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jeudi 8 février 2018

Le meilleur d'entre eux

Et de loin... Thomas Thévenoud ose tout, sans peur ni scrupule. C'est fascinant

L'article de 20 minutes est terrifiant.

Thomas Thévenoud a quitté la politique, mais a gardé le sens des affaires.
L’ancien secrétaire d’Etat au Commerce extérieur de François Hollande a déposé la marque « phobie administrative » auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), révèle ce jeudi M6. 
La demande date du 12 septembre 2014, soit deux jours après la parution de l’article du Canard Enchaîné à l’origine du scandale. Joint par M6, l’intéressé n’a pas démenti cette information, mais n’a pas non plus voulu la commenter, souhaitant ainsi respecter le devoir de silence lié à sa condamnation.
Thomas Thévenoud peut ainsi utiliser cette marque pour des produits et services tels que la publicité, la gestion des affaires commerciales, l’administration commerciale, les services d’abonnement à des journaux, des services de communication pour la vente au détail ou encore des conseils en construction, précise le site de l’Institut national de la propriété industrielle.

Pour souvenir quand il faudra faire sa déclaration fiscale...

jeudi 7 janvier 2016

Les pratiques politiques changeront elles ? (ma région)

L’article du journaliste Hervé Denyons dans le Point relate l’élection de la nouvelle président de région, la socialiste Carole Delga. Son article s’intitule « En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Carole Delga ne fait déjà plus l’unanimité ».
Et comme il est indiqué en introduction à l’article : « L'ex-secrétaire d'État au Commerce ne semble pas prête à renoncer aux bonnes vieilles méthodes de gouvernance... ». Celles-là même qu’à chaque soir d’élection, quand on voit les scores énormes du FN ou de l’abstention, on promet de changer.

En dépit des promesses de changement liées notamment à la menace frontiste, la benjamine des présidents de région ne semble pas prête à renoncer aux bonnes vieilles méthodes de gouvernance. Ainsi, alors que dans certaines régions comme la Normandie, les exécutifs ont décidé de faire des économies, à commencer par les indemnités des élus, les 158 conseillers régionaux de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées vont, eux, bénéficier d'une augmentation conséquente. Une mesure mécanique prévue par la loi puisque la nouvelle grande région affiche désormais plus de 3 millions d'habitants. Chaque élu verra ainsi son indemnité passer de 2 280 à 2 661 euros par mois. Un joli coup de pouce. Davantage même, s'il est membre de la commission permanente. Cette fameuse commission compte de droit tous les vice-présidents de la région.

Et là encore, si certaines régions préfèrent limiter le nombre de vice-présidences, et ainsi faire des économies, Carole Delga a décidé, comme ses prédécesseurs, de désigner le nombre maximal de vice-présidents prévus par la loi, soit 15. Presque le gouvernement de certains pays. On y retrouve par exemple Sylvia Pinel (PRG), première vice-présidente chargée de l'Aménagement du territoire (qui a annoncé vouloir quitter prochainement son poste de ministre du Logement), ou encore Damien Alary (PS), ancien président de la région Languedoc-Roussillon, qui veillera au rayonnement international de la nouvelle collectivité, pendant que d'autres présidents délégués s'occuperont des langues régionales et que curieusement, la vice-présidence liée à l'emploi, annoncée comme une priorité, n'arrive qu'en huitième position.

Sur le non-cumul des mandats, si souvent annoncé comme une priorité éthique par nombre de politiques de tous bords et espéré par de nombreux électeurs, là encore, Carole Delga ne semble guère vouloir innover, contrairement à Xavier Bertrand ou Christian Estrosi. Elle a décidé de garder son siège de députée en plus de sa présidence régionale. Un choix déjà dénoncé aujourd'hui par quatre conseillers régionaux écologistes (alliés au PS lors de l'élection), qui ont préféré ne pas prendre part au vote de la présidence pour protester contre ce cumul, regrettant que le changement ne soit pas vraiment pour maintenant.

Nous avions eu en 2012 un candidat qui avait promis en campagne que « le changement, ça allait être maintenant ». Notamment changement des comportements politiques. Nous avons vu que les promesses électorales, surtout celles sur la « république exemplaire » et le changement des comportements, ne servaient à rien… 

Je crains que ce mandat ait fait énormément de mal à la parole politique. Et à sa crédibilité. Je vois que visiblement, il ne faudra pas que je compte sur la majorité socialiste de ma région (contre laquelle j’ai voté) pour que cela change. D’une manière générale, ce mandat a montré qu’il ne fallait pas compter sur les socialistes pour un changement des méthodes et des comportements politiques.

Je fonde davantage d’espoir sur d’autres présidents de région, comme Estrosi, Bertrand (qui pour l’instant me parait excellent), Wauquiez ou Pecresse.

Dommage le Gard ne fasse pas parti de ces régions… (d’ailleurs le Gard en PACA, j’espère que cela pourra se faire). 

Edit 08/01 : Comme me le fait remarquer Pecky, les indemnités n'augmenteront pas. Prenons en acte.
Mais le reste de mon billet, surtout la partie sur les paroles politiques qui n'ont plus de crédibilité et de valeurs, reste d'actualité. Et mon sentiment demeure. 

vendredi 14 mars 2014

Une belle nouvelle pour le football #Anelka

En triant les photos sur iphone est tombée cette merveilleuse nouvelle. Pour la morale et le football.
N'entendons plus parler de ce personnage. Le football s'en portera mieux. 
Et peut être même au delà du football...

lundi 23 décembre 2013

Un peu de morale dans ce monde de fou...

La fin de l'année est bien pourrie, l'ambiance déplorable. Alors un peu de morale, pour se remonter le moral (oh...), ça ne fait de mal à personne...

Une petite expérience valant mieux qu'un long discours,
 

Un pasteur décide qu'une démonstration donnerait plus de poids à son
sermon du Dimanche.
 

Pour cela, il met quatre vers de terre dans quatre flacons:
- le premier ver dans un flacon d'alcool,
- le second dans un flacon plein de fumée de cigarette,
- le troisième dans un flacon de sperme,
- enfin le dernier, dans un flacon d'eau bien propre.
 

A la fin de son sermon, le pasteur donne les résultats de l'expérience :
- Le ver placé dans le flacon d'alcool est mort.
- Celui qui était dans le flacon plein de fumée de cigarette est mort.
- Celui qui était dans le flacon de sperme est mort.
- Et le dernier, celui qui était dans le flacon d'eau propre, a survécu.


Le pasteur demande à l'assemblée :
- Quels enseignements pouvons-nous retirer de cette démonstration ?
 

On entend alors la voix d'une petite vieille du fond de l'église :
- Tant qu'on boit, qu'on fume et qu'on baise, on n'aura pas de vers !

lundi 29 avril 2013

Morale positive du jour...

Peu importe ce que la vie vous amène... 
même elle vous semble laborieuse et ardue...
Souvenez-vous, il y a toujours de la lumière au bout du tunnel.
(oui c'est idiot mais ça m'a amusé...)

lundi 15 avril 2013

Ce voyeurisme patrimonial aurait il pu éviter l'affaire Cahuzac ?

Aujourd’hui, c’est la fête à la transparence. Ou plutôt au voyeurisme. Cette histoire de publication de patrimoine est une jolie mascarade printanière…
Qui s’accompagne en plus, comme le dit Marine Le Pen, à une affligeante « course à la pauvreté » de la part de certains de nos élus, qui contribuent à alimenter cette mentalité désespérante qui considère qu’être riche est mal et blâmable. J’ai donc eu la crétinerie de mon président deRégion, qui déclare posséder « seulement un âne catalan de 8 mois ». En plus il prend les électeurs pour des cons…

Je partage l’avis d’Alain Juppé, dans son billet joliment appelé « journée des patrimoines ». « Excitation malsaine ce matin sur toutes les radios : RV à 17h précises pour connaître le montant du patrimoine de chaque ministre ! ». C’est vrai… Voyeurisme consternant.
« Cette publication n’a en elle-même aucun intérêt pour la moralisation de notre vie publique. Sauf à fixer un barème de fortune au-delà duquel il sera interdit de faire de la politique. Suffrage censitaire à l’envers… Vu la démagogie ambiante, on y viendra peut-être. »

Je partage totalement cet avis. Mais j’ai souvent écrit ici tout le malaise que j’avais devant cette haine du riche (ou simplement de celui qui a un peu plus), qui s’exprime tous les jours ci et là sur le net et ailleurs.

J’ajoute une question. Si nous avions eu cette obligation de déballage patrimonial en début de mandat, cela nous aurait-il évité l’affaire Cahuzac ? Et en mélangeant un peu tout, cela aurait-il évité l’affaire Guérini ou les affaires dans la fédération Nord - Pas de Calais ?
D’une manière générale, les déclarations d’Hollande auraient-elles pu éviter le séisme Cahuzac ? Auraient-elles pu éviter à ce dernier de mentir ? Auraient-elles pu éviter que le ministre en charge de la lutte contre la fraude fiscale soit lui même un fraudeur ?

Je relis le billet que j’avais écrit il y a un sur cette « charte de déontologie » qu’avait mis en place Jean-Marc Ayrault en début de mandat… Mieux vaut en sourire…

vendredi 12 avril 2013

La morale a des qualités... (mais bon)

J’ai déjà souvent exprimé ici, depuis le début de mon blog, le sentiment de défiance que j’avais vis-à-vis du Parti Socialiste pour moraliser quoique ce soit, et pour réussir à mettre en place une République irréprochable et apaisée. En tant que citoyen qui vote le plus souvent à droite aux élections. En tant que citoyen tout court.

J’ai déjà souvent exprimé mes réserves. Forcément, la séquence en ce moment me conforte dans ce malaise. Lorsque la presse annonce que « 2 français sur 3 est déçu de François Hollande », je peux affirmer que je ne fais pas parti de ces 66%. Je ne suis pas déçu de Hollande et des socialistes : je n’ai jamais rien espéré d’eux…

Dans les quelques blogs « pas de gauche » que j’ai lu ces derniers jours, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt la réaction d’Alain Juppé. Il parle d’un « rideau de fumée », et rappelle que ces gadgets tels « la haute autorité totalement indépendante » ou « le parquet financier » existent déjà.
Il juge que la publication du patrimoine des élus est « une pantalonnade » : les faits lui donnent raison. Quand un président de région annonce comme patrimoine « un âne », on voit qu’on touche le fond.

Sur l’interdiction faites aux parlementaires d’exercer certaines professions, j’ai aussi le même sentiment qu’Alain Juppé. « lesquelles si on veut éviter que le Parlement soit exclusivement peuplé de retraités et de fonctionnaires en disponibilité ? ».
J’ajoute que je constate tous les jours la difficulté d’être élu et d’avoir, en même temps, une activité salariée (celle qui me fait vivre). Je constate l’absence de cadre moyen comme moi chez les « grands élus ». L’ingénieur moyen qui paie tout plein pot, sur qui on taxe et retaxe, sur qui repose le système de solidarité national, qui n’a droit à rien et aucune aide, mais à qui on veut encore un peu raboter sur les allocations familiales…

J’aime bien sa conclusion, que j'approuve : 
«L’opposition de l’époque reprochait à N. Sarkozy de faire voter des lois sous le coup de l’émotion. Nouvelle manifestation d’amnésie.

Le problème, la bonne réponse au scandale, ce n’est pas de faire voter des lois, c’est de les faire appliquer. Sinon les tricheurs continueront de tricher, et les honnêtes gens de subir le discrédit général. »
Sinon j’ai aussi beaucoup aimé le billet du blogueur Koz, joliment appelé « le vide ». Il n’est pas de gauche non plus, et son sentiment rejoint vraiment le mien.
« L’affaire Cahuzac est venue annihiler la légitimité morale dont croyait sans rire pouvoir se parer le parti qui voulait porter DSK au pouvoir. On reste d’ailleurs sans voix devant la farce offerte par le parti socialiste, qui s’empresse d’évincer Jérôme Cahuzac à l’unanimité, tandis qu’un Jean-Noël Guérini, un Jean-Pierre Kucheida, une Sylvie Andrieux en restent membre… sans oublier René Teulade, auquel notre président se disait encore récemment « lié par une fidélité corrézienne » . Le comble du Grand Guignol est atteint par le fait que l’éviction de Jérôme Cahuzac ait été supervisée par un Premier Secrétaire lui-même condamné pour recel d’abus de biens sociaux ! »
Je ne sais pas jusqu’où tout ceci ira. Je constate qu’aujourd’hui la défiance est de mise. Avec la campagne faite par le PS, qui avait promis un véritable changement dans les mœurs et dans les méthodes, c’est finalement logique…

Sinon le printemps est arrivé chez moi. Il fait beau. C’est bien…

(le titre n'est pas forcément un hommage à l'Amiral, mais cela n'empêche nullement de contrepéter...)

mardi 17 juillet 2012

La moralisation, c'est maintenant ? (y a du boulot)


La nouvelle commission du moment, c’est la Commission Jospin. 

Pour rappel, la commission est une des composantes du triptyque typiquement français : « commission – loi – taxes ». Un problème ? Pas de soucis : on va créer une commission (pour placer des copains qui n’ont rien à faire pour l’instant et à qui on n'a pas donné de légion d'honneur), qui proposeront une nouvelle loi (les députés ne branlent rien ça les occupera) ou la création d’une nouvelle taxe.
C’est la France, youpi.

La nouvelle commission, c’est la « Commission Jospin ». Pour la moralisation de la vie politique française. Diantre. Vaste programme, mais saine visée. La « République irréprochable » est un objectif juste.  
Je ne ferai pas de procès d’intention à François Hollande, j’espère qu’il y parviendra. Je n’ai pas grande confiance en les socialistes pour être « moralement irréprochable », mais on jugera sur pièce. Pas à priori.

Mais avant que la commission planche sur la moralisation, quelques remarques…
  • Hashtable fait remarquer que si l’assemblée nationale vote pour la défiscalisation des heures supplémentaires pour le salarié, elle refuse qu’une part de l’indemnité (l’IRFM, 6 412 euros brut) des députés soit fiscalisée. Est-ce bien moral ?
  • Cette indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) est « destinée à couvrir l’ensemble des frais afférents à l’exercice du mandat parlementaire qui ne sont pas directement pris en charge ou remboursés par l’Assemblée nationale ainsi que la partie de la rémunération des collaborateurs qui excède le crédit alloué spécifiquement à cet effet» (Charles de Courson, UMP). Il paraitrait normal et moral que les dépenses soient justifiées. Pareillement à tout chef d’entreprise qui doit justifier, à l’euro prêt, chacune de ses dépenses. L’argent de l’Etat méritant cette considération. Les députés l’ont refusé. Est-ce moral ?
Deux cas parmi tant d’autres, qui mériteraient une attention de la part de cette commission. 

Et peut être, en cerise sur le gateau, cette commission sur la moralisation de la vie politique pourrait mettre en avant que l'abus de commission n'est pas forcément obligatoire...

lundi 30 mai 2011

Laissons la morale tranquille...

L'UMP et François Fillon ont voulu, ce weekend, se placer sur le terrain de la morale. C'est Nicolas (qui est de gauche) qui le déplore. Il a raison.
Et il s'en moque, en reprenant la liste des ministres qui ont été obligés de démissionner, non sans se prendre au passage les leçons de morale d'une gauche. Que personnellement j'ai toujours déploré et contesté. Qu'on laisse la morale tranquille, surtout quand soit même nous n'avons pas non plus les mains bien propres...

C'est donc logique que je déplore aussi la tentation de l'UMP de commencer la campagne sur "la morale". Et de surfer sur l'affaire DSK aujourd'hui. Et sur les suspicions qui entourent Martine Aubry demain si c'est elle la candidate.
Là encore, il faut être irréprochable quand on regarde les laideurs sur le visage de l'autre, et malheureusement l'UMP sarkozyste ne s'est pas montrée guère à son avantage...

Mais je reprendrai juste mon soupir de pendant l'affaire MAM (je ne parle de Woerth), où une certaine gauche qui hurle à "au respect et à la présomption d'innocence" quand un Dray ou un DSK est inquiété, s'est lâché avec nuance et une modération bien républicaine. Il y avait ces questions, que je trouve bête et dangereuse, de savoir "quel camp pue plus que l'autre". Forcément, les billets de nos amis bien militants affirmaient la réponse : "c'est le camp d'en face, évidement !".
Et pendant ce temps, le camp de l'abstention et celui des extrêmes se régalent et se délectent de ce petit jeu... Qui arrange finalement tout le monde, car quelque soit son niveau de puanteur, le candidat qui arrivera au deuxième tour devant Marine Le Pen a de grande chance de l'emporter... Donc tant pis si l'élection présidentielle se fait sur des vagues nauséabondes...

J'aurais envie d'appeler à l'humilité, et à la décence. En laissant la morale un peu tranquille : elle n'a rien demandé, et n'a pas trop envie d'être instrumentalisée par des gens qui ont les mains un peu pouilleuses...
Mais bon, arrivera ce qu'il arrivera au soir des élections de 2012...

vendredi 4 mars 2011

Envie d'être d'accord et de soutenir Montebourg dans sa démarche...

... Sans doute parce que je suis malade. Mais voilà, l'action de Montebourg pour "moraliser" le Parti Socialiste dans ce cher département des Bouches du Rhône (qui m'est si cher) m'est sympathique. Le bonhomme, donneur de leçons devant l'éternel, ne me l'est pas du tout. Mais aujourd'hui, je n'ai pas envie de le casser : ce qui se passe au PS à Marseille contribue à dégouter les gens de la politique. De la même manière que les histoires de Michèle Alliot-Marie ou Bétencourt.

Et comme je disais plus haut que je suis malade, et que le crane me fait trop bing bang boung pour développer ma pensée, je vais citer des parties du dernier billet de Jean-Michel Aphatie, auquel je souscris globalement.

Le rapport d'Arnaud Montebourg décrit un système de pouvoir socialiste dans les Bouches-du-Rhône très éloigné des codes moraux de la démocratie. De deux choses l'une. Soit les affirmations d'Arnaud Montebourg sont justes, et alors la direction du PS doit prendre des décisions contre les gens qui représentent le PS à Marseille. Soit Arnaud Montebourg suggère et raconte n'importe quoi, et alors c'est lui qui mérite de faire l'objet d'une sévère remontée de bretelles de la part de sa direction.
Curieusement ou significativement, la direction du PS a opté pour une troisième attitude: ne rien dire et laisser faire, en l'occurrence la justice. Cette attitude ne semble pas appropriée à la situation. Arnaud Montebourg, dans son rapport, évoque des pratiques internes au PS, ou bien des détournements de fonction au Conseil général des Bouches-du-Rhône, sur lesquels la justice n'a rien à dire et ne dira rien. Ce que vise le rapport tient davantage de l'éthique et de la morale publiques. Et c'est là dessus que le PS doit construire un discours.

Sait-il le faire? Réponse: oui. Il l'a fait à propos de Michèle Alliot-Marie. Celle ci n'avait rien commis d'illégal. Son attitude était juste choquante, et elle l'a payé de son poste. Vérité au dehors du PS et non événement en son sein? Ce type d'attitudes n'est évidemment pas admissible.
(...)
Faire de la politique sans règles morales, on se condamne à fabriquer auprès de citoyens davantage de mépris et de méfiance que de confiance et de respect. Et il devient pratiquement impossible, dans un tel climat, de se faire entendre pour faire partager les solutions que l'on croit nécessaires à la résolution des problèmes.
Jean-Michel Aphatie conclue sur le scrutin de 2008, qui a vu Martine Aubry arriver au pouvoir au PS dans des conditions qui peuvent faire soupirer. Et il demande si les présumés coupables de la présumée fraude ont été "Identifiés ? sanctionnés ? écartés ?". La réponse, nous la connaissons...

Enfin, je n'ai pas envie de taper plus que ça sur le Parti Socialiste aujourd'hui, qui part les faits ne me montrent pas plus susceptibles de mettre en place une "République Irréprochable" que l'UMP en place aujourd'hui au pouvoir
(qui a clairement échoué dans cette entreprise). Mais simplement de voir avec un œil bienveillant la démarche d'Arnaud Montebourg.
Avoir de la sympathique pour lui, ou du moins pour une de ses initiatives qui consiste à mettre un peu d'éthique dans le monde politique, est suffisamment rare pour que cela mérite de ma part un billet...

mercredi 9 février 2011

Mais c'était ça la solution à tous les problèmes !

Que les ministres passent leurs vacances en France, bordel !

Je ne place pas les hstoires Fillon et Alliot-Marie sur le même point, mais quand même... Non, la déclaration de Sarkozy à de quoi, comment dire...
Non, rien. Parce que là, vraiment... (on racle vraiment le fond du faitout comme dirait le poète...)

samedi 5 février 2011

"Le camp d'en face pue plus que le mien"... Vive la politique

Nicolas tape sur Authueil qui tape sur le PS en mettant en avant la condamnation de Pierre Mauroy et de Lyne Cohen-Solal pour emploi fictif.
Il fait un peu comme moi, l'ami Nicolas. Un truc pas joli touche son camp, il en profite pour taper sur celui d'en face. Vive la politique...

Comme j'ai dit tout le mal que je pensais de l'affaire MAM, et comme je dis régulièrement tout le mal que je pense des trucs moches qui touche mon supposé camp, je n'aurais normalement aucun état d'âme à parler de cette affaire. Qui illustre tout ce que je déteste dans cette gauche morale qui se suppose la plus blanche et plus pure dans ce monde laid de la politique.
Lyne Cohen-Solal avait combattu Jean Tibéri à Paris, en mettant notamment sur combat sur l'axe de la morale. Avec un adversaire comme ça, elle aurait été bête de s'en priver. Elle se fait condamner au final... L'humilité...

Je pourrais parler de cette affaire qui condamne le PS, mais en fait je n'en ai pas plus envie que ça. Mais bon... Cela confirme ce que je pense, à savoir que le PS ne me semble pas plus armé que le pouvoir actuel pour mettre en place cette "République irréprochable" que l'on nous a promis, et que j'appelle de mes vœux. Lorsque j'ai fait ce constat, je ne saute pas de joie dans ma maison. Cela ne me ravi pas.

Nicolas écrit "Ils sont contents, à droite, quand ils trouvent une affaire un peu sale pour la gauche". Sans doute. Je ne me sens pas concerné par ce commentaire, un peu bête et manichéen. Je pense que Nicolas se trompe.
Lorsque Julien Dray ou Ali Soumaré s'était fait vomir dessus, j'ai écrit tout le mal que je pensais de ces boules puantes et de ces acharnements. Lorsqu'il s'est révélé que le PS trichait allégrement sur son scrutin interne, j'ai là aussi exprimé mon malaise. Je n'ai donc eu aucun état d'âme d'exprimer le dégout que m'inspirer cette chasse au Woerth durant cet été.
Alors on peut bêtement politiser et instrumentaliser, à des fins militantes, des affaires puantes. Je trouve ça abject, et dangereux.

On discutait, sur le dernier billet, avec Dadavidov. Notre conclusion était la même : notre république ne tourne pas rond. Après, là où nous sommes en désaccord, c'est que je ne crois pas que ce PS là, celui de Reims et du Languedoc Roussillon, donnera plus de morale à notre République. Après, ne me demandez pas "et qui alors ?". Je ne le sais pas, et je ne suis pas là pour donner des solutions, simplement pour exprimer ce que je ressens.

Alors non. On ne se fout pas des affaires qui touche le parti socialiste à Marseille, et on ne se fout pas des affaires qui touche des élus. De tous bords. Même s'ils ne sont pas au gouvernement : être dans l'opposition n'autorise pas à faire des trucs moches parce que le pouvoir en fait.
Non, "on" ne s'en fout pas, mais je pense que personne ne peut et ne doit s'en réjouir.

Et tiens ? Je vais reprendre la conclusion de mon dernier billet (oui je me cite), parce qu'elle me plait :
Pour autant, je cite à nouveau Antidote. Qui appelle chacun à se souvenir du proverbe africain « le singe qui monte au cocotier doit avoir le cul propre »… Davantage d’humilité et de retenue ne me choquerait pas…

(source photo)