Des moments où comme une huître, l'envie de se refermer est grande. D'autres fois, il y a ce besoin de partager, d'échanger, de donner aussi. Pas cette fois. J'ai envie de tirer, un peu, le rideau.
Rien de grave. Mouvement de balancier éternel d'une vie personnelle qui est ce qu'elle. Des moments sympas, pleins. Des moments moins sympas, parfois même tristes. Parfois nécessité de partager, de parler, d'écrire. D'autres fois, celle de se taire et d'aller voir ailleurs.
Peut être que demain le clavier frétillera de nouveau, et ce billet sera effacé par un autre. La particularité de ces blogs où le billet chasse le précédent, où la polémique est effacée par une autre. Dispute non, puisque ce n'est pas dans la nature de ce que je veux faire sur le net de m'engueuler avec autrui.
Le net a ça de bien finalement que déconnecter est quelque chose qui se fait assez facilement. Davantage que d'arrêter de boire un vin le soir j'avoue...
J'avais écrit, ces derniers temps, des trucs pas très roses bonbons sur l'image que j'avais du net. Mais finalement rien de bien différent de ce qu'est, pour moi, la société aujourd'hui. Violente, un peu sectaire, pas forcément ouverte à la discussion. Le net n'est rien d'autre qu'une des représentations de la société, c'est comme ça...
Demain, le soleil se lèvera comme tous les jours. Mais je mettrai un peu la connexion 3 ou 4G que j'aurais ici et là bas sur pause. Ça fera du bien à mon iPhone. Et à tout le monde.