vendredi 23 août 2024
Qui cherche un gouvernement ?
samedi 8 juin 2024
Indigestion présidentielle
lundi 8 janvier 2024
Triste mise en scène politique
dimanche 23 juillet 2023
Aurélien Pradié a raison : la droite ne doit pas être l'héritier du Macronisme
Je suis de la droite Julien Aubert. C'est un ami et quelqu'un que je tiens en haute estime. Le chef de ma région est Aurélien Pradié, dont j'ai loué le courage pendant la période des retraites. Il a pris des positions justes, d'une droite populaire, qui travaille, vit dans les campagnes, et en a marre d'être matraqué.
Le président a commis une faute originelle majeure : l'effacement des clivages politiques. Il a fait cette promesse, qui a pu séduire les Français. Mais quand vous effacez les clivages, vous effacez les idées et les valeurs. Cela a provoqué un effondrement et une inversion des valeurs dans les comportements politiques. Ce faisant, Emmanuel Macron a théorisé le fait que toutes les convictions se valent et il a signifié aux petits opportunistes qu'il était désormais permis de trahir ses idées, sa famille politique et ses convictions pour un poste ministériel.
Les opportunistes ont été érigés en courageux. Il porte donc une responsabilité dans le fait que plus rien n'a de valeur dans cette comédie permanente. On m'a souvent jugé sectaire, presque ringard parce que je suis intransigeant envers ceux qui sont passés d'une famille politique à une autre, mais je pense que j'avais raison de dire que la politique ne peut être respectée que si elle est respectable. Et cela commence par la droiture idéologique.
La gauche porte, elle aussi, une immense responsabilité. Toute cette gauche bien pensante a expliqué pendant des années dans certains quartiers que la France était un problème, préparant ainsi le terrain à un monstre politique qui s'appelle Jean-Luc Mélenchon. Il est l'enfant furieux de cette gauche qui a laissé dire et dit constamment du mal de la France. C'est l'héritage d'une époque où la gauche considérait qu'il était noble de défendre les minorités, et certaines méritent bien sûr d'être défendues. Mais n'oublions pas que dans des zones de non-droit, certaines voulaient s'attaquer à la République et à la France.Jean-Luc Mélenchon et ses amis ont des comportements et une parole irresponsables que nous n'aurions jamais tolérés auparavant dans l'arc républicain et démocratique. Lorsque certains députés de la Nation participent, avec leur écharpe tricolore, à une manifestation illégale, ce ne sont pas des députés courageux. Point barre. Tous les députés qui, durant les émeutes, ont participé à des manifestations illégales et n'ont pas dénoncé clairement les émeutes ne devraient plus avoir la parole. Ils ont un tatouage sur le front et se sont disqualifiés, car ils ont participé à la mise en danger de nos forces de l'ordre et ont joué contre la République et la Nation.Notre pays a autant besoin d'une droite républicaine que d'une gauche républicaine.
L'antidote à ce que nous vivons, c'est la clarté. Si demain la droite s'efface, la seule alternance possible ce sera Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon. Ce qui fait l'ardeur de mon combat, ce n'est pas un réflexe sectaire pour sauver la droite, mais parce que je ne veux pas que notre démocratie bascule entre leurs mains. Nous devons être les porteurs à droite d'une forme de radicalité. Pas de mollesse ! Nous vivons un moment de retour vers des tempéraments forts en politique.Sur les retraites, par exemple, je mènerais à nouveau le même combat si c’était à refaire. Cette réforme était une imposture. Chacun le constate désormais.Nous devons être radicalement républicains, radicalement laïques, radicalement attachés au rétablissement de l'autorité et de l'ordre. La droite ne doit pas s'habituer, au détour de chaque texte à l'Assemblée, à peser « un peu ». Attention à ce que l'on ne devienne pas dans le regard des Français, au détour de telle ou telle négociation sur un texte de loi, le dernier wagon. L'ambition des gaullistes est d'être la locomotive. Tenir bon n'est pas un défautD'ici à la fin de l'année, il va falloir que nous nous parlions tous à droite, quitte à faire des étincelles, avec franchise et sens des responsabilités. Le grand danger pour le pays et pour la droite, c'est de faire semblant. Les non-dits sont un poison. Et il y aura un point à trancher : est-ce qu'on considère que la bonne stratégie est d'être les héritiers électoraux d'Emmanuel Macron ? Je pense pour ma part que c'est une illusion qui nous mènera à l'échec.Nous ne pouvons pas être les héritiers du macronisme. Nous devons en être l'alternative. Ou est-ce que nous nous décidons enfin à parler à la France populaire, laborieuse, aux classes moyennes qui sont dans les bras d'autres partis ou qui ne vont plus voter ? Sur les retraites, mes amis et moi avons peut-être sauvé le fil mourant qui restait entre la droite et ces Français humbles qui ne nous écoutaient plus. Oui, il y a un avenir pour la droite si nous portons une espérance. On me prête mille ambitions, la seule à cet instant est de rebâtir une droite populaire qui rende à nouveau les Français fiers de la France.
dimanche 19 février 2023
Aurélien Pradié, LR et les retraites
Eric Ciotti a fait une erreur. Et la droite ferait une erreur de voter cette réforme des retraites. Laissons le gouvernement se planter.
mardi 14 juin 2022
Etat des lieux mi Juin
J’aurais beaucoup écrit ces dernières semaines. Pas pour moi mais pour d’autres. J’ai délaissé mon blog, pourtant j’ai écrit (ou contribué à l’écriture car c’était une aventure collective) des textes que je trouve super. Soutenir quelqu’un sur une campagne législative, même si je vais être tranquille pour cette semaine car élimination au deuxième tour, est une aventure intéressante.
Je remercie Nicolas d’avoir mis en avant un texte projet surle nucléaire sur lequel je me suis beaucoup investi. Sur d’autres sujets comme
l’éducation, la santé, le patrimoine, je me suis régalé. J’ai travaillé avec
des plumes qui m’ont obligé aussi à repenser certaines choses, à non pas
changer ce je pense, mais comment je le pense.
Sur la sécurité par exemple : je me suis rendu compte
que la position de LR, quand on va dans le fond du sujet, n’est pas cette
caricature qui fait que certains ont préférer fuir vers la victoire (LREM) sur
des motifs fallacieux. Au risque de tuer la droite républicaine : la
région PACA est une morne plaine où j’ai perdu un ami député (j’ai quand même
gardé l’ami qui va bien). J’en veux à Renaud Muselier, à Hubert Falco, à
Martine Vassal, à Christian Estrosi, parce qu’ils ne sont pas partis pour des « idéaux »,
mais parce que des places étaient à garder. C’est plutôt moche mais c’est parmi
les côtés laids de la politique.
Puisqu’on est entre nous, je vous confirme que la vie n’est
qu’un cycle. J’en voulais jeune à Sarkozy d’avoir trahi et Pasqua, et Chirac,
et les français qui ont voté pour lui en revenant sur le référendum européen. D’ailleurs
pendant les belles années de ce blog, je ne l’ai pas épargné Sarkozy. Je lui en
veux d’avoir tué « son » parti, « sa » famille. L’histoire
le jugera. Le gaulliste que je suis le mettra derrière son prédécesseur, pourtant
pas avare de conneries, et son successeur, pas avare de connerie non plus et
pas de mon camp, mais grandement à la hauteur pendant les attentats.
J’ai commencé par de la politique. Je continue à me
demandant si j’ai envie de continuer à écrire sur ce blog. Cette année, une
production lamentable. 6 billets en Mai, c’est vraiment peu. Et pourtant en
Mars j’en ai écrit que 5. Pourtant, vu mon état de santé et de fatigue (j’avais
fait ce joli malaise cardiaque qui m’a fait découvrir un nouveau service
médical…), j’aurais pu écrire. Mais non, la grotte…
Moralement je vais mieux. C’est pas moi qui le dit mais mon
médecin d’enfance qui hier m’a trouvé de meilleures couleurs. Bon, quand je
vois ma N+2, qui me demande à chaque fois que je la vois « tu pars quand ? »
(oui c’est pénible et lourd), je suis pas très en forme. Mais cette « pause
politique », même si je savais qu’elle ne mènerait pas à la victoire et qu’elle
était quand même épuisante, m’aura fait du bien.
Physiquement, ça va. Bon, la « plume caniculaire »
(plume… notre gouvernement est fantastique…) rend tout effort épuisant. Mais c’est
le jeu. Je n’irai pas courir après 9 heures (mais le cardio m’a dit de faire
gaffe).
Reste le boulot. J’aurais à écrire sur le boulot. Cette année
aura été une anus horribilis. La mort de Galia et de ma tortue auront été des
épisodes supplémentaires. Je me dis qu’on arrive bientôt à la moitié de l’année
(qui a commencé le 1/1 par un Covid assez carabiné, moi le vacciné). La
descente sera peut-être plus douce ?
ON verra ce qu’il adviendra. A la rituelle « après la
pluie le beau temps », je préfère le réalisme de Montaigne "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire
peut lui succéder"
Il se trouve que la période politique actuelle prouve qu’en
effet le pire n’est jamais pleinement atteint. Corbière et Obono élus au
premier tour, si c’est pas une preuve qu’on peut toujours faire pire…
dimanche 21 novembre 2021
Pensées d'un dimanche soir
Par contre j'attends le retour au télétravail massif.
vendredi 25 juin 2021
Société violente et complétement conne
Oui, la société est violente.
Je ne reviens sur la violence de cette campagne électorale
qui aura été abjecte de bout en bout.
L’abjection totale est l’alliance maintenant assumée et
décomplexée à Paris d’une gauche normale, de gouvernement, avec des soumis à l’extrême
gauche racialiste et antiflic. En ce sens, le maintien de la liste LREM,
dont les seuls faits d’armes auront été d’essayer de casser et de pourrir la
campagne, est une faute politique. Christian Jacob a raison quand il rappelle
que le Front Républicain doit contre les deux extrêmes. Mélenchon, Autain et
Obono ne sont pas plus sympathiques que la bande à le Pen.
Pour finir ce volet politique, je me félicite de voir que
Carole Delga, chef de file PS dans ma région, a refusé de s’allier les verts
rouge-brun et avec la France Insoumise. Il y a des gauches dignes. Je serai m’en
souvenir dimanche.
La violence est partout. Début de semaine au boulot. Réunion avec la direction dans le cadre d’un problème dans un service que nous essayons de régler intelligemment avec le syndicat. La réunion se passe bien, et un directeur m’insulte et me menace. Je regarde les autres membres de la direction, contrit. Le médecin du travail. Mes collègues. Et je dis « bon… Insultes, menaces… Je ne suis pas assez fort pour supporter… Je vous propose de clore la réunion ».
Je me suis levé et je suis parti, accompagné par mes
collègues et le médecin du travail, qui a validé ma manière de faire.
La violence est partout. On l’accepte.
En bas de ma rue un sens interdit. Que personne ne prend, ce qui occasionnera un accident un jour. Hier soir alors que j’allais courir, deux « jeunes » le prennent, bien au-delà de la vitesse autorisée. Ils n’étaient pas si pressé puisque voyant mon soupir et ma tête dodelinante, ils se sont arrêtés.
« Tu as un
problème ? ». Moi « si j’avais été en face en voiture j’en
aurais eu un, oui… ». « Tu es de la police ». Moi, « non, mais (prenant mon téléphone) si
vous voulez j’appelle le premier adjoint qui habite à deux pas et qui viendra
avec la gendarmerie ».
Un « enculé » avec un doigt et ils sont parti. Moi
je leur envoyé un bisou avec la main.
La violence est partout. Pourtant j’ai apprécié faire un Fortnite avec bébé 2, qui n’est pas violent.
Le monde d'après, il pue un peu quand même...
dimanche 25 avril 2021
Sainte Baume à Lirac et soupir du dimanche soir
Toute cette violence humaine prouve que le monde d'après est abject. Les gens souffrent. Le travail devient toxique. Je sais que demain matin, j'ouvrirai mon PC professionnel et mes mails le plus tard possible. Violence des échanges. De loin.
dimanche 23 août 2020
Vache football politique et Forez
mardi 21 mai 2019
Déambulations en Uzège : Saint Quentin la Poterie #gard
Le lieu que je découvre est à deux pas de chez moi mais je ne le connais pas. C'est l'Uzège. C'est tout le coin autour d'Uzès. Cette sous préfecture du Gard est là où nous nous sommes pacsés. Et pourtant je n'y ai mis que deux fois les pieds. Parce que entre le Rhone et l'Uzège, il semble il avoir une frontière imaginaire.
Saint Quentin la Poterie est le nom du village dont je suis parti ce matin. Après avoir laissé les enfants à l'école, j'ai pris les virages nombreux entre Tavel et Pouzillhac au volant de ma Mégane que je ne maîtrise pas encore top top. Pour me lancer dans une promenade dans les vignes et dans les bois.
En partant d'un village que je ne connaissais que de nom. Petit, au foot, j'ai sans doute du jouer un tournoi dans ce village, mais c'est pas sur. En tous cas je ne m'en souviens pas.
Ce village est dédié à la poterie comme son nom ne l'indique pas. J'imagine que j'irai faire un tour dans Wikipédia ce soir si je veux en savoir plus. Mais ce n'est pas évident que j'ai tellement envie d'en savoir plus.
Là j'ai très envie d'une bière et de mon iPad sur la terrasse (ça y est il fait beau dans le Gard).
A part ça pour ceux qui ont la gentillesse de s'inquiéter pour moi, je vais mieux. Faire 20 km en 2h30 en prenant beaucoup de photos et en regardant la carte implique que le physique est bien, et j'ai pas mal en courant. Y avait du dénivelé, tout allait bien.
Physiquement ça va. Moralement aussi, du moins ça va mieux.
Ma meilleure amie m'avait parlé du concept de "la boite noire" dans laquelle on plonge des fois. Je pense y avoir plongé profond.
3 billets en Mai, 10 en Avril, c'est peu. Aussi peu que le nombre de commentaires que j'ai (et encore je ne compte pas les spams...). Finalement un des effets de la boite noire est que l'envie de bloguer disparait aussi.
C'est pour ça que marcher ça fait du bien. Marcher, et d'autres choses. Car il y a un an, la marche me faisait plus réfléchir qu'autre chose. Là, je pense à prendre des photos, à profiter, à faire monter le coeur une minute au dessus de la zone cardio quand je vois une belle ligne droite qui monte un peu. Bref, me faire du bien.
L'an passé, le 1er Juin plus précisément, j'ai fait un malaise au retour du boulot. Le style qui fait peur. Bon, j'ai eu des examens. Y avait deux trois trucs, mais on ne revient pas au poids de ses 20 ans sans qu'il y ait quelques conséquences.
La Vierge Marie qui veille sur ce Saint Quentin gardois avait l'air miséricordieuse avec moi. Sympa. Mes péchés n'ont pas été très violents et ne méritent pas une opprobre générale. Mais en me faisant mal à moi, j'ai fait mal à un cercle très proche. Quand on va mal, ceux qui vous accompagnent ou ceux que vous devez guider ne peuvent pas aller bien.
Quand tout autour de soit les gens se rendent que vous avez changé et n'êtes plus le même, et vous le disent, là il faut attaquer quelque chose. Se battre contre soi même, peut être le pire ennemi. Le plus redoutable en tous cas.
A part ça j'écrirai peut être un billet sur les élections européennes. Aujourd'hui tout ce que je vois me confirme mon dégoût pour cette campagne et la classe politique française. La seule chose que j'espère est que la France Insoumise soit le plus bas possible (car eux sont les véritables dangers pour notre république).
Le reste... Le président par accident Emmanuel Macron pourra dire ce qu'il veut. Ses députés aussi. Si l'ancien Front National arrive en tête, et bien tant pis pour lui.
Le danger, c'est de prendre les gens pour des idiots. Le danger, c'est de jouer avec le feu en se prétendant pompier. Le danger, c'est finalement ce que fait en Marche et Macron, qui ont voulu avoir comme seul adversaire soit le repoussoir Mélenchon, soit Le Pen. Laissons les entre eux.
Il va m'être difficile pendant encore un moment de mettre un bulletin "Les Républicains" dans une urne (les présidentielles ne passent pas, la campagne encore moins). Et personne ne me plait.
Alors j'irai marcher. Et je rentrerai pour le Grand Prix de Monaco.
vendredi 25 janvier 2019
Marlène Schiappa et la mort de la politique
Paris – Âgée de près de 4500 ans, la politique est décédée ce matin, après avoir affronté courageusement mais en vain la maladie. Reportage.
Entourée de ses proches et amis, la politique est partie « sereinement » et avec le « sentiment du devoir accompli » même si ces derniers jours ont été très rudes expliquent les proches. « Toutes les déclarations récentes, ces secrétaires d’Etat qui veulent être vues partout dans les émissions de prime time au lieu d’aller au contact des citoyens, les ministres de l’intérieur qui utilisent de la novlangue quand des gens sont éborgnés, ça été trop dur ». Après discussions avec l’équipe médicale, il a ainsi été décidé de couper les machines qui maintenaient en vie la politique depuis avril 2002. « Au moins, elle ne souffre plus, c’est ce qu’il faut se dire » a confié une amie à la sortie de l’hôpital. Il se murmure en outre qu’à la dernière minute la politique aurait fait modifier son testament, déshéritant ainsi la totalité de ses enfants et petits enfants. Comme le souligne un analyste « Je pense qu’elle veut faire passer le message comme quoi ils ont vraiment merdé sur la fin».
dimanche 27 août 2017
Morceaux de vie et vélo dans le village
samedi 12 novembre 2016
After-victoire de Trump (mes modestes impressions)
Mais je me trompe peut être, et je n'ai aucune solution à apporter...