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dimanche 11 février 2024

Nouvelle profession de haine de LF(N)I

La dernière campagne de ce parti délictieux et dangeureux qu'est la France Insoumise continue dans le rance et l'insupportable. Lors d'une dernière élection européenne, 

J'avais écrit un billet, en 2014, qui s'appelait "profession de haine du Front National de Gauche". Je reprend la même photo. 
Déjà ce Front de gauche, au relents nauséabonds, avait ces cibles qu'il stigmatisait. Ce n'était pas encore les golfeurs, les juifs, ou ceux qui gagnent honnêtement de l'argent et respectent la loi. Hier, c'était "le banquier le problème, pas l'immigré". 

Et puis j'ai n'ai pas à me forcer, juste recopier ce que j'écrivais y a 10 ans. 
"On se souviendra du racisme sélectif de Jean-Luc Mélenchon, qui avait sorti cette phrase tout à fait sérieusement : «  Je ne peux pas survivre quand il y a que des blonds aux yeux bleus… c’est au-delà de mes forces ». D’autres ne peuvent pas survivre quand il y a trop de noirs, de juifs, de maghrébins, etc… Ceux sont des racistes. Jean-Luc Mélenchon est quoi ?
On se souviendra aussi de cette histoire du Front de Gauche a Bollène qui luttait contre une publicité pour la ville qui mettait en avant un enfant blond aux yeux bleus.

Le Front National de Gauche c’est ça. Un racisme sélectif. Une haine de l’autre, d’un certain autre. Le Front de Gauche, c’est aujourd’hui un des principaux problèmes et dangers pour notre république.
J’ai tendance à dire qu’ils ne représentent rien, mais ils feront bien leurs 6, 7 %. C’est beaucoup… C'est trop, et c'est inquiétant..."

Le problème est que 10 ans plus tard, Mélenchon a fait un score énorme aux présidentielles et qu'il est une réelle menace. Mais déjà y a 10 ans germait ses graines d'un racisme sélectif et d'une haine tenace. Leur volonté d'éradication de ceux qui ne pensent pas comme eux,d'éradiquer Israël, était présente. Leur vénération pour des idéologies autoritaires et totalitaires était déjà présente. Oui, Mélenchon et sa secte insoumise étaient peut être Charlie, mais pas tant quand on grattait le vernis. Ca draguait déjà fort les enemis de la république.

Oui, les golfeurs et les riches iront voter. Malheureusement, les racistes de la France Insoumise aussi. Le front républicain est clairement contre ces gens là.  
Heureusement, les sondages qui mettent Melenchon ou un candidat LFI au deuxième tour fait un score comparable à Jean-Marie Le Pen (qui finalement aura été un petit joueur face à LFI). 

J'ai bien envie de me mettre au golf...

lundi 15 mai 2023

Le football français va trés mal. La société aussi...

Ce weekend, une semaine avant la journée mondiale de la lutte contre l’homophobie le football français professionnel a voulu lancé, comme de depuis 5 ans, une journée d'action contre l'homophobie. Etait ce à cause de l'ultra droite trop présente dans les clubs de football français, mais ce weekend a été un terrible et terrifiant fiasco ! L'article de RMC Sport présente tout ce qui a été lamentable dans cette journée, à commencer par les acteurs eux même. Qui ont refusé de jouer, par "conviction profonde personnelle".

Déjà un premier point : l'homophobie est, pour certains, une conviction. Le racisme n'est pas une conviction, c'est un délit. Mais l'homophobie non...

Prenons un des joueurs qui a refusé de jouer avec un brassard arc en ciel. L'attaquant du club mal en point de Nantes, l'attaquant Mostapha Mohamed. Je vous préviens, c'est affligeant.
"Je n’ai pas pris part aujourd’hui au match Toulouse-Nantes. Je ne souhaite pas du tout polémiquer mais je me dois de faire part de ma position. Le respect des différences, ce serait le respect de l'autre, le respect de soi, le respect de ce qui sera mis en commun et de ce qui restera différent. Je respecte toutes les différences. Je respecte toutes les croyances et toutes les convictions. Ce respect s'étend aux autres mais comprend également le respect de mes croyances personnelles. Vu mes racines, ma culture, l’importance des mes convictions et croyances, il n’était pas possible pour moi de participer à cette campagne. J’espère que ma décision sera respectée, tout comme mon souhait de ne pas polémiquer à ce sujet et que tout le monde soit traité avec respect."

Vu sa culture, ses racines, impossible de dire qu'on lutte contre l'homophobie. Poser un genou à terre et Say No to Racism, oui. Dire non à l'homophobie, non.
C'est fou ce qu'on lit. Et ce qu'on accepte.

Alors oui, même si certains diront que la bible n'était pas tendre avec l'homosexualité. Les joueurs, nombreux ce weekend, ne sont pas catholiques. Mais non, pas d'amalgame bien sur (paix et amour). 
Il y a quelques années, après le massacre de Charly Hedbo par des musulmans extrémistes, certains joueurs musulmans ont refusé de porter le TShirt "je suis Charly"
Aujourd'hui, ils refusent de condamner l'homophobie. Par conviction, par croyance personnel, par racine et et par culture. Une culture de paix et d'amour sans aucun doute...

Le football français va mal. Pas besoin de lire l'excellent Chaos Football Club de Daniel Riolo et Abdelkrim Branine pour s'en compte. L'histoire Hamraoui Diallo au PSG foot était affligeante : le clan des noirs contre celui des musulmans. Le rejet de l'homosexualité chez les jeunes, et dans le football professionnel. 

Le football français va mal. On a eu l'histoire Noel le Graet. Dernièrement l'affaire Galtier. 

Je conclue avec les paroles pleines de bon sens de Daniel Riolo, en colère : 
"Ça ne veut pas rentrer dans la tête de ces aveugles, de ces obscurantistes, lance-t-il. Ils disent: ‘il n’y a pas de raison qu’on défende cette cause‘. Tu ne défends pas une cause, tu dis: ‘je suis contre les agressions contre les homos’. C’est un message de paix, de tolérance. L’homophobie est extrêmement présente dans le foot, et c’est de pire en pire. La situation est très grave.
Il faut savoir que c’est toujours un problème dans les discussions, qu’ils (les joueurs, ndlr) le font un peu contraints et forcés. Il n’y a pas cette compréhension que ce n’est pas soutenir (la cause) mais c’est être contre une discrimination. Ça veut dire que si un homo se fait agresser, tu ne le condamnes pas. La question, c’est: ‘est-ce que tu condamnes ou pas l’agression ou le harcèlement contre un homosexuel?’ Si oui, alors tu es dans le mouvement"

Le football français va mal. Mais quelque part, n'est ce pas la société qui va mal ? Enfin, Gérald Darmanin lutte contre l'ultra droite, donc normalement on sera sauvé.

lundi 21 septembre 2020

Mon fils doit avoir honte d'être chrétien ?

 Une cour d'école. CM1. Mon grand bébé, qui a pour fait d'être blond avec des yeux bleus marrons... Il a un défaut visiblement : il croit en le Dieu chrétien, et il fait son catéchisme en vue de faire une communion dont il est plutôt content.

 
Aujourd'hui, il s'est fait plus que moquer de faire "le catéchisme". Danièle Obono à la une de Valeurs Actuelles m'a fait autant mal que de voir mon fils les larmes aux yeux parce que ses "copains" se moquaient de lui de croire en notre Dieu, en Jésus, et en une certaine foi qui met l'humain le pardon et la fraternité en valeurs cardinales.


Et vis à vis duquel il ne fait pas de commentaire : nous mangeons avec plaisir du cochon mais acceptons à la maison des enfants juifs et musulmans, copains de mon bébé (ou de son petit frère) et savons les accueillir en respectant leurs croyances.

J'ai bien compris que le Maire de Lyon, qui préfère aller célébrer l'avènement d'une mosquée à Gerland plutôt que d'aller à Fourvière, s'en fout que mon fils se fasse insulter pour sa religion et sa foi  


Mais je veux juste savoir... Pour ne pas mourir con. C'est un drame d'être chrétien ? Ca justifie moquerie et colibets qui font que mon fils rentre en pleurant d'être un petit garçon blanc qui travaille bien à l'école parce que ses parents ne passent pas leurs temps sur NRJ12 et s'occupent d'eux ?

Je dois avoir honte d'être blanc, plus de 40 ans, chrétien, cadre qui paie ses impôts ? Je dois prêter allégeance à cette mafia verte rouge brune ? J'ai pas envie.

Et que mon fils pleure parce qu'il est blanc et qu'il est issue d'une famille républicaine et Charlie, ça me met en rogne.

lundi 8 juin 2020

J’adore ce monde d’après...

On ne parle plus du covid sur les chaînes informations. Mais on se pose la question est ce que la police est raciste et violente ? 
Rien que se poser la question me démonte... 

Je pense aux suicides chez les policiers. A ceux qui ont été victimes d’actes terroristes (chez eux) ou d’actes de violence de délinquants. Les images de cette voiture incendiée...

Alors y aura un intelligent qui me diront : « ils sont payés pour ça... pour le risque... ». On pourrait répondre à ceux qui applaudissaient à 20 heures y a pas longtemps que les soignants sont payés pour soigner. Peu. Comme les forces de l’ordre. Des salaires ridicules. 

Empêchons les policiers de faire leur boulot. Les bandes continueront leurs trafics. Et ça sera très bien.
Et je rassure : je viens de déclarer mes impôts : je vais aider à la solidarité nationale... dommage que mon argent n’aille pas aider davantage les policiers, les soignants, mais beaucoup pas mal de glandeurs et emmerdeurs qui aujourd’hui crachent sur notre république.

Le monde d’après est aussi nauséabond que celui d’avant. 

jeudi 5 septembre 2019

Du racisme comme les autres...

Thomas Legrand a raison, ce que dit Lilian Thuram est du racisme. Un racisme malheureusement ordinaire.


On peut être un homme blanc, même chrétien, et ne pas penser comme un même autre homme blanc (même chrétien).

Une phrase "il est nécessaire d'avoir le courage de dire que les noirs pensent..." serait raciste. Autant qu'une "il est nécessaire d'avoir le courage de dire que les juifs / musulmans / femmes / gros sont...".

Il faut toujours être vigilant quand les persécutés d'hier deviennent les futurs persécuteurs de demain. Lilian Thuram a été un immense footballeur, et il dit des choses souvent très pertinentes. Là, il a dit une phrase conne, raciste.
Et c'est l'homme blanc que je suis qui le pense. Et je pense être quelqu'un de très humble, sur bien des aspects pas sur de moi...

jeudi 14 mars 2019

L’homme blanc en a un peu marre d’être une cible

Ce tweet a été commis par le maire de Grenoble, un progressiste (du camp du bien, la gauche) 


Imaginons un maire de droite (donc forcément nauséabond) s’exprimer que sa ville accélère la transition pour passer de la cité de l’homme noir paresseux en métro à une ville faite pour tous. 

Je suis un mâle blanc de 41 ans. J’ai une voiture, obligatoire pour moi pour aller travailler et m’occuper de mes gosses. Et je paie une part énorme d’impôt. 
Et j’en ai marre de ce racisme et ce sexisme contre l’homme blanc. Et d’être visé parce que j’ai une voiture. 

J’espère que ce type d’élu racialiste, qui drague des électorats qui se considèrent plus comme une minorité que comme appartenant à une république, sera dégagé aux prochaines élections. Grenoble mérite mieux que ça.

mardi 12 février 2019

Lutter contre l'antisémitisme et la christianophobie

J'ai toujours été clair : l'antisémitisme est une chose qui par nature me débecte. J'ai souvent écrit sur cette vraie gauche abjecte qui n'est pas claire avec l'antisémitisme. 
Cela me permet de rappeler cette magnifique tribune publiée en Avril contre ce nouvel antisémitisme. Qui rappelle que l'islam radical et la gauche de la gauche qui a quitté les rangs républicains ont rejoint l'extrême droite dans cette antisémitisme, et un racisme finalement totalement assumé et décomplexé. 

Il ne faut pas oublier non plus que les actes anti-chrétiens se multiplient en France. Dans l'indifférence générale. La semaine dernière, une église a été profanée à Nîmes, chez moi dans le Gard. La semaine dernière, cinq édifices religieux chrétiens ont été profanés en France. C'est grave et insupportable.

Il faut lutter contre le racisme et l'antisémitisme. Et aussi contre les actes et violences contre la religion chrétienne. Il faut être intransigeant, contre tous les racismes. 

dimanche 8 juillet 2018

Cette vraie gauche qui revendique les races

C’est officiel. La vraie gauche l’affirme. Avant d’être citoyen, nous appartenons à « une race ». Mon ami Nicolas le dénonce à juste titre. 


Cette vraie gauche a donc fait le choix de segmenter la société française. Elle n’est plus unie et indivisible la république. Elle est faite de blanc et de noir. Elle est racisé.e. Avec l’inclusif.
Et si on est non blanc, non chrétien, de sexe non dominant (cf masculin), on est dans la cible de la vraie gauche. Si en plus on a été un peu en délicatesse avec la police (forcément fascisante), on y est à fond dedans dans la cible électoral. 

La gauche aujourd’hui ce n’est plus la défense de la république ou des ouvriers. Mais l’exacerbation des différences, et la défense ou la séduction des délinquants ou d’un islam radical. 

Pour rappel, Benoît Hamon était le candidat du Parti Socialiste, parti de la majorité sortante. Je ne pense pas que ceux qui se revendiquent de Jean Jaurès et de la gauche humaniste des Lumières se sentent vraiment à l’aise devant cette "vraie gauche". 
Celle aussi qui, rappelons nous, trouvait dommage que hélas il y ait peu de morts juifs.

Vue cette opposition de gauche qui nie tous les fondamentaux de la république française pour des raisons politiciennes, il est nécessaire que la droite républicaine se réveille. Pas celle d'une "vraie droite" qui veut faire pire que la vraie gauche, et qui va finir comme Hamon à 6% dans l'électorat, en refusant de rassembler les trois familles de la droite comme disait René Rémond.

C’est la seule opposition qui peut nous éviter un véritable massacre de notre république. Car Hamon Mélenchon et cette vraie gauche dangereuse (et finalement sexiste et raciste) nous y amène droit dedans. 

mercredi 23 mai 2018

Benzema ou le racisme en équipe de France


Je n’ai pas encore écrit sur le soutien bizarre de Booba à son pote Benzema, suite à sa non sélection (logique et attendue) en équipe de France. Et sur le sous-entendu évident : c’est du racisme.

Le tweet de mon ami nimois Adrien Legroin résume un peu le sentiment que j’avais au moment où j’ai appris la nouvelle sortie du pas très Charlie et plus quenelle que fraternel Booba.

Je ne vais pas juger les hommes Booba et Benzema. Sinon rappeler que dans l’histoire Valbuena restera l’éternel oublié. Je ne sais pas si c’est du racisme anti blanc de moins de 1m80 cette stigmatisation dont il a été victime de la part du football français et d’une certaine partie de la France.



Par contre je vais faire comme Legroin, et je vais prendre Booba au mot. Mon humanisme va en prendre un coup, mais il a pris un énorme shoot quand il a vu que finalement les prétendus « antiracistes » étaient ceux qui remettaient en avant la notion de « race ». Cf l’UNEF par exemple, qui se prétend progressiste mais reprend à son compte les concepts de l’extrême droite qui considère qu’il y a des races. On a maintenant, soutenu par la vraie gauche, des camps « racialisé.e.s » interdit aux blancs
Puisque les progressistes ne sont pas choqués et trouvent normal que l’on mette les gens dans des cases, en fonction de leur prétendue race, voyons si Didier Deschamps a fait preuve de racisme dans sa sélection.

Alors pour faire cet exercice dont je ne suis pas fier, j’ai juste pris quatre cases. Les blancs, les noirs, les rebeus et les cafés au lait. Ca vaut ce que ça vaut. Sachant que j’ai pas cherché à savoir si chrétiens ou musulmans ou athées. On va pas se compliquer la vie non plus.
Avec une première remarque : je n’ai pas vu de jaune ou de bleu en équipe de france. J’espère que les asiatiques et les schtroumpfs ne sont pas stigmatisés. Et je me demande s’il y a des juifs ou des gitans. Une sorte de racisme, mais passons...

Voyons ça poste par poste.

  • Gardiens de but (Lloris, Mandanda, Areola).

On a trois couleurs. Comme dans le Lirac. Du blanc, du noir, du café au lait. Y a pas de rebeus, mais y a que trois postes aussi.

  • Défenseurs (Hernandez, Mendy, Rami, Sidibé, Varane, Umtiti, Pavard, Kimpembe).

Alors on a deux blancs, quatre noirs (dont un chevelu bizarre et un qui a fait du prosélytisme à une époque), un rebeu et un café au lait. Les blacks sont majoritaires, mais y a un équilibre.

  • Milieu de terrain (Matuidi, Kanté, Pogba, Tolisso, N’Zonzi).

Là y a racisme. Trois noirs et deux cafés au lait. Y a pas de blanc, y a pas de rebeus. C’est scandaleux ! Bon y aurait eu Rabiot ça aurait été encore plus scandaleux.

  • Attaquants (Giroud, Griezmann, MBappé, Dembélé, Fékir, Thauvin, Lemar).

Y a trois blancos (scandaleux ?), un rebeu, un café au lait et deux blacks.

Au total, on a une équipe composée de 6 blancos, 10 blacks, 5 cafés au lait, et 2 rebeus.

Est-ce que Deschamps est raciste ? Les rebeus diront qu’ils sont peu nombreux. Les non racisé.e.s (cf les blancs) diront qu’ils sont en large minorité. Les cafés au lait diront que merde elle est con cette catégorie.

Et dans l’ensemble ils auront raison. Mon billet se voulait une démonstration par l’absurde que la racialisation de la société instaurée par ceux qui se veulent combattre le raciste en l’étant davantage est écœurant et lamentable. Si demain un nouveau Freche ou un autre vient parler des couleurs de cette équipe de France, que l’Unef ou la vraie gauche ne viennent pas hurler : ils l’auront cherché.
Et que la bande des pas très Charlie de la Team Benzema ne la ramènent pas non plus.

Bienvenu au Racaille Football Club

Il est toujours très intéressant de retrouver dans sa bibliothèque le très bon ouvrage "Racaille Football Club" écrit par l'excellent Daniel Riolo.

Ce livre de référence permettait de comprendre ce qu'était le football français, avec ses codes, ses références, et ses comportements abjects dont Knysna a été le summum.

Ce racaille football club comporte des membres éminents. Le capitaine sera sans doute l'ami de la quenelle et de Dieudonné Nicolas Anelka. La présence de ce dernier en équipe de France restera une tache indélébile sur le maillot bleu. Depuis, des gens pas très Charlie sont venus compléter cette équipe. Benzema, Evra et Ribery notamment. J'aurais envie de rajouter Pogba. 
Il y en a d'autres, moins connus. 

Nous pouvons rajouter le toujours surprenant Adrien Rabiot dans ce club. Ceux qui suivent le Paris Saint Germain connaissent le comportement délirant de ce personnage, qui aime autant son image que la chicha. Ce matin, il s'est, je l'espère, définitivement grillé pour l'équipe de France.
Paris gagnera énormément s'il se débarrasse de ce joueur au talent assez bof. Si Verratti le suit dans la charrette, Tuchel pourra bien travailler.

La Coupe du Monde commence bien. L'ami de Benzema, l’inénarrable Booba, critiquait une équipe de France raciste. Le plutôt blanc (quoique chevelu) Adrien Rabiot, non sélectionné (sans doute le racisme du sélectionneur ?) montre que le Racaille Football Club n'est pas un cercle interdit au "non racisé.e.s".
Sinon le football français ne va pas bien. L'influence étouffante d'Aulas en est une preuve. Et quelques heures après, on apprend qu'il ne sanctionnera pas Adrien Rabiot. Bah...

Le football français est fascinant.

lundi 14 mai 2018

Ces mots expriment tant de maux...

Deux tweets ce weekend qui m'ont interpellé. Pour ne pas dire plus.

Le premier de Mélenchon, qui emploie le terme "gazer" en parlant de son cher ami Eric Coquerel. Ce dernier qui est une honte de la république après s'être allié,  écharpe républicaine en bandouillère,  à des délinquants qui ont empêché des jeunes de passer leur examen.



Outre le fait qu'il faut vraiment qu'il y a ait une sélection à l'entrée de l'université (car il y en a dans la vie de tous les jours : personnellement je ne recruterai quelqu'un qui a dans son CV des années de blocages de faculté ou un diplôme une année où celui ci a été donné), il faut maintenant que le gouvernement ait des couilles et répriment fermement ces délinquants qui empêchent des honnêtes étudiants qui veulent un diplôme pour vivre et travailler d'étudier, et de réussir. Il faut arrêter cette peur de Sievens ou de Malik Oussékine : il faut mettre ces bloqueurs violents hors d'état de nuire.

Et il faut rappeler à la vraie gauche qu'employer des termes comme "résistance" ou "gazer" pour parler de leur misérable combat politique est une faute abjecte. Mais être abject et indécent ne leur fait pas peur aux insoumis, qui en font une marque de fabrique.

Deuxième tweet sur l'UNEF. On reste sur le sujet d'une "vraie gauche" qui comme le rappelle mon ami Nicolas a perdu tout sens des valeurs. Mais ça me parait pire que ça.  



L'UNEF n'est plus progressiste depuis longtemps. Cette gauche là n'est plus progressiste depuis longtemps...

Le racisme, c'est justement de désigner une personne comme "racisé". C'est de fait sous-entendre que les races existent, ce qui est une défaite de toute notion d'humanisme et d'humanité. C'est reprendre à son compte des concepts d'extrême droite tout en la dénonçant. 
Mais tel l'ivrogne qui accuse celui d'à coté d'être un ivrogne, nous avons un fascisme rouge qui accuse l'extrême d'en face d'être extrémiste. Délirant. 

Après ne nous reviendrons pas sur l'accusation de sexisme de l'UNEF. Le voile n'est pas un signe d'émancipation de la femme, et porte en lui, lorsqu'il est religieux (et ici issu de l'islam) des valeurs qui sont à mille lieux de ceux des lumières ou de la politique. 
Plutôt que de se réfugier derrière des éléments de langages de la gauche de la gauche qui accuse l'autre de fasciste sans se regarder dans une glace, elle pourrait écouter la gagnante de l'Eurovision qui promeut vraiment l'émancipation de la femme. Bon, problème, elle vient d’Israël...

Et un billet sur Mélenchon et l'UNEF mérite de relire la tribune sur ce nouvel antisémitisme qui avait été écrite il y a trois semaines. On y est en plein dedans...

Cette gauche de la gauche a perdu tout sens des valeurs, il a raison Nicolas...

Et au fait, sans faire d'amalgame tout ça, on a eu un nouvel attentat ce dimanche dans Paris. Au nom d'une religion. Mais bon, pas d'amalgame ni de stigmatisation. Et le problème sont bien ceux qui critiquent les méthodes et les valeurs portés par une gauche de la gauche insoumise et l'UNEF, et ceux qui dénoncent l'islam radical c'est ça si je me souviens bien ?

mardi 24 avril 2018

Lutter contre l'antisémitisme


Très belle tribune publiée ce dimanche par 300 personnalités dans le Parisien contre l’antisémitisme. Je suis fasciné et effrayé de voir comme ce fléau qui a tué y a peu se repend tel un cancer dans notre société. Y compris dans nos entourages.

Deux points m’ont marqué dans cette tribune très bien écrite, et très forte.

D’abord cette charge contre cet islam radical qui est le bras armé d’une épuration ethnique silencieuse. En effet, l’islam doit se regarder en face. Et il faut cesser d’être complaisant vis-à-vis de ceux qui prônent dans les quartiers, dans les médias, dans le rap ou le football, une position ambigue vis-à-vis de Charlie ou de l’antisémitisme.
Je reprends ce paragraphe très fort : « nous demandons que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémite catholique aboli par Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime. »

Ensuite contre cette gauche de la gauche qui a quitté les sentiers des valeurs de la république pour se complaire justement dans une complaisance coupable vis-à-vis notamment d’un islam radical. Comme il est dit la tribune, « la bassesse électorale calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif ». C’est très vrai.
Jean-Luc Mélenchon, ses amis insoumis, hamonistes ou d’extrême gauche, peuvent twitter à tour de bras contre l’extrême droite qui entarte ses députés ou effraient les fachos qui bloquent les facultés. Il ne fait plus rire personne. Sa complaisance vis-à-vis de l’islam radical (et sur un autre plan son soutien affiché pour les délinquants zadistes ou qui préparent des cocktails molotov à Tolbiac) est coupable. Et pas du tout rigolote.
Ce fascisme à la gauche de la gauche, dont les représentations politiques sont des Mélenchon et ses insoumis, des Besancenot, hier Gérard Filoche et aujourd’hui Benoit Hamon, est effrayant. Il ne peut plus faire rire quand dans les urnes il dépasse les 25%.

Je recopie l’intégralité de cette courte mais chouette tribune. L’antisémitisme n’est pas l’affaire des Juifs, c’est l’affaire de tous, et c’est vrai.

« L’antisémitisme n’est pas l’affaire des Juifs, c’est l’affaire de tous. Les Français, dont on a mesuré la maturité démocratique après chaque attentat islamiste, vivent un paradoxe tragique. Leur pays est devenu le théâtre d’un antisémitisme meurtrier. Cette terreur se répand, provoquant à la fois la condamnation populaire et un silence médiatique que la récente marche blanche a contribué à rompre.


Lorsqu’un Premier ministre à la tribune de l’Assemblée nationale déclare, sous les applaudissements de tout le pays, que la France sans les Juifs, ce n’est plus la France, il ne s’agit pas d’une belle phrase consolatrice mais d’un avertissement solennel : notre histoire européenne, et singulièrement française, pour des raisons géographiques, religieuses, philosophiques, juridiques, est profondément liée à des cultures diverses parmi lesquelles la pensée juive est déterminante. Dans notre histoire récente, onze Juifs viennent d’être assassinés - et certains torturés - parce que Juifs, par des islamistes radicaux.


Pourtant, la dénonciation de l’islamophobie - qui n’est pas le racisme anti-Arabe à combattre - dissimule les chiffres du ministère de l’Intérieur : les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans. 10 % des citoyens juifs d’Ile-de-France - c’est-à-dire environ 50 000 personnes - ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’Émile Zola et de Clemenceau.

Pourquoi ce silence ? Parce que la radicalisation islamiste - et l’antisémitisme qu’il véhicule - est considérée exclusivement par une partie des élites françaises comme l’expression d’une révolte sociale, alors que le même phénomène s’observe dans des sociétés aussi différentes que le Danemark, l’Afghanistan, le Mali ou l’Allemagne… Parce qu’au vieil antisémitisme de l’extrême droite, s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des Juifs en victimes de la société. Parce que la bassesse électorale calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif.
Or à la marche blanche pour Mireille Knoll, il y avait des imams conscients que l’antisémitisme musulman est la plus grande menace qui pèse sur l’islam du XXIème siècle et sur le monde de paix et de liberté dans lequel ils ont choisi de vivre. Ils sont, pour la plupart, sous protection policière, ce qui en dit long sur la terreur que font régner les islamistes sur les musulmans de France.

En conséquence, nous demandons que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémite catholique aboli par Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime.


Nous attendons de l’islam de France qu’il ouvre la voie. Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne cause nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France. »

vendredi 22 décembre 2017

Alerte société de merde

Je partage la colère exprimée dans ce tweet. J'en ai marre de cette société qui est en train de se préparer, qui est effrayante. 



J'ai envie de continuer à rire de tout. A rire des juifs des noirs des cathos et des arabes, à rire des femmes, à rire des pédés et à rire de moi. A rire de ceux qui ont un accent de merde en les imitant, comme d'autres m'ont imité quand j'étais plus jeune. A rire de mes copains. A rire de tout. 

J'en ai peur de cette société où tout est vu comme du racisme. J'en ai peur de cette société inclusive où il faudrait féminiser les mots sous peine de passer pour un gros macho con. 

Je suis un blanc quarantenaire chrétien hétérosexuel qui habite en province et qui bosse. Et j'ai envie de pouvoir discuter de tout avec des gens intelligents. Et j'ai envie de pouvoir continuer à me marrer.

Je ne suis pas fan de Tex. Mais virer cet homme blanc de plus de 50 ans pour une blague qui a déplu aux féministes intégristes est abject. Faire un scandale car Giezmann s'est déguisé en basketteur noir, c'est délirant et choquant.
Quand à coté on laisse passer des phrases ouvertement racistes en campagne électorale sans rien dire (Bartolone et Pecresse la candidate des blancs, une soutien d'Hamon contre les "vieux mâles blancs" qui soutiennent Macron...), ça devient choquant.

Faut se réveiller. 

mardi 21 novembre 2017

Rien en soi n'est grave finalement

Lu sur les pages politiques au début du Point de cette semaine. Affligeant.



Cette personne, je ne la connais pas. Elle fais partie du clan Plenel, de cette gauche très Dieudonné et quenelle. Qui répond à une demande forte dans une partie de la société, et qui est une cible électorale. 
Cette gauche qui considère, comme le CCIF en 2015 après l'assassinat d'un patron par un islamiste que "le véritable danger n'est pas le djihadisme mais l'islamophobie".

Je suis à nouveau sur des billets de 2015. Je relis une partie d'un éditorial de Franz-Olivier Giesbert de février 2015. Qui est totalement d'actualité. Il s'intitulait « Islamo-nazisme et islamophobie ». 

Le terrorisme intellectuel ne peut plus rien, désormais, contre la vague de barbarie qui nous submerge et que rien ne semble pouvoir arrêter. A en croire les sophistes contemporains, elle favoriserait même l'islamophobie, qu'ils ont érigée en hideuse variante du racisme. Pensez, ils rêvent même de la criminaliser ! En attendant, ils comptabilisent avec plus de soin les actes islamophobes que les actes antisémites, qui, hélas, deviennent banal sen France.
Un formidable tour de passe-passe sémantique que cette Invention de l’islamophobie : s'appuyant sur l'inculture générale qui ne cesse de faire des progrès, elle permet d'interdire toute critique contre l'islam, religion qu'on n'a pas le droit de mettre en question sous peine d'être suspecté de tout, surtout du pire.
La christianophobie est un mot qui lui n'a pas droit de cité dans le langage usuel. Elle correspond pourtant bien à une réalité et on ne se lassera jamais de répéter qu'entre 150 et 200 millions de chrétiens sont persécutés à travers le monde, notamment dans les pays arabes. Quand ils ne sont pas purement et simplement assassinés par des sectes islamiques comme Boko Haram au Nigeria.
Pourquoi personne n'entend-il le cri des chrétiens martyrisés ? Apparemment, leur tragédie n'est pas politiquement correcte. Dans un excellent livre au titre évocateur, «Les hommes en trop» (1), Jean-François Colosimo a tout dit sur le chemin de croix des chrétiens d'Orient : ils sont bien plus maltraités en terre d'islam que les musulmans le sont chez nous.
(...)
Le déni est notre grande maladie nationale. Paralysés par un impensé raciste, une culpabilité diffuse et une méconnaissance du fait religieux, nous n'avons pas pris la mesure de ce qui est en jeu(...).
En tout état de cause, si la France veut rester la France, ce sera à l'islam de s'adapter à la République, non à la République de s'adapter à l'islam.

C'est grave ce que nous sommes en train de vivre. Je préfère être dans mon camp, celui des républicains, que dans celui des collaborateurs et révisionnistes du XXIeme siècle. 
Finalement des gens peu différents de ceux qui considéraient que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire, et auraient pu écrire que "le nazisme n'est pas en soi une chose grave", ou que "le racisme n'est pas en soi une chose grave".

Tout ça est grave. 

dimanche 8 octobre 2017

Début d'automne et dégoût politique

J'avais envie d'écrire un billet pour exprimer tout le dégoût que m’inspire Melenchon. Dénoncer le racisme de cette personne qui disait y a quelques temps qu'il ne pouvait pas survivre au milieu de blonds aux yeux bleus. Et mettre l'accent sur des relents antisemites et racistes (qui plairaient a Dieudonné, Traoré ou aux admirateurs des tueurs de Charlie ou du Bataclan) sur ses déclarations contre Manuel Valls.

Mais je me suis rappelé qu'il ne fallait pas donner à manger aux trolls et qu'il ne servait à rien de leur répondre. La France Insoumise a choisi de courir derrière un électorat qui n'est pas très Charlie, et son guide a choisi de dépasser Le Pen père dans l'outrance. Le détail et Durafour-crematoire sont loins.

Donc non, ne pas répondre à Melenchon. Mais il faudra résister à ces marcheurs rouges bruns, et ne pas les sous-estimer. Pour l'instant, ils m'évoquent du dégoût à courir autant derrière les amis des frères Kouachi et une réelle peur. Mais non, faut pas répondre...

Sinon j'ai allumé ma cheminée ce soir. Ça fait du bien...
Il a fait beau ce weekend. Mais on sent quand même l'automne arrivé. J'aime bien.

vendredi 17 mars 2017

Excuse de Claude Bartolone et racisme ordinaire

J’avais trouvé abject les déclarations nauséabondes et racistes de Claude Bartolone, candidat socialiste (et président de l’Assemblée Nationale), aux dernières élections régionales. Qu’il a fort moralement perdu.
Il présente ses excuses. C’est tardif, mais c’est salutaire.


« Au regard des valeurs qui m'animent, comment ne pas regretter sincèrement ces propos. Voilà pourquoi au moment où se clôt la dernière session parlementaire de cette législature, placée sous ma présidence, je souhaitais vous adresser des excuses républicaines qui font suite à mes regrets exprimés. »
C’est très bien. Tardif, mais très bien

Le parti socialiste, qui dans son ensemble a renouvelé par acclamation Claude Bartolone dans ses fonctions de président de l’Assemblée Nationale, devrait également présenter des excuses.

Comme il devrait présenter des regrets de voir que parmi les soutiens de son candidat Benoit Hamon, des personnes faisant preuve d’un racisme et d’un sexisme ouvert et assumé s’expriment de manière décomplexée.
Voir les déclarations à l’encontre du très estimable maire de Montpellier Philippe Saurel. Il soutient Macron (c’est son droit), et il a le défaut d’avoir un certains âge, d’être un homme, et en plus d’être de couleur blanche. Ça donne des tweets que je trouve nauséabond.

Je parlerais une autre fois des déclarations récentes de Bernard Lama sur le « blanc pas très intelligent » Fabien Barthez. Un autre racisme ordinaire, qui est passé de manière très anonyme dans l’actualité. Il n’y pas eu de polémique, il y avait pourtant matière à…


Enfin, Claude Bartolone s’est excusé. Tardivement certes. Ses déclarations et le maintien de cet homme à cette haute place de la république a été une tache supplémentaire de ce mandat déplorable. Les excuses ne lavent pas l’essentiel. Mais elles ont le mérite d’exister, prenons en acte. 

mardi 14 mars 2017

Fleurs de cerisier et campagne de merde

La mise en examen de Fillon et ses conséquences politiques me glacent. L'ambiance générale me glace, les conditions de cette campagne me glacent. Après ce quinquennat désolant et qui a fait mal au pays, je m'imaginais être en droit d'une campagne digne, avec des candidats rassembleurs et crédibles.
C'est Barcelone -PSG cette présidentielle 2017, un cauchemar.

Alors pour me consoler je regarde fleurir mon cerisier. Et j'adore ça. 

Je regarde aussi grandir mes gamins. Je ne leur donne pas de leçons politiques à leur âge, mais ils vont vivre dans un monde où une religion tue. Dans un pays où des violents peuvent faire plier des gouvernements et des votes populaires.
Dans un pays où peut tenir des propos racistes contre un gardien de but parce qu'il est blanc et pas très intelligent  (Bernard Lama vis à vis de Fabien Barthez) sans réaction. Que dirait on si la critique sur l'attitude abjecte de Serge Aurier au PSG était faite sur le ton "il est noir, africain, et pas très malin..." ?
Sur Fabien Barthez, bon "blancos", on peut, on fonce. Ca fait rire.


Nous vivons dans un pays où on instrumentalise Théo pour détruire et cracher sur la police, mais on lapide une policière qui fait honnêtement son boulot dans cette même indifférence. Par cette frrange qui préfère privilégier le délinquant et le oisif violent à celui qui travaille, et contribue vraiment à la société. Peut être son vote est il mois pertinant ?

J'aurais plein de choses à écrire. Ma besace est énorme. Remplie. Au delà de la campagne présidentielle, je suis désespéré de cette situation, de la situation de mon pays. Demain il sera ingouvernable.

Je ne parle pas de ma situation personnelle. Mais j'ai une famille adorable, et un cerisier qui fleurit. C'est bien.

Le reste est un cauchemar. 


dimanche 8 janvier 2017

Une crèche à Saint-Etienne incendiée dans l'indifférence générale

La crèche de la cathédrale de Saint Etienne a été incendiée volontairement dans la nuit de vendredi à samedi. Il s’agit d’un acte délibéré d’après les premières enquêtes. Symboliquement, il s’agit d’une agression.

Le président de la République avait dit, en Mai 2016, qu’aucun acte anti-religieux ne devait être toléré. Je partage totalement cet avis présidentiel.
François Hollande avait prononcé ces mots quelques heures après qu’une salle de prière musulmane soit incendiée à Ajaccio. Cet acte ignoble devait être condamné : il l’a été très rapidement par l’exécutif. Le ministre de l’intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve, s’était rendu sur place. 
Comme il s’était rendu sur place rapidement après que de même actes scandaleux de vandalisme et de violence contre la communauté musulmane se soient déroulés en décembre 2015.

Au soir où j’écris ce billet, je n’ai vu aucun déplacement du premier ministre ou de son nouveau ministre de l’intérieur. Presque 48 heures plus tard. Je n’ai lu aucune déclaration solennelle de François Hollande qui condamne cet acte anti-religieux violent et détestable.

Et je suis triste. Simplement triste. Pas en colère. Non, je suis juste triste.
Parce qu’en tant que républicain et chrétien, je me sens oublié et méprisé par le pouvoir d’aujourd’hui. Et j’en ai marre.

J’en ai marre que le premier secrétaire du parti majoritaire d’aujourd’hui oublie volontairement les violences anti-chrétiennes quand il dénonce les violences religieuses. Marre que le ministre de l’éducation m’explique que ma religion est incompatible avec cette république que j’ai dans le cœur. Marre de voir que président et ministres, si prompts à célébrer les fêtes d’autres religions, ignorent Noel ou Pâques. Qui sont des dates importantes pour la communauté chrétienne.
Marre enfin que le racisme anti-chrétien soit à ce point toléré qu’il en vient à devenir violence. Le ministre de l’intérieur Cazeneuve rappelait qu’en 2015, les actes de violence contre la religion chrétienne avait augmenté de 20%.

C’est ce mépris qui concourt à ce qu’il y ait aujourd’hui un vote chrétien qui soit assumé. Tellement assumé que le candidat de la droite assume et affirme cette identité. Qui, à mon sens, n’est pas antinomique avec une identité républicaine forte, bien que je ne valide pas forcément cette mise en avant systématique.

Mais elle est naturelle. Lorsque l’on voit que l’on brûle des églises et des chapelles, qu’on les tague, et que cela se fait dans un mépris total, cela ne peut que provoquer en réaction une affirmation de cette identité chrétienne. Et encore plus lorsque l’on voit ce « deux poids deux mesures » lorsque d’autres actes aussi insupportables sont commis contre d’autres religions. 

En conséquence, cela lance certains dans une course à l'instrumentalisation politique. Instrumentalisation dans le but de servir des partis extrémistes et des mouvements dont les idées et les méthodes me semblent mauvaises et condamnables.  

J’espère que lorsque la droite républicaine reviendra au pouvoir, elle sera équitable en manière de lutte contre les violences antireligieuses, telles qu’elles soient. Et que la République fera sienne la déclaration du président de la République d’aujourd’hui, avec les actes qui vont avec. 
Car même si pour moi un incendie est plus grave qu’une tête de cochon ou que des lardons dans une boite aux lettres, la violence symbolique demeure pour moi la même. Elle doit être condamnée et combattue de manière égale et équitable. 

vendredi 3 juin 2016

Soutien à Deschamps (et mépris devant ces racistes)

Affligé par cette information. Scandalisé aussi. Ecoeuré enfin.


Cela se passe de commentaires. Ce type de personne doit être méprisé, ignoré, évacué. 

Benzema, sa team et ses soutiens qui insultent Giroud (racisme anti savoyard ?), et tous ceux qui racialisent sont coupables. Ils tuent notre société. 
Quelque part Mourad Boudjellal n'a pas tort dans ses déclarations extrêmes et provocantes. Benzema et ses fanatiques jouent avec le feu, et ils le font en toute conscience. 

Il y a une France Charly, et une France Booba, Benzema et ses amis ont choisi la deuxième. Les républicains défendent la première. Et combattent le véritable racisme.

En tous cas, grâce à Benzema et à sa team, l'équipe de France aura un véritable et sincère soutien populaire. De gens qui veulent combattre ces pensées nauséabondes et haineuses de ces racistes de quartier, qui jouent aux anti-racistes. C'est très bien.

Didier Deschamps ne méritait pas ça. Par contre, Benzema mérite de finir au même rang que des Anelka qui ont souillé le maillot bleu. C'est à très bas, très bas. Très très bas...

mercredi 1 juin 2016

Racisme ordinaire de l'anti-racisme (notre football est foutu)

Comme Nasri hier, Benzema a l’excuse toute trouvé : « le racisme ». Cantona et Debbouze avaient ouvert les vannes du nauséabond, l’attaquant du Real s’y est engouffré sans crainte. La racialisation du débat, des débats, des hommes.
C’est pour moi abject, insupportable, mais c’est l’angle de réflexion de certains.  Plutôt que de ne voir que des joueurs français, avec des qualités et des défauts, et des actes ou de prises de position qui méritent louanges ou critiques, ces gens-là ne voient que des couleurs, que des « races », ce mot que certains voudraient éliminer de la constitution.
Ces gens-là traitent les autres de racisme, alors qu’ils sont le racisme, alors qu’ils font le racisme. Dans le procès d’intention, tout le monde est présumé raciste. Préférer Giroud, Gignac ou Gameiro à Benzema c’est raciste. Forcément. Je ne sais pas si préférer Coman à Ben Arfa est raciste, mais pour certains...

Dans ma liste, j’avais préféré Ben Arfa à Coman. Etais-je raciste « anti renoi » ? Ou avais-je juste une lecture sportive des choses, des hommes ? Et pouvons-nous avoir une lecture humaine du sport, plutôt qu’une lecture raciale et communautariste ?

Je reprends les mots d’un billet de début de semaine de Daniel Riolo, avant ces déclarations abjectes de Karim Benzema. Il parlait notamment des sifflets et de l’attitude de certains vis-à-vis de Giroud. Qui pour moi sont aussi une forme de racisme.

Enfin, il y a Giroud. Encore buteur. Ce qui se passe autour de lui est délirant. Oui les réseaux sociaux indiquaient bien une tendance, mais il faut toujours se méfier du caniveau, du tribunal citoyen. L’épisode de l’hôtel, puis l’accueil au stade, ont toutefois confirmé la tendance, Giroud est bel et bien hué. Par qui ? Pourquoi ? Par les supporters de Benzema et parce qu’il joue à « sa » place. Comme si les casseroles de l’attaquant du Real étaient de sa faute ! C’est complètement fou, mais dans notre pays fracturé, est-ce bien étonnant ?

Que vont dire nos brillants intellectuels, nos pyromanes Cantona-Debbouze ? Ceux qui prônent le communautarisme. Quand Canto dit que toute la France devait être représentée et que l’humoriste ajoute qu’il manque en Bleu des « représentants », ils tiennent bel et bien une comptabilité. Ils veulent sans le dire sans le comprendre, une discrimination positive. Est-on autorisé à penser que les sifflets à l’égard de Giroud sont quelque part le fruit de ceux qui pensent comme Canto-Debbouze ? Une question Monsieur Debbouze : Giroud paye-t-il la situation sociale en France ?
 
Avec ses propos, Debbouze valide l’idée de Cantona selon laquelle Deschamps serait raciste. Il faut être sacrément bigleux pour penser ça en regardant les Bleus. A moins que seule une communauté intéresse Debbouze. J’en ai bien peur. Et Adil Rami au fait ? Non, quand même pas. Pardon, j’ai mal entendu : « Il ne fait pas assez… » Mais on va pousser jusqu’où la connerie ? Malheureusement, certains poussent chaque jour plus !

 
En 1998, des ahuris ont ouvert la voie du communautarisme dans le foot avec le slogan « black, blanc, beur ». Un vaste pipo. On a commencé à regarder d’où venaient les gens. Avant d’être français, ils avaient une origine, une couleur. Ont-ils seulement vraiment regardé de près ces Bleus de 98 ? Assurément non, sinon ils auraient relevé la supercherie. Et je ne m’abaisserai pas à jouer au comptable ici. Les inventeurs du « black, blanc, beur », comme aujourd’hui Canto-Debbouze, fracturent le pays et filent un sacré coup de main au FN.
 
Ces mêmes « penseurs » vont peut-être encore défendre Serge Aurier. Certes, toute la lumière n’est pas encore faite sur l’événement. Mais à l’épisode Périscope s’ajoute au minimum une nouvelle affaire « louche ». Et puisqu’il aurait déjà dû se faire virer en février, je peux sans mal à nouveau attendre du PSG une sanction de ce type. Faudra-t-il à nouveau entendre qu’Aurier est jeune ? Qu’il a juste eu un comportement en phase avec ses codes, « ses » codes ? Les suiveurs de la pensée Canto-Debbouze vont continuer à le juger en fonction de ce qu’il est, d’où il vient ? C’est possible.

Aujourd’hui, tous les sujets basculent immédiatement en rubrique société, racisme. Les procès en « fascisme » sont menés tambours battant sur les réseaux sociaux et dans les médias. On n’oppose pas seulement en fonction de sa couleur, mais aussi et de plus en plus en fonction de son groupe social. Une exception culturelle française.

Je pense que grâce à ces « anti-racistes » qui racialisent tout débat, et donc grâce à Karim Benzema et ses soutiens actifs et nauséabonds, l’Euro est foutu. Je pensais qu’une certaine fraîcheur dans cette liste, avec des Kanté, Gignac, Coman, Payet, aurait pu apporter un petit truc. Un soutien populaire. Mais il ne peut pas y en avoir dans cette France fracturée. Où il faut se positionner, où il faut être d’un camp et pas d’un autre.
Ceux qui ne voient dans l’autre que couleur, origine ou religion nous imposent cette vision. Ceux sont eux les racistes, ceux sont eux qui divisent la France, mais ils préfèrent accuser le « beauf blanc qui préfère Giroud à Benzema ».

Quand le président de l’Assemblée Nationale reste quelqu’un qui avait fait une campagne électorale ordurière sur « la candidate de la race blanche », on peut en effet se dire que notre pays est foutu. Qu’on a beau se considérer davantage République et Charly que Booba et Anelka, plus fraternel que quenelle, et préférer voir en les hommes des hommes que des couleurs ou des religions, on a perdu. Notre pays est foutu. Les vrais racistes sont en train de gagner. C’est dommage.


Mais quelque part ça clarifie les choses. Même si ça fracture un peu plus, sans doute définitivement, notre société et notre République qui n’a jamais été aussi peu apaisée qu’aujourd’hui.