samedi 24 février 2024
La vertue du silence
vendredi 29 décembre 2023
Soupirs de blog et de vie et photos de Lirac
Il y avait des billets que je commençais sans savoir où ils finiraient, ni quand ni comment. Celui là, après une journée d'un froid soleil à marcher dans les vignes de Lirac, est un peu de ceux là.
En marchant, je pensais un peu à cette année qui vient de passer. Nicolas, peut être le seul blog que je lis régulièrement (pour la qualité de ses contenus, mais aussi parce que j'aime beaucoup le taulier) a écrit un billet retrospectif. Assez dur, qui rappelle que nous ne sommes que des êtres humains, et que le temps qui passe ne nous épargnera pas.
mercredi 23 août 2023
Moitié de vacances : soupir caniculaire
samedi 29 avril 2023
Vacances particulières en Pyrénées Orientales...
Quelques jours de vacances se sont écoulés. Pas forcément les plus reposantes et les plus vivifiantes. Une série de soucis, qui a commencé par un flash à 135 km/h au lieu de 130 sur l’A9, qui a continué par une succession d’irritants dans notre logement Le climax : invasion de puces le mardi, piqures. Une grippe intestinale le mercredi. Et finalement hier un départ anticipé.
Notre médecin n’a pas du tout aimé les piqures. Comme les chiens, on prend des sortes de vermifuges antibiotiques, et ça n’aide pas le ventre… C’est lessives sur lessives… Et c’est surtout le sentiment d’un triste gâchis. Les vacances nous rendent plus épuisés qu’avant le départ. C’est comme ça.
Le mariage pour tous par exemple. Nicolas a écrit un très bon billet. Je ne fais comme Darmanin ou Pécresse et reset opportuniste sur ce que je pensais y a 10 ans. Je n’étais pas opposé (j’étais même favorable), mais avec des limites, et je n’aurais pas présenté les choses comme elles l’ont été.
Les sorties médiatiques du Roi Soleil Jr, qui pense que la communication c’est plus important que tout. Que « 100 jours » peuvent effacer 6 ans d’arrogance, et d’une élection par erreur. Par effraction. Lui et sa cour de courtisans opportunistes sont écœurants.
Hier soir, l’interdiction de manifestations autour de la finale de la Coupe de France est une triste image de ce pouvoir qui veut surtout qu’il n’y ait aucun accroc sur la photo. Ce n’est même pas scandaleux tant c’est ridicule et consternant de bêtises. Bien entendu tout ceci finira mal. Déjà le 1er Mai, qui sera explosif.
Ensuite la Coupe du Monde de Rugby, les Jeux Olympiques, mais déjà le Tour de France qui donnera au monde de jolies images… Les notations vont continuer à se dégrader.
Mais ainsi en sera-t-il. Mélenchon qui demande à la police nationale de devenir des factieux montre que malheureusement l’alternance, puisque droite républicaine et gauche républicaine ne sont plus là, sera le Rassemblement National. Il y aura toujours autant de divisions dans le pays, autant de fractures, mais ça ne sera pas pire.
Ce n’est pas ce que je souhaite…
Quelques photos de vacances entourent le billet (Argelès sur Mer, Figueras, Collioure). Parce qu’il y a eu des bons moments.
lundi 6 février 2023
Théâtre antique d'Arles et soupir de début de semaine
Dont une, son théâtre antique. J'y avais vu, en 2000, un
artiste qui à l'époque était déjà un homme de texte, mais pas un complotiste un
peu effrayant. C'était Jean-Marie Bigard, qui mettait le paquet. Depuis, il a
vrillé pas très bien je trouve.
Ces photos ont été prises y a deux semaines. Quand Arles est encore paré de ses habits de Noel, un dimanche matin donc forcément c’est calme.
J'aurais pu poster plutôt des images de Saint Chamond. Un aller-retour
pour un anniversaire. Quelques photos prises du vieux Saint Chamond. La ville
n'est pas si vilaine que ça, elle a des jolis aspects. Le petit garçon en est
rentré malade. Nous avons pu fuir le vent, violent dans la vallée du Rhône. Ce
weekend des pointes à 130 km/h. Ça fait 15 jours que ça souffle. Je pense que
ça influe forcément sur mon moral. Et que ça peut expliquer les écarts de route
que j’ai faites ces derniers jours.
Impression, en prenant la voiture ce matin, que le vent s’est
calmé. En tous cas il fait un joli soleil.
Ce qui influe sur le moral, c’est aussi l’Olympique de
Marseille, et hier le match était désespérant.
Essayons un jeu et regardons le ciel bleu : tentons de
trouver du positif. Côté boulot je switche, rien de positif en vue. Sinon une
adhérente de plus pour mon syndicat, ça fait toujours plaisir.
Le Marseille – PSG m’inquiète quand je repense à hier soir.
Finalement le positif serait presque le vent qui s’est enfin arrêté de
souffler.
Je laisse Arles tranquille. J’y reviendra, dans le cloitre
ou les arènes. Ca fera des billets « carte postale » et c’est très
bien.
vendredi 3 février 2023
Tourner une vilaine page (confessions personnelles)
Je lui ai présenté des excuses, sincères. Depuis, une
manifestation après et des instances, nous nous sommes revus. Mais le Faucon n’avait
plus de plumes. J’ai dû, lors d’une instance, cesser une prise de parole car
incapable de parler « plus fort », les micros étant HS.
Burn-out ? Il arrive vite… Mais en fait je crois qu’il
y a une logique chez l’être humain : nous sommes toujours convalescent. Ce
mardi était spécial, l’adrénaline est aussi un truc spécial.
Pourquoi est-ce que j’écris ça ici ? Ça coute déjà moins
cher qu’un psy, et écrire me permet de remettre les idées un peu dans l’ordre. Côté
confession également. J’ai honte, j’ai fait honte. Et c’est important.
Par contre, je continue à me flageller. Un ami du boulot,
qui m’a couvert devant la direction, m’a demandé d’être indulgent envers moi. Mais
je porte ce poids. Le christianisme est génial, mais la notion du péché est puissante
quand même. Je ne sais pas si c’est à cause de mon catéchisme cette petite voix
dans ma tête qui me rappelle à mes erreurs, et aujourd’hui m’empêche d’avancer.
Alors j’écris. Pour avancer. Parce que sans ça je
continuerai à me détruire. La parole impeccable m’empêche de dire à voix haute
du mal de moi. Mais la petite voix intérieure ne se gêne pas pour parler fort.
Personne ne l’entend, moi si.
Quand même un truc positif. J’ai une volonté, un objectif.
Le coach qui m’a fait le PCM l’an passé l’avait dit lors du séminaire de mon
service. L’assertivité est une chose simple. « Je suis une belle personne,
je te parle à toi qui est aussi une belle personne ». C’est aussi simple
que ça. Respecter l’autre, mais surtout se respecter. Même plus, « s’aimer ».
Ca me parait con cette phrase, et loin, très loin.
Voilà mon objectif 2023.
La prochaine fois, je parlerai d’autre chose. J’ai bien aimé
l’interview de Cazeneuve sur le Point de cette semaine. J’ai adoré la position
de mon ami Julien Aubert sur les retraites, et la manière dont est amené ce
projet. Moins les
saloperies du petit président de Lyon sur Juninho. En parlant d’Aulas, je
pourrais aussi dire vice président de la FFF et soutien de Le Graet : ça
en dit long sur le personnage.
La prochaine fois on parlera d’autre chose. Aujourd’hui, je
tourne la page.
mercredi 4 janvier 2023
Penser à soi (les 4 accords Toltèques)
J’avais écrit un billet qui parlait des accords Toltèques. Je vais y revenir. Car le sujet me parait important, et étant revenu au bureau j’essaie de les appliquer.
Les accords sont simples :
- Que ta parole soit impeccable : ne médis pas et de
ne te dévalorise pas,
- Ne prends pas les choses personnellement,
- Ne fais pas de suppositions, et ais le courage de
poser la question,
- Quelques soient les circonstances, fais de ton mieux...
Ces règles de vie sont d’une
simplicité enfantine. La parole impeccable, chez mes parents ou mes beaux-parents
pendant les fêtes, je ne l’ai pas eu. Quand j’en ai eu marre d’entendre dire du
mal de tout le quartier et du restant de la famille, j’ai tapé la main sur la
table et ait demandé une parole impeccable. Parce que j’en avais marre. Et que
je pouvais partir…
J’ai écrit un texte que je
vais retravailler sur les 4 contre-accords Toltèques, mais d’une manière
essayons de les appliquer. « Ne prends pas les choses personnellement »
par exemple. J’ai eu une chef qui attaquait personnellement. Rarement de
manière frontale. En médisant, elle transgressait le premier accord. Ce qui t’obligeait
à transgresser le troisième, parce que forcément tu faisais des suppositions.
Le fait de vivre tout ça mal ne te permettait pas de donner le meilleur de toi-même,
transgressant le quatrième accord.
Alors oui, c’est dur d’arriver à ne pas prendre le choses personnellement. J’ai commandé à ma libraire le livre de Don Miguel Ruiz sur ces accords, parce que cela donne des clefs.
Des clefs, j’en ai eu d’autres.
J’ai suivi un coaching sur mon profil
PCM qui m’a là encore beaucoup appris sur moi, et sur ce qui a pu se
passer. Dans mon boulot et en dehors. Certains de ma famille, vieille droite
conservatrice, diraient que ceux sont des conneries de psychologie de bazar… Je
ne réponds pas en disant que la NASA utilise ces outils basés sur l’analyse
transactionnelle (Eric Berne, un des auteurs « table de chevet ») pour
leurs programme spatiaux. Savoir comme tu réagis en période de stress, et
apprendre à te contrôler, mais aussi à contrôler les autres. C’est passionnant.
Tout ça pour en arriver sur
une conclusion de billet qui vaut ce qu’elle vaut. Aujourd’hui, je n’ai pas
pris de résolution. Sinon celle d’arrêter de me retourner vers un passé qui de
fait est dépassé, et ne reviendra pas. Ne pas chercher à supposer le futur, qui
est un mystère. Profiter du présent. Ca fait très messe, mais le « présent »
est un présent, un cadeau. A force de ressasser le passé et de craindre le
mystère du demain, je ne profite pas du présent.
Aujourd’hui, j’ai envie d’écrire
et de lire. En parlant d’écriture, je pense aller plus dans ce projet d’écriture
personnelle. J’ai aussi envie de comprendre cette drôle de bestiole qu’est l’être
humain. Vaste programme, mais passionnant programme.
Et j’ai 5 kilos à perdre.
Donc j’écris ce billet avant d’aller boire mon whisky du mercredi soir. J’ai
quand même passer une heure dans la salle de sport. Ça fait du bien.
Et relire ce que j’ai écrit en gras : « j’ai envie ». Ecouter ses besoins, ses envies. C’est un des points cardinal de l’analyse PCM : connaitre ses besoins et ses motivations. Et les assouvir.
Sinon la photo que j’ai prise est un Olmèque, des mystérieuses Citées d’Or.
Je n’ai pas trouvé de Toltèques. Et la croix sous ma phrase très « chrétienne »,
elle vient du Forez.
dimanche 13 novembre 2022
Un dimanche de Novembre
mercredi 31 août 2022
La fin de l'été
Rendez vous au prochain virage...
mardi 16 août 2022
Carte postale de Nîmes et soupir de vacances
J'avais parlé de vacances avec peu de dépenses en CO2... Après Avignon, Arles, voici Nîmes. Visite du musée de la romanitée, joli et bien agencé. Qui méritera son propre billet.
mardi 2 août 2022
Irritants & résilience
Et la pompe de la piscine qui fuit. Mais on ne voit pas de fuite.
Rien de grave. Mais après une longue journée, ça fait beaucoup...
mercredi 6 juillet 2022
Pour dire rien, sinon dire que homme ou femme, c'est vraiment pareil...
Je n'arrive pas à écrire sur le fond. Je reste beaucoup autour de mon nombril. Avec un constat triste : je perd les abdos que j'ai pris. Falconette m'a demandé de moins boire, je devrais vite revenir à une silhouette correcte... En plus, je fais du gainage pendant un CSE en distanciel, donc...
Je suis féministe. Mais surtout équitable. Le bourreau n'a ni religion, ni sexe, ni couleur, ni passé de ses ancètres. Il est un bourreau.
vendredi 1 juillet 2022
Voiture de sécurité...
Je ne suis plus manager. J'ai changé de service. Ma chef de département, qui s'est acharnée sur moi, a gagné. Je suis redevenu un simple ingénieur.
mercredi 6 avril 2022
Les valeurs et un véganisme rapide...
samedi 28 août 2021
Barrage sur la Loire et réflexion sur le suicide et le boulot
Quelques photos d'une promenade sur les gorges de la Loire, pas loin du barrage de Grangeant. Dans la commune de Saint Victor sur Loire, qui en fait appartient à Saint Étienne. De cette promenade sur un passage des gorges de la Loire, je vais parler de choses un peu plus dures. A quelques jours de reprendre le boulot.
Je suis dans une situation particulière. Décidé de reprendre un mercredi. Encore un weekend plus deux jours d'oxygène. Oui mon travail me rend malade. Oui je ferai quelque chose. Et oui aussi je reste dans le syndicalisme humaniste pour que le travail ne soit pas une douleur.
Nous avons aujourd'hui des hauts managers qui ont été éduqué aux trois managements : terreur, infantilisation, culpabilisation. Continuons.
A titre personnel, je n'ai pas envie de mourir de manière volontaire en me jetant du haut du pont de l'autoroute car ma N+2 a décidé que je n'étais pas suffisamment servile, efficace, etc...
D'ailleurs, ce barrage de Grangeant a été le lieu d'un drame personnel. L'ouvrier de mon beau père s'y est donné la mort. Comme tant d'autres avant lui...
C'était Lynda Lemay qui avait chanté une chanson "elle y pense", quelque chose comme ça... Elle parlait d'une fille qui pensait tous les jours quand elle passait sur le pont du train à savoir ce qu'il se passerait si...
Je rassure mes copains copines. Trop chrétiens pour avoir la prétention de m'enlever ce que m'a offert Dieu. Et surtout, j'ai pas envie de rendre triste mes enfants et ma femme. Enfin, je suis sans doute trop lache mais des fois être lâche est bien.
Par contre, je n'ai pas envie non plus de mourir à cause du travail. Cette année, deux collègues sont morts pendant la nuit. Crises cardiaques les deux Ils envoyaient un mail une heure avant de mourir.
Sur un billet très Loire, j'évoque un sujet qui me touche. Il y a un an, j'ai eu un reportage photo de mon trou du cul (coloscopie). Bon, je passe les gens qui vous demandent si vous avez bien chié liquide 15 fois alors que vous avez la combinaison cul nu... Je me souviens de l'anesthésie, depuis mon appendicite à 10 ans (j'an avais 42) je n'ai pas connu l'anesthésie générale.
Le "on off" de l'anesthésie m'avait marqué. Me dire qu'en un rien de temps on peut tout arrêter...
Il y avait aussi la peur de savoir ce qu'on trouverait dedans... Rien de méchant finalement
Bon l'histoire est jolie. J'ai une belle beauté intérieure, et je montrerai les photos à qui le veut bien. C'est intime, mais un trou du cul est un joli écosystème.
Le billet est à lire peut être avec plusieurs versions.
Sinon aujourd'hui c'est mes 11 ans de mariage...
vendredi 26 février 2021
Carte postale du Mont Aiguille et soupirs préconfinés #Gard
Quand j'écris sur ce sentiment de fatigue permanente, je sais que beaucoup ressentent la même chose. Impossibilité de se concentrer, fatigue, chaque truc bête est épuisant ou énervant ou déprimant.
mercredi 23 décembre 2020
La magie de Noel...
Fascinant de se dire que demain soir nous "fêterons" Noël. L'église de Roquemaure qui est mis à l'honneur dans mon billet fera deux messes demain, à 17 heures et à 19 heures afin de permettre les "gestes barrière". Mot affreux qui fera son apparition dans la prochaine édition du dictionnaire.
2020 avait commencé dans une sorte de cauchemar. Frontignan, bien accompagné d'amis proches, mais les enfants et Falconette malade, gastro terrible. Puis au retour un courrier qui m'a anéanti, l'année n'avait pas commencé. S'en est suivi un cauchemar professionnel, une année terrifiante. Le confinement. Etc, etc... Après j'ai vécu la même vie que bien des gens.
vendredi 11 décembre 2020
Ne pas se laisse abattre même si...
Ne pas se laisser abattre, mais c'est dur quand même.
lundi 5 octobre 2020
Je pourrais être ton père
J'aurais pu titrer ce billet "passer de la Loire à la Haute-Loire". Le jour de mes 43 ans... Pour ceux qui ne sont pas familiers du jeu des plaques d'immatriculation, le 42 est la Loire et le 43 la Haute-Loire. Cet age est amusant. Le village de ma femme dans le Forez est à cheval entre le 42 et le 43. J'ai basculé...
vendredi 25 septembre 2020
Respirer devant un texte, une chanson...
Il y a des textes de chansons qui sont les poèmes d'aujourd'hui.
Je sais que Serge Lama écrit les textes. Et il demande à des musiciens de les mettre en chanson. Son dernier album, des Cabrel ou Calogero qui sont des as de la mélodie ont mis en oeuvre des textes de Serge Lama. Qui je pense a loupé comme moi les cours de Solfège.
Les muses sont un de ces textes que Cabrel a mis en musique. Lui n'a écrit que le texte. Mais qu'il est beau.
Et en l’occurrence celle du titre. Moi les chansons me touchent. "Souvenir attention danger" de Serge Lama est ma chanson maitre. Ce soir je vois que le texte est vrai, et que les souvenirs sont des dangers. Mais sans eux nous ne pouvons pas construire.
Les amies d'hier (volontairement au féminin) peuvent être les fondations de demain, même si elles ont fait mal. Mais ce qui s'est passé y a 20 ans s'est passé y a 20 ans.
(après je suis le responsable de tout...)