens à parler de "la grève" d'une manière générale. Et de "la grève générale" en particulier, celle dont rêvent certains. A voir...
En tous cas, l'automne sera chaud...

jeudi 23 septembre 2010

Grève facteur 3...

Les batailles de chiffres m'amusent toujours : "Entre 997 000 et 3 millions de manifestants partout en France...". Du simple au triple. Selon la police, selon les syndicats...
Bizarre, je n'arrive à trouver ni l'une ni l'autre des sources convaincante et objective...

Enfin, il a fait beau en Provence et à Lyon : c'est le plus important !

mardi 7 septembre 2010

Sommes nous des moutons ?

Si c'est le cas, le berger doit bien s'amuser...

Rien de très politique ce soir. Je n'ai pas fait grève. Et quand j'entend Mélenchon le soir sur Canal Plus, j'en ai encore moins envie... Ce qui est idiot : quand j'entends Morano la veille, j'ai envie d'hurler des slogans... Fou ça...

Alors j'écoute Matmattah. Ca me rappelle ma jeunesse. Et les moutons, c'était une merveilleuse chanson... En plus, ce clip est très drôle...

(demain, il ne pleuvra plus... et pi j'ai pas envie d'être un mouton...)

Je ne ferai pas grève aujourd'hui... Pourtant...

Pas uniquement à cause de la pluie dans le Gard, et de cette Alerte Rouge qui vide les écoles, et empêche de circuler le car qui devait amener les grévistes de chez moi à Nîmes. Il pleut, mais ce n’est pas pour ça que je ne ferai pas grève…

Pas parce que j’ai un boulot immense non plus. Enfin si, j’en ai. La motivation est pas encore trop là (ais je l’esprit encore autour d’une table de fête ou de châteaux cathares ?), et c’est vrai que ces temps pluvieux qui évoquent davantage Novembre qu’une fin d’été ne sont pas là pour trop me mettre le pied sur l’accélérateur. J’ai ce soir une réunion en Mairie, où les affaires doivent également bien reprendre…
Et puis bon, faire grève à la sortie des vacances, non j’ai pas trop envie…

Pas parce que je soutiens le gouvernement et sa réforme. Je confesse la comprendre très peu, sans doute car je ne me suis que peu penché sur la question. Si, j’ai quand même compris que, globalement, une fois de plus, c’est la classe moyenne qui va prendre. Comme d’habitude remarque… Comme d’habitude.

Pas non plus parce que je n’ai pas envie de me mettre à coté de gens dont je ne partage décidément pas la même vision de la France… Mon syndicat appelle à la grève, j’aurais pu rester avec lui. Ainsi, je n’aurais pas entendu des slogans dont la bêtise et le sectarisme me font baisser les bras de dépit…

En passant, une réflexion comme ça… Je croyais pourtant qu’après 2003, où les salariés avaient déjà pas mal morflé, les retraites étaient sauvées… Pourtant non. J’attends donc paisiblement la réforme « pour sauver les retraites » qui aura lieu en 2015… Juste après la réforme de 2014 qui « sauvera la sécurité sociale »…

Non, je ne ferai pas grève, aussi parce que sans doute n’est pas dans mes habitudes, ma culture, ma sensibilité, de faire grève. Je suis adhérent à un syndicat, la CGC, qui a pourtant appelé à la grève. Beaucoup de camarades syndiqués ne sont pas au bureau aujourd’hui. Mais non, même si je trouve les arguments de ma « centrale syndicale » très pertinents, je n’ai pas envie de franchir le rubicon.
C’est marrant, j’ai presque l’impression d’avoir peur de faire grève. Comme quand j’étais écolier, que je ne voulais pas rater l’école. Que je ne voulais pas que mes parents me grondent pour école buissonnière. Nous n’en sommes pas là, mais oui j’ai cette crainte de faire quelque chose que je ne considère pas mal, non. Mais je n’ai pas envie.

Pourtant, y a tellement de choses qui font que la moutarde me monte au nez… Tellement d’éléments qui me donneraient envie de poser le stylo, et d’aller hurler mon véritable ras le bol dans la rue.
En plus, elle est légitime cette manifestation. Et elle ne m’est pas antipathique. Autant j’étais très éloigné de positions défendues dans la rue le 4 Septembre, autant là… Oui, y a matière à être inquiet. En colère. Dépité. Ou les trois à la fois.

Mais non, je ne manifesterai pas. Ça ne fera pas changer la société d’aller dans la rue, comme cela ne la changera pas de rester à travailler, les yeux au loin pour voir si les nuages restent de cette sombre couleur inquiétante…
Y aura des élections bientôt. Peut être que là, les choses changeront vraiment… Mais là encore, je n’en suis même pas convaincu…

mardi 11 mai 2010

Manifestation kikoolol : défendons nos vacances !

Je ne sais pas si la situation en France est loin, ou non, de celle de la Grèce. En tous cas, des mécontentements violents se font jour. Y compris chez les plus jeunes, inquiets par cet avenir incertain. Le proche avenir en tous cas...

On apprend, via le Parisien, que des lycéens d'Evreux manifestent contre le projet de réduction des vacances d'été !
Manifestation préventive, puisqu'il ne s'agit que d'un projet... Mais cela n'a pas empêché ces jeunes révolutionnaires en pantalon taille basse de "perturber la circulation, ont scandé des slogans hostiles au président Nicolas Sarkozy, accusé de vouloir leur «prendre un mois de vacances»".

Sarkozy, on lui avait mis pléthores de critiques et d'attaques violentes dans les dents. Jamais celle d'avoir voulu prendre "un mois de vacances" à ces braves jeunes enfants... Méchant le Président (bouh) !

Y aurait plusieurs réactions à avoir... Rigoler. Soupirer. Féliciter ces jeunes "futurs citoyens qui veulent prendre leur destin entre les mains". Ou voir surgir cette folle envie de distribuer des coups de pieds au cul...
Je ne sais pas si ce n'est pas la dernière réaction qui serait la plus proche de ce que je ressens, quand je lis ça... Mais bon je dis ça, je ne suis plus lycéen... (soupir)

Enfin, c'est cool de voir qu'il n'y a pas que des choses graves qui se passent dans le Monde... C'est cool... (lol)
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