dimanche 26 novembre 2023

Lyon en hiver, Michel Sardou et Gerard Collomb

Le clip que j'ai mis en ligne hier était prémonitoire. Une promenade dans Lyon un weekend d'hiver 2016. Une chanson de Michel Sardou que j'ai découvert "Comme avant", une autre pépite. 

 

J'ai appris au réveil la mort de Gérard Collomb. Emblématique maire de Lyon, une ville qu'il a gagné au prix d'une moustache, et qu'il a perdu aux dernières élections. Mais un maire emblématique, un socialiste qui n'en était pas vraiment un, mais le socialisme à la lyonnaise, c'est pas vraiment du socialisme. Cette ville qui s'est offert à Raymond Barre (qui était le maire lors de mes années lyonnaise), et avant au prometteur Michel Noir (dont la rencontre avec lui était sympa) était une endormie qu'il était difficile d'appréhender.

Pourtant, j'y ai vite été adopté. Même si je me suis marié à une stéphanoise, et que je préférais le club de foot à Gerland qu'au stade des lumières. 

La politique lyonnaise est différente de toutes celles que j'ai connu. Elle se joue oui dans les urnes, mais dans certaines il y a des boules colorées. J'ai connu Marseille, Nîmes, Lyon c'est différent. 

Au même moment l'ultra droite et l'ultra gauche s'affrontait en Drôme. La droite a fait sienne de dénoncer la mort du pauvre jeune drômois, pendant que la vraie gauche, sans un mot pour cet enfant, préférait hurler contre un acte raciste. Chacun, finalement, parle à son électorat. Si le jeune tué n'est pas dans la cible électorale, LFI et la NUPES ne va aller s'émouvoir. 
Le RN joue son jeu. A LR (dont j'ai appris tout à l'heure que c'était les élections internes, c'est dire...) de parler également à cet électorat rural, qui regarde davantage l'heure sur le clocher de l'église qu'à travers des tours. 

La phrase de Gérard Collomb était prophétique. Aujourd'hui nous avons deux France face à face. Irréconciliable. 

Il faudrait revenir "Comme avant", pour reprendre la chanson de Michel Sardou. Je crains que ça ne soit difficile.  

Sinon mon poumon m'épuise. Il faut le temps...

vendredi 24 novembre 2023

C'était pas le Covid mais c'est pas fini...

Grosse infection pulmonaire. Encore une semaine d'arrêt. Le nouvel indicateur : ma pharmacienne m'a prété le truc qu'on met au bout du doigt pour mesurer la saturation en oxygène : je suis tombé à moins de 90%. 

Mon docteur m'a dit qu'elle devrait m'hospitaliser, alors que je n'ai plus de fièvre, que la fréquence cardiaque au repos revient normalement. 

Le scanner hier a bien montré une infection pas anodine. Je devais donner des cours la semaine dernière : je n'ai plus de de voix et je suis essouflé. Donc c'est reparti pour renouvellement d'arrêt. 

Le moral en prend un coup. Mais bon, c'est comme ça. Morceau de vie. On a regardé le doc de Bettancourt sur Netflix (fascinant) et commencé le nouveau the Crown. Je bouffe des livres. Je prépare Noel. Mais j'avoue, je suis fatigué.

Heureusement la Ligue 1 revient. Avec ce soir un alléchant PSG - Monaco. 

dimanche 19 novembre 2023

"J'espère" (Serge Lama) - Promenade à Manosque

Le clip de ce dimanche tombe bien. Une chanson à la fois triste, à la fois optismitique (quoique... non, elle es triste) de Serge Lama. Qui représente bien mon état d'esprit. "J'espère", un album formidable de Lama sorti vers 2010 où y a pour moi que des pépites, dont celle ci.

Et Manosque, une ville de Provence proche de Cadarache, mais surtout du lieu de vacances de Gréoux les Bains que j'aime tellement.

J'espère que ça ira mieux. J'espère surtout avoir un rendez vous médical. Je suis sur l'application du cabinet médical depuis ce matin, mais c'est pire que pour une place à un concert de Muse, de Colplay ou de U2. C'est du délire. 

Je sais que je verrais un médecin. Je sais que je ne suis pas gaillard pour repartir plein badin au boulot. Sans doute deux trois jours. Retrouver une fréquence cardiaque normale sera un minimum. Après... Nous verrons bien.

Mais j'aurais dégusté. Et les nombreuses quintes de toux qui ont ponctué ce message l'ont démontré.

Elle m'a manqué ma ligue 1 ce weekend...

samedi 18 novembre 2023

C'était pas le Covid mais putain...

Ca parait pompeux, mais 5 jours entre 40 et 41°C, à passer ton temps à tousser, à ne plus avoir la force de regarder son iPhone, et voir sa fréquence cardiaque au repos s'envoler (ça m'amuse), j'aurais passé une semaine comme rarement. Horrible.

Tests négatifs, mais sans doute j'ai eu la version béta du Covid 23 ou 24 qui sortira quand le grand complot mondial le décidera ?


Je ne crains pas trop la fièvre. Mais là, je suis à 39°, je tousse moins, mon arrêt de travail s'arrête lundi. Mais j'ai la force d'écrire un billet, d'aller écouter sur Youtube le dernier Johnny (et bof, autant j'écoute en boucle le "Georgia" de Sardou découvert y a peu), autant là je suis pas emballé. 

Mais je suis crevé. Je vais essayer d'avoir un rendez vous au cabinet médical de mon village ce lundi matin, sans doute me prolonger l'arrêt. A ce titre, je suis ultra favorable à des fortes sanctions sur les connards qui n'honorent pas leurs rendez vous médical. J'ai perdu un jour de traitement (et le médecin m'a dit que la veille trois lui ont mis un lapin, bien les boules). 

Points positifs, quand j'allais pas trop mal, je lisais. J'ai dévoré un vieux bouquin que j'avais dans ma bibliothèque, "la Surprise du Chef" du très sympathique Joseph Macé-Scaron. Là, j'attaque Lucia de Bernard Minier (autre ambiance).


Par contre, ce soir pas de visite annuelle dans une cave que j'aime bien pour le primeur. D'ailleurs, je n'aurais pas bu cette semaine (que cette semaine soit sainte ou maudite). 

Et être malade un weekend sans championnats de foot européens, avec juste un France Gibraltar à se mettre sous la dent, c'est vraiment dur. 



dimanche 12 novembre 2023

Promenade en Camargue et en bord de mer (Loli, Gazon maudit)

Je laisse loin les polémiques abjectes politiciennes. Je pense que les pires sont les membres du gouvernement. Qu'ils se taisent. 

Ma carte postale vidéo de ce weekend était postée cet été. Promenade en Camargue et en bord de mer, sur la musique originale du film "Gazon Maudit", Loli. Un film que j'avais vu au cinéma quand j'étais jeune, un très beau film. Drôle (Alain Chabat est magnifique), qui parle de l'homosexualité chez les femmes. 

Drôle et particulier, à l'époque ce n'était pas le genre de sujet qui était mis en avant facilement. Pourtant, ça a donné un chic film, porté par des acteurs fantastiques (dont le regretté Holgado).



Ca me fait d'écrire ces billets et de faire ces petites créations. Je trouvais que l'application "Souvenirs" sur iPhone et iPad étaient mieux à l'époque où nous pouvions choisir nos musiques. Mais finalement, Capcut permet des choses pas mal. 

Et c'est mieux que de parler de l'actualité. Du gouvernement qui continue à être en dessous de tout. 

Promenade avec les souvenirs de l'été. Quoique dans le Gard il aura fait un beau weekend. 

samedi 11 novembre 2023

Ces digues qui lachent, et cette extreme gauche décomplexée

La une du Point de la semaine dernière était parfaite. 

Les digues ont laché. La "vraie gauche" a montré son vrai visage. Celui de l'intolérance. "Antisémite" est un des adjectifs, mais dans les professions de foi de l'ancien Parti de Gauche, nous trouvions déjà des traces d'antisémitismes. Flemme de chercher les articles. 
Je me souviens de Mélenchon qui se disait se sentir mal quand il n'y a que des blonds aux yeux bleus, cette danse du ventre vers les communautaristes.


Depuis, il y a eu la barbarie du 7 Octobre, et les phrases abjectes de Mélenchon et d'une partie de sa secte. Certains s'en sont émus ? Ils sont suspendu, au revoir Mme Garrido, que je ne porte en haute estime mais dont j'ai apprécié le courage et la ligne de conduite.

Flatter l'islam. Flatter une partie de la jeunesse qui ne cherche pas grand chose pour s'embraser. Ne pas supporter le débat. Jusqu'à l'abjection de tweet et de propos scandaleux, qui font que Jean-Marie Le Pen passerait presque pour un modéré.

Les présidents des deux Assemblées, dont on ne peut remettre en question le sens de la république, ont été remarquable. J'ai une grande estime pour ce grand monsieur qu'est Gérard Larcher, et j'ai trouvé Yael Braun-Pivet à la hauteur, avec une force de résistance car les saloperies qu'elle a reçu sont abjectes.

Par contre, ils ont été rattrapés par la petitesse de la classe politique. Bien sur que LFI n'irait pas manifester contre l'antisémitisme, qui aujourd'hui est à gauche et chez les musulmans pas très modérés. LFI a son socle électoral, qui lui permet d'envoyer des Louis Boyard ou des Daniele Obono à l'Assemblée. Le vote musulman lui est acquis, ils ne vont pas se fourvoyer.

Alors on sort l'argument "je ne manifeste pas avec le RN". Le gouvernement est tombé, palamars comme ils sont, dans ce jeu déguelasse. Déjà, après Charlie, il y avait cette polémique indécente. A une époque où Mélenchon avait prononcé un discours magnifique à l'enterrement de Charb : il a bien changé...

L'estimable chasseurs de nazi et ancien résistant M. Klarsfeld se réjouit qu'un parti qui vient d'une extrême droite qui avait en son sein des racistes et des antisémites se soit républicanisé. Entre Mr Klarfeld et le pathétique Olivier Verran, y a pas vraiment photo.  
Pas suffisant, pour ma part, pour voter le RN (quoique qu'un candidat RN face à un LFI aura ma voix sans aucune hésitation). Mais sur des sujets aussi grave qui touchent la république et nos frères juifs, je préfère largement manifester au côté de Larcher, Braun-Pivet, Ciotti, mais aussi Bardella, qu'avec LFI. 

Les digues lachent. Aujourd'hui chacun voit où est le vrai danger. Mais nous ne le découvrons pas aujourd'hui que cette gauche brune qui préfère le vert du croissant ensanglanté aux trois couleurs de la république est LE danger. 
Sauf que cela se voit. Et quelque part c'est bien que les masques tombent. 

dimanche 5 novembre 2023

Lire Franz-Olivier Giesbert : les juifs face à la bête immonde

Je suis comme Nicolas, las de la bêtise. Affligé de voir que l'on écrit "interdit aux juifs" devant une boutique à Paris. Et fatigué. Alors je lis, et je relaie.

Y a 3 semaines, FOG avait écrit un édito remarquable dans le Point post 7 Octobre. 

Les Juifs souffrent du même mal que les Arméniens. Leurs ennemis leur refusent le droit d’exister… ou d’avoir existé.

Ne tournons plus autour du pot : l'antisémitisme est un et indivisible. Qu'il soit européen ou arabe, il a le même objectif, symbolisé par la rencontre entre Hitler et le grand mufti de Jérusalem Amin al-Husseini, en 1941 : la destruction des Juifs.

Furieusement antisémite est le Hamas, bras armé de l'Iran, né dans le creuset des Frères musulmans, qui a lancé en plein shabbat une nouvelle offensive contre Israël. Dans sa charte originelle, parue en 1988 et amendée depuis, sans en changer l'esprit, il dénonce, comme les nazis hier, le complot juif mondial relayé par la franc-maçonnerie ou… le Rotary et le Lions Clubs. Pour justifier son combat contre les Juifs, il se réfère même à leur « plan » de conquête de la planète, figurant dans les Protocoles des sages de Sion, faux avéré sur lequel s'appuyait aussi Hitler dans son bréviaire Mein Kampf.

« La Palestine est une terre islamique […] pour toutes les générations de musulmans jusqu'à la Résurrection », assure la charte du Hamas, qui entend en finir avec « l'invasion sioniste » pour installer un État théocratique islamique. Y sera ensuite planté « l'étendard de Dieu sur chaque parcelle de la Palestine ». On est prévenu : c'est en un nouveau « chariastan » que ses ennemis veulent transformer Israël, qui, rappelons-le, est la seule démocratie de la région depuis que le merveilleux Liban a été mis en coupe réglée par le Hezbollah, créature de l'Iran.

Le Hamas ne risque-t-il pas de finir par gagner la guerre idéologique, malgré ses défaites, ses délires et ses pogroms abjects ? En France, Macron a été impeccable : comme toute la classe politique, LFI exceptée, il a condamné sans réserve l'attaque qui, avec son déluge de roquettes en provenance de Gaza, a surpris, de toute évidence, les services de renseignement israéliens. Mais cette fausse unanimité ne saurait masquer la réceptivité des cervelles les moins informées, ce qui fait beaucoup de monde, à la propagande des antisémito-sionistes.

L'Histoire est faite pour être falsifiée. Depuis des décennies, les antisémito-sionistes prétendent que, pour créer leur État, les Juifs ont envahi puis occupé les terres ancestrales des Arabes. Il y a, hélas, de plus en plus d'incultes pour croire à ces fadaises, à l'instar des députés de la Nupes qui, il y a peu, signaient une motion ignoble contre le « régime d'apartheid » d'Israël alors que les Arabes (plus de 20 % de la population) y ont les mêmes droits que les Juifs. Qu'importe si ces derniers sont là depuis plus de trois millénaires. À force d'être répété, le mensonge devient vérité révélée et les voilà devenus oppresseurs, illégitimes sur leurs terres de toujours.


La Palestine aux Palestiniens ! s'époumonent les antisionistes de Panurge, à LFI ou ailleurs. Sauf que les vrais Palestiniens, historiquement, ce sont… les Juifs ! Leur pays s'est appelé un jour la Palestine parce que, au IIe siècle de notre ère, après l'une de leurs révoltes, l'empereur romain Hadrien avait décidé, pour mieux les effacer, qu'ils seraient appelés du nom de leurs ennemis de toujours, les Philistins, mot qui se transforma en Palestiniens. L'État juif portait le nom de Palestine quand, après un plan de partage avec les Arabes qui le refusèrent, il fut proclamé en 1948, sous l'égide de l'ONU. Ses fondateurs le rebaptisèrent Israël. La même année, lorsque ses voisins tentèrent en vain de le tuer dans l'œuf, le quotidien Paris-Presse titra, comme tant d'autres : « Les forces arabes coalisées envahissent la Palestine ».

Autochtone, le peuple juif est apparu étranger sur ses propres terres aux yeux des ignares et des jobards quand, au début des années 1960, à la faveur d'un incroyable tour de passe-passe, les Arabes adoptèrent à leur tour l'appellation de Palestiniens. « Ce peuple n'a rien à faire là », proclame, depuis, l'internationale des antisémites et des antisionistes. La boucle était bouclée. À la fin, les Juifs souffrent du même mal que les Arméniens, observait naguère l'ami Elie Wiesel : leurs ennemis leur dénient tout, y compris le droit d'exister et même… d'avoir existé. Effacés, le royaume d'Israël, la Judée de la Bible, le temple de Jérusalem ou le roi Salomon. Avant l'extermination finale ?

Les grandes consciences intiment à Israël de faire la paix. Mais comment négocier avec une organisation, le Hamas, qui ne vous reconnaît pas, ne veut pas parler avec vous et prône votre propre destruction ? En attendant, les manifestations de joie et d'hystérie éradicatrice, un peu partout en Occident, en disent long sur le nouvel antisémitisme qui se propage dangereusement aujourd'hui via l'islamisme, l'extrême gauche et une certaine bien-pensance médiatique. Comme le dit si bien en une fameuse formule le traducteur américain de la pièce de Bertolt Brecht La Résistible Ascension d'Arturo Ui, satire de la montée du nazisme : « Le ventre est encore fécond d'où a surgi la bête immonde »…

samedi 4 novembre 2023

Souvenir d'été, plage de Sainte Croix

Nous avons allumé la cheminé hier soir, dernier jour d'une semaine de vacances reposantes, mais pluvieuses. Le début de l'automne, le vrai début. L'été indien est loin. 
Le Gard n'a pas été touché par les tempêtes du Nord. Mais l'été est loin.

Le samedi j'aime poster mes "créations" Capcut. Là, je suis tombé sur un moment d'été. La plage de Sainte Croix à Martigue est un endroit que j'adore, un endroit connu là bas. Mais dans le Gard, on a plus tendance à aller Grau du Roi ou Grande Motte. Mais j'aime ce petit coin de côte bleue.

La musique est Yuki Kajiura, que j'adore. Un animé, Hack Sign, tiré d'un jeu vidéo. Début des années 2000 


Sur le reste, je viens de terminer une semaine de vacances. Rien de transcendant. J'ai coupé du bois pour l'hiver, j'ai fait un peu de sport (je grossis), j'ai lu. Et surtout j'ai dormi. 
Et quand je dis "lire", j'ai un Point de retard. Je lis des romans, le dernier Roland Portiche qui est un auteur super. 

Pour faire un peu comme dans le bistro de Nicolas et parler série, je suis en train de regarder Tapie sur Netflix. Oui, j'ai pris Netflix. En plus de Canal, Bein, Amazon... Ben je suis géné.
Ma femme voulait le voir, mais pour moi il est encore vivant Bernard Tapie. Et l'image qui est donné de lui est... Je ne sais pas s'il était vraiment comme ça, mais bon, je suis géné. Dominique, son épouse, est formidablement jouée. 

Après-midi à la maison. Un programme canapé : St Etienne - Paris FC, City - Bornemouth, et en ce moment un zapping entre Dortmund Bayern, Newcastle Arsenal, Atalanta Inter et (me demandez pas pourquoi) Lorient Lens. 

Demain c'est dimanche...