vendredi 30 septembre 2022

Fin de septembre, Avignon et pensées politiques

Un billet écrit après une journée de séminaire à Avignon (et pas "en" Avignon...). Carré des papes, dégustations de vins pendant que la CGT faisait sa manifestation et que mon fils sixième visitait avec sa classe pour la troisième fois le Palais des Papes et le Ponts d'Avignon. Il faisait beau à Avignon, la photo est prise alors que je retournais prendre ma voiture. 



Cella là tôt le matin. Un théâtre en face de l'Hotel de l'Europe, porte de l'Oules, entrée d'Avignon peut être la plus connue.



Le reste, une journée de télétravail. Il fait froid, mais comme je suis bien infantilisé par notre gouvernement, et que j'ai surtout pas envie de dépenser plus, j'ai mis un pull et une veste de jogging. Je ne vais pas être ridicule comme le sémillant député Le Gendre qui a découvert le tarncarville pour se passer du sèche linge. Le ridicule...
En tant qu'homme pas encore déconstruit, j'aurais envie de dire que j'ai laissé le lave vaisselle et le lave linge pour laisser la corvée à mon épouse, mais j'ai peur des réactions des Robespierre qui, d'un sourire inquiétant, te mettent une rumeur sur la tête. 

Oui, il fait froid. Une fatigue ne passe pas depuis 10 jours, une sorte de crève. Je pense que physiquement et moralement je suis déjà fatigué du début de l'année, pourtant ça va. Au boulot, c'est plus paisible. Du travail, mais que je fais pas en mode quiet quitting, mais sans me rendre malade. 



Et je regarde le jeu politique. La menace de dissolution... Des menaces, toujours des menaces... Menaces ou promesses ? Si j'étais député LR, je pense que je tenterai le coup et que je voterai la censure contre ce gouvernement. Macron pense que l'élection présidentielle lui donne la légitimité, et cette Veme République du Général de Gaulle fait qu'en effet... 
Macron a eu une chance incroyable, entre les frondeurs du PS, le Canard Enchainé, et une non élection en 2022 (merci les russes...), mais il a gagné. Pas sur que ça soit sur son programme.
Hier soir ça m'a amusé de voir le traitre Woerth sur BFMTV défendre le bilan du mandat précédent alors qu'il l'a combattu à l'assemblée. Sa contradictrice CGT était plus convaincante, elle n'a pas changé de camp, elle. 

Le président veut dissoudre ? Bah, qu'il le fasse. Il y aura un peu plus de RN et moins de LFI à l'Assemblée, et je pense que LR s'en sortira. Merci de faire la dissolution après que LR ait voté son nouveau président.  

mardi 27 septembre 2022

Le souvenir

Je prends le conseil de mon ami Pierrot : se dire que son anniversaire est le début du début d'une nouvelle vie. Une méthode positive, mais elle est bien.
Ce weekend, j'avais les 20 ans (+2 à cause du Covid = 22) de ma promotion. Je n'y suis pas allé. Parce que pas assez en forme. 

J'ai un ami proche, l'ancien chef du comité d'entreprise (CGT, et oui je ne suis pas un homme sectaire), qui quitte ma boite. Nous avons parlé de pleins de choses. Jamais de culture et de texte. Je lui ai soumis ce texte de Serge Lama, à cet ami qui a été directeur de campagne d'une candidate de droite, mais qui ne m'accompagnera pas à l'église. Mais c'est mon ami, c'est mon Maitre disait le même chanteur.

Le souvenir. 


C'est un carrousel d'infortuneUn vieux manège sous la luneDans un décor de film ancienUn regard clair qui nous revient
Ça fait du bruit dans le silenceLes pas associés de l'absenceC'est du présent sans l'avenirC'est incessantLe souvenirLe souvenir
C'est dans notre vaste autrefoisLa liste des premières foisLes premières cerises d'étéSous les bois, la fête enchantéeC'est la faute aux prises à jamaisDe celles, ceux qu'on aimaitC'est du bonheur sans avenirC'est oppressantLe souvenirLe souvenir
Sur la table l'HumanitéQue lit un vieux papa voûtéEt son cœur qui lui monte aux yeuxL'avenir sera merveilleuxC'est ignoré qu'il est admisQu'un jour on perde ses amisC'est de l'enfer en devenirC'est plein d'absentsLe souvenirLe souvenir
On avance l'âme à l'enversEn quête de nos cœurs d'hierOù sont-ils dans notre passéLes cailloux du Petit Poucet?Il y a cette étoile dans la nuitQui nous laisse seul mais qui luitC'est du chagrin sans avenirC'est sans le souLe souvenirLe souvenirLe souvenirLe souvenir

dimanche 25 septembre 2022

Gifle, vulgarité politique et sentiments personnels

Difficile d'être orginal quand tout a été dit. La giflle d'Adrien Quatennens était en soit difficilement supportable, mais la défense de LFi était à l'image de leur manière de faire de la politique. Vulgaire


Pas besoin de rentrer dans des débats. Manuel Bompard, celui qui a reçu la circonscription de son parrain, nous explique qu'une giffle est moins grave que des coups répétés sur une femme ? Il est en dehors des clous. Pas la peine d'aller loin dans des débats avec des gens avec qui il ne faut plus débattre, ils ont montré une vulgarité et une vrai visage, qui rendrait presque Jean Marie Le Pen présentable et Eric Zemmour féministe. 
Même pas besoin de relayer des prises de positions de membres ou militants de LFI, qui viendrait presque te dire que Coquerel ou Quatennens, c'est bien plus acceptable que quelqu'un qui ne serait pas du camp du bien, le camp de la gauche. Et que limite ça ne se discute pas. 

Personne ne sait jamais ce qui se passe dans à l'intérieur des foyers, dans ce noyau nucléaire qu'est la famille. Oui, la plupart des violences est entre 4 murs. Elle peut être verbale, mentale, physique. Et elle n'a pas de couleur politique ou de peau. Elle est abjecte. 


J'ai accompagné une amie proche à la gendarmerie, parce que son "compagnon" la battait elle et sa fille. Elle avait perdu 10 kg et avait envie de mourir pour en finir. Au tribunal, ce salaud a été balayé. Il avait envoyé des lettres anonymes au boulot de cette amie pour la salir encore plus, et montrer qu'il était toujours là, présent. Bon, les lettres anonymes manuscrites, autant les signer...


J'ai pleins de défauts. Quand je vais mal, ce n'est pas aux autres que je fais mal mais à moi même. Ce qui, sans doute, est encore pire. Je suis conscient que des fois, sans lever la voix, je peut être odieux avec Falconette quand la colère est là, avec le mot de l'avocat qui te prendra une phrase pour te faire du mal. Et quand je m'en rends compte, je sais que je lui ai fait mal, et elle sait que je le sais. 


Je ne suis pas parfait. Un jour, alors qu'au travail un boulot pour me salir était en place, j'ai demandé à une amie "ais je eu un jour un geste déplacé vis à vis d'une fille ?". Elle a rigolé, me rappelant que le hashtag #balancetonpuceau avait été crée pour moi, que j'étais un loup protecteur vis à vis de jeune recrue ou stagiaire (qui m'invitent à leur mariage, quelqu'un m'a dit que j'étais l'ami Gay parfait... la friendzone). Si, j'ai été violent, par le verbe, envers certains qui soit jeune avait un peu la libido qui s'enflammait à la machine à café, soit vis à vis de plus vieux et hiérarchique, qui pensait qu'on pouvait dire à une copine le jour de son anniversaire "mais l'age n'y fait rien, tu es toujours baisable". 
Pourtant, j'ai failli être victime d'une rumeur lancée par des gens qui voulaient me tuer. Pas rigolo du tout. 

Je dis ça... J'ai entendu des hiérarchiques féminines tenir des propos vis à vis des hommes ("des petits mignons sans cervelle", etc...) qui étaient aussi malaisants. Je pourrais écrire un roman sur la manière dont mon ancienne hiérarchique a traité des collaborateurs masculins. 


Il n'empêche. Qu'on soit de gauche ou nulle part, on ne frappe pas une femme. Une giffle est malheureusement parfois suffisante au pire pour tuer, mais déjà pour traumatiser. 
Mes enfants sourient quand je parle de main plate 90° pour la petite bêtise, 180° pour la grande. Je ne les ai jamais frappé. Et si je chambre des fois, à l'occasion de jeu ou de moments de vie, jamais je les ai humilié parce qu'ils n'arrivaient pas à faire quelque chose. 

Tout a été dit sur LFI, un parti vulgaire, je n'ai pas d'autres mots. Cette histoire m'a rappelé des moments douloureux...

vendredi 23 septembre 2022

Je vieillis

 Dans pas longtemps, quand Shiryu aura une année de plus j'aurais 45 ans. 


Je suis presque sourd d'une oreille. La gauche. Ne cherchez par le symbole, je suis considéré comme presque socialiste dans ma famille de droite  (mais depuis le RPR j'ai toujours eu du mal avec Sarkozy qui tiens, nous a bien mis une golden carotte)   et un affreux fasciste chez les autres .

Je ne sais pas comment c'est arrivé. A la dernière visite médicale, j'avais 10/10 à chaque œil. Mais depuis quelques mois je vois que je ne vois plus. Absence de lumière, petits caractères, je ne vois plus... Je me faisais un honneur d'avoir des yeux de Faucon (smiley), là je n'arrive plus. J'ai fais changer les luminaires chez moi, mais ça ne change pas. 

C'est dur. J'ai accepté jeune que je ne serai jamais en stéréo. Mais là, je vois que je vieillis.

J'avais des lunettes de "confort", presque pour me donner un style. Je ne les ai jamais mise. Mon style je m'en fous. Mais là il va sans doute falloir que j'appelle l'ophtalmo, pour un rendez vous dans 6 mois. 
Mes enfants ont "des petites lunettes". J'en aurais sans doute aussi. 

Mais j'avoue que c'est dur de voir que le matin, je commence à n'arriver à lire qu'après un certains temps. 

Je vieillis. Un billet de rien. 

samedi 17 septembre 2022

A propos de la démission silencieuse

J'en ai parlé ici avec Cyrille, et d'autres. Cette semaine, mes mandats syndicaux m'ont mis en position de discuter avec deux Directeurs, et j'ai pu leur montrer ce qu'ils ne voyaient de leur tour d'Ivoire.? La "démission silencieuse" tournait plein régime, et ce n'est pas avec des modes de managements top & down et violent, et avec des ambitieux qui travaillent à deux heures du matin, que cela s'arrêtera. Ils semblaient surpris. Mais voilà, l'investissement sera minimum, juste ce qu'il faut. Ni trop ni plus. Les horaires de travail, le boulot. 

Les objectifs sont irréalistes ? Ils ne seront pas réalisés. Nous n'aurons pas d'avancement ? Et bien soit... De toutes façons eux non plus. 

Je vis assez bien ce fait de déconnecter totalement. Je garde une amertume forte, mais elle passe. Je n'attends plus rien du monde du travail, et pense que c'est à moi de me faire "plaisir", de faire des choses qui me plaisent et m'épanouissent. Le Directeur était sonné quand je lui disais qu'une majorité de ses salariés, plutôt que de vivre dans une peur de l'échec et de s'en prendre une, et de venir au boulot à reculons, venait simplement prendre leur virement bancaire. Pourquoi n'a t'il plus de candidats à des postes à responsabilités en interne lui ais je demandé ? S'est il seulement posé la question ?
J'ai été rétrogradé ? Je vis mieux pour le même salaire. Je vais m'emmerder pour un galon qui sera un poids ? Soyons sérieux. Surtout, lui ais je dis, que si on veut des responsabilités, avec le salaire qui va avec, allez dans une autre boite, nous n'aurons pas plus de pression, et au contraire un management moins laid que celui que l'on vit. 

Les choses changent. Ce n'est pas le Covid, ce n'est pas la guerre en Ukraine. A droite, dans ma famille politique, je le dis : arrêtez de demander aux français de travailler plus. Ils ne s'épanouissent pas, et le sang et les larmes c'est terminé. Nous avons trop entendu ces éléments. "Travaille dur" et "sois parfait" sont des drivers qui n'ont plus de sens. 
Le travail va changer, le monde du travail va changer. Il change. Et ce n'est pas un mal. 

samedi 10 septembre 2022

J'aime les anglais

Je vais faire un coming out qui n'en est pas un. J'aime les anglais, nos meilleurs ennemis, et nos amis les plus fidèles. Certes, la statue sur Traffalgar Square n'est pas héroique pour la France, et que c'est bon de mettre des gnons aux anglais en rugby (une défaite de l'Angleterre est moins jouissif qu'une défaite de Lyon mais que c'est bon). Pourtant, je les aime les anglais.



J'aime ce peuple, j'aime ces gens. Dans mes amis proches, j'ai deux anglais. 

Je trouve admirable la force de ce peuple qui a perdu leur mère, leur grand mère. Je regarde The Crown, mais c'est en parlant avec les anglais que l'on comprend cet attachement, cet amour. Ca peut paraitre ringard : je trouve ça génial.

Y a deux photos sur ce billet. La première est une de mes photos préférées. Prise un soir de décembre en 2007 à Londres. Je la trouve réussi.
La deuxième est celle que Falconette avait pris après les attentats du 13 Novembre au Bataclan. Nos frères, dont je regrette le départ de l'Europe (mais je le respecte, ils sont souverains et libres) nous ont rendu un bel avec ce Wembley.



God protect the Queen in the sky (with diamonds). La reine est mort, vive le Roi. 

dimanche 4 septembre 2022

Une cave à eaux !

En allant à la mer, à l'Intermarché de Lunel, une curiosité... une cave à eaux.

Pensée à mon ami Brice, vigneron à Tavel Lirac, qui est en train de travailler. 12,5 € le litre, c'est bien vendu... 



Je me demande si c'est citoyen et solidaire une cave à eaux à 12,5 € le litre... J'aimerais avoir l'avis des Maitres à penser et à vivre EELV... Ou pas. 

vendredi 2 septembre 2022

Conseils de rentrée (et bilan de ma rentrée)

Je suis rentré hier au bureau. Dans ma pile de mail, moins épaisse que l’année dernière, il y avait un mail de mes amis de mon syndicat qui donnait des conseils de rentrée donnés par l’APEC. Je les ai lu et je tente de les appliquer. Je vous les fais suivre.

 

Pour une reprise en douceur, il nous est conseillé, en premier lieu, d'alléger notre emploi du temps. Les premiers jours, interdisez-vous les horaires à rallonge : rien de tel pour perdre rapidement le bénéfice de vos jours de repos ! L'idéal est de commencer par une semaine de 4 jours (j’en aurais fait une de deux jours) et de respecter l’horaire de travail collectif.

Ne planifiez rien le jour de votre rentrée - si ce n’est de désactiver le message d’absence de votre boite mail. Consacrez cette journée à échanger avec vos collègues, à trier vos mails pour ne lire que les plus importants, à vous mettre à jour sur vos dossiers. Accordez-vous une vraie pause déjeuner pour prendre des nouvelles de vos collaborateurs et collègues. Ces échanges vous permettront de glaner toutes les informations que vous avez manquées pendant votre absence. Changement d’équipe, annonce d’un départ ou d’une arrivée, nouveaux projets : même si votre journée ne vous semble pas très productive, vous gagnerez en efficacité grâce à toutes les infos récoltées de part et d’autre. Enfin, évitez de surcharger votre agenda de réunions les premiers jours. Mieux encore : n’en programmez aucune la première semaine.

 

En second lieu, priorisez votre travail des premiers jours : en votre absence, le service ne s'est pas arrêté de tourner. Inutile donc d'essayer de rattraper tout votre arriéré d'emails en un seul coup, et dès le premier jour. Votre défi post vacances va être de hiérarchiser vos priorités professionnelles. Pour ce faire, interrogez-vous sur le degré d'urgence de chaque tâche à accomplir, et bien entendu, vous ne devez traiter que ce qui est vraiment urgent. Si un dossier peut encore attendre quelques jours, planifiez-le la semaine suivante.

 

Enfin, pensez déjà à vos prochaines vacances. Parti en urgence au soir d’une dernière journée de travail surchargée, peut être avez-vous abandonné de nombreux dossiers éparpillés sur votre bureau ? La rentrée, c’est donc le bon moment pour faire le ménage. Un bureau fouillis peut être source d'angoisse. Alors, triez, jetez, rangez, archivez pour que votre espace de travail soit de nouveau agréable. Vous ne mesurez pas à quel point l’encombrement de votre bureau vous encombrait l’esprit jusqu’alors. Vous n’imaginez pas à quel point libérer de la place sera plaisant et source d’efficacité. Et la prochaine fois, faites ce même classement à la veille de votre départ en vacances, le retour n’en sera que plus agréable.

 

J’ai suivi ces conseils. L’an passé, j’ai voulu trop en faire : j’ai explosé fin de l’année. Et ma carrière s’en ressent. Ne pas en faire ni plus ni trop. Dans mes objectifs de rentrée, mes « bonnes résolutions », il y a cette première. Ne pas me rendre malade à cause du travail. J’aurais d’autres soucis, plus important (j’en parlerai plus loin), à gérer. Ne pas me rendre malade et ne pas attendre ni trop ni plus, donc ne pas en faire ni trop ni plus.

La deuxième est de prendre du temps pour moi. Sport en salle minimum deux fois par semaine, et lectures. Lire c’est vraiment du temps pour soi.

 

La troisième est primordiale : accorder du temps à ma famille. Parce que bébé Faucon est entré hier au collège, et hier soir à la rencontre avec les profs j’ai pris conscience qu’être parent sera différent maintenant. Parce que j’ai délaissé les faucons et Falconette. Cela veut dire moins de temps à marcher seul en écoutant l’After et le Moscato Show. Et plus de temps à la maison.

 

Le reste, comme j’ai dit plus haut j’ai pris conscience hier et cette nuit que la suite ne va pas être simple. Hier soir, j’ai été pris d’une panique et d’un coup de blues énorme. Je ne pourrais pas tenir le tempo en me mettant des pressions supplémentaires. Et le verre de whisky ne peut pas être une option.

Enfin, continuer à écrire, sur ce blog et ailleurs. Lire et écrire, le professeur principal de bébé Faucon (qui en est moins un) c’est lui donner de l’or. Il faut en prendre. Il a dit « lire, écrire et faire du sport ». Donc acte.

Et retourner travailler…