Affichage des articles dont le libellé est soupir du Faucon. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est soupir du Faucon. Afficher tous les articles

dimanche 30 novembre 2025

Un dimanche de Novembre

Il y a des dimanches qui ressemblent à une pluie froide qui tombe pile quand on est dehors. Avec un coup de fil de son meilleur ami qui dit : « Mon Faucon, hier soir t’as pas été au top, c'est peu de le dire... » Et il a raison, ce con.
Des dimanches où on avance comme un type qui a pris un peu trop cher dans la semaine, mais qui continue quand même. On a toujours le choix, mais chaque choix a une conséquence.

Cette semaine… elle a été dense. Intense même. De celles qui donnent l’impression d’être monté dans une machine à laver sans avoir vu le bouton “essorage”.
Les jours ne s’enchaînent pas : ils s’empilent. Et cette semaine, chaque journée a pesé un peu plus lourd que prévu.

Pourtant, au milieu de tout ça, il y a eu du beau : une formation qui ouvre des portes, des étudiants qui font du bien, un coach qui éclaire, et quelques réussites où j’ai senti la fierté remonter comme une flamme.

Et puis il y a eu hier soir. Une soirée simple, amicale, avec des gens que j’aime bien. Et ce matin, un appel. Quelques mots. Rien de violent, rien de méchant. Juste… vrai.

On m’a dit que j’avais été « un peu ailleurs ». Que j’avais mis un malaise sans m’en rendre compte. Que j’avais été maladroit.
Ça m’a frappé comme une pierre au fond du ventre. Ou comme le glaçon au fond du verre de whisky qui avait lancé l’apéritif un peu trop fort. (Juste après un Efferalgan et cachets contre la grippe, combo gagnant pour écrire un jour le polar le plus confus de l’année 2026.)

J’ai ressenti la honte. La vraie. Celle qui recroqueville. Celle qui fait trembler les mains et oublier la chaleur du lit. Celle qui murmure : « Tu as dépassé une limite sans t’en apercevoir. », car je ne me suis apperçu de rien. 

Je n’ai pas cherché d’excuse : la fatigue, la grippe, le whisky… c’est du décor.
La vérité, c’est que j’ai merdé. Je ne suis pas le premier à merder en soirée, et ne serai pas le dernier. Mais c'est pas glorieux. Surtout que c'est pas la première fois.  

Alors j’ai fait ce qu’on fait quand on a merdé : j’ai écrit. Un mot simple, vrai, sans justification inutile : désolé. Et j’ai reçu une réponse bienveillante, apaisée. Comme savent le faire les gens qui ne cherchent pas à blesser.

La honte n’est pas une condamnation. C’est une alarme. Quelqu'un disait « La honte signale la conscience morale, pas la faute. L’absence de honte, c’est ça qui doit inquiéter. » Je connais pas phrase depuis pas longtemps. 
La honte, c'est une émotion secondaire. J'ai appris y a peu un modèle qui dit qu'il y a 4 émotions primaire (joie, tristesse, colère, peur) et que la honte est un mix des trois dernières.
Et c’est presque rassurant : l’absence totale de honte, c’est ça qui devrait inquiéter.

Ce dimanche, j’aurais pu me cacher. Faire l’autruche. Me dire “ça passera”. Pire, dire "c'est pas grave"
Mais non. Il y a un moment où l’amitié demande du courage. Où il faut regarder la vérité en face, même si on n’aime pas ce qu’elle reflète.

Ces dernières semaines, j’ai appris le Flow, le Pomodoro (et j’ai abattu du boulot). J’apprends à regarder mes émotions sans me battre contre elles. Le stress ? Je l’aurai toujours. Les émotions négatives ? Toujours aussi.
Alors autant vivre avec. À presque 50 ans, après avoir consommé sans doute plus de la moitié des 4000 semaines de la vie, c’est pas mal comme apprentissage.

Aujourd’hui, j’ai appris autre chose : on grandit aussi dans les moments où on se sent minuscule.

Et peut-être que c’est ça, être un homme : pas être parfait, ni brillant, certainement pas irréprochable…
juste être capable de réparer.  De demander pardon.


A part ça, oui : l’ascension de l’Alpe d’Huez est dure. Et Noël me fait triple-peur.
A part ça, Marseille m’a plu contre Newcastle. Hier soir, non.
A part ça, j’ai avancé les cadeaux de Noël et des anniversaires de Fauconette et Faucon2.
A part ça, la politique… je préfère les arguments aux œufs sur la tête.

Et à part ça, ma commande de whiskys de Noël (la maison du Whisky) arrive demain. Ça s’appelle avoir le sens du timing.
Mais au fond, si on ne riait pas un peu de nos propres absurdités, on ne tiendrait pas longtemps...

Allons prendre l'apéritif. C'est l'heure. (et putain ça fait du bien d'écrire)

mercredi 26 novembre 2025

Dix jours, court et long à la fois.

Dix jours. C’est curieux ce que le temps peut faire en dix jours. Surtout quand on a passé un début de semaine à un cours (que j'ai trouvé très bien) sur "la gestion du temps.
On peut y caser un séminaire sur « l’imprévu », une engueulade domestique, une montée de cols imaginaires, deux villes traversées pour enseigner et transmettre, un coach qui remet la lumière dans les coins sombres, une chef qui appuie là où ça fait mal, un rêve d’anciennes vies, et un manga qui réussit à expliquer mieux que n’importe quel bouquin comment un homme avance quand il est fissuré. 
En rajoutant des instances syndicales, des réunions "super importantes" où on ne casse pas trois pattes à un canard. Et deux belles victoires marseillaises.

Ces dix jours ont été une succession de virages.
Il y en a eu de faciles, de très difficiles, et certains où j’ai failli mettre pied à terre. Vraiment. 
Mais à la fin, j’ai compris un truc étrange : je n’avance jamais seul. Même si je me sens seul, même si je me sais seul. Même si comme un prof de Maths spé nous disait "on nait seul, on meurt seul, il faut apprendre à vivre seul. Et ce devoir surveillé, vous le ferez seul et si je vous surprend à copier sur le voisin ça va chauffer vos fesses". 

En fait, on est rarement seul. Même quand je me sens seul, quand je crois porter tout le poids du monde. Quand je me dis que ça va casser.
Et c’est peut-être là que réside toute la nuance : ne pas confondre être seul et se sentir seul.

Dans Bleach, Ichigo n’est rien sans Zangetsu. Tintin n'est rien sans Milou. Maradona n'était rien sans Burruchaga. Même celui qui pense gouverner seul ne l'est pas. Même Nadal ou Federer ne sont pas seul. 
Dans ma vie, je ne suis rien sans les gens qui m’entourent, même ceux avec qui c’est compliqué — parfois, surtout ceux-là.

J'avais un peu l'esprit poète ce soir. Envie d’écrire ces dix jours. C'est mieux écrire ça que d'écrire sur la politique. Sur des sondages de dans 18 mois Bardella champion comme Balladur ou Juppé avant lui. Sur une assemblée nationale pathétique. Sur un monde qui peut foutre un peu la trouille. 

Parce qu’il y a là quelque chose qui ressemble à une ascension : celle de l’Alpe d’Huez, oui, mais aussi celle de soi-même.
Et quand Marseille gagne avec la manière, les ascensions sont encore plus belles. 

dimanche 16 novembre 2025

L'Alpe d'Huez et mes 21 virages

J'ai trouvé cette image pour représenter ma fin d'année, personnelle et professionnelle. Une arrivée de tour de France à l'Alpe d'Huez. Les séries de virage à monter à vélo. Le lactique dans les cuisses. Les coups de fatigue, des moments où ça va mieux. 
J'ai une fin d'année difficile. Des jalons. J'en ai déjà passé cette semaine. Personnels, professionnels. Et les prochains jours aussi, jusqu'à Noel qui sera, comme tous les ans, une épreuve. 

Ce n'est pas une "pensée magique", mais j'essaie de m'appliquer deux choses.
- La première, c'est de me dire que le stress je l'aurais toujours. Donc quitte à stresser, autant penser à quelque chose qui me stresse encore plus que l'épreuve que je vais vivre. Ca marche des fois. Je suis stressé, mais pour autre chose. Et finalement c'est pas mal.
- La deuxième, c'est "la réalité n'est pas celle que je vis, mais celle que je décide de vivre". Ma journée sera chiante ? Je vais faire en sorte de la voir bien. Elle a des chances de bien se passer finalement. 

Est ce que ça marche ? Ben quand un tacle à hauteur du genou (par exemple hier soir enguelade avec Falconette sur un sujet important, qui m'a remis dans la position de l'enfant face à l'adulte et m'a fait très mal) arrive, la pensée magique gicle. Le stress est là et difficile de le déplacer. Mais pire, c'est la douleur. 

J'ai une semaine que je vais passer et sur la route (deux déplacement coups sur coups, 9 heures de route, ça me fera écouter mes podcasts After foot). Des cours. Une réunion où un de mes dossiers va être passé à la moulinette, le jour où le soir j'ai réunion parents profs (et où je risque d'être en retard, ça va encore être ma fête). 

Et tout terminera par Noel. Moment dangereux. Ma famille et ma belle famille. Et moi au milieu de ce marécage. Le marron que je suis est en dans le sous sol de ma phase en stress. 

A part ça, l'actualité politique rien à dire. Je n'ai rien suivi. Et je ne vais pas suivre grand chose. Côté foot, je suis frustré des semaines internationalles. Pas de matchs intéressants le weekend. 
Et là, j'ai envie d'aller boire un coup. Dans un des virages de l'Alpe d'Huez, mais ça sera plus Ballantines que boisson énergisante. 

A part ça tout va bien...

vendredi 7 novembre 2025

Pilote fatigué, mais on écrit quand même

J'avais lu un truc sur « la fatigue du pilote ».
 Une notion psychologique. Pas une dépression. Juste cette lassitude après des moments intenses, avant ceux qui s’annoncent… sportifs.
Septembre–Octobre auront été intenses. Comme l’OM qui bat le PSG et culmine éphémèrement la Ligue 1, mais se bousille contre Angers ou l’Atalanta… Rome aura été un climax. Mais Novembre arrive. Noel aussi (période fatigante). et je suis fatigué. Pas abattu. Juste… moins vif. 

Je n’avais pas envie d’écrire cette semaine. 
Se louper sur le titre ? Un classique. Goldman chantait « les actes manqués ». Ce qui échappe raconte parfois plus que ce qu’on maîtrise. Ça m’a rappelé qu’il existe des gens qui n’ont pas la bienveillance chevillée au corps. Pas grave. Agaçant, mais pas grave.
Je ne suis pas un blogueur suffisamment lu pour me prendre des vagues et avoir besoin de modérer les commentaires.

Soyons honnêtes : Je suis peu lu. Je n’apporte pas grand chose. Lecornu parlait d’être le jaune d’œuf dans la mayonnaise. Il n'a jamais vu la caricature mon poussin
J'ai toujours été amusé par le mot   "Influenceur". Je pense aux Youtubeurs épilés, ils penser influencer. Mais qui ? Quels dèbes sont "influencés". Nous ne sommes rien. Si les blogueurs étaient influenceurs, cela se saurait et se verrait.

Nous écrivons pour nous. Pour nous faire plaisir. C’est tout et c'est énormes. Nous posons des mots pour respirer. Avec nos tripes, nos convictions, nos contradictions, nos doutes. Et nous avons nos trolls. J’ai mon Alix. Mon ami Jegoun en a plusieurs. 

Mais je comprends pourquoi sur ces prochaines élections municipales, il y a manque de candidats.  Pour un qui se lève, dix qui le lapident.
C’est toujours plus simple de commenter et d'emmerder que de faire et d'écrire. 

Sinon, plus de nouvelles de la gardarie gendarmerie de Béziers (4 appels quand même...).
C'est con, j'aurais du demander s'ils étaient fier de la spécialité de leur ville, Beziers. (vous ne connaissez pas ? Ceux sont leurs célèbres "envies", les envies de Béziers)

Cette semaine aura été longue. Ecrire, c'est aussi mettre en avant nos faiblesses, nos doutes. C'est un exutoire.
Forcément, on laisse entrer des gens que l'on n'aimerait ne pas avoir. Pas grave. Rien d'important par rapport au bien que ça fait d'écrire, et aux rencontres sympas que j'ai eu la chance de faire. Hier avec des newsgroups ou le Domaine d'Extension de la Lutte de Guy Birenbaum, aujourd'hui avec le blog.   

Atalanta–Marseille aura été une image exacte : On doit obtenir un penalty. On ne l’a pas. Contre. But. Fatigue. 
Alors aujourd’hui, tranquille. La pluie tombe. Je prépare mes cours. Dans mon Falconverse éducatif avec Dragon Ball et Star Wars. 

Et comme le pilote est fatigué, il va pas faire des miracles. Mais il va continuer d'écrire parce que dans ce monde un peu con ça fait du bien. 

vendredi 24 octobre 2025

L'ongle la lune et le billet

Quand on écrit un billet, souvent une phrase éclipse le reste. La différence entre un "bon billet" et un billet qui "tire à côté".

Je pense au billet que j'avais écrit sur Machiavel ("On a tous quelque chose en nous de Machiavel"). Et sur l'égo, qui reste peut être quelque part une sorte d'hubris chez moi. J'étais content de ce billet, travaillé. Et la phrase "tu n'as jamais été un canon" en parlant d'une amie d'enfance a pollué le reste. Dommage. Je me rattraperai et je referai un billet sur ce maitre du PCM florentin. 

J'ai relu mon billet d'hier soir. Je parlais du passage devant le Sénat où le chef de la droite italienne est venu embrasser bébé 2 et son maillot de l'AS Roma. De la Place St Pierre et de pleins d'endroits qui en 2008 étaient ouverts, maintenant super sécurisés. Et j'ai l'impression que seul le passage sur Sarkozy en prison a été relevé. Bon, après le titre (du Colisée à la Santé, j'étais hier d'avoir un titre à la Jegoun) a forcément eu un impact. 

Souvent, quand on écrit un billet, on veut montrer la lune, mais la seule chose qui est vu est l'ongle sale et mal taillé au bout du doigt. Personne n'est sage ou imbécile. C'est aussi ça la force de l'écrit. On souhaite transmettre un message... Mais on part sur un autre sujet, intéressant par ailleurs.
C'est la force de nos blogs. Dès qu'on clique sur "publier", notre texte de nous appartient plus et à chacun de s'en emparer. 

Cela montre une chose qui est sympa. J'ai repris plaisir à écrire en voyant que cela génère des discussions sympas. Et que ça a donné à Juliette de se remettre à écrire (un trés beau texte justement sur Sarkozy en prison, avec une vision différente), et que ça nous donne envie de retourner sur des blogs. Par exemple chez Captain Haka.  
Continuons.

Et espérons que l'OM et St Etienne terminerons le weekend en tête de leurs ligues.

mercredi 24 septembre 2025

On a tous quelque chose en nous de Machiavel

J'avais écrit ce billet y a quelque temps. Après un billet assez triste mais humble et honnête que j'avais écrit le 6 septembre : "carresser le black dog devant nos anciens rêves". Nos montagnes...

Bien avant que Kahler n'invente le modèle coloré du PCM pour expliquer nos comportements et permettre à un collectif d’aller sur la lune sans se battre, un Florentin avait déjà mis les cartes sur la table. Pas besoin de PowerPoint ni de séminaire d’entreprise : 
Machiavel avait résumé la chose en trois leviers qui guident les humains. Le sexe. L’argent. L’égo. Nos besoins essentiels...

Serge Lama chantait que l’homme est une secte à lui seul. On aime croire que nous sommes des créatures complexes, aux motivations subtiles. Machiavel nous rappelle qu’en réalité, trois cordes sensibles suffisent à nous faire vibrer.

Longtemps, j’ai pensé que ça ne me concernait pas. Que je n'étais pas du tout dans le schéma Machiavel.
Le sexe ? Franchement, ça n’a jamais été un moteur. Et pas uniquement parce qu’« je ne suis pas un canon », comme me lança un jour une fille dont la phrase aura laissé plus de traces que je ne l’imaginais.
L’argent ? Pas davantage. Je n’en manque pas, je ne cours pas après, et je n’ai jamais eu envie de le voler.
Restait l’égo. Là aussi, je pensais être vacciné : quelques titres, quelques heures de gloire, ça devait suffire. Mais à tout bien y réfléchir… peut-être que ce petit caillou-là est plus gros que je ne voulais l’admettre.

Je me suis souvent rêvé numéro 1. Celui qu’on regarde, qu’on applaudit, qui décide, qui marque l’histoire. Ma vie m’a appris qu’être numéro 2, parfois, n’est pas si mal. A défaut de mieux. Et de toutes façons, quand on n'a pas les capacité d'être le n°1...
Être celui sur qui on compte, à qui on dit « va voir l’autre con, il saura, il est fiable ». Un peu comme une vieille clé qu’on garde toujours dans le tiroir parce qu’on sait qu’elle marche encore.
Mais à force, ça finit par peser d’être seulement une clé. Même une clé qui ouvre pas mal de portes… pour les autres.

Machiavel, lui, aurait sûrement souri. L’égo, c’est ce qui m’a fait grimper. Quand j’ai été nommé maître de conférences, j’ai eu mon bain de lait. L’égo, c’est aussi ce qui me fait mal quand je regarde les montagnes que je ne gravirai jamais. Mais il y a peut-être une sagesse là-dedans : accepter que la lumière n’est pas pour moi, et qu’il y a une dignité à marcher dans l’ombre, si on le fait bien.


Peut-être qu’au fond, le Florentin avait tout compris : on se croit libre, mais on est tous menés par une petite ficelle. La question, c’est juste de savoir laquelle. Mais aussi de savoir ce qu'on est prêt à sacrifier pour nos besoins. Ceux de Kahler et du PCM, et ceux de Machiavel 

jeudi 18 septembre 2025

Bleu et blanc


Bleu et blanc. Deux couleurs, deux humeurs.
Mardi soir la mer et Notre Dame de la Garde n’a pas sauvé le résultat, mais elle m’a appris à regarder (ou imaginer) la montagne qui ne bouge pas. J’écris pour poser la fatigue et laisser le ciel finir le reste.

Hier soir, je m'amusais avec les générations d'images de chat. Je lui ai demandé de me prendre la vue que je vois de mon appartement d'Orcières Merlette (les Autanes) et d'en faire un "Michel Ange" bleu et blanc. Il a fait ce que je lui ai demandé...
Bon, j'ai mal formulé mon prompt. Et pourtant, cette image m'a évoqué pas mal de chose. 

Le bleu n’est plus seulement la couleur du ciel ou de la mer. Il est d'ailleurs taquin, le bleu. Dans le drapeau français, il est la couleur de la ville de Paris. Et c'est une des deux couleurs principales du drapeau emblême de Marseille : la mer certes, mais aussi la protection, signe que la cité phocéenne était protégée par le pape, par la chrétienneté. Ce grand port qui ammenait les croisées avait donc cette croix d'azur

Le blanc, lui, c'est déjà la page Blogger quand je l'ouvre que je n'ai aucune idée. Parler de la journée de manifestation d'aujourd'hui, ça aurait été d'un facile...
Non, dans le drapeau français c'est le symbole des rois. Le rouge à coté signifie qu'il n'ont pas fini trés en forme. A Marseille, c'est la pureté, la paix et la foi chrétienne. Et aussi symboliquement l'accueil, comme l'est cette ville. 

Mardi soir je n'avais aucun espoir avant Real Marseille. Les 15 premières minutes ont été un quart d'heure de tourment. Puis Weah marque. Marseille mene à Madrid. Mais l'expérimenté Kondogbia fait une faute dans la surface. Penalty pour le Real qui égalise. 

Le match a été chouette. Le gardien de Marseille, Rulli, énorme. Mais il n'a rien pu faire contre le deuxième pénalty, franchement scandaleux, de Madrid à la fin. Marseille perd 2-1 à Madrid, rien de choquant. 

Au vu du résultat de la création de chat GPT, j'ai pensé au match. Un peu lesté par les espoirs jetés en deux mi-temps. La montagne au loin ne bouge pas. Elle regarde. C’est rassurant et cruel à la fois — elle sait que les choses reprennent leur place, que la tempête passe, que le stade se vide, que les discussions recommencent.
Les anges peints ne consolent pas, ils observent. Ils ont des visages calmes, on dirait des sculptures. 
Le bleu, ici, est mélancolie assumée. Le blanc, une hésitation d’espoir. 

Entre les deux, il y a mon état d'esprit du moment. Il n'y a pas de black dog dans ce tableau. Parce qu'il est noir. Je ne suis pas raciste mais j'ai demandé du bleu et blanc. 
Je pense à mes espoirs et mes rêves passés. A mes enfants qui grandissent vite, l'un qui souhaite quitter la maison dès la seconde pour vivre un rêve que je ne lui empêchera d'essayer d'atteindre, même si ça me coute. 

Le monde n'est pas qu'en noir est blanc. Il est aussi en bleu et blanc. 

PS : cette photo est celle que j'avais en tête : un contraste de couleur. On reconnait peu Merlette mais sous Michel Ange ça devait ressembler à ça...

samedi 6 septembre 2025

Caresser le black dog devant nos anciennes montagnes

La rentrée s'est bien passée. Mieux que j'imaginais. Pour autant, reprendre en début septembre après la parenthèse un peu enchantée de l'été rappelle une chose. Le temps passe.
Mon grand est entré en 3eme. Je me souviens combien j'étais ému de son entrée en 6eme, dans "mon collège". Celui où j'étais élève. Puis quand j'étais élu dans mon village (quand j'étais élu...), j'étais au conseil d'administration de ce même collège. 
Dans mon d'un mois, j'aurais 48 ans. C'est jeune mais y a de grandes chances d'avoir moins d'avenir que de passé. 

Hier, j'ai raccompagné chez lui le stagiaire de mon école d'ingénieur que j'ai tutoré trois mois. Dans la voiture, on avait notre dernière discussion. Un élève brillant, admirable, attachant. Modeste. Je lui parlais du PCM. Et du principe de réalité.
Quand j'avais son age, je croyais que toutes les montagnes pouvaient se gravir. Je pensais qu’avec de l’effort, du courage, du travail, et surtout beaucoup de loyauté, atteindre les sommets était possible. J’étais certain qu'un place m’attendait, là-haut. 
Même une confidence : un de mes fims préféré était "mon nom est personne". Et je m'imaginais, comme Terence Hill l'imaginait pour Henry Fonda, que j'aurais mon nom dans les livres d'histoire...

Aujourd’hui, je regarde ces mêmes montagnes d’un autre œil. Je sais qu’elles resteront au loin. Innaccessibles. Que certains chemins me resteront innaccessibles. Il faut avoir du souffle et des mollets pour gravir des montagnes et atteindre des sommets. 
Ce n’est pas de la colère. Ce n’est pas de la résignation. Ce n'est même pas de la tristesse, alors que mon black dog à moi me lèche le mollet pendant que j'écrit ce billet. C’est une forme de lucidité un peu amère, mais tranquille. Nous avons le même age avec mon copain Julien Aubert qui part à l'assault d'Avignon. Et qui devenait député quand j'étais élu à Roquemaure et vice président de la communauté de communes. Et je le vois avec toujours cette même envie, cette gentillesse et cette force, que je n'ai plus. 
Et si je parle d'age, le Président à deux mois de moins que moi... (même promotion de l'ENA que Julien).

"Place aux jeunex" dit on. Place à d'autres plutôt.  J'ai l'impression d'avoir fait mon temps. 
Jeune, je m'imaginais au moins député. Aujourd'hui, je me dis "quel bonheur de ne pas à prendre le TGV pour être dans ce bordel qu'est l'Assemblée Nationale jusqu'à bien plus tard que minuit !". Je m'imaginais ministre, mais à quoi bon alors que sur le seul poste à un peu de responsabilité que j'ai eu au boulot, j'ai fini au service médical. 
Et puis je n'ai plus envie. Je regarde grandir mes enfants. Je regarde mon épouse qui sera peut être l'heroine de la suite de l'histoire. C'est comme ça.  

Un jour, un ami m'a dit que je n'avais pas l'ame d'un leader, et que je n'étais pas charismatique (une amie d'enfance m'avait en riant "tu sais que t'es pas canon", oui je sais mais j'espérais... Par contre cette phrase peut être le titre d'un livre). D'ailleurs, mon profil PCM a moins de 5% de rouge... 
Par contre, je suis un bon numéro 2. Commentateur, observateur, conseiller, écoute.
À mes côtés, le chien noir, mon black dog, me suit. Il est là depuis longtemps. Je ne cherche plus à le chasser. Je le caresse, presque avec tendresse. Parce qu’il fait partie du voyage, lui aussi.

Cette année, j'aurais laissé mon mandat de délégué syndical. La perte de mon ami de promotion en février m'a montré que tout à une fin, et pourtant il est monté haut, lui. Pas que dans le ciel. Je resterai quelqu'un de moyen. Ca fait mal de l'écrire, mais c'est comme ça et l'accepter c'est déjà bien. 
Ce que je fais de mieux aujourd'hui, c'est de faire grandir des talents. Mes enfants, mon épouse, les jeunes à qui je donne des cours (avec un style que d'autres profs n'ont pas) et que je prends en stage. Je ne serai jamais chef, je n'aurais jamais la légion d'honneur. Par contre, j'aurais aidé des gens à atteindre leur sommet. 

Peut-être que vieillir, c’est ça. Ne plus croire que tous les sommets nous attendent, mais continuer malgré tout, même quand on ne brille pas. Et reste fidèle à ceux qu'on aime et à ce qu'on croit. Même si le retour n'est pas toujours à la hauteur. 

En attendant, je caresse le black dog devant mes anciennes montagnes. Et puis on a beau être fatigué ou débsabusé, il faut bien continuer le combat…

vendredi 1 août 2025

Pleins (et surtout mal) au dos

Un échange vif et désagréable avec une connaissance, tôt le matin, sur Twitter. De vieux souvenirs qui remontent, et et des souffrances qui piquent encore. Puis un mail au boulot de ma hiérarchie, mal pris. Résultat : deux blessures invisibles.

Dans l’après-midi, une douleur a commencé à descendre dans le bas du dos. Le soir, ça tirait, mais je tenais debout.

Mercredi, j’étais un petit vieux. À 9h, je marchais encore. À midi, j’étais bloqué. Merci la boîte auto pour rentrer chez moi. Le kiné devait s’occuper de ma cheville ? Changement de programme… Il a trouvé le noeud qui me faisait souffrir... Mais je n'arrivais plus à marcher le soir. 

Jeudi, passage chez le médecin. Consultation express : la position parlait pour moi. Lombalgie violente. Pas de nerf touché, donc « de la chance », paraît-il. Mauvais mouvement ? Non. Juste un corps qui dit stop. J’ai raconté mon mardi, ma fatigue. Le médecin a hoché la tête. Et m’a donné kiné + anti-inflammatoires. À moi de réparer ce dos et… de ménager le reste.

Vacances dans une semaine, à la montagne. En espérant que d’ici là, dos et chevilles se soient mis d’accord pour me laisser respirer.

vendredi 7 février 2025

C'était bien nos 20 ans... Mais c'est loin


J'ai perdu hier le président de ma promotion d'étudiant. 47 ans. Un ami extrêmement proche. J'arrive à un age où les enterrements sont plus probables que les baptèmes, les divorces plus que les mariages. 

Je reposte cette vidéo lyonnaise : qu'avons nous fait de nos 20 ans. J'étais à Lyon, à l'ECAM. 
Aujourd'hui j'avais posé un jour de vacances. Je suis triste, je suis allé courir, ça fait du bien. Mais je suis triste. 


A part ça pas grand chose à dire. Je ne sais pas ce qui se passe dans le monde, et quelque part je m'en moque...

samedi 24 février 2024

La vertue du silence

Je viens de passer une semaine de "vacances". Enfin, vacances, le mot est vite dit. Le boulot ne m'aura pas laché, plutôt le syndicalisme. Il a rendu malade un proche que je pensais invincible, mais des parangons de vertues qui ont le mot "humanisme" qui sort de leurs bouches toutes les minutes l'ont touché. Un syndicat qui nous aura donné des leçons lors de la mort de Badinter, mais fait des "fiches" sur les gens pour pouvoir leur faire bien du mal... La couleur "orange" n'est me pique un peu les yeux, humides, en ce moment. 

J'écris pour ne pas être silencieux. En surface tout va bien. Par contre, un ami que je n'ai ni vu ni eu depuis longtemps se bat contre un cancer, et je n'ose pas l'appeler. Un autre ami de promotion est en train de sombrer, dans une depression que j'observe en la connaissant trop. Une amie m'a confié hier quelque chose d'intime et de difficile. 
Je ne sais pas être une éponge, mais j'essais. Lundi matin je retourne au boulot. J'affronterai la haine de certains, l'affection d'autres. Mais surtout une montagne de boulot qui m'attend.

Le reste est superflu. La victoire de Marseille contre le Shaktar était un bonbon, qui a fait passer un peu la pilule du bon Jean-Louis Gasset entraineur de mon club... 

Le reste ? En fait je ne sais pas. La vie est bien plus remarquable qu'un scénario de film ou de roman, elle est imprévisible. Vivre l'instant présent est un mantra qui devrait être mieux appliqué. Quand je suis allé courir ce matin, si j'avais vécu l'instant présent sans me retourner sur le passé et trop anticiper l'avenir, j'aurais évité cette racine qui m'a valu une chute douloureuse. 

A part ça, tout va bien. Et c'est l'essentiel. 

vendredi 29 décembre 2023

Soupirs de blog et de vie et photos de Lirac

Je n'aurais que peu bloguer cette année. 109 billets au compteur, c'est plus que l'an passé (102). Mais infiniment moins qu'on 2010 (583, mais ça faisait plus d'un billet par jour, c'était chouette mais un peu n'importe quoi)

A l'époque, comme mes copains, j'étais constamment sur Sitemeter pour voir le nombre de lecture. Mon dernier billet sur Jacques Delors n'a fait ce jour que 12 vues alors que je l'ai écrit avec mon coeur. Mais quelque part, nous n'écrivons ni pour être lu, encore moins pour être "influent", pour reprendre un terme de l'époque. 
Sitemeter nous permettait aussi de voir d'où venait les gens qui venait nous lire. De quel lien, parfois même de quel endroit. C'était amusant. 

Nous avions aussi le Wikio, pour voir qui nous citait en lien. "Des liens bordel des liens" était un mantra. 

Il y avait des billets que je commençais sans savoir où ils finiraient, ni quand ni comment. Celui là, après une journée d'un froid soleil à marcher dans les vignes de Lirac, est un peu de ceux là. 


En marchant, je pensais un peu à cette année qui vient de passer. Nicolas, peut être le seul blog que je lis régulièrement (pour la qualité de ses contenus, mais aussi parce que j'aime beaucoup le taulier) a écrit un billet retrospectif. Assez dur, qui rappelle que nous ne sommes que des êtres humains, et que le temps qui passe ne nous épargnera pas. 

"2024, en route vers le pire" est le titre de son billet. Rire pour ne pas pleurer et ne pas avoir peur. Ca reprend une phrase de Montaigne : "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder". Cette phrase est terrible mais si vrai. Elle s'applique à la politique (dans ses Essais, il parlait politique). Elle peut s'appliquer à la vie. 

J'ai vécu un période 2018-2023 comme un tourbillon qui accélerait toujours. Au moment où je pensais que ça se calmait, ça repartait plus vite, plus fort. Soit c'était externe, le Covid, des drames, un management toxique, la santé. Soit c'était moi, qui faisait une connerie avec impact maximal, qui faisait du mal et me faisait du mal. 


2023 a été plus calme. Sans doute prendrais je le temps de me retourner tranquillement, avec bienveillance, sur cette année. En Mars, une prise de sang m'a fait prendre conscience que je touchais les bords. Et qu'il fallait faire attention à ma santé. Pour autant, malgré une infection pulmonaire en fin d'année, j'ai l'impression que les choses se sont bien passés.
Le lendemain de ce Noel, je pese 8 kg de moins que l'an passé même époque. Et même taux de masse graisseuse. Mes analyses de sang sont redevenues bonnes.

Au boulot, la personne qui m'a fait beaucoup de mal, à moi et à d'autres, a quitté la boite. Et j'ai évolué positivement. Finalement, les choses vont bien. Les enfants grandissent. Tout ne va pas si mal.

Et poutant en marchant, j'avais peur que tout ceci ne soit qu'un rêve. Que le tourbillon réaccélère. Je sais que le temps qui passe fait que les enterrements seront plus nombreux que les mariages. Mais pourtant...

Un billet pas des plus joyeux. Pourtant je vais bien. Enfin, pas trop mal. 

Le Lirac, ce soir je le boirai. Pas forcément avec modération. Je verrai Janvier pour calmer les exces...
 

mercredi 23 août 2023

Moitié de vacances : soupir caniculaire

Je prends tous les ans mes vacances fin Aout, et je reprends à la rentrée scolaire. Pareil cette année.

Bref, j'arrive à la moitié de mes trois semaines de vacances. Je ne blogue plus. Je partage sur Twitter (enfin non, plus Twitter mais le X qui appelle à la corde me dérange énormément) et Facebook. Pour l'instant ça va.

Il faut chaud. Aujourd'hui on passe tous en rouge dans le sud. J'ai quitté les Hautes Alpes (photos) la veille du passage violent. En montagne, à 1850 mètres d'altitudes, nous sommes plus près des étoiles.Mais aussi plus près du soleiL Et quand il chauffe, ça brule.

Je crains le froid. Il me paralyse. Je chaud, jusqu'au delà de 30°, c'est là que je gagnais mes matchs de tennis. A 40°, 45 ans passés, j'avoue que quatre jours, je souffre. J'ai mal dormi. Et quand je dormais, c'était des cauchemars, récurents. On va allez dans le Forez, je vois qu'en Auvergne ça brule aussi. 
Pendant ce temps les écologistes invitent à leur rentré un rappeur qui insulte les juifs et les chrétiens blancs. Bon. je vais rester pro nucléaire, excusez moi de m'intéresser au climat, et de ne pas chercher le clivage et l'affrontement. Mais LFI font plus avec ce Médine, ils le starifient. Jaurés et Clémenceau doivent être tristes que l'icone de la gauche soit un antisémite anti flics. Sans talent, je ne suis pas rap mais ceux qui écoutent me disent que ce mec, à part chercher le scandale, c'est bof.
C'est la gauche aujourd'hui.
Ils sont pas malins les écolos, ils auraient un sujet d'enfer. Mais non, Marine Tondellier (qui a pris la place de Julien Bayou grace aux saloperies qui ont été balancées sur lui faut ce souvenir, méthodes particulières...), qui veut rivaliser avec Rousseau dans l'outrance, fait du "on va choquer le blanc chrétien, et s'il est male c'est encore mieux". Continuez les filles, vous êtes au top. 

Sinon il fait chaud. Déjà. Je rentre d'une heure et demi de salle de sport, la sortie a été comme l'entrée dans un four. Vous me direz "quelle idée d'aller dans une salle de sport climatisée". Oui, c'est vrai. Ca fait quand même du bien, et il me reste encore quelques kilos de l'épisode tunnel 2020-2022 à perdre. 

Sinon j'ai un signalement à faire sur le 33700. Il parait que j'ai un défaut de paiement d'une amende, à aller sur un site pirate. Ils sont vraiment cons ces branleurs d'arnaqueurs. Pauvres ascenseurs d'Aubervilliers qu'on prive de carte SIM pour ce genre de connerie.
Et le gamin tué à Nimes sinon, c'est horrible. Comme la police n'y ait pour rien et que cela provient de salopard de délinquants, il n'y aura pas d'émeutes. Après c'est vrai qu'il fait chaud. 

La moitié des vacances...

 

samedi 29 avril 2023

Vacances particulières en Pyrénées Orientales...

 Quelques jours de vacances se sont écoulés. Pas forcément les plus reposantes et les plus vivifiantes. Une série de soucis, qui a commencé par un flash à 135 km/h au lieu de 130 sur l’A9, qui a continué par une succession d’irritants dans notre logement Le climax : invasion de puces le mardi, piqures. Une grippe intestinale le mercredi. Et finalement hier un départ anticipé.

Notre médecin n’a pas du tout aimé les piqures. Comme les chiens, on prend des sortes de vermifuges antibiotiques, et ça n’aide pas le ventre… C’est lessives sur lessives… Et c’est surtout le sentiment d’un  triste gâchis. Les vacances nous rendent plus épuisés qu’avant le départ. C’est comme ça.


Le reste, ceux sont des sujets sur lesquels j’ai envie d’écrire.


Le mariage pour tous par exemple. Nicolas a écrit un très bon billet. Je ne fais comme Darmanin ou Pécresse et reset opportuniste sur ce que je pensais y a 10 ans. Je n’étais pas opposé (j’étais même favorable), mais avec des limites, et je n’aurais pas présenté les choses comme elles l’ont été.

Les sorties médiatiques du Roi Soleil Jr, qui pense que la communication c’est plus important que tout. Que « 100 jours » peuvent effacer 6 ans d’arrogance, et d’une élection par erreur. Par effraction. Lui et sa cour de courtisans opportunistes sont écœurants. 

Hier soir, l’interdiction de manifestations autour de la finale de la Coupe de France est une triste image de ce pouvoir qui veut surtout qu’il n’y ait aucun accroc sur la photo. Ce n’est même pas scandaleux tant c’est ridicule et consternant de bêtises. Bien entendu tout ceci finira mal. Déjà le 1er Mai, qui sera explosif.

Ensuite la Coupe du Monde de Rugby, les Jeux Olympiques, mais déjà le Tour de France qui donnera au monde de jolies images… Les notations vont continuer à se dégrader.


Mais ainsi en sera-t-il. Mélenchon qui demande à la police nationale de devenir des factieux montre que malheureusement l’alternance, puisque droite républicaine et gauche républicaine ne sont plus là, sera le Rassemblement National. Il y aura toujours autant de divisions dans le pays, autant de fractures, mais ça ne sera pas pire.

Ce n’est pas ce que je souhaite…

 


Quelques photos de vacances entourent le billet (Argelès sur Mer, Figueras, Collioure). Parce qu’il y a eu des bons moments.

lundi 6 février 2023

Théâtre antique d'Arles et soupir de début de semaine

Un billet du lundi matin. Sur fond d'Arles antique en hiver. Arles l'été c'est magnifique, festif. Il fait chaud. On a envie de sangria et de paella. L'hiver, c'est intime, feutré. C'est une ville à pleins de facette.

Dont une, son théâtre antique. J'y avais vu, en 2000, un artiste qui à l'époque était déjà un homme de texte, mais pas un complotiste un peu effrayant. C'était Jean-Marie Bigard, qui mettait le paquet. Depuis, il a vrillé pas très bien je trouve.

Ces photos ont été prises y a deux semaines. Quand Arles est encore paré de ses habits de Noel, un dimanche matin donc forcément c’est calme. 

J'aurais pu poster plutôt des images de Saint Chamond. Un aller-retour pour un anniversaire. Quelques photos prises du vieux Saint Chamond. La ville n'est pas si vilaine que ça, elle a des jolis aspects. Le petit garçon en est rentré malade. Nous avons pu fuir le vent, violent dans la vallée du Rhône. Ce weekend des pointes à 130 km/h. Ça fait 15 jours que ça souffle. Je pense que ça influe forcément sur mon moral. Et que ça peut expliquer les écarts de route que j’ai faites ces derniers jours.

Impression, en prenant la voiture ce matin, que le vent s’est calmé. En tous cas il fait un joli soleil.

 

Ce qui influe sur le moral, c’est aussi l’Olympique de Marseille, et hier le match était désespérant.

 

Essayons un jeu et regardons le ciel bleu : tentons de trouver du positif. Côté boulot je switche, rien de positif en vue. Sinon une adhérente de plus pour mon syndicat, ça fait toujours plaisir.

Le Marseille – PSG m’inquiète quand je repense à hier soir. Finalement le positif serait presque le vent qui s’est enfin arrêté de souffler.

 

Je laisse Arles tranquille. J’y reviendra, dans le cloitre ou les arènes. Ca fera des billets « carte postale » et c’est très bien.  

vendredi 3 février 2023

Tourner une vilaine page (confessions personnelles)

En début de semaine, j’ai écrit un billet sur une blessure intime. Dans une boite normale, un mail agressif adressé un vendredi soir à 20h40 à un membre des RH m’aurait valu une sanction bien plus lourde que celle d’une honte sans nom, et une douleur forte. Je sais que j’ai fait mal à la personne destinataire du mail, qui ne s’attendait pas à recevoir un brulot de la part, en plus, d’une personne vue comme « gentille polie et bienveillante ». Ce soir-là j’ai craqué.

Je lui ai présenté des excuses, sincères. Depuis, une manifestation après et des instances, nous nous sommes revus. Mais le Faucon n’avait plus de plumes. J’ai dû, lors d’une instance, cesser une prise de parole car incapable de parler « plus fort », les micros étant HS.

 

Mardi soir, après une manifestation le matin, j’ai passé de 16h à 20h30 au téléphone. J’ai vu qu’au sein de ma famille politique, il y a un fossé entre le retraité du Var et le salarié de l’Oise. Ma batterie de téléphone était à 10% quand Falconette est allée au sport à 20h30. Mais j’étais encore au téléphone, le coup de fil de trop. Le coup de trop ? J’ai bu deux verres pendant cette soirée. Sauf que j’étais sur un texte que je voulais finir…
Mon épouse est rentrée avec mon grand : je dormais sur mon bureau, le repas et le verre de vin sur la table de la salle à manger.

 

Burn-out ? Il arrive vite… Mais en fait je crois qu’il y a une logique chez l’être humain : nous sommes toujours convalescent. Ce mardi était spécial, l’adrénaline est aussi un truc spécial.

 

J’ai été pris d’une sorte d’euphorie en décembre. Ca allait bien. Pas de drame à Noel. Impression de reprendre les rennes. Et patatra tout s’effondre. Convalescence. Combien de gens ne m’ont pas confié leur replongée en enfer. Pour aucune raison. Aujourd’hui, je n’ai aucune raison « d’aller mal ». 
Au boulot c’est pas Byzance, mais quelle importance ? Je suis payé. Je ne fais pas des choses fantastiques, mais j’ai la chance d’arriver à la fin du mois confortablement, et beaucoup ne l’ont pas, cette chance.
Pourtant j’ai vu combien j’ai été en écart entre ce que j’écrivais et ce que je faisais. Le texte du « travailler mieux » était écrit après mon mail méchant. Donc j’avais oublié l’existence. Sur ce coup-là, ce n’était pas un verre de trop, mais plutôt un de moins. Anti inflammatoire plus des cachets contre l’angoisse. J’aurais du aller prendre l’apéritif plus tôt ça m’aurait éviter les conneries.

 

Pourquoi est-ce que j’écris ça ici ? Ça coute déjà moins cher qu’un psy, et écrire me permet de remettre les idées un peu dans l’ordre. Côté confession également. J’ai honte, j’ai fait honte. Et c’est important.

Par contre, je continue à me flageller. Un ami du boulot, qui m’a couvert devant la direction, m’a demandé d’être indulgent envers moi. Mais je porte ce poids. Le christianisme est génial, mais la notion du péché est puissante quand même. Je ne sais pas si c’est à cause de mon catéchisme cette petite voix dans ma tête qui me rappelle à mes erreurs, et aujourd’hui m’empêche d’avancer.

 

Alors j’écris. Pour avancer. Parce que sans ça je continuerai à me détruire. La parole impeccable m’empêche de dire à voix haute du mal de moi. Mais la petite voix intérieure ne se gêne pas pour parler fort. Personne ne l’entend, moi si.

 

Quand même un truc positif. J’ai une volonté, un objectif. Le coach qui m’a fait le PCM l’an passé l’avait dit lors du séminaire de mon service. L’assertivité est une chose simple. « Je suis une belle personne, je te parle à toi qui est aussi une belle personne ». C’est aussi simple que ça. Respecter l’autre, mais surtout se respecter. Même plus, « s’aimer ». Ca me parait con cette phrase, et loin, très loin.

 

Voilà mon objectif 2023.

 

La prochaine fois, je parlerai d’autre chose. J’ai bien aimé l’interview de Cazeneuve sur le Point de cette semaine. J’ai adoré la position de mon ami Julien Aubert sur les retraites, et la manière dont est amené ce projet. Moins les saloperies du petit président de Lyon sur Juninho. En parlant d’Aulas, je pourrais aussi dire vice président de la FFF et soutien de Le Graet : ça en dit long sur le personnage.

La prochaine fois on parlera d’autre chose. Aujourd’hui, je tourne la page.

mercredi 4 janvier 2023

Penser à soi (les 4 accords Toltèques)

Mon dernier billet de 2022 s’intitulait joliment « fermer le livre ». D’une année où j’ai pondu 102 billets. Ma pire année, après celle, tiens, de 2021, 107 billets. Si je compte le nombre de commentaires, je m’ouvrirai les veines. Mais comme j’ai fermé le livre, et comme j’ai compris que Blogger c’était le bordel pour commenter, je vois les choses avec davantage de philosophie.



J’avais écrit un billet qui parlait des accords Toltèques. Je vais y revenir. Car le sujet me parait important, et étant revenu au bureau j’essaie de les appliquer.

Les accords sont simples :

- Que ta parole soit impeccable : ne médis pas et de ne te dévalorise pas,

- Ne prends pas les choses personnellement,

- Ne fais pas de suppositions, et ais le courage de poser la question,

- Quelques soient les circonstances, fais de ton mieux...

 

Ces règles de vie sont d’une simplicité enfantine. La parole impeccable, chez mes parents ou mes beaux-parents pendant les fêtes, je ne l’ai pas eu. Quand j’en ai eu marre d’entendre dire du mal de tout le quartier et du restant de la famille, j’ai tapé la main sur la table et ait demandé une parole impeccable. Parce que j’en avais marre. Et que je pouvais partir…

 

J’ai écrit un texte que je vais retravailler sur les 4 contre-accords Toltèques, mais d’une manière essayons de les appliquer. « Ne prends pas les choses personnellement » par exemple. J’ai eu une chef qui attaquait personnellement. Rarement de manière frontale. En médisant, elle transgressait le premier accord. Ce qui t’obligeait à transgresser le troisième, parce que forcément tu faisais des suppositions. Le fait de vivre tout ça mal ne te permettait pas de donner le meilleur de toi-même, transgressant le quatrième accord.

Alors oui, c’est dur d’arriver à ne pas prendre le choses personnellement. J’ai commandé à ma libraire le livre de Don Miguel Ruiz sur ces accords, parce que cela donne des clefs.

 

Des clefs, j’en ai eu d’autres. J’ai suivi un coaching sur mon profil PCM qui m’a là encore beaucoup appris sur moi, et sur ce qui a pu se passer. Dans mon boulot et en dehors. Certains de ma famille, vieille droite conservatrice, diraient que ceux sont des conneries de psychologie de bazar… Je ne réponds pas en disant que la NASA utilise ces outils basés sur l’analyse transactionnelle (Eric Berne, un des auteurs « table de chevet ») pour leurs programme spatiaux. Savoir comme tu réagis en période de stress, et apprendre à te contrôler, mais aussi à contrôler les autres. C’est passionnant.

 

Tout ça pour en arriver sur une conclusion de billet qui vaut ce qu’elle vaut. Aujourd’hui, je n’ai pas pris de résolution. Sinon celle d’arrêter de me retourner vers un passé qui de fait est dépassé, et ne reviendra pas. Ne pas chercher à supposer le futur, qui est un mystère. Profiter du présent. Ca fait très messe, mais le « présent » est un présent, un cadeau. A force de ressasser le passé et de craindre le mystère du demain, je ne profite pas du présent.

 J’ai envie que ce blog reste un lieu de partage. Aujourd’hui, mes centres d’intérêts sont divers. Ils ont changé. Nicolas reste sur la politique et écrit de toujours aussi jolis billets.


Aujourd’hui, j’ai envie d’écrire et de lire. En parlant d’écriture, je pense aller plus dans ce projet d’écriture personnelle. J’ai aussi envie de comprendre cette drôle de bestiole qu’est l’être humain. Vaste programme, mais passionnant programme.

 

Et j’ai 5 kilos à perdre. Donc j’écris ce billet avant d’aller boire mon whisky du mercredi soir. J’ai quand même passer une heure dans la salle de sport. Ça fait du bien.

Et relire ce que j’ai écrit en gras : « j’ai envie ». Ecouter ses besoins, ses envies. C’est un des points cardinal de l’analyse PCM : connaitre ses besoins et ses motivations. Et les assouvir.


Sinon la photo que j’ai prise est un Olmèque, des mystérieuses Citées d’Or. Je n’ai pas trouvé de Toltèques. Et la croix sous ma phrase très « chrétienne », elle vient du Forez.



dimanche 13 novembre 2022

Un dimanche de Novembre

Tout va bien, mais... Ce petit mais est comme entêtant. Ca va bien, mais...

J'aurais passé ce weekend de trois jours comme un fantome. En short. Chaud le jour, puis climatisation à 16 heures quand tombe le soir. Avec une fatigue épuisante. Nous aurions du voir Black Panther jeudi soir, mais en allant au cinéma une fièvre, pas énorme, m'a étreint dans la voiture. Nous avons fait demi tour et avons regardé le Bluray de Pentagon Papers (deux salles, deux ambiances) pendant que je grelottais sous le plaid. 
Mardi soir, pendant que Falconette était au sport, je me suis effondré sur le lit et me suis endormi. Même pas 20 h 30...

Les photos sont des prises de vue d'aujourd'hui. Ce matin alors que j'allais faire mes paris sportifs (et un conseil : ne pariez jamais à une semaine du séduisant Qatar Equateur qui ouvrira cette coupe du Monde d'hiver... Les surprises vous niquent vos paris), je me disais que j'aurais passé l'automne comme une ame en peine. 




Le zona m'aura fait moins mal que prévu. Mais que de dégats... Cette fatigue m'épuise. Pourtant, tout va bien. Oh, j'ai une semaine de boulot qui m'effraie un peu, et des soirs pas évidents à gérer. Mais je tenterai d'arriver au bout de la semaine... J'y arriverai. 
C'est le contre coup du zona. Mon médecin me le dit, les antiviraux ça épuise. Oui, il a raison. Et l'année a été épuisante. Je ne prévois pas de prises de sang mais j'imagine que les résultats seraient catastrophiques. 

Alors je regarde la "séquence" politique en badaux. Pas d'avis sur l'Ocean Viking. Sinon que les vikings ne viennent pas d'Afrique et que la Méditérannée n'est pas Océan (donc je sens l'arnaque). Pas d'avis sur le "débat" du petit Louis et de Baba, un député de la France Insoumise qui ne sait pas parler sans hurler et sans mettre le mot "raciste" dans toutes ses phrases, et la "star" du PAF qui se baladait à poil sur Comédie à la fin du siècle dernier. 


Il parait que je dois voter pour la présidence des républicains mais je ne sais pas quand c'est et comment on vote. Et honnêtement je m'en contrefous un peu. 

Ce soir, je zapperai entre un Grand Prix de Formule 1 qui n'a que peu d'intérêt (mais Falconette adore) et Monaco Marseille (qui m'inquiète). 
Et j'avoue, le stress du dimanche soir ne m'avait pas manqué : il est de retour.

Demain matin télétravail. La CGT locale a décidé que le bruit et la fureur seraient leurs mots d'ordre. Sans moi.
A demain...






mercredi 31 août 2022

La fin de l'été

"Back to the Business" comme chantaient la Chanson du Dimanche. Demain, Bébé Faucon entre en 6eme au collège. Le petit en CM1. Et moi je reprends les portes de mon entreprise, un poste en dessous celui que j'occupais y a un trimestre. Blues du dimanche soir un mercredi ? Oui, un peu. Je termine presque un mois de vacances, et n'ai pas très envie de retourner dans cette comédie inhumaine qu'est l'entreprise. Mais je me dis que demain soir, Bébé Faucon me parlera de ses profs. 
Un de mes meilleurs amis est prof de math dans ce qui fut notre collège, il ne l'a pas bébé Faucon dans ses clases. 

Je me dis aussi que j'attaque ma 22eme année professionnelle. Avec les stages tout ça, j'en suis peut être à 23. La retraite n'est pas pour de suite, mais je vais attaquer une période de ma vie pas évidente. Je vais basculer à 45 ans, les enfants vont dépasser les 10 ans. Financièrement, je sais que ça va être tendu. Et je ne parle pas des augmentations ci et là...
Ma santé est bof, je sais (du moins je pense) que j'ai moins d'avenir que de passé. Bref, on arrive à l'automne. 

La soirée, je l'attaque devant Amazon Prime. Soirée football. Avec la Coupe du Monde en hiver, y aura pleins de matchs. C'est bien. Aout est le mois des rêves. Septembre nous ramène aux réalités.

Rendez vous au prochain virage... 




mardi 16 août 2022

Carte postale de Nîmes et soupir de vacances

J'avais parlé de vacances avec peu de dépenses en CO2... Après Avignon, Arles, voici Nîmes. Visite du musée de la romanitée, joli et bien agencé. Qui méritera son propre billet.

Non, là je poste ci et là quelques prises de vue très touriste. Vue d'en haut de ce musée par exemple.



Ou alors, vu que le parking des arènes était plein, cette délicieuse église Saint Baudile à coté de la porte d'Auguste. 


Le parking nous a permis quelques déambulations dans le rues fraiches de Nîmes. Et de voir que la cathédrale de Nîmes était en travaux.



A part ça, pas grand chose à dire. Le temps est à l'orage. Dans le coin et dans ma vie. Il fait chaud mais des fois les nuages arrivent sans qu'on s'y attendent. Il pleut un orage qui ne fait même pas du bien à la terre, une pluie violente n'hydrate rien. Et le soleil revient, donnant à l'atmosphère quelque chose de suffoquant. 
C'est un peu ce que je ressens. Des vacances low cost, avec beaucoup de lecture et de visite locale. Deux petits enfants qui sont adorables. Mais il manque un truc. 


Je suis au tiers de celles ci. J'ai complètement oublié le boulot. Mais depuis que je suis passé en deuxième division, dans une indifférence générale qui générera forcément une aigreur qu'il faudra que je gère (elle a déjà débordé dans le cadre privé), je déconnecte facilement. Je n'ai rien à connecter.

Nîmes est sinon une ville magnifique.