Un Amstrad, à 2999 francs quand même... Quand on a vu jouer ses crocos de nîmois la veille en Coupe de France, ce genre de publicité nous amuse toujours...
On parlera politique et choses sérieuses demain. Pour l'instant, un peu de saine nostalgie, qui nous ramène à l'époque où on ne bloguait pas depuis son iPhone...
(d'ailleurs tiens, Blogpresslite marchait mal hier, je vais le réinstaller...)
Avant, le football en jeu vidéo, c'était ça pour moi. Immense Kick Off sur Amstrad ou Atari, combien d'heures de jeu sur ces petits bonshommes...
Je crois que mon premier jeu de foot était le pas forcément mythique "Numéro 10", sur Thomson MO5. En 1986. Forcément, c'était Michel Platini qui sponsorisait le jeu...
Ensuite, je garde des souvenirs émus de Emilio Butragueno Football sur CPC. Ensuite, l'Atari ST m'a permis de découvrir des bons petits jeux, comme Match Day. Mais c'est surtout le très bon Sensible Soccer qui avait, à l'époque, donné un nouveau bouleversement dans les jeux vidéos...
Et puis arrivèrent les premiers FIFA... Révolution nouvelle dans notre joli monde du football en jeux vidéos. Ici, FIFA 95', qui a fait les beaux jours de la Super Nintendo et de la regrettée Mégadrive... Séga avait de belles consoles...
Et demain sortira FIFA 2011. Là encore j'irai dépenser mes 50 euros annuels dans le dernier OPUS de FIFA. Avant, c'était ProEvolution Soccer qui m'alléger financièrement. Mais depuis la PS3, FIFA est largement passé devant...
A part ça, dans la vraie vie, l'Equipe de France recommence à gagner. Et mine de rien, ça fait plaisir... Ca donnerait presque envie d'une petite partie...
C'est mercredi. Je suis toujours arrêté et ne peux toujours pas poser le pied à terre. Je vais donc faire comme depuis une semaine. Un peu de blog. De la Playstation 3 aussi, beaucoup. J'ai fini Uncharted, je commence Assassin Creed II (que c'est beau !) et m'entrainerais à FIFA (pour CaRéagit !). Et je vais faire du Caprice, cet simulateur pour Amstrad CPC... Et pour suivre l'invitation de Fabrice, j'ai mis Forgotten World. Ben putain, c'est bon !
Forgotten World, c'est le genre de jeu qui nous fait sortir un "wouaouh" de la bouche, une fois que le "Run" est lancé ! Parmi les meilleurs jeux dans mes souvenirs sur l'Amstrad CPC. Pas un grand jeu, mais un bon jeu qui fait passer des bons mercredis après-midi...
Le principe est simple. Un shoot'em up classique. Un bonhomme avec des armes, qui peuvent tourner sur eux même à 380° (merci Cuicui) 360° pour dégommer tout ce qui se passe de partout. Et en plus, on peut jouer à deux, avec un copain. On avance plus vite. Les niveaux se succèdent, et se terminent par ce fameux boss de fin de niveau, toujours plus gros, plus laid, plus pénible à battre.
Que dire de plus ? Ben Forgotten World commence cette série de jeu entre l'Amstrad, l'Amiga -Atari St et les console type Megadrive ou SNES. On commence à rentrer dans les années 90', où les jeux commencent vraiment à devenir pas mal. Avec le recul, on se dit que vraiment que les années 90' auront été le tournant de ce monde merveilleux. On commence avec un Amstrad CPC, et on finit avec une Playstation... Belles années quand même.
Forgotten World c'est un peu ça, on monte d'un cran. C'est plus beau. Techniquement bien foutu. On garde ce souvenir du "Wouaouh" initial. Et puis quand même on se rend compte qu'on a plus grand chose à dire... Parce qu'on se rappelle de ces exclamations devant la beauté du jeu. Mais ça s'arrête un peu là... Je m'y suis amusé, oui. Mais... Mais voilà, il reste dans mes souvenirs, peut être moins dans mon coeur... C'est ça ma jeunesse informatique. Bouffé pleins de jeux, comme d'autres ont bouffé des livres ou roulé des gamelles à des filles... Certains restent dans nos cœurs, et d'autres moins.
Forgotten World, c'était un chouette jeu. Du Capcom en plus ! Mais il m'aura manqué peut être ce petit truc pour être un de mes grands jeux. Pourtant, heureux d'y avoir rejoué hier... Maintenant, je retourne jouer à Assassin Creed II. C'est mercredi. Je suis malade, encore un peu un enfant...
Mercredi... je suis en vacances à la fin de semaine, mais quand même mercredi c'est mercredi. Et mercredi, je me souviens...
Aujourd'hui, je me retrouve dans une salle d'arcade d'Orcières Merlette. La station de ski où papa maman m'amènent pendant les vacances scolaires. Et en bas des pistes, il y a, à coté du marchand de journaux où j'achète le journal de Mickey et Amstrad 100%, une salle d'arcade... Ma maman m'a donné quelques pièces, alors je vais jouer à Opération Wolf...
J'ai un pistolet. Je suis debout. J'ai 10 ans, nous sommes en 1988. Et je tire sur tout ce qui bouge. Et un jour cet Amstrad 100% m'apprend que ce jeu qui a réchauffé mes soirées de ski arrive sur Amstrad CPC. Ca donne ça :
La qualité graphique n'est évidemment pas la même. L'image en dessous du texte est tirée de la version arcade. la vidéo représente la version CPC, c'est pas pareil. Et non, plus question de flingue qu'on tient dans la main, avec son moniteur CPC dans la ligne de mire. On joue avec la manette, le joystick. Mais quand même, ça reste jouissif... C'est violent me dirait vous... Oui, c'est vrai. J'y ai joué à ce jeu. Beaucoup. Je n'ai encore tué personne et n'ai pas dégénéré dans une flasque délinquance... Les jeux vidéos n'ont donc pas causé que des échecs...
C'est Océan Software qui a sorti ce jeu sur Amstrad. Je cite le nom de l'éditeur, car il s'agit là encore d'un des grands noms de mon enfance, avec Elite, US Gold, et déjà Capcom et UbiSoft. Océan a ensuite été racheté par Infogramme. Mais ils en ont sorti des chouettes soft, Océan...
Plus tard, une suite à Opération Wolf est sortie. Opération Thunderbolt. Coloré. Plus. Violent toujours. Joli encore plus. Du plaisir ? Oui, y en a encore. Mais quand même admettons que ce jeu est vite lassant. On y joue au début, on se régale, on explose tout ce qui bouge. Et puis après... Après on passe à autre chose. Parce qu'on allume l'Amstrad en étant plus calme et en préférant un jeu avec plus de réflexion et de matière. Parce qu'on grandit. Parce que pleins de choses...
Pour autant, parce que le souvenir de ce bonheur de voir la salle d'arcade importée sur mon ordinateur dans ma chambre, Opération Wolf reste un merveilleux souvenir. Maintenant, j'ai une Playstation 3, et je ne sors plus mettre la piécette dans la machine. J'ai mieux dans mon salon. Mais à l'époque, c'était pas tout à fait pareil. C'était au siècle dernier, c'était y a 20 ans...
Quand j'étais petit, je ne travaillais pas le mercredi. Je ne me levais pas avec une boule dans le ventre comme ce matin, me disant que j'aurais une journée vraiment difficile, avec des échéances importantes et qui me stressent pas mal, et ce jusqu'à tard ce soir...
Non, le mercredi, je regardais le Club Dorothée à la télé, ou ses ancêtres. Et je jouais à l'Amstrad CPC 6128. Dans les jeux que j'aimais, un des premiers que j'ai eu... Dans une compilation, c'était à la mode, les compilations... Je jouais à la guerre. Je jouais à IKARI WARRIORS...
Je ne me souviens plus si, à l'époque, il y avait déjà des Familles de France, des Nadine Morano ou des Ségolène Royal, pour venir tomber à bras raccourcis devant la violence de ces titres...Les jeux vidéos, dessins animés japonais, série américaines, seules (et automatiques) responsables de la dépravation de la jeunesse... Pétard... j'ai été élevé à l'Amstrad, à la Super Nintendo et aux dessins japonais. Je suis devenu ingénieur, élu local, et... à oui merde, blogueur... Est ce de la dépravation ? (enfin, ma mamie est fière de moi, donc bon...)
Si ces hautes autorités morales étaient déjà présentes en 1987, elles auraient sans doute hurler devant Ikari Warrior. LE jeu de guerre sur Amstrad. Rien que le nom, "Ikari Warrior", c'est tous mes 10 ans qui reviennent comme un coup de froid dans la gueule ça...
Le principe du jeu est simple. Vous vous rappelez Rambo ? C'est pareil... Vous êtes seuls (ou à deux, c'est le genre de jeu qui se joue à deux... pas en réseau non, jeune enfant...), et vous devez avancer le plus loin possible. Y a des méchants de partout. Et on ne vous demande qu'une chose : avancez. Tais toi et marche. Tue si on t'emmerde un peu trop devant, mais surtout marche. Le scénario ? De quoi tu parles, grand ami de Final Fantasy ?
Ce jeu était génial. Scrolling vertical et horizontal. Des armes à ramasser : grenades, fusils, etc.. Des tanks aussi. On pouvait marcher sous l'eau pour ne pas se faire voir. Et c'était jouissif. La musique aussi, les bruitages qu'on semble ne jamais avoir oublié...
C'était Elite qui avait édite Iraki Warrior. Elite, c'est ceux qui ont fait aussi Bomb Jack... La même compilation, sans doute... En tous cas, Ikari Warrior, c'est une belle période des jeux vidéos. Années 1987, 88, quand tout semble repartir de plus belle... C'est le moment où je suis vraiment né.
Aujourd'hui, je ne jouerai pas à Ikari Warrior. Je ne jouerai à rien... J'espère que la journée sera vite pasée...
En ce mercredi, aujourd’hui, vraiment je me sens tout vieux… Est ce ce mal de dos qui me perturbe vraiment depuis hier ? Est ce l'arrivée du froid qui m'évoque un été fini avant d'avoir commencé, et qui me montre que le temps passe à une vitesse ? Je ne sais pas...
Un des premiers jeux découverts sur Amstrad, quand j’allais chez mon voisin d’enfance, c’était Bomb Jack… Et il n’y a pas grand-chose à dire, simplement à regarder le petit bonhomme sauter et manger des pommes bouffer des bombes…
Nous sommes en 1985 quand le jeu sort… Elite, un autre grand nom de l’Amstrad… Et ce jeu, c’est typique du jeu de « petit bonhomme » , le jeu de plateforme qui tel un Bubble Bobble, n’a qu’une seule ambition. Divertir… Pas de scénario à la Final Fantasy, mais un putain de plaisir…
Il est marrant ce jeu… Un superman doit ramasser des bombes. Une bombe éteinte, c’est bien… Mais une bombe qui menace d’exploser, c’est mieux. Ca fait plus de points… Et derrière soit, les décors nous amènent en Egypte, à Athènes… Le temps est limité, il y a des méchants qu’il ne vaut mieux pas rencontrer, bien sur des bonus, etc… Non, c’est un chouette souvenir…
Après, il y eut Bomb Jack II. Je ne me souviens pas trop, la vidéo doit trainer sur le web… Mais autant Fifa 10 est largement meilleurs que FIFA 95, je ne suis pas sur que le deux soit mieux que le premier. En tous cas, je n’en garde aucun souvenir du deuxième… Mais le premier… Ouais, c’était chouette.
Billet court aujourd’hui… D’inspiration je n’ai pas. D’ailleurs depuis le début de la semaine, vraiment pas d’inspiration… Oh, il y a toujours le cœur qui bat un peu en pensant à ces vieux jeux, à ces moments où j’étais enfant. J’avais 7 ans quand Bomb Jack est sorti, et à peine 8 quand j’ai du l’essayer… Au même âge, le petit neveu joue à la Wii, et le petit cousin de Falconette veut se mesurer à moi à PES ou à FIFA, lorsqu’il ne me demande pas que je lui laisse un ordinateur pour aller chater sur MSN… On a tous été jeune, pas aux mêmes époques… Mais on n’était pas malheureux quand même…
Françisons mes amis, françisons. Allons sur tête-livre.com, et défoulons nous sur la voie du poing dans ta gueule. Ou pour les puristes, The Way of the Exploding Fist, un des premiers jeux de baston que j’ai eu sur Amstrad CPC. Le plus réaliste en tous cas, et une véritable claque dans la gueule…
Là encore, il y en a eu, des joysticks cassés. Ce jeu est une simulation (appelons là comme ça) d’Arts Martiaux. Du karaté, et oui messieurs. Et le scénario de ce jeu est bête comme chou : il faut battre ses adversaires les uns après les autres, et on gagne des ceintures de couleurs différentes. Le but ultime est d’avoir la ceinture noire.
Les combats se passent de manière austère et traditionnelle. Non, pas de boules de feu, pas de sumo géant, de singe cybernétique ou de bonze qui crachent du feu. Street Fighter II, ça sera pour dans quelques années. Non, là nous sommes en 1985, et nous avons une panoplie d’une dizaine de coups pour faire ses combats. Haut, bas, gauche, droite, plus les diagonales, fois deux selon qu’on appuie ou pas sur le bouton, ça fait pas beaucoup… Et dedans, il faut compter le déplacement (haut, bas, gauche et droite…), et les esquives. Des coups spéciaux ? Nous sommes en 1985 je vous rappelle (Laurent Fabius est premier ministre, donc les coups spéciaux, on attendra Edith Cresson…).
Sinon le jeu en lui-même est un bon souvenir. Comme on peut le ressentir sur la vidéo, j’ai le souvenir d’une bonne jouabilité. Les décors sont dépouillés, mais n’oublions pas que nous sommes au début du CPC. Et c’est finalement assez joli. Il faut aimer le jaune.
Bref, c’est un jeu technique. C’est sympa à jouer. On peut s’amuser avec le copain (qui c’est qui prendre le clavier ?). Et c’est un peu le début d’une belle aventure…
Pour ceux qui se souviennent, the Way of the Exploding Fist lancera la voie des International Karaté. Dont un IK+ extraordinaire, qui sera un de mes premiers jeux sur Atari ST. Et un moment extraordinaire, là aussi.
La Voie du Poing dans Ta Gueule rappelle le début des jeux de combats. Aujourd’hui, on s’amuse avec Street Fighter IV, Soulcalibur je ne sais plus combien, Dragon Ball ou Naruto (perso, j’attends une version PS3 de Bleach… ça doit donner !). Ben avant, il y avait ça. Et on passait quand même des superbes mercredi après-midi.
On ne discutait pas avec ses amis sur tête-livre ou sur fenêtre-en vie-messager, mais on était pas malheureux quand même, quand on avait 10 ans…
PS : Edit pour mon ami Seb : Tête Livre (c'est un billet "hommage à la langue française") ^___^
Au début, il y avait le Thomson MO5. Et cette cassette dont j’étais friand : Green Berets. C’était coloré, mais pas trop, pas de risque de prendre mal aux yeux. C’était animé magnifiquement à l’époque, et la musique, ou plutôt le crachat métallique qui sortait de la télé, donnait à ce jeu de guerre un coté incroyable… Bon, il fallait mériter la partie. Un jeu sur K7, c’est long à charger, c’est très long…
Nous sommes un béret vert, comme le nom du jeu ne l’indique peut être pas. Milieu des années 80, guerre froide. Juste un couteau au début. Et un scrolling horizontal. Avec quand même deux plans, le rez de chaussé et ce premier étage que l’on rejoint par des échelles. Et il faut avancer dans le camp ennemi sans se faire pé-cho. Sinon on perd, on reprend depuis le début…
Et puis est arrivée la télévision couleur… Ou plutôt l’Amstrad CPC. Et on a ça !
Tout commence par cette sonnerie, ou ce clairon on ne sait pas trop, qui réveille la caserne. Et là, une claque. Des couleurs chatoyantes de partout… Oui, c’est peut être la guerre, mais ça chatoye à donf…
D’abord, un premier truc, le nom de l’éditeur : KONAMI. Pour les enfants du CPC, Konami, c’est comme Ubi Soft ou Océan. Et aujourd’hui, Konami continue à nous faire rêver avec la série des PES et Metal Gear Solid. Et bien voyez vous, Konami était déjà là en 1986 pour nous faire rêver avec Green Berets, Nemesis, Jackal, et ce génial Yie Ar Kung Fu dont il faudra que je parle, tellement il était terrible ce jeu ! D’ailleurs, Konami est aussi aujourd’hui éditeur de dessin animé japonais. Notamment le brillant Tengen Toppa Gurren Lagan(Homer, c’est très bon ça !).
Finalement sur Green Berets, je n’ai pas tant que ça à dire… Je garde un immense souvenir de ce jeu grâce au fait qu’il ait été, au départ, sur MO5. Le passage à la couleur a sublimé ce qui fut un de mes premiers jeux sur Amstrad (mais c’est normal, j’avais acheté la compilation Konami…). Je garde quand même un souvenir d’un jeu linéaire, très linéaire. Ce scrolling de gauche à droite. Un saut pour éviter les coups de fusil. Une arme à ramasser, un chien à éviter. Puis un laisse les sortes d’échafaudages laids pour longer des silos à missiles, des entrepôts ou des camions porte-rockets. Les boss de fin de niveau bien sur. Les montagnes russes au loin, ça on ne l’avait pas sur Thomson…
Et quand on perdait, il fallait tout reprendre depuis le début. Balop…
Green Berets, c’est l’époque où les jeux n’avaient pas de sauvegarde… On finissait le jeu en une heure, où on ne le finissait jamais… Green Berets, c’était l’époque où j’avais 10 ans. Rien que pour ça, c’est bien de se souvenir, le mercredi…
Mercredi, jour des enfants... Beau jour pour parler d'un jeu enfantin au possible, mais délicieux. Ce genre de jeu qui fait dire "c'était mieux avant". Mais c'est vrai : ma PS3 est merveilleuse, j'en prends plein la vue à chaque fois, mais Bubble Bobble, c'était quand même quelque chose d'extraordinaire !
L'histoire est merveilleuse en plus : deux enfants se sont vus transformer en dinosaures. La magie, tout ça... Et pour reprendre leur forme humaine, ils doivent passer les tous pleins de niveaux... C'est chouette.
Et ceux sont des dinosaures bulleurs : ils crachent des bulles... Parce qu'il y a fatalement des méchants. Et ces vilains pas bô, il faut les embuller... Et sauter sur la bulle assez rapidement, car si le méchant se libère, là il est très très méchant... Et il y a des bonus à attraper. Des gâteaux et autres pâtisseries doucement caloriques qui donnent des points. Et c'est chouette...
Quand j'étais petit, je n'appelais pas ça "jeu de plateforme". J'appelais ça "jeu de petits bonshommes". Et j'aimais bien... J'avais mes jeux de guerre aussi, où il fallait tuer les méchants... Mais leurs cadavres ne donnent pas des bonbons... Je garde un extraordinaire souvenir de ce jeu. Aussi parce qu'on pouvait jouer à deux. Et on se battait, à la fin, pour manger les gâteaux restants, ou récupérer les bonus. Ça faisait des chouettes mercredi...
Ce n'était pas techniquement le top du top. C'était vraiment le type de jeu sans prétention, mais qui me laisse vraiment un immense souvenir !
La suite s'appelait Rainbow Islands. Là on se battait à coups d'arc en ciel. C'est vrai que c'était plus beau (voir la vidéo dessous). Mais j'avoue que non... C'était pas pareil... Je préférais le premier.
Je garde un souvenir ému de ce jeu pas très connu, mais pourtant culte pour ceux qui l'ont eu entre les mains… Un jeu d’enfant, comme on en trouve plus sur les consoles news générations. Un jeu pour jouer, sans scénario spielberguien, sans réalisation lucasartienne… Non, un jeu pour jouer, tout simplement, tout bêtement.
Un jeu sur lequel j’ai passé un temps de fou, en rentrant de l’école. Même ma sœur y jouait, et aimait ça, Fruity Frank. C'est mercredi : redevenons des enfants !
Pourtant, ça commence mal ce jeu. Je crois qu’on a une des plus mauvaises introductions sur Amstrad, avec cette pomme filaire toute laide et tout moche en entrée (voir image suivante). Oui, le jeu date de 1984, à une époque où je n’avais que 6 ans, et ou je commençais tout juste à m’habituer au lecteur cassette du MO5… 1984, je n’aurais découvert ce jeu que vers les années 1990 : il restera pourtant un de mes jeux préférés…
Ensuite, passé cette vilaine intro, on est pris par ce jeu qui, quelque part, est culte pour ceux qui l’ont découvert il y a 20 ans… Le principe est simple. 5 fruits et légume par jour dit le ministère de la santé publique aujourd’hui. A l’époque, notre société n’était pas si hygiéniste, à vouloir faire notre bien contre notre volonté. Mais Frank a compris quand même le bienfait des végétaux. Donc le but est con comme la lune : manger des fruits dans un décor avec des monstres et des galeries à creuser.
Il y a un coté Boulderdash dans ce jeu. Les pommes sont en fait des pierres que l’on peut faire tomber sur les vilains monstres, en creusant le niveau au dessous. Elle nous permet d’éliminer les laids monstres qui se baladent ici et là, et veulent nous empêcher de manger des cerises et des abricots. Mais il faut faire attention : cette pomme peut aussi nous écraser comme une vulgaire figue trop mure… Vers la fin du jeu apparaît le monstre ultime, la Fraise. Quelle salope cette fraise… Rapide et méchante à souhait. Alors qu’avec un peu de chantilly, et un bon Rasteau, c’est tellement bon la fraise… Là, elle est acide…
Ce jeu se compose de succession de tableaux différents, avec chaque fois plus de monstre et plus de difficulté. Le décor évoque les tapisseries qu’il y avait chez mon docteur au début des années 80 : un kitch que ne renierait pas Franck Dubosc dans son prochain Disco… Et la musique, parlons en de la musique…
C’est vraiment un jeu spécial, Fruity Franck. Un jeu que, j’avoue, j’avais oublié depuis… Et en me baladant sur ces vieux sites d’Amstrad et autre, je suis retombé sur ce nom, Fruity Franck… Et là, c’est marrant… C’est comme cette vieille photo de classe que l’on retrouve, et cette fille que l’on croyait avoir oublié et dont son parfum grenadine embaume l’air à nouveau. On se retrouve gros et pas beau, triste de ne pas être gratifié de son sourire, à minima de son regard… Et on se revoit enfant.
En revoyant ce nom de jeu, j’ai retrouvé ma chambre d’enfant. J’ai entendu à nouveau ma mère crier « on mange », et me suis revu lui répondre « cinq minutes, je finis un truc… ». Et non Falconette, je n’ai pas changé, sauf qu’aujourd’hui ce truc qui fait que je te fais attendre pour prendre l’apéro, c’est un blog ou une partie de Playstation 3, ce n’est plus Fruity Franck.
Si vous voulez jouer à l’archéologue du net comme notre ami Férocias, un lien incontournable vous permettra de récupérer l’émulateur Caprice32. Facile d’accès, vous pourrez retrouver cette interface bleue et jaune, et appeler ce « cat » qui permettra le « run machin » de nos rêves… un excellent site : Mondemul.net, avec pléthores de vieux jeux.
Pour redevenir, le temps d’un instant, d’un mercredi, un enfant…
J'avais 13 ans hier. Inzaghi en avait 36 ans, mais il a anéanti le petit enfant que j'étais le temps d'une soirée.
Pourtant, aujourd'hui, on est mercredi. Et j'ai encore envie d'avoir 13 ans. Et de mettre une grosse disquette 3 pouce 1/2 dans mon lecteur de mon Amstrad.
La grosse disquette... Je n'avais pas connu la 5"1/4 du Goupil, ce gros truc tout souple. Mais à 10 ans, je passais de la cassette à cette petite disquette noire et dure. Avec l'étiquette qu'on collait dessus, pour mettre le nom du jeu qu'on avait copié dessus. Et aujourd'hui, j'ai envie d'être un rebelle. Et jouer à Renégade.
Renégade, que c'était chouette ! Sorti en 1988 en France, ce jeu est un pur jeu de baston ! Ca cogne, et putain que c'est bon. On est dans une banlieue américaine caricaturale, et ça grouille de loubard. Et on avance, en castagnant tout ce qui bouge, dans un magnifique et large décor. On peut ramasser des armes : des bâtons, des battes de baseball, des chaines. Et on frappe, on se défoule, putain c'est violent mais c'est bon !
Et dans ce jeu, il y a le grand classique de l'époque : le Boss de fin de niveau ! Ahhh, le super vilain pas beau, le méchant. Y a des géants tout tatoué et tout laid. Y a le gars armé d'un flingue. Et j'en oublie... Ce que je n'oublie pas, c'est les vilains qui vous attaquent en moto aussi ! Pour les terrasser, rien ne vaut le coup de pied aérien. Ce qui est extra dans ce jeu aussi, c'est la palette de coups dont est doté le perso. Des poings, des pieds, et des coups en sautant ou en arrière. C'est géant.
Et puis comme on aime trop ça, un an plus tard sort Target Renegade. Et là, c'est encore plus beau. Graphisme plus léchés. Et une animation toujours délicieuse.
J'avais oublié le scénario. Et oui y en a un. Dans le premier, il faut sauver sa petite amie. Dans le deuxième, c'est son frère qui s'est fait assassiner... Et il faut le venger. Bon, on est loin de la richesse scénaristique d'un Final Fantasy XII, mais bon, pour un jeu qui va simplement permettre de casser tout ce qui bouge, pas forcément la peine de faire appel à Lelouche...
Y a un truc par contre qui est magique dans ce jeu, c'est la possibilité de jouer à deux, avec un collègue. L'Amstrad est doté de deux ports pour la manette... Ou alors un de deux fait du clavier. J'aimais pas le clavier... Mais souvent j'avais des manettes cassées, donc...
Et oui, c'est vrai que c'est violent. L'image d'Epinal de "jeux vidéos" = "violence" est là, on y est en plein dedans. Malgré les délicieux Bubble Bobble ou Bomb Jack, la caricature perdure. Et c'est vrai que Renegade est caricatural dans cette violence (jusque dans le scénario). Personnellement je m'en fous. J'ai toujours été équilibré, et m'éclater sur Target Renégade ou devant Ken le Survivant n'a pas fait de moi un délinquant. Et j'ai toujours trouvé cette "excuse" (il a joué à un jeu vidéo violent, il est violent, donc c'est pas sa faute) abjecte et lâche.
Ouais, j'en ai passé des mercredis après midi sur les Renegade. J'ai le souvenir de jeux qui se finissaient assez vite. Mais quel plaisir ! Target Renégade est un grand nom de l'Amstrad.
Mercredi, jour des enfants. Quand j'étais petit, je ne faisais pas trop de sports. Je mangeais du Nutella, j'étais gros, et je jouais à mon Amstrad CPC 6128, avant de regarder le Club Dorothée.
Envie de me souvenir, tous les mercredis, de mes anciens mercredis. Férocias a lancé une chaine sur les vieux jeux vidéos. Arf y a répondu il y a peu. Ben moi, je vais y répondre tous les mercredis, en me souvenant de quand j'étais enfant... Aujourd'hui, pour faire plaisir à Fabrice, souvenons nous de Barbarians !
D'abord, une découverte. La chaine Youtube de Ataru34 est une merveille ! Merci à lui.
Revenons à nos moutons. Ou plutôt à nos têtes coupées... Ah, ce geste que je faisais avec mon joystick, une sorte de tour sur soit même avant de trancher le cou du vilain en face... Et le petit bonhomme vert, une sorte de Markino en tout vert, de venir récupérer le corps en shootant nonchalamment dans la tête roulante sur le sol...
C'est en 1987 qu'arrive Barbarians sur nos Amstrad. Je pense l'avoir eu, pour ma part, vers 1989. Et là, c'est un monde nouveau qui s'ouvre à nous : les jeux de combat en face à face. Street Fighter 2 sera pour les jeunes joueurs que nous sommes l'apogée, mais ça ne viendra que plus tard. Aujourd'hui, après s'être fait la main sur Yie ar KungFu (on en parlera un autre jour de ce jeu culte !), Barbarians s'offre à nous. Et c'est dément...
Le joystick, accessoire indispensable pour s'amuser. Le mieux, c'était d'en avoir deux. Un seul bouton, parfois deux. Mais les joypads ? Non, c'était bon pour les consoles, les joypads ! Je mets la photo de celui que j'avais. Le SpeedKing ! Celui... Ceux je devrais dire, combien de fois n'ais je cassé le manche ! Mon papa, bricoleur comme personne, me le remplaçait par un morceau de bois. Efficace. Mais fragile ce joystick. Faite le tomber deux fois, et il est mort... J'en ai passé un paquet de joystick. Mais celui que j'avais était le meilleurs je trouve... Même si je me demande si j'arriverai à faire une bonne partie de FIFA 2009 avec ce SpeedKing...
Avant de finir sur Barbarians, un jeu qui était similaire mais dont je ne trouve plus trace, c'était un jeu de combat de gladiateur. J'ai le souvenir de graphisme plus laid, et d'une animation plus poussive. Mais nous avions le choix entre quatre gladiateurs. Et pareil, un combat en face en face. De bonnes après midi de jeux...
J'ai vu qu'il existait un remake de Barbarians sur PC. Barbarians Returns, un freeware téléchargeable ici. L'émotion est quand même loin je trouve... Vouloir faire du neuf avec du vieux ne donne pas que des réussites. Mais on peut aussi couper la tête. C'est marrant.
Mercredi prochain, on parlera des Robotix... (ou d'autre chose...)
Il y a une émission que j’aime beaucoup. Sur la chaine Game One. Elle s’appelle « Rétro Game One ». Outre le fait que Marcus me rappelle quelques bons souvenirs dans son émission d’actualité, début des années 2000 (que devient Juliette ?), cette émission me rappelle vraiment mon enfance. Nous replongeant dans l’histoire du jeu vidéo.
Un billet de Peuples du Soleil m’a donné envie de me souvenir de mon histoire avec l’informatique et les consoles vidéos. J’ai l’impression d’être né avec un ordinateur, bien que je n’ai toujours été qu’un piètre programmeur.
Cette histoire a commencé quand je rentrais au primaire. Un jour mon père est arrivé avec le Thomson MO5. Tellement de souvenirs… Le « clavier gomme » au toucher si particulier. Le lecteur de cassette et l’alimentation, en blocs séparés. Le bruit de chargement, quand on a tapé « Run ""», pour lancer un hypothétique programme… L’achat du MO5 a coïncidé avec, pour mes parents, l’achat d’un double lecteur de cassettes. Oui, pour faire les copies. Pirate très tôt… Et donc on branche tout ça sur la télé… Youpi.
Je souviens aussi du journal Hebdogiciel qu’achetait mon père. Avec des lignes et des lignes de codes à taper, pour toutes les machines de l’époque. Oric, Commodore, etc... Je crois que c’est cette époque qui a fait qu’aujourd’hui, je « tape vite » à l’ordinateur… Mais Hebdogiciel, c’était aussi des bandes dessinées déjantés, ton très Echo des Savannes. Un humour très prout pipi caca, mais que j’adorais… Ah là là, les aventures de Jean Némar…
Puis je lisais le magazine de jeux vidéos Tilt. Et là, révélation : je veux un Amstrad ! Je dois avoir 10 ans. Un âge con ? Oui, un âge con… Capricieux… Et donc, en 6eme, j’ai 11 ans environ, je travaille bien à l’école, le mur de Berlin tombe, et mes parents m’achètent, pour Noel ou mon anniversaire, un Amstrad CPC 6128 ! Adieu les cassettes, bonjour la disquette au format improbable. Bonjour le moniteur : mes parents récupèrent la télé pour la remettre sur le frigo. Mieux pour regarder Tournez Manège en mangeant. Et donc bonjour les crocodiles d’Amstrad (ah... la mascotte…)
J’ai en tête pléthore de jeux qui ont marqué mon enfance. Barbarians, Kick Off, Gauntlet, Fire & Forget, Dungeon Master, BombJack, Paper Boy, Target renegade, Bubble Bobble, Kung Fu master, etc… Les compilations des jeux Océan ou Ubi Soft qu’on payait une fortune (mais on avait pleins de jeux, youpi). Le merveilleux est que Youtube regorge de ses souvenirs du passé. J’ai bien envie d’en mettre en ligne, des fois… Souvenir que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
Et puis les revues de l’Amstrad… Am mag, Amstar, Amstrad 100%, Amstrad Magazine… Tiens, celui là propose un dossier sur le piratage ! Nous sommes le 12 Juillet 1986, que faisait Christine Albanel à cette époque où on « déplombait » les jeux ? Là encore, je me souviens des lignes de code que l’on pissait sur écran, ou plutôt qu’on recopiait, lignes par lignes… Merde, ça plante, où ais je fait une erreur ? Le langage Amsaisie, fait de chiffres et de lettres, c’était pas mal aussi. J’avais « fabriqué » le jeu Pac Boy…
Et là encore on grandit. Et le monde évolue. Mon oncle me présente, au sortir du collège, l’Atari ST. Il jouait de la musique. Il jouait aussi tout court. Et donc paf, découverte du lycée en même temps que de la souris. Mes parents m’achètent un Atari ST. D’autres étaient Amiga. Moi j’étais de l'autre bord. Bizarrement, je ne garde pas un souvenir incroyable de cette machine. Sinon LE jeu qui marque un peu ma vie : championship manager. A l’époque Guy Roux Manager, ou l’entraîneur. Aujourd’hui Football Manager. Sauf que je l’avais acheté en Angleterre… D’autres bons moments aussi. Sensible Soccer, Rick Dangerous, Formule 1 GP par exemple. Egalement l’inoubliable Space Harrier(voir plus bas la vidéo, cette musique entêtante que je sifflote par moment…), qui fut mon premier jeu sur Atari ST. Mais… Non, pas plus que ça avec le recul…
Et donc mon premier PC en passant mon bac. Un PC d’assembleur, acheté à un informaticien de mon village. Disque dur de 80 Mo. Le DOS, miam le DOS. Nous sommes en 1994. Je rencontre elle, par la même occasion… Premier cœur qui bat. Comme un micro processeur pas encore Pentium. 386 ou 486, je ne sais plus…
Et après, tout s’emballe, on ne suit plus… Les consoles… Des Playstation, la Wii... Avant, je n’ eu qu’une Game Gear. Cadeau d’anniversaire de mes copains d’écoles, c’est gentil. Et aujourd’hui… ?
Je pense que j’écrirai souvent sur mon « histoire informatique ». D’ailleurs, écrire ce billet me donne envie, ce soir, de mettre un émulateur sur mon ordinateur. J’en avais, il y a longtemps. Mais je n’en ai plus. Je n’aurais pas le toucher particulier du clavier d’Amstrad, ou de la souris de l’Atari, mais peut être retrouverais je les odeurs particulières d’une enfance qui aura été très informatisée… A l’époque, il ne me manquait qu’Internet, finalement…