mardi 27 février 2007

Photos du lundi soir, quand le ciel est bas

Hier soir, de retour du travail. Passé Orange, la petite route qui me conduit à mon domicile donne sur des vignes, à perte de vue. Là, en ce lundi soir, en peu de temps avant 18 heures, le soleil pas encore couché, je voyais ce drôle de ciel. Des lourds nuages noirs qui semblaient s’effondrer sur les collines d’Uchaux. Un Nord noir. Noir, sombre, mais néanmoins captivants pour le regard. Massif.

Au sud par contre, un ciel bleu rougeoyant du soleil qui se couche. Un contraste réel qui s’offrait au regard du Mont Ventoux spectateur d’un joli tableau de fin de journée. Quand, sur les plaines du Rhône et du Plan de Dieu, le ciel se donne en spectacle, il se passe parfois de jolies choses. Et le Mont Ventoux est content… Satisfait.

J’avais envie d’essayer de prendre quelques photos, le temps que le soleil me permettait une luminosité acceptable. Tombant vite les vêtements professionnels pour un vilain jogging et une veste « olympique de Marseille » d’une beauffitude bravasse, je suis allé me poster à ce plan d’eau de Serignan du Comtat qui m’avait déjà offert quelques jolis paysage.



Je ne suis pas complètement satisfait de ces photos. Le coucher de soleil n’est pas vilain, mais y a un mais qui fait que je ne suis pas totalement ravi. Est-ce à cause du coup de froid que j’ai pris, puisque les quelques gouttes de froide pluie ont cru bon de tomber au moment de ma prise de vue ? Est-ce cette promesse chiraquienne d’une nuit mouillée remplissant les rivières qui n’a pas été respectée ? Je ne sais pas, mais pas satisfait…

Mais quand même sur le chemin du retour, j’aurais vu Scott le chien. Après avoir contribué au remplacement d’un lave vaisselle pas bien en forme. J’aurais passé ensuite une soirée où le froid ne m’aura pas permis d’être dans une grande forme. Quelques carottes (je dois maigrir… et pourtant à midi j’ai mangé au restaurant avec un ancien copain de travail…), l’épisode 19 de la saison 1 de 24 heures, un épisode de l’excellent Saiyuki Reload, un peu de Bayrou (pas beaucoup), un peu de spécialiste. Et au lit à 21h20.

Et aujourd’hui, gros mal de tête. Ce soir, je ferai pareil. Enfin, peut être que demain, j’aurais une lumière comparable qui s’allumera. Auquel cas je passerai une bonne journée. Mais là, bouh…

19 %, c'est beaucoup

On continue de jouer avec les sondages, les marges d'erreur et d'incertitude dont visiblement tout le monde se fout. Mais c'est tellement bien les sondages.

Sondage aujourd'hui, le dernier IFOP. Sarkozy gagne Royal au deuxième tour, bon. Certains feront la gueule, mais tant pis, et personnellement de ça je m'en fous un peu. Ce qui m'interresse et m'interpelent, c'est le score de François Bayrou : 19 %.
Pour beaucoup, c'est pas mal. Pour moi, c'est beaucoup. C'est beaucoup, car tout bêtement dans la configuration "2002" (et même 95' je crois), 19 %, c'est qualification pour le deuxieme tour. Et si Bayrou est au deuxième tour, il gagne.

Aprés, Sarkozy et Royal sont encore hauts. Trop à mon avis, et Le Pen trop bas quant à lui, mais je ne suis pas politologue. Il n'empeche, 19 %, c'est beaucoup. C'est vraiment beaucoup.

A part ça, j'ai trés mal à la tête, et ce soir je serai couché tôt... Mais ça, c'est une autre histoire. Guère interressante, c'est la mienne.

dimanche 25 février 2007

Jour de repas du club du 3eme age

Ce matin encore, alors qu'il pleut sur le Nord du Vaucluse, j'aurais pu parler de pleins de choses. J'aurais pu parler des nouveaux actes de vandalisme et d'incivismes (pneux de voitures crevés en plein centre du village) dans les rues de Roquemaure, ce village dans lequel j'ai acheté. J'aurais pu en parler. Comme cela risque de froisser une nouvelle fois la municipalité qui, non contente de vouloir "étouffer" cette affaire qui irrite au plus haut point les "gens", se répend en accusations ridicules, je n'en parlerai pas...

J'aurais pu aussi parler de l'Olympique de Marseille, qui décidément n'y arrive pas. Elmander est sans doute un des meilleurs "numéro 9" moderne du championnat de France. Il n'empeche. Lorsque l'on a, en théorie, deux "stars" dans son équipe, et que l'on prétend à trés haut, on ne se contente pas de 2 points sur 15 sans se poser des questions. D'humilité déjà, mais j'en avais parlé y a exactement un an ici... Comme quoi les choses revenant tous les ans, autant ne pas perdre de temps pour en parler.

Enfin, j'aurais pu parler du sondage qui valide mon théorème 'victoire à trois points' de l'élection présidentielle... Sarkozy ne gagne plus qu'à 50,5 % contre 49,5 %. La marge d'erreur, on y est à plein dedans, et 20 minutes, par exemple, disserte sur 0,5 points. Y a rien à dire, c'est mathématiquement une hérésie de tenter les commantaires à ce niveau là d'incertitude. Et, modestement, je pense que politique, c'est con. Donc une perte de temps. Donc je n'en parle pas non plus.

Non, aujourd'hui c'est jour de repas du troisieme age dans mon village. C'est con, mais ça devrait être mon dernier. Auquel je ne participerai pas totalement... L'apéritif, et ca suffira. Je ne pense pas que cela sera un moment trés agréable en fait. Il risque d'y avoir à mon encontre quelques piques. Je quitte le village. Pourtant, là encore une fois, c'est dans les yeux que je pourrais demander si, une seule fois durant ce mandat, ma fidélité a pu être mise en cause. Fidélité et honneteté... Si dans d'autres villages à coté, ces valeurs avaient pu être autant respectées.

Enfin, en tous cas, cela sera pour moi l'occasion d'affirmer mon soutien à celui qui prendra le renes pour les prochaines municipales. Un soutien de ma part sans ambiguité. Et aprés ? Et bien on verra... En tous cas, c'est dimanche. Et j'ai pas envie de faire plus. J'ai pas la peche en fait...

vendredi 23 février 2007

Vanille a tout dit pour le weekend

Without comment...

PS (et pas SFIO comme dirait Claude Askolovitch...) : J'aurais pu mettre une photo de Babar avec une rose sous la trompe, mais ça aurait manqué d'originalité... Et pi j'avais plus l'esprit "Vanille" que Babar aujourd'hui. Aller, je retourne devant l'animé 'Black Blood Brother' qu'est vachement moins Télérama qu'Ergo Proxy, et pi si madame me le permet, je me servirai bien un dé de Jet... J'ai cru voir ce matin que Jospin revenait en politique soutenir Royal, je pense que je peux encore boire un peu des gnoles le vendredi soir... soupir...

jeudi 22 février 2007

Le Rhône depuis ChateauNeuf du Papes

Me balladant sur mon disque dur, j'ai retrouvé une photo prise alors que je n'étais pas là. Mon amie a un joli coup d'oeil, et cette photo me plait. Et me plait aussi le moment de cette photo.
Au moment où le Rhône depuis la citée de ChateauNeuf du Papes fut immortalisé numériquement, je tenais le bureau de vote des élections régionnales, à Montfaucon. J'ai laissé à d'autres le bureau des élections cantonales, trop concernée par ce premier tour où mon ami dont j'ai un peu dirigé la campagne, parti sans étiquette, aura fini "4eme homme", sans démérité. Pendant ce temps, mon amie visitait avec un copain le coin. Et donc ce village de ChateauNeuf du Papes...

Je connais bien ces vins, paradoxalement beaucoup moins ce village qui est à quelques kilomètres de chez moi. Je connais Tavel, je connais Lirac, je connais bien sur Roquemaure et Montfaucon. Mais là, on passe le Rhône, et je connais moins ChateauNeuf du Pape. Je l'ai traversé en voiture, en vélo. A mobylette, plus jeune (16 ans), pour aller trouver quelque chose de chouette à Bédarides.

Rien d'autres à dire en fait. Fatigué ce soir, comme souvent. Pas envie de parler d'autre chose que d'une photo qui n'évoque rien pour moi, je n'y étais pas. Et pourtant, elle m'évoque beaucoup. Paradoxe ? Ouais, je suis pas normal moi...

mercredi 21 février 2007

Présidentielles 2007 : Effet « la victoire à trois points »

A midi, j’ai acheté le Parisien. Le sondage, tout le monde en parlait ce matin. Claude Askolovitch a consacré son billet quotidien à ça sur son blog. Et 20 Minutes, le Figaro, le Monde, et RTL2007 (qui sont les sites que j’aime à consulter en buvant mon café) faisaient de même.

En gros, ça donne un sondage à +2 pts pour Royal et -5 pts pour Sarkozy au premier tour. Et Royal passe devant Sarko. Et au deuxième tour, l’écart en faveur du Monsieur de droite n’est plus qu’à 51-49.

Je ne suis pas un commentateur politique. Mais juste avant, lisez donc l’article de notre ami Birenbaum sur le 20 Minutes de ce lundi qui rappelle une évidence rare : restons modérés dans les conclusions rapides à la lecture des sondages. Keep cool, rien n'est joué… Mais néanmoins j’ai un commentaire à faire. Un constat : le sondage a eu lieu après la soirée de Royal sur TF1 face aux français. Les éditorialistes l’ont trouvé, sur la forme, plutôt excellente. Bon, perso, son coté réincarnation de la Marie Madelaine du Da Vinci Code m’énerve. Perso, je voterai plus facilement pour elle à la présidence de l’Association des Parents d’Elèves de mon quartier que pour la Présidence de la République. Mais ça, c’est perso, et ça ne regarde que moi.

Par contre, l’effet TF1 a été immédiat. Un bon match, et la voilà remise en selle. D’où cette métaphore footballistique que, personnellement, j’assume volontiers.

Avec la victoire à trois points que déteste notre ami Rolland Courbis, on peut facilement accéder aux premières places après deux victoires. Par contre, deux défaites de rang, et c’est la tête de l’entraîneur qui est menacée, les supporters hurlent sur les forums et caillassent les voitures des joueurs. Bref, avec la victoire à trois points, les changements sont assez radicaux…

Là, que voit on ? Royal était aux oubliettes y a une semaine, et on se moquait de Bayrou y a un mois. Là, une émission politique plus tard, Royal repasse devant un Sarkozy qui tel le Lyon du début de 2007 s’était un peu laissé aller... Royal morte hier, Royal ressuscitée aujourd’hui. Et y a encore deux mois de campagne avant le premier tour…

Donc comme nous n’avons pas d’Olympique Lyonnais en leader incontesté de cette campagne présidentielle, je me dis que le suspense sera haletant jusqu’au bout. Comme lors de la saison 2001-2002, avec Lyon – Lens en finale du championnat de France.

C’est un peu pour ça, aussi, que c’est bien un peu de retenue dans les commentaires de sondages… C’est tellement volatile tout ça… Et ça prouve aussi que l’opinion française est très changeante… Peut être une preuve supplémentaire que tout ne roule pas si bien que ça ?

lundi 19 février 2007

Je ne regarderai sans doute pas Royal ce soir...

D'abord car j'ai cet animé, Ergo Proxy, à finir. Encore trois épisodes. C'est futuriste. Reposant (ie trés lent), et... Oh, et il me gonfle cet animé. J'ai envie en cet hiver printanier, d'un dessin animé type Gundam Seed, type Mai Hime, type que j'aime. Qui bouge, avec de la musique joli, une paire de jolies demoiselles, de l'action, des scènes qui me font tirer des larmes... Mais là, non... Trop moyen je trouve. Beau, intellectuel (Télérama aimerait je pense), mais chiant.

Je vais quand même faire un peu de politique... Juste parce que Royal passe ce soir. Je ne la regarderai pas (ou alors qu'un peu, pour être voyeur...). En tous cas, une chose me parait sure. Je n'ai encore jamais voté socialiste. j'en suis pas fier, mais c'est un constat, le mien en tous cas. Mais là, c'est sur que je ne voterai pas socialiste, et surement pas Ségolène Royal.

Je ne suis pas machiste. Je ne suis pas anti socialiste non plus. Mais j'ai trop de respect pour la fonction présidentielle pour penser donner les cléfs à une dame qui "s'amuse". Cette campagne, les socialistes ont eu 5 ans pour la préparer. En ce moment, entre réorganisation, entre suspension de porte paroles, entre démission d'un tel, ras le bol d'un autre, cette campagne semble être d'un amateurisme de scout. C'est rafraichissant ? Ouais... Les "supers top intelligents" ont tous un peu plus ou moins loupé et mis le France dans le caca ? Peut être... Mais là, entre le super 8 du neveu qui filme tatie pour les voeux, et cette méthode sympa "on est entre potes" de faire une campagne présidentielle, j'adhère pas... Et j'irai même jusqu'à dire que c'est une insulte pour la fonction, mais je n'oserai pas l'écrire...

Je suis en colère aprés les socialistes à vrai dire. Je suis de droite, mais j'aime la politique, j'aime le débat. J'aime la France aussi, et je pense qu'elle mérite un vrai débat. En 1995', j'avais pas l'age. En 2002, on s'est un peu fait blouser, même si la différence entre un Chirac immobile et un Jospin en manque d'imagination n'était pas bien claire... Mais là, les socialistes, le parti (pas les militants) ont eu 5 ans pour se préparer. Résultat, au lieu de nous présenter un réel modèle de société, ils nous présentent "ça" ? Je suis un prof à qui un élève me remet une pareille copie, et je suis dans les années 60', j'y retourne direct une paire de baffes aller retour sans passage par la case "départ".

Je suis en colère, car je crois qu'on mérite vraiment un débat. Entre deux candidats crédibles, et je suis désolé, mais Royal fut peut être "madone" des sondages en Octobre, face à Strauss et Fabius, c'est zéro. Et je crois que Bernard Tapie (que j'aime) a eu une analyse difficile, mais pertinente... Et je suis frustré, car le risque, c'est finalement un deuxieme tour sans la gauche au deuxieme tour... sauf peut être avec des DSK et autres qui, au final, suivent un Bayrou plus porteur qu'une Royal. Mais là je fais de la politique fiction, j'arêtte net.

Voilà... Je suis triste pour moi, pour la France, et... Et aussi pour les quelques amis socialistes que je connais. Ils ont passé un mois d'avril 2002 aussi terrifiant que Juillet 2002 le fut pour moi (c'est histoire perso, vous comprenez pas ? pas grave ^__^ mais j'ai pas aimé et un peu souffert en Juillet 2002, comme vous ^^... ). et ils ont droit à "ça". Qu'on me dise pas "ils ont voté, patati patata". Je sais comment on fait pour gagner une élection interne... Et bon...

Enfin, je parle, je parle, c'est pas mon problème. Le mien est de savoir pour qui je vais voter. Et de savoir : ça finit quand, Ergo Proxy ?


dimanche 18 février 2007

Demain, la semaine reprend

Si le soleil peut naitre de derrière les nuages... Un peu comme sur cette photo où on voit une lumière (divine ?) saluer la Chartreuse et les massifs du Vercors...
PS : j'ai passé un chouette weekend... Trop court, juste trop court

vendredi 16 février 2007

"tu prends des vacances ?"

Cela fait un mois que je suis nouvel embauché dans cette institution. Mes collègues de travail, préparant leur semaine de congé pour aller avec maman et les petits à la neige, m’ont posé cette question toute la journée. Je leur répondais, non sans sourire, qu’après un simple mois de travail parmi eux, je n’étais pas encore très fatigué…

Mais bizarrement, alors qu’il fait un temps superbe aujourd’hui, et que l’achat de ma maison est vraiment sur des rails merveilleux, je suis plus dans une face « retour vers le passé ». A midi, avec mon chef de projet, nous parlions de notre « ancienne vie », et des déplacements.
Lui m’expliquait lorsqu’il parait, le lundi matin à 5 heures, pour aller dans sa centrale où il travaillerait pendant une semaine. Se languissant, le soir dans sa petite chambre, du vendredi midi où il pourrait reprendre la route vers chez lui. On parlait de cette notion, difficile à concevoir lorsqu’on ne la pas vécu ou côtoyé, de « grands déplacés ». De ses avantages financiers, mais surtout de cette vie que, personnellement, je n’aurais pas supporté.

Mes déplacements à moi, dont j’ai souvent rapporté les faits sur ce blog l’année 2004, étaient d’un type différents. Le lundi matin, à 5 heures, c’était à la Gare d’Avignon que j’allais pour prendre le premier train en direction de la Capitale. Pour ensuite louer une voiture, ou prendre un autre train, et le tout pour aller à mon lieu de villégiature. Villégiature ponctuelle, puisque le mardi soir, je devais reprendre une ligne aérienne intérieure ou un train, pour aller à l’autre bout de la France. Et tel une puce, je sautais de Centrale EDF en Centrale EDF… Parfois un site nucléaire non EDF, ça arrivait.
Et le week-end, je me débrouillais de rejoindre mon amie qui, à l’époque, habitait en province Picarde.

Je revois ces jours de Février où le soleil redevient brillant et fort, avec une température qui reste froide, mais qui fait que le pull en laine devient difficilement supportable. Que ce soit au Centre de la France, entre Orléans ou Sancerre, que ce soit dans le Bordelais de Blayes, que ce soit à Dieppe ou à Nogent/Seine, le soleil brille de cette même manière lorsque Février veut nous être agréable.

Le vendredi, après ma semaine qui avait dépassé les 40 heures depuis longtemps, j’essayais d’arrivais dans ma deuxième maison un peu avant 14 heures. Pour brancher mon PC portable sur une prise Internet, et lire mes derniers mails professionnels, et commencer à m’occuper de moi. Je savais que j’aurais un week-end paisible et agréable en Picardie, qu’on mangerait une pizza chez SanGenaro, qu’avec un peu de chance Marseille jouerait sur Canal +. Qu’on aurait un peu de beau temps. Pour aller à Amiens ou Arras, traverser ces campagnes qui ne me manquent pas du tout… Et le dimanche soir, retour dans le Gard pour une semaine, ou partie de semaine, à Pierrelatte. Ou alors, le lundi matin, retour à Bordeaux par train, ou départ à Dieppe.

J’en ai vu des jolis paysages. J’en ai eu des coups de cafard terrifiant dans ma chambre d’hôtel. J’avais des responsabilités, mais je n’avais pas le pouvoir, et pas la gratification qui allait avec. Peut être est ce pour ça, après un été 2005 qui aura été meurtrier pour moi, que ma santé s’était à l’époque détérioré. Et que j’ai eu ce coup de rein nécessaire pour m’extirper de cette situation que je ne supportais plus.

J’ai mis quelques photos « souvenir » de cette époque de ballade, où j’ai vraiment vu la France sous pleins de coutures différentes. Blayais et sa citadelle, Nogent/Seine et ce coté paisible d’un grand village au milieu de rien, Dieppe et ses falaises. Et Cherbourg, Agen, Mulhouse, Dijon, Bugey, Orléans, Gien, Sancerre, Chinon, Dunkerque, Sedan, Metz, mais aussi La Rochelle, Romorantin, Fecamp, Rouen… Des endroits que je n’aurais sans doute pas découvert sans ces voyages.

Les voyages forment la jeunesse. Peut être que ces 5 ans passés à côtoyer des femmes et des hommes qui quittaient leurs familles pendant 5 semaines pour bosser à des rythmes infernaux, vivant le soir dans leurs caravanes et ayant pour seuls avantages leurs cigarettes et le repas du midi payé par la boite, peut être que tous ces voyages, ces moments à traverser en voiture ou en train, peut être que tous ces moments de joies mais aussi de réelles fatigues et morales, peut être que tout ces instants auront fait que je suis arrivé là où j’en suis maintenant.

En tous cas, et pour revenir à la question du dessus. Non, je ne pars pas en vacances. Simplement en week-end. Au dessus de Grenoble.

jeudi 15 février 2007

"l'Affaire Duhamel"

Je suis mal à l'aise ce soir. Et franchement je suis triste pour mon pays.

Guy Birenbaum est quelqu'un que j'aime vraiment. Je le cite souvent. Aujourd'hui, sur son blog, il dévoile une vidéo (déjà passée à Arret Sur Image) où Duhamel Alain, l'éditorialiste politique star dans le paysage français, dévoile devant des jeunes étudiants centristes qu'il votera sans doute François Bayrou. Non sans avoir auparavent mis un bon coup de bourre-pif au candidat centriste.

Je ne suis pas suspect d'apprécier plus que ça Duhamel. Claude Askolovitch m'ayant un peu invité à ne pas oublier, dans ma critique du personnage, que Duhamel reste un grand professionnel et surtout un amoureux de la politique. Mais ses prises de position un peu méprisante vis à vis du vote non au référendum européen, et franchement méprisante vis à vis des "petits courants de pensée", ou des "non dominants" (Pasqua Dupont Aignan pour la droite, écologiste, extreme gauche, gauche fabusienne ou radicale), m'ont vraiment toujours exaspéré.

Pourtant ce mec est un pro. Et c'est un homme, il a des avis, des amitiés, des convictions.

Et là, patratra. Le blog de Guy est un blog fréquenté. Résultat (et ce n'est pas la faute à Guy), France Télévision le suspend. Une rédaction de France Télévision qui n'a jamais caché ses amitiés socialistes, qui vient de mettre au placard deux femmes de ministres UMP, et qui continue à balayer sa rédaction. Et RTL fait de même...

Et merde ! Sommes nous revenus à l'ORTF où il faut être d'un seul moule, le moule du néant ? JM Apathie, qui avait été déclaré Sarkozyste par JFKahn, dit haut et fort qu'il "ne vote pas". Bon, OK... Mais Duhamel a le droit de vote, il l'utilise, et alors ? Giesbert aussi vote. July sans doute également. L'un à droite, l'autre à gauche ? Peut être, mais je m'en fous. Je les écoute avec le recul. Je sais que July est plus à gauche que Giesbert, mais je les sais tous les deux professionnels. Je sais que Claude Cabannes est plus communiste que ne l'estYves Thréard, et Claude Askolovitch se dit avoir un coeur plus à gauche que ne l'est celui de Eric Zemour, et alors ?

Je ne veux pas de télévision et de médias sans gouts ni saveurs. J'aime savoir les couleurs, pas trop foncée tout de même, de nos journalistes. Et je me sens, et me sais, intelligent. Et le français est intelligent. Alors cet hygiénisme intellectuel, j'en ai vraiment marre.

Je suis triste pour Duhamel. Je suis triste pour Guy (et je serai écoeuré en cas de représaille). Et je suis triste pour mon pays...

Et pendant ce temps, même nul lundi soir sur France 2, Le Pen boit du petit lait. Continuons...

C'était mieux avant

mercredi 14 février 2007

Pub vue sur le site "lemonde.fr"...


... ou "le mondialisme expliqué aux lecteurs du Monde.

Vu sur la page du Monde.fr (parce que je lisais l’interview de Bernard Tapie… Bah oui, j’adore ce gars et quand je lis qu’il donne une interview, j’y fonce). Vu donc sur cette page une publicité qui m’a scié…

Donc elle est en Flash, elle est jolie, et défile des arguments que je vous livre tel quel :

« Le plus bas impôt uniforme sur le profit et sur le revenu à 10 %
Incitation spéciale concernant les zones franches et les parcs technologiques
Main d’œuvre disponible et compétitive 370 €, salaire brut moyen

Accès libre au Grand Marché de 650M de consommateurs
Pays candidat à l’adhésion de l’union européenne - OTAN

Pour plus d’information, visitez machinmacedonia.com

Invest in Macedonia, le nouveau paradis d’affaire en Europe
»

Je laisse simplement, à chacun, se faire son idée. C’est tout c’est tout c’est tout…
(et je rappelle que je ne suis pas un ultra-libéral, et que j’attends de voir cette pub sur l’interview d’un candidat qui nous parlera de luttes contre les délocalistations, et patati, et patata).

PS : j’adorais Déjan Savicevic, qui m’a fait très mal à Bari en 1991’… C’est le Monsieur sur la photo, car bon, j’avoue que vous mettre une macédoine de légume, c’était d’un humour médiocre (et je me sais prétend de mieux), et une photo de Skopje, mouais, bof… Et pi un ancien grand footballeur comme Déjan, leader naturel au Milan AC, et maintenant responsable de fédération, il mérite un coup de chapeau. Isn’t il ?

Saint Valentin, come back rapide

J'ai quand même, par acquis de conscience, jeté un coup d'oeil sur mes cahiers datant de mes années de jeune étudiant, y a 10 ans... Pour voir si, alors en Mathsup et spé, à 18 et 19 ans, je vivais bien ce genre de fête... Amusant de voir que visiblement, obnibulé par un devoir surveillé de physique, cette date avait été zappée en MathSup. Pourtant j'avais les pensées occupées par quelqu'une... Et en Spé, j'étais ce mielleux à deux doigts de me suicider par noyade dans une chope de bière. Donc ridicule. Donc rien à en tirer.

Finalement, 10 ans aprés, je passe une Saint Valentin en mangeant une salade avec mozarrela, pommes au four, et jambon cru. Avec un petit rosé, et un accompagnement qui, personnellement, m'est autant sympathique qu'inespéré. Y a 5 ans, seulement 5 ans, alors que Jospin était encore premier ministre, je n'aurais jamais osé pensé à ça. Et pourtant...

C'est cool le bonheur. J'aime bien.

lundi 12 février 2007

He's back


Et pour feter son retour ce soir sur ITélévision, je vais boire un petit Côte du Rhônes Vauclusien (Sainte Cecile les Vignes) avec mon saucisson brioché... (j'aurais du prendre plutot un Beaujolais, mais bon...). C'est bien la politique : il se passe des choses... incroyables !

Tiens, hier, nous étions le 11 Février

Petite remarque que je me suis faite ce matin en venant au travail… La première partie du 7-8 d’RTL se terminait par un des meilleurs moments des « Grosses Têtes ». Et là, je ne sais pas pourquoi… Premiers rayons du soleil peut être, mais je me suis dit « aujourd’hui, on est le 12… ». Ouais, le 12… Jusque là, on va pas aller se recoucher (quoique j’aurais bien aimé vue ma belle journée de merde…). Mais en fait, la suite de ma réflexion de début de semaine est allé un peu plus loin : « donc hier c’était le 11… ». Un couillon dans ma voiture m’aurait invité à continuer dans cette phase intellectuelle féconde, pour constater qu’après-demain ce sera le 14, jour des amoureux et de conseil municipal dans mon village…

Mais hier c’était le 11… Et aujourd’hui, le 12, j’ai l’impression que rien n’est différent du 9 à vrai dire (sinon que le week-end est plus loin de 5 jours).

Le 11 février, tout devait changer. Ségolène Royal devait entrer en campagne. Oui, elle est rentrée… Guy Birenbaum a trouvé son discours finalement de bonne facture, mais trop long et trop chargée (il va falloir meubler pendant 2 mois pour elle alors que Sarkozy sort un bonbon par semaines…). Trop de vide pendant des semaines, et en un dimanche, 100 propositions. Ouf…
Après, on pourrait ressortir l’argument massue qui doit frapper Royal : projet non chiffré. Oui, c’est vrai, pleins de dépenses, et vu le compagnon de la candidate, des impôts qui risquent d’augmenter (notamment pour nous, classe moyenne…). C’est vrai, sauf que le programme de Sarkozy, sauf manque de ma part, n’est pas chiffré non plus. Sauf que ceux de Le Pen, de Bové, de Voynet, ne le sont pas plus. Celui de Bayrou ? Y a quelques chiffres, mais c’est pas suffisant.

Pas chiffré ? Pas grave… Comme pour les changements climatiques, le problème de la dette publique pourra se reposer dans 5 ans. Dans 10 ans. Ou plus si affinités…

Pour finir, y a-t-il vraiment eu du nouveau, ensuite, sur le fond du programme de Ségolène Royal ? Je ne le juge pas, je ne serai pas suffisament objectif, je l’avoue. Mais sur les idées principales, celles qui sont reprises ce matin par la presse, je ne trouve vraiment rien de neuf… Je cherche, mais je ne trouve pas. JeanMichel Apathie le dit d’ailleurs dans son excellent blog : « D'une certaine façon, il n'y avait rien de nouveau dans ce discours. Et pourtant, tout le monde se plaignait, fortement, de son absence de programme. Drôle de contradiction qui montre combien le camp socialiste maîtrise moins bien que son adversaire principal la bataille de la communication »

Donc aujourd’hui, je trouvais que la journée n’était pas si différente de celle d’hier. Sauf peut être que hier j’étais en week-end et aujourd’hui j’étais au boulot, à me coltiner une réunion d’une violence qui me rappelle celles de l’époque où j’étais un fournisseur en Centrale Nucléaire de Dieppe…
Ce matin, le Rhône continuait de s’écouler comme hier, comme demain. Et moi de le longer avec toujours ce même plaisir. J’aime le Rhône. Et le reste… ? Ben on verra plus tard. Le 11 Mars peut être ?
Le Rhone qui sépare Gard et Vaucluse, vu depuis la colline de SaintMaur, à Montfaucon. Si le ciel était moins chargé, on verrait les ruines de ChateauNeuf du Pape.

dimanche 11 février 2007

Pendant ce temps, à Villepinte et à la Mutualité...

Dimanche pluvieux sur les bords du Rhone. Roquemaure fête sa Saint-Valentin en ce moment, et mon amie prépare le repas de famille de ce soir. Personnellement, j'ai un café en face de mon PC. Nous avons pris un déjeuner frugal devant un épisode de 24 Heures (j'ai fait une infidélité dominicale à Laurence Ferrari, serais je pardonné ?), et le weekend continue à se dérouler. Tranquillement, paisiblement...

Ce matin, je suis allé chercher le pain et le JDD au village, à Sérignan. Ca sentait bon l'hiver, les cheminées qui accompagnaient ma marche. Quelques petits vieux sortaient de la messe, avec le bêret et le pain sous le bras. Une mère de famille sortait de la boulangerie en face de l'Eglise avec une petite fille et un gateau sous le bras. Scènes de dimanche classique. Et puis j'ai oublié le petit chien noir et peureux qui traverse la route pour aller je ne sais où...

Et pendant ce temps, à Villepinte, Ségolène Royal joue sa campagne. Pendant ce temps, à la Mutualité à Paris, Nicolas Sarkozy enfonce encore le clou. Et pendant ce temps se joue l'avenir de la France, se joue la campagne électorale...
Et moi, aujourd'hui, je n'ai ni envie d'aller à Roquemaure voir le monde dans les rues (non, je ne parle pas de la Mairie...). Je n'ai pas envie de mettre ni ITélévision, ni Public Sénat. J'ai envie que ce soit un dimanche mou de milieu de l'hiver. Douceur d'un foyer sympa, quiétude d'un weekend...
Et pendant que je vais retourner dormir dans mon canapé, la terre continuera de tourner. Un peu plus vite que d'habitude à Paris, mais bon... Ca ne me dérangera pas, et comme vous le voyez sur la photo, ça ne dérange pas Vanille non plus... Et c'est bien là l'essentiel : c'est dimanche.

samedi 10 février 2007

Les phrases politiques de mon weekend

Rien d'autres à dire que citer trois phrases qui m'ont fait mal au ventre ce weekend...

Premièrement, dans l'excellent "ça se dispute" sur ITélévision, une expression que je réutiliserai en réunions de travail, où dans mon milieu on aime assez à palabrer sur rien, et donc à "masturber les mouches avec des gants de boxe".

Toujours sur "ça se dispute", une phrase de l'essai philosophique et politique du penseur Doc Gynéco. "Pour remettre la France au travail, il faut leur donner des emplois". Bien sur...

Ca valide la phrase de l'excellent Guy Carlier, sur le magazine d'investigation "Public" : "Nous sommes quand même dans un pays où Steevy Boulay donne des analyses politiques". Et ben oui, n'en déplaise à M. Le Maire du village principal du canton, c'est bien vrai...

jeudi 8 février 2007

Je n'avais pas trop envie d'écrire ce soir...

Et pourtant je l'aime bien mon blog... Et ça me fait plaisir d'écrire, au moins pour dire quel est mon état d'esprit ce soir, amer, trés amer.

J'ai eu la surprise de voir que ce blog, qui est personnel et confidentiel, a touché une cible bien surprenante. Certaines personnes "hauts placées" de la Marie d'un village qui m'est cher (pas le mien mais celui d'à coté...) ont pris avec agressivité quelques mots que j'ai pu écrire ici. Qui est ce "faucon" qui se permet de critiquer ? Il s'est passé ce weekend dans ce village des choses incroyablement grave que je refuse pour l'instant d'écrire ici, et "j"'était un sujet de conversation qui occupait pas mal... Internet est libre, je le savais. Mais je le vis maintenant : c'est surprenant...

Bizzarement, ça me fait chier. Ca me fait chier pour trois raisons. La première étant que des amis, que j'aime, utilisent mon blog comme une "arme politique". Et j'ai pas envie : trois messages sur 400 qui sont sur des sujets locaux, ça fait léger comme "blog politique". Ensuite, que les personnes que je 'critique' veulent à tout prix savoir qui est derrière ce crime de lèse majesté. Ben mon mail est plus haut, s'ils ne sont pas satisfaits ils écrivent, ils peuvent même poster un commentaire, et on ouvre le débat et la discussion... "visible ? visé !" dit notre ami Birenbaum Guy (qui ne supporte pas la censure... peut être que moi aussi je commence à avoir du mal à supporter les travestissements de vérité, surtout de la part des élus).

La troisième, enfin, parce que je n'ai pas envie que mon blog m'échappe. J'avais crée ce blog en soirée de 2004 pour une raison personnelle précise, qui me touche encore toujours. Aprés, que je parle politique, que je parle de ce que j'aime, de ce qui me touche et me fait de la peine, c'est super. J'aime ça, j'adore ça.
Ce que je n'aime pas, c'est savoir que mon blog est actuellement sujet de discussion dans les hautes sphères de mairie. Je trouve ça désagréable. Trés désagréable. Et cette mini pression m'avait vraiment donné envie de faire un "raz" de ce blog.

Mais je ne le ferai évidemment pas, pour deux raisons.
* Je n'ai jamais rien écrit sur ce village, que j'aime, que je regrette. Sur ce blog, vous ne trouverez jamais d'insultes, jamais. Rien de diffamant. Je ne cite jamais de noms (à part Sarkozy et Royal mais ils le cherchent...), je ne me mets qu'en scène.
* J'aime ce blog. J'aime les gens qu'il me permet de 'toucher'. Pas tous, pas ceux qui "veulent savoir qui se cache derrière le Faucon" (comme si c'était un secret en plus...). Et je vais pas arêtter parce que deux trois apprentis en "régime Monarchique" refusent que certaines opinions divergentes et légitimes s'expriment.

Aprés, si j'ai des choses à dire, je le dirai. Sous mon nom propre, pas sous un pseudo d'Internet (de notoriétés publiques auprés de mes amis, je ne me cache nullement). Et je changerai sans doute de ton. Mais ici, non... Pas dans ma maison. Je ne veux pas de boues à l'entrée...

Enfin, tout ça pour dire que je suis peut être pas si fort que ça. Ces bruits qui ont courru à mes oreilles m'ont ennuyé, et ça m'emmerde... Ca m'amuse aussi, de voir comment les critiques peuvent faire réagir certains gens... Mais bon, ce soir, j'ai plus envie de prendre le large que de continuer à polémiquer. Je la nourirai la polémique. Je la nourrirai grassement. Et plus que la polémique, ce sera le débat, local, que je nourrirai. Car nous sommes en République, la parole, quand elle est respectueuse des hommes, quand elle n'est pas agressive, est libre. Mais des fois, ça fait mal au ventre le soir...
Je pense à des gens que j'apprécie, des vrais "journalistes" d'opinion, d'investigation. Guy, à Bertrand qui s'est fait taper sur les doigts par Bernard Tapie, Christophe Barbier que j'aime bien aussi et qui lui se voit engueler par Royal. Apahtie, lui, c'est Marianne qui lui en veut... Est ce qu'Asko a quelqu'un qui veut le trucider aussi ?... Le niveau est pas le même. Si un d'eux me lit, il doit bien se marrer devant mes états d'ames à deux francs.
Remarquez, on mène les combats qu'on mérite... Mais je pense, modestement, que mon canton mérite bien quelques maux de ventre le soir. En tous cas, je l'aime, et que ne souffriraient on pas par amour ? ^___^

José Bové réussit son entrée en campagne...

Relevé hier soir par l'excellent Laurent Gerra sur RTL, qui en fait sa connerie du jour...

"Le jour où José Bové a été condamné à 4 mois de prison, où a t'il décidé de tenir son premier meeting de campagne ? Aubagne..."

J'adore. J'aurais aussi rajouté la deuxieme connerie du jour, plus politique celle là. Mais quand José Bové se considère "prisonnier politique", ce n'est même plus de la connerie. C'est de l'indescence complète. A mon avis... (mais je suis un légaliste)

lundi 5 février 2007

Bouh du soir

Trés fatigué ce soir. Envie de pas grand chose. Pas la peche. Pas le moral. Pourquoi ? Allez savoir, quand je suis fatigué, j'avance plus. Et pourtant je me mets sur mon blog, pour dire que je suis fatigué, pour dire que j'avance plus... Et que je ferai mieux d'aller me coucher de suite. Pas de "spécialistes" sur Canal, ni "d'On refait le match". Dommage, j'aurais aimé parler de Nasri que j'ai trouvé brillant hier soir.

Non, je vais me coucher. Bonne nuit. On parlera de François Bayrou (à la une de Marianne : "et si c'était lui ?"...Quand JFK répond à Laurent Joffrin dans les titres, c'est rigolo), du Gard, du Rhone. Et du reste.

dimanche 4 février 2007

Dimanche soir de match

Je l'apprécie et pourtant je ne serais pas suffisament triste si, dans quelques heures, Claude Askolovitch pouvait être un peu amer. Et je serai plutot heureux de savoir, ou d'imaginer, Serval, Krissolo, mon amie des Bons Enfants, et d'autres, joyeux. Cela voudrait dire que Marseille aura gagné le "classico", le seul en France avec Lyon-StEtienne qui soit capable de féderer autour d'un ballon. Qu'Albert Emon aura vaincu Paul Le Guen. Et ce soir, chez mon ancien chef de projet qui m'accueille pour un match, je serais finalement heureux.

Et j'aurais le temps de me dire demain matin : "mais merde, hier soir c'était dimanche soir"... Et je me dirais "et mon amie est partie en stage une semaine à Lyon et je serai tout seul". Bouh... Je me ferai des soupes, la question est pas là. Mais j'aime pas, j'aime plus, être tout seul. Enfin, ce coté capricieux qui m'énerve et que je tente "d'exorciser" (vilain mot) sur ce modeste blog que j'aime bien...

Dimanche soir... Un point sur ma semaine où j'ai appris la "puissance" involotaire des blogs. J'ai appris qu'un message sur Roquemaure avait mal été pris par la Mairie actuelle... Ben oui, en cette fin d'année 2006, je m'étais ému sur un sapin ridicule au centre de ce beau village. Sapin plus stalinien que Provencal. Et je m'étais surtout ému que ce marché (que j'avais découvert quand j'étais à la maternelle et que ma mamy m'ammenenait chercher acheté la dorade fraiche avant d'être farinée...) changerait de place. Il quitterait le centre du village pour aller dessous ces infames halles féraillées. Apparement, certains s'étaient agacés. "Un site nNternet est en train de se monter sur Roquemaure" disaient certains édiles de la Mairie... Pensaient ils... J'aime mon canton. Simplement mon canton. Et que je puisse modestement m'énerver sur des choses qui me font juste de la peine, c'est bien suffisant. Non, ce blog ne sera pas une "arme électorale". Surement pas.

Il ne sera qu'un exutoire d'un modeste "bloggueur", un ingénieur de 29 ans qui aime écrire, parler, rencontrer des gens. Il ne sera que ça. Je n'ai plus l'ame d'un militant politique. L'ais je déjà eu ? J'ai des idées, des valeurs. Mais je ne suis pas un afficionado d'un parti politique. Pour certains je vote DupontAignan. Pour d'autres je suis un Sarkozyste évident. Pour les troisiemes un "centriste radical" (j'ai lu ça chez notre ami Bertrand Delais, je m'en étais ému... ^__^). J'attends qu'on me traite de trostkiste masqué ou de socialiste libéral avant d'aller voir mon psychologue...

Je ne suis rien de tout ça. Je suis rien d'autre que moi. Et ce soir, je suis tout seul comme un idiot. j'ai un bain qui coule. Merveilleux... Et je suis sur mon PC. Winamp passe Serge Lama, et le soleil dit à Sérignan du Comtat 'bon, vous êtes brave, mais je vais me coucher'...

Moi je vais pas me coucher. Ce soir j'ai foot. J'aime le foot. J'aime Marseille. J'aime Paris aussi. La ville et même le club : j'étais au collège quand j'ai vu Ginola et Weah terrasser Madrid. Et Paris mérite un grand club. Pourquoi ont ils de petits dirigeants, de petits supporters ? Enfin... Je ferai un autre sujet. Là, c'est dimanche soir, et je laisse mes mains écrirent des posts décousus. Demain matin je serai plus ordonné.

Demain matin c'est lundi. Bouh, j'aime pas les dimanches soir.

PS : premiere photo prise un soir de Mars 2006. Il fait un vent de fou, et c'est le cadeau de StValentin de mon amie forézienne. Marseille - StEtienne, 2-0. Là c'est le but de Pagis, le premier... Ensuite, photo de Février 2004, prise de mon balcon de mon ancien appart. Marseille-Ajaccio, 2-1 (avec but de Marlet et de Mido). Le Marseille d'Anigo et de Drogba arrivera en finale de l'UEFA en Mai... Mais Valence sera plus fort et Barthez sera dehors.

Test politique : mes résultats

Les blogs permettent des rencontres sympas. Sur le trés bon blog de Krissolo, un jeu. Un test politique, comme tous les - maintenant - 5 ans, pour savoir sa position sur l'échéquier politique. Les questions et les réponses sont souvent téléphonées, pourtant elles donnent des indications plutot sympa.

Voilà ce que ça donne pour moi : copier-coller et zou.

1. l'UMP (tendance gaulliste)

Et, dans une moindre mesure :
2. l'UDF mais, en règle générale, vous accordez plus d'importance à la responsabilité personnelle des gens (ou moins d'importance au contexte dans lequel les gens évoluent).

Le(s) parti(s) qui vien(nen)t ensuite :
3. le RPF (Rassemblement pour la France et l'indépendance de l'Europe) de Charles Pasqua
mais vous êtes plus ouvert sur les questions liées à l'évolution des mœurs
4. le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers
mais vous ne partagez pas toujours les mêmes opinions sur les questions économiques ou sociales, ni sur l'évolution des moeurs.

Première réaction : tu parles d'une découverte. Je suis gaulliste ? Youpi, j'avais ma carte au RPR à 17 ans, peut être y avait il une raison. Parce que au RPR, tu dragues moins de jeunes filles qu'en boite de nuit... Aprés l'UDF ? Ben oui, Bayrou me motive un peu. Soit. Le RPF ensuite ? Ben vi, j'apprécie Charles Pasqua et je ne m'en cache pas. Même si sur la fin peut être j'avais quelques différences idéologiques avec lui, j'ai un respect et une amitié affectueuse pour un homme que j'ai connu et que j'ai apprécié. Le MPF ? Pour moi c'est léquivalent du FN, j'ai honte qu'il soit dans ma liste.

Interressant par contre les points suivants. Noté de sur une échelle à 16 cases. Au milieu de centre, 8 cases à gauche, 8 cases à droites. Et sur ces 3 questions un peu phrases, des réponses qui m'ont surprises :
* Politiques économiques : 1 case vers la gauche ---> rhaaa, je suis centre gauche type Strausskahnien ! Ben écoute... ;
* Manière de vivre : 1 case vers la droite -> centre droit. Bon... (ça veut dire quoi "manière de vivre ?" d'abord... ) ;
* Identité et responsabilité : 5 cases vers la droite. Ben oui, je crois en la nation et en la responsabilité et mérite individuel. Libéral républicain, je me définis comme ça, ça me va.

Puis aprés pleins d'autres analyses. Ils ont pas trouvé que j'aimais les quiches aux poireaux, mais en allant plus loin ils auraient pu. Enfin, tout ça pour présenter un truc pas mal. Merci Krissolo.


vendredi 2 février 2007

Le soleil se couche sur Marseille

Juste pour la photo. Aprés la petite colère, bien ridicule je vous l'avoue, de plus bas, un moment de rare quiétude. Je crois me souvenir que je reviens d'une aprésmidi de Pacques dans les Calanques, avec mon Directeur Technique et mes collègues de boulot. Y avait ma chef de l'époque, le responsable environnement de l'époque, et quelques collègues ingénieurs de l'époque aussi. Et de cette époque (cours de français : répétition d'époque 4 fois --> note divisée par 2...), il ne reste que mon DT.

Aprés ça, mon whisky aux Bons Enfants. Et aprés, mon appart seul. Et quelques photos. J'aime la couleur rose.


jeudi 1 février 2007

Je n'y arrive toujours pas


Mon bon ami bloggistique Kriss a mis le doigt sur un point juste : Lyon me manque, et j'ai aimé cette ville... Pourtant je suis vraiment un emmerdeur fini qui mérite de se prendre des baffes... Ce n'est pas le match fabuleux de mon O.M (pas le crétin qui emmerde son monde chez Guy, non, le vrai O.M...), mais aujourd'hui j'ai eu une nostalgie de Marseille qui était à me mordre les doigts.

Marseille, c'est quoi pour moi ? C'est un début de carrière. C'est une arrivée dans une société dans laquelle je resterai 5 ans et quelques mois, un 1er Octobre 2001 (y avait plus de tours jumelles déjà...). Il pleuvait, et mon amie des Bons Enfants m'a ouverte sa porte. Une autre connaissance du net, les Chevaliers du Zodiaque... Une connaissance du net devenue par la force des années et de ses merveilleux moments inoubliables et jamais remplacé qui est devenue une amie. Comme quoi Internet n'est pas ce démon que certains aiment à décrier...

Marseille, c'est un début dans ma vie d'ingénieur. Mon chef était un modèle, et j'avais une capacité d'initiative qui était aussi forte que le potentiel électoral de Dominique Voynet. Je découvrais avec une admiration de gamin devant une peluche Tigrou les 3 étages du bâtiment dans lequel j'étais. Au dernier étage tronait Mme M, la Directrice Générale de la Branche de la Société dans laquelle j'étais. Et j'avais un bureau pour moi tout seul, avec un PC portable pour moi tout seul aussi. Enfin bureau... Non, un placard à balais avec vu sur un arbre chétif. Mais pourtant j'étais le maitre du monde. Je me prenais pour un Ministre.

Et le soir, je ne passais ni par mon hotel (les premiers mois), ni par ma chambre de bonne avec vue sur le Vélodrome (cf la photo, c'était chez moi). J'allais direct aux Bons Enfants où mon whisky et cette amie était là.

Ce soir, j'ai une maison plus grande. Ce n'est pas une amie qui m'accueille, mais un peu plus personnel. Un peu plus tout court. Et j'ai une belle cave dans laquelle piochée. Ce soir, c'était un primeur de 2006' : il faut que je casse un peu dans le stock pour rendre le déménagement plus facile. Et j'ai aussi un bureau seul. Plus un portable mais un grand écran. Comme y a 5 ans, je suis sur des sujets où je panne que dalle. Et mon pouvoir d'initiative et proportionnel avec ma place dans ce systeme : pour l'instant nul.

Et pourtant j'ai cette même excitation qu'il y a 5 ans. Sauf que je ne suis plus à Marseille mais à Marcoule. Il me manque cette grande ville dans laquelle j'aimais déambuler le soir. Roquemaure sera moins grand, et je connais par coeur. Il me manque ces Bons Enfants. Je sais qu'ici j'ai pleins de "points ravitaillement". Mais j'ai pas cette chaleur qui faisait que merde, j'aimais m'emmerder à trouver une putain de place avec ma ZX bordeaux.

Et donc non, je n'y arrive toujours pas... Pourtant y a Bové qui aprés nous avoir promis que non la politique ne l'interressait, qui part rajouter un bordel à la gauche de la gauche. Je me demanderai un jour pourquoi il y a apparement, pour certains esprits lumineux, une différence entre "la gauche de la gauche" et "la droite de la droite". J'ai un dégout pour les deux extremes, mais des fois je me dis "tu es con". Ou pas suffisament intelligent. Ou peut être suis je moi et que j'ai un peu le droit de penser ce que je veux, avec mon petit esprit de provincial qui connait 10 mots de vocabulaire. Pas assez pour écrire ces grands poèmes qui font pleurer les suicidés, mais suffisament pour, au final, être heureux.

Donc non cher ami (^__^), je ne ferai pas de cure d'Internet et de blogs. Sauf ceux où je suis interdit (dur de se savoir considéré comme une bactérie, encore des restes de mon époque Marseillaise, tiens) bien sur.

PS : j'ai aimé Lyon, pour pleins de raisons. Des raisons ECAM, et postECAM. Mais Dieu sait combien j'aime Marseille aussi..